mercredi 10 avril 2019

Axel au supermarché - chapitre 93


« C’est bien mon garçon ! Tu vois que quand tu veux, tu peux être très obéissant. Tu as fini de manger tout ce qu’il y avait dans ton assiette dans les temps. Dommage qu’il y ait fallu te menacer d’une fessée ! Quoique, cela fonctionne très bien ! »
Madame Bourgeois avait raison. J’avais honte qu’elle le fasse remarquer devant toutes les personnes présentes alors que la salle de restauration s’était peu à peu remplie.
« Va laver ton assiette et tes couverts, puis tu viendras me voir !

– Inutile de prendre cette peine, je vais mettre Florence à la vaisselle dès que le repas sera terminé. Elle fait cela très mal. Il faut donc qu’elle apprenne. Quoi de mieux que de s’exercer intensivement ? Elle va commencer par faire toute la vaisselle du déjeuner, puis elle sait qu’elle aura à faire toute celle du laboratoire traiteur. Cela lui fera du bien.
– Très bien. Axel, contente-toi d’empiler ton assiette sale sur l’évier, avec les autres. Je t’attends ! »
Je ne lambinais pas, bien que sachant que mon rendez-vous avec Madame Bourgeois se conclurait par une fessée. Ce n’était pas le moment de me faire accuser de désobéissance, même passive ni même de mauvaise volonté à obéir.
Madame Bourgeois s’était assise sur la chaise que la fin de la fessée de Florence avait libérée. Je me plaçais à ses pieds, devant elle. J’étais placé de profil par rapport aux personnes qui étaient assises à tables, mais comme il y avait du monde un peu partout dans la pièce je savais que je serai vu sous tous les angles.
En baissant mon pantalon, puis ma culotte Madame Bourgeois dévoila peu à peu mes fesses et mes organes sexuels. Ceux qui n’avaient pas encore eu l’occasion de me voir les fesses nues commentèrent mon épilation. Dans l’ensemble, tout cela fut fait dans un silence presque complet.
Il y avait ceux qui seraient, à un moment ou l’autre, en position de devoir fesser l’un de leur collègue et ils observaient comment Madame Bourgeois s’y prenait et comment son autorité étouffait dans l’œuf les velléités d’opposition.
Les autres se mettaient à ma place. Ils savaient que, maintenant, le risque d’être contraints à recevoir une fessée, était aussi fort que s’ils étaient encore des enfants. Chacun se demandait comment il réagirait quand un membre de l’encadrement s’apprêtera à le déculotter.
« Allons, mon grand, mets-toi là ! »
Madame Bourgeois tapotait ses genoux, puis elle posa une main dans mon dos en y exerçant une légère pression. Elle m’incitait, tout en douceur, à me coucher sur ses genoux. Je suivais ses directives sans résister. Il n’y avait rien d’autre à faire que d’obéir et je ne songeais pas un instant à me soustraire à la correction qui m’attendait. Ce que Madame Bourgeois avait décidé avait force de loi. Le nouveau contexte généralisant la fessée dans le magasin n’avait que le renforcer dans mon esprit si c’était encore possible.
Madame Bourgeois avait écarté les jambes pour me ménager une large plateforme sur laquelle je posais mon buste. Elle me replaça un peu plus près d’elle en me faisant glisser sur ses genoux. Puis elle posa sa main sur mes fesses nues.
« Profite de cette fessée pour te persuader que tu dois être plus exigent avec toi-même quand tu travailles ! »
La fessée fut à la hauteur de mes craintes : cuisante et interminable. Je m’y attendais, mais ce ne fut pas plus facile à supporter pour autant. Madame Bourgeois ne se lassait pas de claquer l’un après l’autre chacun des deux globes fessiers qu’elle avait sous la main. C’était, à chaque fois, une explosion de douleur qui irradiait depuis mon postérieur.
Avant que toute la surface de mes fesses ne fût transformée en une fournaise insupportable, je me livrai à une danse involontaire et incontrôlée des jambes et de la tête, sur les genoux de Madame Bourgeois. Elle ne m’en fit aucun reproche. C’était heureux car je ne crois pas que même la promesse d’une nouvelle fessée aurait pu me permettre me refréner mes mouvements instinctifs.
Je retombais inerte sur les genoux de Madame Bourgeois quand elle me jugea suffisamment puni et qu’elle mit fin à la fessée. La cuisson n’en diminua pas pour autant. Au contraire, pendant quelques minutes, j’eus l’impression qu’elle continuait à augmenter. Je ne savais pas si l’interdiction de frotter mes fesses que m’avaient imposée Sœur Gabrielle et Tatie Nathalie, était aussi en vigueur ici. Dans le doute je m’abstins, mais cela n’aidait pas à faire passer la souffrance.
Je pleurais encore de frustration et de douleur quand Madame Bourgeois me remit sur mes pieds.
« Va donc rejoindre ta camarade ! Tu prendras ma même position qu’elle ! »
J’avais passé la première partie de l’épreuve, la plus douloureuse. Je pouvais espérer, qu’après quelques minutes passées au piquet, la douleur serait moins aigue et qu’elle diminuerait progressivement. Je savais que tenir une position immobile durant tout le repas serait difficile, mais cela était préférable à une fessée donnée par Madame Bourgeois.
Je me dépêchais de rejoindre Florence et, soulevant ma chemise, je la maintins de mes bras que je croisais dans mon dos. Il n’y avait plus qu’à attendre que la cuisson retombe, puis que Madame Bourgeois me délivre enfin de ma pénitence, mais j’avais un long moment à passer là, avant que cela n’arrive.

Je n’eus pas vraiment pas le temps de m’installer dans la monotonie et l’ennui que provoque un long moment passé au piquet. Je reconnu la voix de Madame Archain.
« Allons, dépêche-toi. Je n’ai pas que cela à faire !
– Oui, Madame ! Aïe ! »
C’était la voix de Laure. Le bruit qui avait précédé son cri ne laissait aucun doute. Il s’agissait d’une claque sur les fesses. Laure n’en avait pas fini avec sa punition. « A toutes les pauses » avait dit Madame Archain. Celle du déjeuner devait être incluse dans le lot. Laure devait donc prendre une fessée ce midi.
« Faites-la donc manger d’abord, proposa Madame Bourgeois. C’est ce que nous avons fait. Ensuite vous la fessez et vous êtes tranquille pour prendre votre déjeuner pendant qu’elle sera au coin. »
La méthode de Geneviève faisait des émules. Il ne fallait pas que nous autres, les punis, nous ne gênions de trop le repas de ces dames. Et puis, cela permettait de nous laisser un bon moment au piquet. En s’y prenant de cette façon, on cumulait tous les avantages.
« Tu as entendu, petite chipie désobéissante. A table ! Tu vas te dépêcher de manger pour que je puisse te donner la fessée. »
Laure ne protesta pas. Si je n’avais pas pu constater, depuis ce matin, que Laure était une femme d’âge mur, j’aurais été persuadé que Madame Archain s’adressait à une petite fille qui avait fait quelques caprices. Pendant un petit moment il n’y eut rien d’autre que les bruits habituels d’un repas et des conversations banales de collègues autour d’une table. Il n’y avait, en fait que peu de personnes qui prenaient la parole. Parmi elles, je reconnaissais les voix de Madame Bourgeois, de Madame Archain et de Geneviève. Les autres déjeunaient en silence ou quand elles prenaient la parole, c’était en essayant de rester discret.
La porte s’ouvrit de nouveau et, à la périphérie de mon champ de vision, j’aperçus un équipage qui complétait bien le tableau. Madame André tenait Jérôme par l’oreille. Elle le tirait ainsi vers le centre de la salle de restauration.
« Tu te permets de répondre quand je te fais une remarque. Tu vas le regretter, mon garçon ! Je vais t’apprendre ce qu’il en coûte ici d’être insolent ! »
Le nez contre le mur, je ne pouvais pas voir ce qui se passait derrière moi. Mais il n’était pas bien difficile de deviner ce que Madame André avait en tête et les bruits que provoqua la suite me confirmèrent la situation.
« Non, non, Madame, non !
– Comment cela non ? Prétendrais-tu que tu n’as pas mérité cette fessée ?
– Non, Madame, … euh, je veux dire si, mais, …
– Alors cesse de te plaindre ! Tu ne vas avoir que ce dont tu as besoin pour apprendre le respect dû à tes supérieurs hiérarchiques. Je peux te promettre que c’est la dernière insolence de ta part dont j’entendrai parler ! »
Il y eut un petit moment de silence qui fut rompu par un cri de Jérôme.
« Non, Madame, s’il vous plait, mon pantalon !
– Que t’imagines-tu ? Crois-tu que je te fesserais sans t’avoir préalablement déculotté ? Tu te fais des illusions, mon garçon ! »
Jérôme ne cessait de répéter « non, non, non » mais cela n’eut pas l’air d’émouvoir Madame André. Il y eut un bruit de chaise que l’on déplaçait.
« Viens ici ! »
Ajuster la position de Jérôme sur les genoux de Madame André ne prit qu’une seconde. Cela se fit sans laisser de traces sonores. Jérôme gémissait sourdement, mais il semblait résigné. Puis la fessée commença. Jérôme changea de chanson. C’était, sans doute sa première fessée ou du moins sa première depuis longtemps. Il ne devait pas s’attendre aux effets immédiatement cuisant d’une main expérimentée claquant ses fesses. Il cria, aussi fort qu’il le pouvait. Il dut avoir une réaction malheureuse.
« Enlève ta main de là ! Si c’est moi qui dois m’en charger, tu auras une autre fessée ce soir avant de rentrer chez toi ! »
Les bruits de la fessée sur la peau nue de Jérôme reprirent. La menace avait dû atteindre son objectif, car il n’y eut plus d’autre interruption. Les plaintes et les cris de Jérôme ne cessèrent pas même après que Madame André eut cessé de le fesser.
« Va te mettre à côté d’Axel et de Florence ! Tu te mets au piquet comme eux !
Jérôme vint se placer à ma droite. Le mur était maintenant presque entièrement occupé

Il régnait une atmosphère étrange. La salle de restauration était animée. Les encadrantes conversaient entre elles, comme elles le faisaient habituellement. Les autres ne parlaient que très peu, ce qui faisait un relatif silence au milieu duquel on entendait les bruits des fourchettes et des couteaux quand ils heurtaient les assiettes. Parfois, un murmure se glissait entre les propos échangés entre les cheffes de rayon et Madame André. Il ne durait pas.
Ces dames surveillaient ce que faisaient les employés sous leurs ordres et le comportement pendant le repas entrait dans le champ de leur contrôle. Elles faisaient preuve d’une vigilance qui se traduisait par des remontrances sèches.
« Pierre, tiens-toi droit à table ! »
« Tu finis tout ce que tu as dans ton assiette, Léa ! »
« J’aimerais, Thomas, que tu fasses moins de bruit en mâchant. Et ferme la bouche ! »
« Mets tes mains sur la table ! Tu ne vas pas me faire croire que ta mère ne t’a pas appris les bonnes manières ! Je lui en parlerais à la première occasion. »
Puis, les menaces devinrent plus explicites.
« Fais attention, tu en as mis partout ! Te faut-il une fessée pour apprendre à faire plus attention ? »
« Camille, s’il y a besoin de t’expliquer plus clairement de faire moins de bruit en mangeant, je peux le faire avec une fessée ! »
Aucune des personnes ainsi interpellées, ne se risqua à répondre autrement que par un « oui Madame » ou une brève phrase montrant son obéissance. Il n’y eut pas plus de signe d’humeur d’être réprimandé comme on le faisait pour un enfant, il y a cinquante ans, dans les familles les plus strictes sur l’obéissance de leur progéniture. Cela donnait une consistance au risque de recevoir une fessée, qui ne se démentait pas.
Au contraire, chacun semblait se couler dans le moule qui se fabriquait en temps réel. Ce fut une petite voix féminine qui franchit encore un pas dans cette direction.
« Est-ce que je peux sortir de table, Madame ?
– Oui, si tu as fini.
– Oui, Madame, j’ai tout mangé ce que j’avais dans mon assiette.
– C’est bien, tu es une grande fille ! Mets tes couverts dans l’évier, c’est Florence qui fera la vaisselle. Va te laver les mains et viens me voir que je vérifie si elles sont propres. »
Après une petite pause, pendant laquelle de l’eau coula du robinet, la conversation reprit.
« Voilà, Madame.
– C’est bien. Tu peux retourner travailler.
– Oui, Madame.
– Ah, Emma, J’espère que tu vas rattraper le retard que tu as pris ce matin dans ton travail. Il ne va pas être nécessaire que j’aille t’encourager avec une fessée, n’est-ce pas ?
– Oh, non, Madame, s’il vous plait.
– Ça ne dépend que de toi. Tu as un petit quart d’heure d’avance. Ecourte ta pause et reprend l’étiquetage sur lequel tu as lambiné ce matin. Ça te permettra peut-être de finir dans les temps. Et pas d’erreur cet après-midi !
– Non, Madame, je vais faire attention. »
L’un après l’autre, chaque employé demanda l’autorisation de sortir de table et chacun reçut ses recommandations pour la fin de la journée, assorties de promesses de fessées en cas de défaillance. A la fin du repas, le rapport adulte enfant, entre les encadrants et les employés, était bien installé. Il n’avait pas fallu tellement plus de vingt-quatre heures depuis notre intrusion, Florence et moi, dans l’entreprise pour que change du tout au tout le rapport le rapport d’autorité et surtout les moyens de le faire respecter. Cette relation était d’autant plus présente que les conséquences d’une désobéissance ou d’un dilettantisme dans le travail se trouvaient concrètement sous les yeux de tous. Il y en eut d’autres exemples pendant le repas, à commencer par le traitement que Madame Archain réserva à Laure.

« As-tu fini, Laure ?
– Oui, Madame. »
Le tremblement dans la voix de Laure était audible.
« C’est donc l’heure de ta punition. Allons, viens ! »
Il n’y eut pas d’autre commentaire sauf si l’on veut considérer un silence total comme tel : plus une parole, plus un bruit de fourchette. Je crus entendre le bruit de la culotte glissant sur les cuisses. Il fut ponctué par le son de l’élastique claquant sur la peau nue quand Madame Archain relâcha la culotte après l’avoir baissée.
Les gémissements accablés de Laure confirmèrent que la préparation de la punition était en bonne voie. Ils se firent plus forts pendant les instants qui précédèrent le début de la fessée. Puis le bruit de la main de Madame Archain claquant les fesses de Laure et les cris de celle-ci remplirent en un instant l’espace sonore.
Madame Archain suspendit la correction un court instant.
« Es-tu certaine de faire désormais attention à ce que ta tenue de travail soit présentable ?
– Oh oui … oui Madame, Je le … le promets ! »
La diction de Laure était entrecoupée par ses sanglots.
« As-tu bien compris que tu auras une fessée à chaque fois que ce ne sera pas le cas et quand je penserai, pour toute autre raison, qu’une bonne correction te fera du bien ?
– J’ai … compris, … Madame j’ai, … j’ai compris !
– Nous pouvons donc finir cette punition. ! »
L’acceptation de sa punition ne faisait pas de doute. Pourtant, la suite de la fessée ne fut pas plus clémente qu’elle l’avait été son début. Laure le manifesta par ses cris et ses pleurs continus tant qu’elle fut allongée sur les genoux de Madame Archain ou plus exactement tant que la main de Madame Archain entretenait la cuisson de ses fesses.
Laure finit à nos côtés. Comme nous, ses trois prédécesseurs, elle y vint avec soulagement et avec l’intention de s’y faire oublier. Sans oser bouger de ma place, je jetais un œil à mes compagnons de pénitence. Nous formions une belle brochette de punis alignés contre le mur. La place commençait à y être rare. Je m’imaginais le tableau que devaient donner ces quatre paires de fesses colorées de teintes allant du rose clair au rouge foncé.

La pause déjeuner tirait sur sa fin. Tous les employés qui déjeunaient sur place étaient venus constater comment l’autorité de la hiérarchie se manifesterait désormais. Nous avions servi de tableau vivant pour que chacun puisse visualiser les risques qu’il encourrait à mécontenter les responsables du magasin.
La porte fut ouverte brusquement. C’était Madame Bovier, la responsable du rayon habillement. Elle poussait devant elle Maeva, une vendeuse du rayon charcuterie. Maeva ne se débattait pas vraiment, mais elle traînait des pieds. Elle n’était pas là de son plein gré.
« Je n’ai rien fait, protestait la jeune femme ! »
Madame Bovier l’amena devant Madame André.
« J’ai surpris cette petite peste sur son téléphone. Elle se dissimulait dans le coin à côté de la porte de la chambre froide de façon à me pas être vue depuis le magasin. Il y avait deux clients qui attendaient et personne pour les servir.
– Qu’as-tu à dire pour ta défense ?
– Je … je … je n’ai pas mis longtemps. Je … mais je …
– Donne-moi ton téléphone !
– Mais vous n’avez pas le droit ! Je vais …
– Tu vas quoi ? Viens-ici ! »
Le bruit d’une claque résonna dans la pièce. Il fut suivi par un « aïe » de Maeva.
« Donne-moi ton téléphone !
– Oui, Madame.
– Il est confisqué. Je téléphone à ta sœur dans l’après-midi pour lui demander de venir le chercher et je lui expliquerai ce que tu en fais pendant ton temps de travail. Je ne suis pas certaine qu’elle va apprécier la situation. Je vais lui parler de la nécessité de t’apprendre à obéir.
– Non, Madame, s’il vous plait, pardon, je ne le ferai plus.
– Il n’est plus temps pour des excuses. Madame Bovier, avez-vous puni cette Maeva pour sa paresse ?
– Non, Madame André, je ne savais pas si je pouvais. Elle ne fait pas partie de mon équipe.
- Je tiens à ce que les choses soient claires, déclara Madame André à la cantonade. Toute personne de l’encadrement a le devoir de corriger tout employé pris en faute, qu’il soit de son équipe ou non. Celui qui ne s’y soumettra pas, n’a pas d’avenir dans cette maison ! Ce n’est ni une question d’équipe, ni une question de sexe, ni une question d’âge ! Madame Bovier, j’attends de vous que vous régliez, de suite, ce manquement aux règles de la maison.
– Avec plaisir ! »
Les supplications de Maeva n’y changèrent rien. Son déculottage suivit immédiatement, ce qui me fut confirmé par les commentaire de Madame André.
« Pour ce que cache votre culotte, Maeva, cela ne vaut pas la peine d’en porter. Il faudra me changer cela ! »
De ma position, je n’avais pas la possibilité d’observer ce qui se passait. Je ne sais donc pas exactement comment Madame Bovier s’y prit, mais le son d’une main claquant des fesses nues résonna bientôt en cadence. Maeva pleurait bien avant que la fessée n’ait commencé.
« Non, non, s’interposa Madame André. Vous n’y mettez pas assez d’énergie ! A ce rythme-là, nous y serons encore ce soir et ces fesses ne seront toujours pas suffisamment rouges ! Soyez plus ferme ! Faut-il que je vous montre ou que je vous fasse essayer ce que donne une vraie fessée ? »
C’était la première fois où il était évoqué la possibilité de fesser une des encadrantes. Je ne savais pas si c’était juste une menace en l’air ou si le risque existait réellement, pour Madame Bovier, de se retrouver sous la férule de sa cheffe de magasin. La remontrance fut efficace. Madame Bovier y mit plus de conviction. Les pleurs de Maeva se changèrent en cris. La fessée donnait maintenant satisfaction à Madame André qui l’exprima par des petits mots d’encouragement.
« C’est bien ! Continuez ! N’oubliez pas de bien couvrir toute la surface ! Encore un peu de persévérance ! »
Maeva nous rejoignit le long de notre mur. Sa punition n’en était pas à sa dernière étape. Madame André lui annonça la suite.
« Vous resterez là pendant trente minutes, jeune fille. Avec le temps que vous avez perdu en vous livrant à autre chose que votre travail, nous allons compter une heure de perdu. Si on multiplie par deux, cela vous fera deux heures de retenue pendant lesquelles vous rattraperez le temps perdu. Nous les étalerons sur plusieurs jours. »
A l’écoute de ce programme, les pleurs de Maeva redoublèrent, ce qui lui valut une série de claques sur les fesses.

Nous étions un peu serrés, debout tous les cinq face au mur, mais personne ne s’en plaignit. Mon épaule touchait celle de Florence d’un côté et celle de Jérôme de l’autre. Notre position et notre tenue, la culotte baissée, n’étonnait personne. Chacun savait qu’il en serait désormais ainsi. Il fallait s’y habituer.


Et avec un dessin original de Peter Pan

Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 92

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 94

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1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Et la distribution de fessées continue... de plus en plus généreuse!
    "En avril ne te découvre pas d'un fil"
    Mesdames Bourgeois, Archain, Geneviève et compagnie, se moquent du dicton comme de leur première fessée administrée. Elles déculottent sans se soucier de la météo et pour éviter les coups de froid, te vous chauffent les fesses des indisciplinés avec ardeur.
    Excellent entraînement pour le mois suivant puisque:
    "En mai fesse qui te plaît ! "
    On apprend à bien se tenir à table les fesses rouges et cuisante et si madame Bovier ne fesse pas assez fort il se pourrait bien qu'elle apprenne sur les genoux de madame Andrée elle même.
    Le récit est vraiment alerte et les fessées s'enchaînent sur un rythme soutenu de plus en plus rapide. Du coup ça se bouscule au piquet et les places vont bientôt manquer. IL va falloir inventer des pièces à cinq ou six coins! Surtout si les encadrantes commencent à se claquer le derrière entre elles!
    Bienvenu au supermarché des fesses rouges!
    Cordialement
    Ramina

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