samedi 6 juillet 2019

Madame Caroni - chapitre 1


A La Villeneuve sur Horto, petite ville moyenne française entourée d’une campagne agricole, depuis que Tatie Nathalie a montré comment il convenait de punir les adultes désobéissants et que Madame André, la cheffe de magasin du supermarché local, a emboité le pas, l’usage de la fessée se répand comme une traînée de poudre.
Tout se passe comme s’il avait suffi de leur donner l’exemple pour que des parents, des sœurs, des responsables en tout genre ou même des voisins adoptent cette méthode si efficace. La plupart des corrections sont, bien entendu, administrées au domicile des punis. Mais, peu à peu, voir un ou une adulte, culotte baissée, recevant une fessée dans des lieux les plus divers, est devenu une situation commune.
Ce récit est l’histoire de quelques-unes des personnes qui se sont retrouvées soumises à ce régime disciplinaire… pour leur plus grand bien.

Madame Caroni tenait Béatrice par le bras en sortant du bâtiment dans lequel la cheffe de bureau venait de lui confier la responsabilité de punir la jeune femme quand la qualité de son travail aurait mérité une correction dans la journée.
Cela n’effrayait pas Madame Caroni de devoir déculotter et fesser Béatrice, bien que celle-ci ne soit plus ni une petite fille, ni même une jeune fille. Béatrice ne s’était jamais imaginée soumise à une telle punition. Si on lui en avait parlé ce matin, elle aurait certainement souri à cette idée.
Elle ne trouvait plus rien de drôle à l’idée de recevoir une fessée. Ses fesses portaient certainement encore les marques de celles qu’elle avait reçues le jour-même. La douleur qu’elle ressentait au niveau de son postérieur ne lui en laissait aucun doute.
Elle n’avait pas encore bien intégré en quoi son statut social venait de changer. Elle savait qu’elle serait désormais régulièrement corrigée quand sa cheffe de bureau, Madame Colas, et sa directrice, Madame Raveneau, seraient mécontente de son travail ou de son comportement, mais c’était une décision abstraite, malgré les punitions reçues, dont elle n’avait pas encore assimilé toutes les conséquences concrètes.
Une poussée de Madame Caroni sur son bras pour l’obliger à avancer plus vite, la ramena à un futur proche. Il comprenait une magistrale fessée que sa voisine lui avait promise. Autant elle avait acquiescé à cette idée quand, la culotte baissée, cette conséquence à ses déboires professionnels de la journée, elle lui avait été annoncée, autant elle lui semblait maintenant irréaliste. Sa voisine, qui était aussi une amie à peine plus âgée qu’elle, à qui elle confiait ses petits problèmes, ne pouvait se transformer aussi soudainement en une sévère tutrice qui recourait à la fessée quand elle le jugerait bon.
Il suffisait de la faire revenir à la raison. Le trajet jusqu’à l’arrêt de bus, dans un lieu public était propice à placer les premiers arguments.
« Ecoute, Margherita, Nous devrions discuter. »
La réplique ne tarda pas. Madame Caroni avait une main de libre qui s’abattit quatre fois sur les fesses de Béatrice. La jupe amorti la fessée, mais Béatrice sentit la force qui y avait été mise. Elle regarda autour d’elle et heureusement, personne ne semblait avoir remarqué la manière dont Madame Caroni avait recadré Béatrice.
« Comment t’ai-je dit que tu devais m’appeler ?
– Mais, quoi ? »
La fessée reprit, mais cette fois, Madame Caroni avait soulevé l’arrière de la jupe. La fessée était maintenant donné sur la culotte, cela faisait une différence considérable. La mémoire revint miraculeusement à Béatrice.
« Zia Margherita ! Zia Margherita !
– Tu vois quand tu veux faire un effort… C’est la dernière fois que je te le dis. La prochaine fois, tu ne te contenteras pas de quelques claques sur les fesses.
– Quelques claques sur les fesses ? »
L’indignation s’entendait dans la voix de Béatrice.
« Oui, quelques claques sur les fesses ! La prochaine fois, sera la culotte baissée pour une vraie fessée, même si nous sommes en pleine rue ! »
Béatrice jeta un œil rapide vers Madame Caroni, mais il n’y avait pas de doute, elle ne plaisantait pas. Ce n’était pas très bien parti pour lui présenter des doléances.
« Que voulais-tu me dire ?
– Zia Margherita, vous n’étiez pas… enfin pour la fessée… ce soir… ce n’est pas… pas obligé… vous n’étiez pas… enfin, pas sérieuse ?
– Si tu penses que tu vas éviter une bonne fessée quand nous allons arriver à la maison, tu te trompes lourdement. Non seulement je m’y suis engagée, mais de plus elle va te faire le plus grand bien. J’ai bien souvent songé que c’était ce dont tu avais besoin quand tu venais te plaindre auprès de moi de tes petits malheurs dont tu étais bien souvent toi-même la cause. Pas assez de volonté pas assez de détermination, pas assez d’exigence vis-à-vis de toi. »
Béatrice resta sans voix. Elle n’avait jamais perçu Zia Margherita sous ce jour-là. Elle avait toujours cru qu’elle compatissait quand elle venait, auprès d’elle, expliquer ses déboires et ses désillusions.
« Toujours de la faute des autres, jamais de la tienne ! Incapable de faire les efforts nécessaires pour te prendre en main. Dis-toi bien, ma fille, que tout cela, c’est fini. Ce n’est pas seulement ce soir que je vais te fesser, mais, dorénavant, à chaque fois que j’estimerai que tu en as besoin. Et si j’en juge par la façon dont tu te comportais jusqu’à maintenant, ce sera très souvent !
– Mais Zia Margherita, vous ne pouvez pas, je suis trop grande, enfin je veux dire trop âgée. J’ai quarante-et-un an. Vous n’avez pas le droit !
– Veux-tu que je te montre, ici et maintenant, si je peux le faire ? On peut essayer, si tu veux ! Quant au droit, je me le suis donné tout à l’heure en te donnant la fessée. Je ne reviendrai pas en arrière !
– Mais je ne…
– Plus un mot sur ce sujet ! Je te rappelle que tu es punie et en conséquence, je ne veux plus entendre un seul mot de ta part. Le silence complet ! Tu n’as plus le droit de parler jusqu’à ce que nous soyons à la maison, sauf pour répondre aux questions que je poserai. »
Béatrice ouvrit la bouche, pensa à protester. Elle regarda autour d’elle. Ils étaient presque arrivés à l’arrêt de bus. Il y avait cinq ou six personnes qui y patientaient. Risquer de prendre une fessée en leur présence ? Elle n’était pas certaine de pouvoir résister à une Zia Margherita en colère, sans compter l’aide qu’elle pourrait obtenir parmi les spectatrices. Elle se tut.
Madame Caroni la regarda fixement pendant quelques secondes, puis elle lui donna une claque sur les fesses.
« En route ! Et en silence ! »
Le bus arrivait. Cela tombait bien. Cela fit diversion et Béatrice put faire comme s’il ne s’était rien passé d’exceptionnel. Cependant, elle garda prudemment le silence.

Béatrice n’arrivait plus à contrôler son angoisse. Elle était tellement inquiète en pénétrant dans l’immeuble où Madame Caroni et elle habitaient, que ses jambes en tremblaient et peinaient à la porter. Elle dut se retenir pour ne pas faire pipi dans sa culotte. Zia Margherita dut le sentir. Elle prit Béatrice par le bras, la soutenant et la dirigeant fermement vers la cabine de l’ascenseur.
« Pas de comédie, ma fille ! Nous allons chez moi ! »
C’est dans l’ascenseur que Béatrice fit une dernière tentative.
« Zia Margherita, je ferai attention, maintenant. La… enfin la… la punition n’est pas nécessaire. Je ne recommencerai plus et je vais vous obéir. Je…
– Que t’ai-je à propos de ton bavardage ?
– Mais Zia, ce n’est pas du bavardage, c’est…
– Ai-je levé ton interdiction de parler ?
– Non Zia, mais je… »
Elles étaient arrivées devant la porte de l’appartement de Madame Caroni.
« Alors, comment se fait-il que tu parles tout de même ? »
– Mais je… ce n’était pas du bavardage, je voulais m’expliquer à propos de… de la punition et je…
– Silence ! »
Une claque sur les fesses propulsa Béatrice à l’intérieur de l’appartement.
« Ai-je un problème de mémoire ou t’avais-je interdit de parler ?
– Non Zia.
– C’est donc une désobéissance, n’est-ce pas ?
– Oui mais je…
– Tu recommences encore ton verbiage exubérant alors que j’attends un oui ou un nom. Tu es incorrigible ! Je pense qu’il te faut une bonne fessée. Ne t’inquiète pas, tu vas l’avoir. Je te repose ma question : était-ce une désobéissance ?
– Oui, Zia !
– Je suis d’accord avec toi. Tu vas en être punie ! Enlève ton manteau et tes chaussures ! »
Madame Caroni la prit par l’oreille et elle la conduisit dans le séjour où elle la plaça au coin.
« Je ne te conseille pas de bouger. Tu m’attends là. Je reviens tout de suite pour m’occuper de ce bavardage intempestif ! »
Béatrice soupira le plus discrètement possible. Sa voisine était intraitable. Elle était au coin, certes mais Madame Caroni n’avait pas exigé que sa culotte soit baissée. Ce n’était probablement que partie remise, mais cela la consolait un peu.
Elle n’eut pas à attendre longtemps. Elle entendit Madame Caroni qui revenait vers elle.
« Voyons si je suis capable de t’apprendre à obéir ! »
La douleur de son oreille l’obligea à suivre sa terrible voisine. Un demi-tour, deux pas. Madame Caroni passa son bras autour de sa taille et elle la plaqua contre elle après l’avoir courbée, dégageant sa prochaine cible. La jupe fut relevée sur ses reins et les doigts de Madame Caroni s’insinuèrent sous l’élastique qui tenait sa culotte. Elle la sentit glisser le long de ses cuisses.


Fessée déculottée sous le bras


Il lui vint bien à l’esprit de résister à ce traitement, mais le temps pendant lequel elle hésita lui fut fatal. Avant qu’elle n’ait décidé si elle devait laisser faire Madame Caroni, sa culotte était à hauteur de ses genoux et ses fesses nues à portée de main de sa voisine.
« Aïe ! »
Contrairement à ce qu’elle avait cru, les conséquences de la série de fessées qu’elle avait reçues au travail n’avaient pas disparues. L’hypersensibilité de son postérieur se raviva quasi instantanément. La main de Madame Caroni en rajoutait et cela devint vite intolérable.
Il y eut un petit moment où Béatrice tergiversa : interposer sa main pour gêner l’application de la fessée ? Tenter de se défaire de la prise qui la maintenait en place ? Quelle serait la réaction de ses cheffes si elles apprenaient sa rébellion ?
Les punitions reçues depuis cette après-midi l’incitaient à la prudence et elle n’avait pas vraiment l’impression qu’elle pourrait se défaire aisément de l’emprise de Madame Caroni. Puis, la fessée se poursuivant, les gesticulations de Béatrice n’eurent plus rien de volontaires. Elle lançait ses pieds dans tous les sens, et elle tortillait ses fesses, et son buste, mais Madame Caroni la maintenait en place sans que l’effort semblât démesuré. Elle ne laissait que très peu de possibilité de mouvement à Béatrice et ceux-ci, vu le rythme auquel les claques s’abattaient sur les fesses, ne gênaient pas l’administration de la fessée.
La cuisson sur ses fesses eut raison de toutes les questions que se posait Béatrice. Qu’elle soit d’accord ou non n’importait à personne. Madame Caroni donnait la fessée qui lui semblait nécessaire en vertu de son droit à corriger sa pupille. L’âge de cette dernière, son avis, son envie de se soustraire à la punition n’entraient pas en ligne de compte. Madame Caroni faisait son devoir, consciencieusement.
La fessée ne s’arrêterait que quand Madame Caroni estimerait que Béatrice avait compris qu’elle avait désobéi et qu’elle le regrettait. Béatrice admettait la pertinence de ce raisonnement. Il fallait pour cela qu’elle donne des signes de repentir.
« Aïe… arrêtez… aïe… Zia Margherita… aïe… arrêtez… aïe… s'il vous plait… aïe… j’ai compris… aïe… je vais… aïe… obéir… aïe… »
Les promesses de Béatrice laissaient Madame Caroni indifférente. Sa première réaction n’arriva qu’après les premiers pleurs de sa pupille.
« Ah, tout de même ! Nous arrivons enfin à quelque chose. »
Ce ne fut toutefois pas une raison pour mettre fin à la fessée qui se poursuivit bien après que Béatrice eut renoncé aux supplications pour laisser place à des sanglots irrépressibles. La fessée cessa. Béatrice sentit la main de Zia Margherita qui se posait sur ses fesses.
« Bon, exactement ce qu’il fallait ! C’est à la bonne température ! Retourne te mettre au coin, comme à ton bureau ! »
Béatrice se redressa dès que le bras de Madame Caroni libéra sa taille. Malgré la honte qui lui empourprait les joues, elle leva les yeux vers sa correctrice dont le visage montrait un air sérieux et une certitude inébranlable d’être sur le bon chemin. Madame Caroni, la prenant par le bras, la tourna vers le coin.
« File te mettre au coin ! »
Il y eut, bien entendu, une claque sur les fesses pour accompagner cet ordre. Béatrice sentit qu’il ne serait pas intelligent de traîner des pieds pour y aller. Elle marcha vers le lieu de sa pénitence, suffisamment vite pour ne pas indisposer Madame Caroni. Elle enfonça son nez dans l’angle que faisaient les deux murs. Elle s’immobilisa. Sa culotte dépassait sous sa jupe, mais elle n’osait pas se baisser pour la remettre à sa place.
« Dis, moi, Béatrice, est-ce que c’est comme cela que tu tenais quand Madame Colas t’a mise au coin ? »
Béatrice avait espéré y échapper, mais il n’y avait rien à faire. Elle retroussa sa jupe et, tout en la tenant, elle croisa ses bras dans son dos.
« Plus haut la jupe ! »
La claque sur les fesses n’était pas une plaisanterie.
« Aïe ! »
Elle releva la jupe jusqu’à être certaine qu’elle ne couvrît plus un centimètre carré de la peau de ses fesses.
« Aïe ! »
Une nouvelle claque sur les fesses.
« Ne cherche pas à pousser ma patience à bout. Tes fesses en paieraient le prix. Je ne veux plus avoir à te dire de découvrir tes fesses quand tu seras au coin ! La prochaine fois… »
La promesse, bien qu’elle fût restée incomplètement formulée, était claire. Il n’était pas besoin d’en dire plus.

Le premier sentiment de Béatrice fut le soulagement. Cette fessée était terminée. Certes, ses fesses étaient encore brûlantes, mais cela ne pouvait aller qu’en s’améliorant. Elle avait appris, grâce aux corrections de Madame Colas, qu’une fessée, quand elle est donnée à la main, est très douloureuse sur le moment, mais en quelques minutes, la cuisson s’atténue pour ne laisser qu’une légère sensation d’échauffement.
Le temps au coin se prolongea. Madame Caroni ne semblait pas se satisfaire de quelques minutes en pénitence. Elle vaquait à ses occupations, passant d’une pièce à l’autre, sans s’occuper de Béatrice, autant que cette dernière pouvait en juger.
Cela laissait tout le temps, à Béatrice, de songer au changement qui venait de s’imposer dans sa vie en moins de vingt-quatre heures. Si elle en jugeait par le régime qui était imposé à ses collègues depuis plusieurs semaines, recevoir la fessée au travail serait désormais monnaie courante. Lucidement, elle reconnaissait qu’elle n’était pas suffisamment irréprochable dans son travail pour éviter les corrections qui découleraient des erreurs qu’elle ne manquerait pas de faire. Il en fallait peu pour se retrouver la culotte baissée et les fesses rougies par les soins de Madame Colas et beaucoup de des négligences professionnelles dont elle était coutumière, lui vaudraient dorénavant une bonne fessée.
Madame Caroni semblait résolue à tenir les engagements qu’elle avait pris envers sa directrice : une fessée au bureau… une fessée en rentrant à la maison. Venir chercher une signature sur le carnet de correspondance, cela signifierait venir quémander une fessée. Madame Caroni venait de lui expliquer clairement qu’elle ne dérogerait pas à cette règle.
Elle prenait son nouveau rôle très au sérieux. Cela n’étonnait pas Béatrice. Sa voisine était quelqu’un de fiable et elle faisait toujours ce qu’elle avait promis de faire. Malgré sa tentative pour échapper à la punition qui l’attendait, Béatrice n’avait pas été surprise de ne pas pouvoir fléchir sa voisine. Non, cela, elle l’avait déjà intégré. Il faudrait s’y résoudre.
Ce qui inquiétait Béatrice, c’étaient l’extension des raisons qui l’amènerait à être fessée. La menace d’une fessée sur le trottoir qui lui avait paru très sérieuse, et la punition qu’elle venait de recevoir pour avoir « bavardé » alors que cela lui avait été interdit, l’obligation de l’appeler Zia Margherita et plus seulement par son prénom comme elle l’avait fait jusque-là, tout cela l’alarmait.
Zia Margherita, puisque c’était ainsi qu’il fallait l’appeler maintenant, s’était arrogé le droit de la punir quand elle le jugerait nécessaire. Bien qu’elle n’ait pas réitéré son propos, Béatrice était certaine qu’elle tiendrait parole. La récente fessée qu’elle avait reçue en était une démonstration éclatante.
Cela plongeait Béatrice dans un abîme de perplexité et d’incertitude. Elle ne se faisait pas d’illusion sur sa capacité à s’opposer à la volonté de sa voisine. La demi-tentative qu’elle avait effectuée avait été un échec complet. Béatrice savait qu’elle n’avait pas la force de caractère pour se lancer dans un tel combat qui comportait bien des risques.
Quels seraient, désormais, les motifs de fesser que trouverait sa voisine ? Serait-elle souvent punie ? Un rapide inventaire lui fit trouver quatre ou cinq raisons qui, au cours de la semaine précédente, auraient pu lui valoir une fessée. Tant que cela ? Cette prise de conscience la désespéra pendant quelques minutes au point de faire de nouveau monter des larmes dans ses yeux.
Ce n’était pas tant de devoir obéir qui lui posait problème. Qu’une autre personne prenne les décisions et lui dise ce qu’elle devait faire n’était pas pour lui déplaire et elle avait maintenant une raison solide pour acquiescer sans discuter. Avoir quelqu’un qui régissait sa vie, la ramenait à ses années d’enfant et de jeune fille. Elle s’en était bien accommodée à l’époque, il n’y avait pas de raison que cela ne continuât pas.
Y avait-il besoin de la menace d’une fessée pour la maintenir dans cette obéissance ? Béatrice fut bien obligée de conclure par l’affirmative. Cela faisait longtemps que Madame Caroni lui donnait force conseils et pestait quand elle ne les suivait pas, la traitant d’écervelée et de gamine attardée. Elle avait même dû subir quelques gronderies bien senties à deux ou trois occasions, mais Madame Caroni, jusqu’à maintenant, en était restée là.
Béatrice voyait clairement quel serait désormais la suite que sa voisine donnerait à de telles situations, une conclusion claquante et cuisante.

« Bonjour Maman, c’est moi !
– Oh non, pensa Béatrice qui avait reconnu la voix de Lorena. Je l’avais oubliée ! Je ne peux pas rester dans cette tenue à moitié déshabillée ! »


Béatrice, vous vous souvenez ?

Nous l'avons déjà croisée. Elle travaille dans le même bureau que Daniel. Ce chapitre est la suite de "chambre chez l'habitante", le chapitre 46 et nous risquons d'y retrouver des personnages que nous connaissons déjà.

Il y aura une suite, bien sûr !


Et avec un dessin original de Peter Pan


Les commentaires...

Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.

7 commentaires:

  1. Bonjour,
    Alors attention, petit jeu d'aller et retour sans GPS!
    On retricote l'histoire que nous raconte l'auteur et on retourne vers le futur du chapitre 46 où on redécouvre vraie de vraie, notre amie Béatrice déjà au coin culotte baissée. Parce que... Sa cheffe madame Raveneau y applique déjà le principe du service après vente à savoir "une fessée au travail, égale une fessée à la maison. Forme de tutorat institué par madame Tolbois ( Oula on se souvient ?) et confirmé par la maman de Magalie qui ... Euuuuh ça chauffe déjà mais on ne lâche pas l'affaire. Pas question de perdre le fil de l'histoire du chapitre 46... On suit!
    Car intervient la voisine d'origine italienne madame Caroni ( rien à voir avec les nouilles du presque même nom ) qui suit les directives de sa directrice pour devenir la tutrice de Béatrice et assurer le suivi des fessées à la maison... On est consciencieux de son devoir ou on ne l'est pas.
    L'auteur maitrise son sujet, et enchaîne habilement avec ce chapitre 1 dans la continuité du fameux 49 où madame Caroni pour justifier sa fonction , prend tout de suite les fesses de Béatrice en main. Petite démonstration devant Madame Raveneau sous forme d'une belle déculottée à la main qui enflamme le derrière de la jeune femme, avant de lui en mettre une autre à la maison... celle qu'on vient de lire dans ce chapitre 1. Si on ne s'abuse docteur!...
    Ouuuuf! Diabolique JLG qui tisse patiemment sa toile et nous embarque dans un labyrinthe peuplé de situations référencées où on retrouve des personnages pittoresques à la croisée de fessiers rougis par d'impitoyables éducatrices. Les fessées s'enchaînent, au bureau, à la maison, claques aux fesses aux arrêts de bus. Aucune paire de fesses n'échappe à la sagacité de ces femmes autoritaires qui resurgissent au fil des récits. L'auteur s'amuse, nous aussi, pour le plaisir de la lecture.
    Cordialement
    Ramina

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    1. Bonjour Ramina,
      Arriverai-je à vous perdre ? Peut-être une incohérence entre mes différentes histoires arrivera-t-elle à se glisser dans mon récit avant ? Le défi est lancé !
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Et j'oubliais notre ami Peter, dont les charmantes illustrations, images en série, atténuent presque la cuisson des fessées... Amusante la jupe en Jean 501 et coquins les bas résilles!
    Ramina

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  3. Bonsoir Ramina,

    Toujours fin observateur "du vaste monde"... Rires.
    En effet, la tenue de la Miss est inspirée du souvenir d'une camarade de Fac au look limite Punk.
    Bon WE. Amicalement. Peter.

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    Réponses
    1. Peter Pan le retour !
      Après quelques courts récits de liaison, nous reprenons avec de longues histoires pour accompagner des personnages, fesseuses et fessé(e)s.
      Peter Pan y reprend sa place d'illustrateur en chef. ça devrait durer encore quelques temps.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  4. Bjr JLG ,
    Il me semble que Madame Caroni a déjà des fesses a s'occuper ( Laure et Denis ) vont ils réapparaître bientôt ?
    Au plaisir de vous lire A bientôt

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  5. Bonjour lecteur anonyme,
    Effectivement, nous avons déjà croisé Madame Caroni, dans le dernier chapitre de "reprise en mains maternelle". Béatrice, Laure, Denis... cela fait beaucoup de pupilles à s'occuper.
    Beaucoup ? Non, pas pour Madame Caroni. vous le verrez au fur et à mesure des épisodes.
    Laure et Denis ? Il se peut que nous les croisions de nouveau sous peu.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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