Rester au coin était la suite logique de la fessée. Pendant la correction, elle aspirait à s’y rendre. C’était le signe que la partie la plus douloureuse de la punition prenait fin. Ensuite venait les moments les plus ennuyeux. Elle découvrait, peu à peu que Teva pouvait laisser de longs moments au coin pendant que la vie suivait son cours.
Autant Moana avait été intéressée
par la première fessée que Maeva avait reçue en sa présence et par la nouveauté
de voir Maeva au coin, au point qu’elle avait amené son père à contempler sa belle-sœur
exhibant ses fesses nues fraîchement fessées, comme si c’était l’événement de
la soirée, autant, dès la deuxième fois elle n’y prêtait plus attention. Elle
passa plusieurs fois derrière moi sans faire ni allusion ni commentaire se
rapportant à ma présence. Me voir au coin, jupe relevée et culotte baissée
était déjà passé dans la norme.
Maeva était loin de considérer sa
situation comme anodine. Soulagement, honte, pudeur outragée, … mais aussi
sentiment d’avoir subi un juste châtiment, tout cela se mêlait en un nœud
tellement complexe qu’elle avait du mal à s’y retrouver. Elle était désarçonnée
de découvrir que sa présence dans un coin de la pièce, nue de la taille aux
chaussettes, n’empêchait pas la vie de se poursuivre comme habituellement. Nul ne
faisait plus attention à sa présence.
Cela ne fonctionnait pas dans
l’autre sens. Le moindre bruit la faisait tressaillir : le bruit de pas
entrant dans le séjour, une voix qui entamait une conversation, un objet que
l’on déplaçait, … Tout le bruit de fond d’une soirée calme dans un appartement
banal lui rappelait qu’elle était exclue de cette vie familiale, en punition de
ses irresponsabilités.
« Allez, Maeva, c’est
l’heure du bain. »
Teva la tira du coin pour la
courber sous son bras. Elle la souleva jusqu’à décoller ses pieds du sol. Maeva
s’attendait à recevoir une fessée, comme la position dans laquelle elle était
mise le laissait supposer, mais sans comprendre pourquoi. Un sentiment
d’injustice se formait dans sa tête, à défaut de se concrétiser sur ses lèvres.
Mais la fessée ne vint pas. Sa
culotte, par contre fut descendue sur ses pieds et Teva la lui ôta complètement
avant de la remettre sur pieds. Sa jupe retomba sur ses cuisses. Teva conserva
la culotte dans sa main.
« Allez, file dans la salle
de bains ! »
Moana barbotait déjà. Il
s’agissait d’une grande baignoire triangulaire qui prenait tout l’angle de la
pièce. Il était possible à plusieurs personnes de s’y laver en même temps.
Avant qu’elle ait pu comprendre ce qui lui arrivait, Teva lui dégrafa la jupe,
la laissant tomber à ses pieds. Elle mit ses mains devant son sexe. Bien que
l’auditoire soit réduit, Maeva avait l’impression d’être exposée publiquement
alors qu’elle était à moitié nue. Son geste gêna Teva. Une claque sur les
fesses la rappela à l’ordre.
« Tu me laisse faire ou je
me fâche ? »
Teva attrapa le bas du pull de
Maeva et le releva.
« Lève te bras ! »
Le pull passa par-dessus la tête.
Plaquant sa sœur contre son ventre, Teva dégrafa le soutien-gorge de Maeva et
elle le lui ôta. Elle toucha la poitrine de sa sœur, évaluant entre ses doigts
la taille de ses seins.
« Je me demande bien à quoi
te sert ton soutien-gorge. C’est un accessoire qui ne te sert à rien ! Je
pense que je ne vais plus t’en mettre.
Maeva n’avait pas le temps de penser
à ce que sa sœur venait de décider. Elle n’avait plus que ses chaussettes et
elle cherchait comment cacher sa nudité sans risquer une nouvelle fessée. Teva
ne lui laissa pas le temps de trouver une solution. Elle posa un pied sur le
bord de la baignoire, elle souleva Maeva, une main sur son ventre et l’autre
passée entre ses jambes, puis elle la posa à plat-ventre sur sa cuisse.
La crainte de recevoir une fessée
effleura Maeva un instant, mais Teva ne s’occupait pas de ses fesses. Elle lui
enleva ses chaussettes et elle la déposa dans la baignoire.
« Assise, ordonna
Teva ! »
Maeva lui obéit. Elle occupait
maintenant un bout de la baignoire et Moana l’autre. Entre elles deux,
flottaient quelques jouets en plastique.
« Je vous laisse jouer un
peu dans l’eau, puis je viendrai vous laver. Soyez sage et ne mettez pas d’eau
par terre !
– Maman, je voudrai que ce soit
Papa qui me lave ce soir.
– Je vais lui demander s’il veut
bien. »
Teva sortit en laissant la porte
de la salle de bain ouverte. Ce que pressentait Maeva commençait à l’inquiéter
sérieusement. Elle entrevoyait ce que voulait dire être traitée comme une
petite fille. Cela signifiait, par exemple, de pendre son bain avec Moana,
après avoir été déshabillée comme si elle n’était pas capable de le faire
seule.
La menace d’une punition aidant,
elle était contrainte de se laisser faire. Compte tenu de leur différence de
taille et de force, cela n’avait présenté aucune difficulté pour Teva de la
déshabiller et de la porter quand c’était nécessaire, pas plus que pour lui
donner une fessée. Il était attendu d’elle qu’elle se comporte comme le faisait
Moana quand on lui ôtait ses vêtements et quand on la mettait nue devant
d’autres personnes. Prendre un bain n’était plus un moment intime, mais un
temps de vie familial, nécessitant la présence de tierces personnes.
Maeva avait de la peine à
rassembler ses idées. Les changements dans sa vie allaient trop vite. Elle
n’était probablement pas au bout des nouveautés qu’apportait le bain. Teva
avait parlé de venir les laver. Elle avait bien employé le pluriel. Elle ne
parlait pas seulement de Moana. Puis l’éventualité de la présence de Fara,
suite à la demande de sa nièce, la suffoqua. Cela ne pouvait pas aller
jusque-là !
« Est-ce que mes petites
filles sont prêtes à être lavées ? »
C’était la vois de Fara qui se
dirigeait vers la salle de bain.
« Oui Papa, on est
prêtes ! »
La voix de Moana reflétait le
plaisir anticipé du moment à venir. Fara entra dans la pièce. Maeva tenta de se
recroqueviller dans un coin de la baignoire. Ce n’était pas très simple. Bien
que la baignoire soit grande, la place manquait pour que sa tentative ait une
quelconque efficacité.
Fara s’accroupit près de sa
fille. Maeva ne pouvait s’éloigner plus de lui qu’elle le faisait actuellement.
La baignoire ne le permettait pas. Heureusement, l’eau savonneuse cachait le
bas de son corps. Maeva croisa ses mains sur sa poitrine, mais elle avait
toujours l’impression d’être aussi exposée.
Fara fit couler du shampoing sur
les chevaux de Moana. Doucement, il lava les cheveux, prenant garde à ce que le
produit ne coule pas dans les yeux de la petite fille. Il releva Moana pour lui
laver le dos et les fesses, le ventre le pubis et les jambes. La petite fille
devançait les gestes de son père, levant le pied quand il le fallait, se
tournant pour lui présenter la partie de son corps dont il fallait s’occuper.
Les gestes de Fara étaient délicats, mais il était visible qu’il était
expérimenté. Il devait souvent donner le bain à sa fille.
« Rassieds-toi pendant que je
lave Maeva.
– Non, répondit celle-ci !
– Maeva, pas de caprice ! On
peut jouer dans le bain, mais il faut aussi en sortir tout propre.
– Oui, mais je vais le faire.
– Non ! Teva et moi voulons
être certains que tu sois correctement lavée. C’est donc nous qui le ferons
quand nous te donnerons ton bain. Je te conseille de me laisser faire. »
Fara approcha la bouteille de
shampoing des chevaux de Maeva qui ne se déroba pas. Il n’y avait aucun endroit
où aller et la carrure impressionnante de Fara bloquait toute possibilité de
sortie de la salle de bain. Fara lui lava les cheveux et il avait les mêmes
gestes doux qu’avec Moana. Pas une goutte ne coula sur ses yeux. Il prit les
mêmes précautions pour rincer les cheveux.
« Mets ta tête en
arrière. »
Maeva obéit et elle se retrouva
avec des cheveux propres, débarrassés du shampoing. Fara s’empara du savon et
il le frotta sur un gant de toilette. Il commença par le visage de Maeva. Le
front, les joues, les oreilles, le cou, tout y passa. Il avait posé sa main sur
la nuque de Maeva et il savonnait le visage, faisant tourner la tête quand il
en avait besoin.
« Je vais en parler avec
Teva, mais je pense que nous allons te supprimer le maquillage. Ta peau, sans
cette couche d’artifice en sera moins agressée. »
Il insistait sur le rouge qui
recouvrait les lèvres de Maeva et qu’il avait du mal à ôter.
« Et puis, ce n’est pas de
ton âge. »
Maeva eut tout juste le temps de
se sentir offusquée avant de se rappeler que ce n’était pas le moment de le
montrer.
« Voilà, comme ça c’est
mieux ! »
Le menton de Maeva dans la paume de
sa main, il lui faisait tourner la tête de droite à gauche pour vérifier que
son travail était fait à sa convenance.
« Mets-toi debout !
– Non, non. S'il te plait !
– Maeva, cette comédie a assez
duré. Si tu ne te mets pas debout tout de suite, c’est la fessée !
– Non, non, je vais me laver
toute seule. Je serai propre, je te promets.
– Maeva … »
Maeva entendait bien la menace
dans la voix de Fara, mais elle ne pouvait se résoudre à s’exposer toute nue
devant son beau-frère. Elle ne pouvait pas imaginer sa main parcourant sa peau,
même en étant recouverte d’un gant de toilette.
« Bon, fit Fara, tu l’auras
voulu. »
Il prit une serviette de toilette
derrière lui et il la posa sur sa cuisse après avoir posé son pied sur le bord
de la baignoire. Il prit Maeva par les deux bras et il la souleva, la sortant
de l’eau. Maeva battait des pieds, éclaboussant tout autour d’elle. Puis Fara
la plaça à plat-ventre sur sa cuisse. Les mains de Maeva se posèrent sur ses
fesses pour les protéger de la fessée qui se préparait. Fara les écarta en les
maintenant, d’une seule main, dans le dos de sa belle-sœur.
Maeva se débattait autant qu’elle
le pouvait pour quitter cette position infantile. Ses pieds partaient dans tous
les sens et en touchant l’eau, ils en projetaient tout alentour. Fara rectifia
la position pour éviter une inondation. Il se plaça de façon à ce que les
mouvements de colère de Maeva s’effectuent dans le vide. Elle était fermement
tenue et ses gestes, bien que vifs, ne gênaient pas Fara qui la maintenait en
place sans réelle difficulté. Sa rage s’exprimait aussi dans ses cris ;
« Lâche-moi, sale con !
Tu n’as pas le droit ! Ne me touche pas ! Laisse-moi … »
La grande main de Fara commença
aussitôt son office. Teva était grande, mais ce n’était rien à côté de Fara.
C’était une montagne de muscle et tout son corps était proportionné à sa
taille. Quand il était debout, Maeva ne dépassait qu’à peine son nombril. Ses
mains devaient faire deux fois la taille de celle de Maeva.
Sa main imprimait sa marque comme
une trace brûlante sans qu’il ait besoin d’utiliser toute sa force. Il s’en
gardait bien. Il aurait pu causer des dommages importants aux fesses de Maeva.
Ceux qu’il provoquait étaient bien assez consistants, si on se plaçait du point
de vue de Maeva.
Dès les premières claques que
Fara lui donna, Maeva changea le registre de son discours. Fini les invectives.
Il s’agissait maintenant de manifester sa détresse de ne pas être enfin arrivée
au terme de la punition. Elle battait furieusement des pieds, mais comme ils ne
touchaient plus l’eau de la baignoire, il n’y avait plus d’éclaboussures. Un
cri sonore ponctuait chaque contact de la main avec les fesses. Entre deux,
Maeva suppliait Fara.
« Aïe, … j’ai compris, aïe,
… je vais te, aïe, … laisser faire, aïe, … mais arrête, aïe, … »
Fara poursuivait la punition. Il
fallait que Maeva comprenne qu’une fessée de sa part irait à son terme,
c'est-à-dire jusqu’à un repentir sincère.
« Nous n’y sommes pas
encore, se dit-il. »
Les premières larmes de Maeva qui
hachèrent les propos qu’elle tenait, ne lui parurent pas suffisantes. Bientôt,
les phrases de sa belle-sœur furent remplacées par des gémissements de
désespoir.
« Encore un petit effort,
s’encouragea-t-il. »
Quand il n’y eut plus que des
pleurs émis par la petite fille qu’il tenait sur sa cuisse, il sut qu’ils
étaient proches du but. Enfin, Maeva cessa de se débattre. La brûlure que
rajoutait la main de Fara à chaque claque, provoquait des contractions
involontaires des muscles de Maeva. Elles parcouraient tout le corps de Maeva,
mis elle n’y était plus pour rien.
« Plus qu’une bonne dizaine
de claques, se dit Fara, et nous serons au bout de cette punition. »
Quand il reposa Maeva dans l’eau
de la baignoire, elle resta debout indifférente à l’exposition de son corps nu.
Elle frottait ses yeux remplis de larmes de ses deux mains. Fara prit le temps
de ranger la serviette, de reprendre le gant de toilette. Il posa la main sur
la poitrine de Maeva qui ne réagit pas à ce contact.
« Ta peau a séché. Je vais
te la mouiller. »
Fara prit l’un des jouets, il le
remplit d’eau et la versa doucement sur les épaules de Maeva. Il recommença
jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Posant alors sa main sur le ventre de sa
belle-sœur, il la fit tourner afin qu’elle lui présente son dos. Il le frotta
avec le gant de toilette, puis il descendit sur les fesses. Au premier contact,
Maeva se contracta. Cette zone était très sensible.
« Ne crains rien, je vais
faire tout doucement. »
Avec sa main, Fara était tout
autant capable de rudesse, quand il donnait la fessée, que de douceur, quand il
lavait ses petites filles. Le gant de toilette savonné soulagea un peu la
douleur sur les fesses de Maeva. Cela lui faisait du bien. Elle ne prêtait pas
attention à l’autre main de Fara qui, pour le tenir en place, était descendu
presque jusque sur son pubis. Elle ne s’aperçut qu’à peine quand il introduisit
le gant entre ses deux globes fessiers pour nettoyer la raie de ses fesses.
La toilette se poursuivit sans
anicroche par la poitrine de Maeva sans qu’elle trouve à redire quand Fara
savonna ses petits seins qui émergeaient à peine de son buste. Descendant un
peu plus bas, Fara voulu glisser le gant entre les cuisses de Maeva. Elle ne le
laissa pas aller plus loin en serrant les jambes.
« Ecarte tes jambes, Maeva,
pour que je te lave la vulve.
– Non, répondit
celle-ci ! »
La main de Fara claqua le haut de
la cuisse de sa belle-sœur.
« Tout de suite ou c’est la
fessée ! »
Maeva céda aussitôt. Fara passa
le gant sur tout son entre-jambe. Une main posée sur ses fesses empêchait Maeva
de se dérober. Contrairement à ce qu’elle avait craint, le contact du gant,
même sur les lèvres de son vagin, n’avait rien d’équivoque. Fara procédait à sa
toilette intime, comme il le faisait régulièrement avec Moana, et c’était tout.
« Assieds-toi dans l’eau
pour te rincer »
Fara passa sa main, débarrassée
du gant sur toute la surface de la peau de Maeva, descendant jusqu’à son ventre
et ses reins.
« Mets-toi
debout ! »
Maeva n’hésita pas. Une fois lui
avait suffi et puis elle n’avait plus la même appréhension, tout juste une gêne
certaine à l’idée d’être nue en présence de son beau-frère, mais elle avait
compris que cela ne comptait pas pour Fara.
Sa main passa sur toute la
surface de la peau du bas de son corps. Quand il fit passer sa main entre les
jambes de Maeva, elle les écarta. Comme pour le reste du corps, il passa ses
mains, insinuant son doigt entre les lèvres du vagin.
Ce n’était pas désagréable, Fara
s’y prenait avec douceur. Mais ce n’était pas agréable non plus. Maeva ne
pouvait s’empêcher de penser qu’à son âge, ce n’était pas à son beau-frère de
prendre soin de son hygiène vaginale. Elle était obligée de mettre sa pudeur au
second plan pour laisser libre accès à sa vulve. Il n’y avait, heureusement,
aucune ambiguïté dans l’attitude de Fara. Il prenait soin de celle qui serait
dorénavant sa petite fille.
« Ouste,
dehors ! »
Fara souleva Maeva et la déposa
sur une serviette qu’il avait étalée sur le sol. Il l’enveloppa dans une autre
et il entreprit de la sécher. Maeva, maintenant que sa peau nue était
recouverte, se sentait plus à l’aise. Elle commençait à apprécier l’attention
que lui prodiguait Fara. La serviette passa sur le moindre centimètre carré de
sa peau. Puis Fara l’écarta et il contempla son œuvre, apparemment satisfait de
lui.
« Toute propre,
proclama-t-il ! On ne peut pas en dire autant de la salle de bain. Regarde
toute l’eau que tu as mise par terre. Je ne suis pas certain que Teva va
apprécier la colère que tu as faite. Tu mériterais une autre fessée. »
Maeva le regarda avec crainte.
Une autre fessée ? Compte tenu de la cuisson qu’elle ressentait encore,
elle n’en avait nulle envie.
« Va te mette le nez contre
le mur et les mains sur la tête, pendant que je m’occupe de Moana. »
Il désignait un endroit à
quelques pas de là. Une claque sur les fesses arracha un cri à Maeva et lui fit
entrevoir l’urgence qu’il y avait à obéir. Elle toucha le mur de son nez et
croisa ses mains sur sa tête. Elle était soulagée que Fara n’ait pas cru bon de
la fesser une nouvelle fois. C’est vrai que sa colère dans le bain aurait pu
lui valoir une sérieuse correction.
Elle n’en avait pas tout à fait
terminé si c’était Teva qui devait prononcer la sanction. Elle lui semblait
maintenant bien plus sévère que Fara. Il lui fallait maintenant être bien sage,
en espérant que cela atténuerait la sanction. Elle s’immobilisa pendant que
Fara sortait Moana du bain et qu’il la séchait. Cela prit quelques minutes.
« Oh, c’est un beau
pyjama ! »
Le père et la fille papotaient
pendant que Moana passait son pyjama. Elle serait prête pour aller au lit, dès
le repas achevé.
« Va montrer à Maman comme
tu es élégante. Moana partit en courant et en chantonnant.
« Maman, l’entendit-on
crier. »
Maeva eut un pincement au cœur.
Etait-ce l’heure d’une nouvelle fessée. Intérieurement, elle reconnaissait
qu’elle l’aurait méritée.
« Qu’avons-nous comme pyjama
pour ma deuxième petite fille ? »
Je l’entendis grommeler.
« Teva, tu n’as que ça comme
pyjama pour Maeva ? Ça ne va pas ! Viens voir. »
J’entendis les pas de Teva se
rapprocher.
« Regarde ça. Il y a
tellement de dentelles que c’en est presque transparent. Je ne peux pas lui
mettre ça !
– Donne, je vais mettre ce
chiffon au recyclage. Que vais-je pouvoir lui trouver ? »
Teva revint quelques instants
plus tard.
« Tiens ! Mets-lui ça.
C’est un de mes tee-shirts. Il est assez long pour lui faire une chemise de
nuit. Nous irons faire des courses demain soir. Je rajoute un ou deux pyjamas
corrects sur la liste. »
Fara me fit faire demi-tour pour
me placer face à lui.
« Enfile tes bras dans les
manches ! »
Il me présentait le tee-shirt et
quand j’y eus mis les bras là où il me le demandait, il le passa par-dessus ma
tête.
« Parfait, conclut-il. Ce
sera parfait pour cette nuit. »
Il jeta encore un œil.
« Un peu court, peut-être,
mais on fera avec. »
Un peu court, c’était
l’expression juste. Le tee-shirt me descendait au ras des fesses. J’avais
l’impression qu’au moindre pas mes fesses nues seraient exposées.
« Va expliquer à Teva ta conduite
pendant le bain. Je crois qu’elle t’attend. »
La petite claque sur les fesses
n’était pas vraiment une fessée, mais elle me rappelait qu’il pouvait en être
autrement à n’importe quel moment.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
Et l'épisode précédent : le chapitre 2
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, c'est le chapitre 4
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Bonjour, JLG. Et bonjour tout le monde.
RépondreSupprimerUne éducation est faite d'étapes successives. Que l'une d'entre elles ait été omise ou mal conduite et c'est tout l'édifice qui va manquer de solidité. C'est malheureusement ce qui s'est produit dans le cas de Maeva dont tout le comportement montre à l'évidence que son éducation a été défaillante. Pas d'autre solution, dès lors, que de tout reprendre à zéro. Depuis le début. D'où une infantilisation humiliante, mais indispensable si on veut obtenir des résultats. Résultats dont Maeva elle-même ne pourra que se féliciter lorsque le processus sera arrivé à son terme. Elle éprouvera très certainement alors, à l'égard de sa sœur et de son beau-frère, une infinie reconnaissance pour le travail qu'ils auront accompli avec amour et patience.
À bientôt.
Cordialement.
FF
Bonjour François Fabien,
SupprimerJe publie vos commentaires assez tard après que vous les ayez postés. J'en suis désolé, mais, sans que j'en comprenne la raison, ils n sont pas relayés sur mon adresse courriel. Vous êtes le seul dans ce cas-là. Je dois donc aller vérifier s'il y a des courriels qui sont arrivés, démarche que je ne fais pas régulièrement.
Je n'ai rien à ajouter au commentaire ci-dessus. C'est exactement cela. Dans la vraie vie, beaucoup d'adultes auraient besoin que leur éducation soit reprise à zéro. Je me surprends à penser, de temps en temps, que j'en fais partie.
Au plaisir de vous lire,
JLG.