mardi 2 avril 2019

Ces dames aux mains fermes - chapitre 17

Robin et Gérôme : Rencontre autour de la fessée.

Gladys et Patricia finissaient leur whisky en savourant ce moment de détente. Surtout Patricia, dont la main encore tiède, témoignait de la vigueur de la fessée qu'elle venait d'administrer à son frère et de la dépense d'énergie qu'elle y avait déployé. Robin, la cuvait dans sa chambre devant son travail à faire pour le lendemain. Il n'en descendrait que lorsque sa mère le lui ordonnerait.

Il avait dû s'asseoir sur les cuisses, les fesses cuisantes débordant du siège pour éviter un contact trop douloureux avec le bois. Il se les frottait de temps en temps en maugréant contre sa sœur et l’habitude qu'elle commençait à prendre, de sauter sur la moindre occasion pour lui flanquer des corrections. Ses yeux encore embués de larmes, et la cuisson persistante de ses fesses encore brûlantes, lui rendaient la concentration difficile.

Patricia faisait preuve d'autant de sévérité que sa mère et tapait maintenant presque aussi fort qu'elle. Même si elle ne tenait pas encore autant la distance, ses fessées n'en demeuraient pas moins éprouvantes et cela n'arrangeait pas du tout ses affaires. Mais il devait se plier à la stricte discipline domestique imposée par les femmes de son entourage, intransigeantes à faire respecter les règles de comportement nécessaires à l'aboutissement de son éducation.
Les larmes lui remontèrent aux yeux, brouillant sa vue. II n'était pas rassuré du tout sur l'avenir de ses fesses en pensant à celles d'Edouard, son beau-père, soumises à la stricte discipline maison, entre les mains de sa mère et de sa sœur.
Il devait cependant admettre en son for intérieur que les corrections qu'elles lui administraient étaient la plupart du temps amplement méritées. Les siennes aussi d'ailleurs, comme celles qu'il venait d'endurer. Il souleva ses fesses en feu et se déculotta pour les soulager de la pression de son slip trop serré et de la cuisson entretenue par le nylon. Décidément Patricia fessait dur, il allait devoir s'y habituer, en plus de la redoutable force de frappe de sa mère. 

Gladys reposa son verre sur la table basse. Elle s'adossa aux coussins du canapé en croisant les bras sous son opulente poitrine qui en profita pour adopter une stratégie de débordement. Elle fixa sa fille avec un petit sourire en coin, l'air interrogateur.
« Bien, maintenant ma chérie, avant de parler de cette madame Bellebourge, tu vas peut-être me dire enfin pour quel motif, certainement justifié, je n'en doute pas, tu as gratifié le derrière de ton frère d'une aussi bonne fessée. Parce qu'elle était vraiment bonne, je n'aurais peut-être pas fait mieux pour lui rougir aussi bien le derrière !
– Oh c'est très simple maman, Il est rentré, une nouvelle fois très en retard avec quelques bières en trop, prises avec ses amis de bistrot. Alors je lui ai flanqué la fessée qu'il méritait.
– J'ai vu ça, oui. Tu as bien fait, très bien fait ! Si je comprends bien, monsieur imite le beau-père... mais lui... en plein après-midi ! Eh bien, il va falloir sévir davantage avant qu'il n'en prenne l'habitude.
– C'est mon avis aussi. Il semble bien que les fessées du week-end dernier n'ont pas encore été assez sévères pour lui servir de leçon,
  J'en ai bien l'impression ! Je me charge de lui rappeler quelques règles élémentaires de comportement. L'occasion aussi de lui montrer que c'est moi, ici en priorité, qui distribue les fessées aux récalcitrants. »

Elle se lève du canapé et, d'un pas assuré, va s'asseoir sur le tabouret à fessée.

« Vas me le chercher je vais lui en mettre une tout de suite avant le dîner en complément de service  !  Dit-elle en commençant à retrousser la manche de son chemisier pour dégager sa main. Tu me le ramènes ici, le pantalon aux chevilles, prêt à déculotter, ça va être bref, mais intense !.
– Tout de suite maman, avec plaisir ! J'espère que tu vas lui en remette une bonne !
– Pour ça ma chérie, fais-moi confiance ! Je vais profiter que son cul doit être encore sensible de la récente fessée que tu lui as mise. Je te garantis que celle-là, il va la sentir passer le garçon !  Je t'en ficherai moi, des bières en plein après-midi ! C'est sur les fesses que je vais lui en mettre de la pression ! »
 
Quelques instants plus tard, Patricia, large sourire aux lèvres, revient dans le salon en tirant son frère par l'oreille. La discussion dans sa chambre et les protestations inutiles pendant son déculottage ont vite tourné court. Après une descente d'escalier délicate, claques aux fesses, le pantalon baissé en travers des chevilles, elle le traîne vers sa mère qui l'attend jupe retroussée, mains sur les hanches.

« Aller Robin, en position ! C'est au tour de maman de te mettre ta fessée ! Ça commence ou ça finit toujours comme ça, On n'échappe jamais aux fessées de maman !
– Mais... Mais Patricia m'a déjà...
– Je sais mon chéri, je sais... j'étais là. Mais une fessée ce n'est pas suffisant.
– C'est pas une fessée maman... c'est deux qu'elle m'a mises ! Et pas des petites !
– Et alors, ça change quoi ? De toute évidence, les corrections du week-end n'ont pas suffi à te servir de leçon, donc... il faut prolonger et augmenter le traitement. D'ailleurs, tes fesses récupèrent vite. »

Patricia, un peu perverse et sans pitié pour son frère qu'elle a tout de même sévèrement corrigé une heure auparavant, intervient avec insistance.
« Ah oui, elles sont déjà beaucoup moins rouges ! Maman a raison, deux fessées ça ne suffit pas ! »
– Bien !  On ne va pas discuter plus longtemps. Robin amène moi tes fesses, tout de suite ! »

 Gladys a changé d'avis et décide de le fesser dans une autre position. Elle se lève, le saisit par le bras et le courbe sous le sien en le bloquant contre sa hanche, le buste le long de sa cuisse. Elle le soulève du sol pour lui mettre les fesses à la bonne hauteur, bien à sa main. Robin, la tête en bas, proteste à peine et murmure timidement, pendant qu'elle le déculotte avec dextérité.

« Pas... pas trop fort la... la fessée, maman s'il te plaît …
  Ça mon cher, tu verras bien. C'est moi qui fesse, c'est moi qui décide ! »

L'élastique du slip claque sur les cuisses. Un bruit sec familier, toujours excitant à entendre, puisqu'il annonce l'arrivée imminente de la fessée. Gladys lève très haut la main au-dessus du postérieur tendu de son fils, pour un démarrage nerveux et percutant.
Patricia, attentive, suit le déroulement des opérations assise sur le tabouret à la place de sa mère qui ne s'embarrasse pas de préambule ou autre préparation. La fessée part immédiatement à toutes volées et se révèle très vite cuisante, car administrée sans concession sur un derrière encore sous l'effet de la déculottée précédente.
Les cris de Robin résonnent aussitôt sur le carrelage qu'il mouille, déjà abondamment, de ses larmes. Corrigé direct, sans sommation, il se tortille comme un beau diable sous les grandes claques retentissantes qui lui remettent le feu aux fesses en un rien de temps. C'est que maman ne plaisante pas. Sa main est terriblement plus lourde que celle de la sœur, bien claquante aussi, mais tout de même, moins expérimentée. Il lui faudra encore de l'entraînement pour égaler les fessées de sa mère. 
Celle-ci se fait faussement compatissante et ironise sur la douleur qu'elle lui inflige.
« Mon pauvre ami... je sais... ça fait mal ! C'est le signe d'une bonne fessée, efficace et cuisante. Exactement celle qu'il te faut et qui va te faire le plus grand bien ! Ça t'apprendra à rentrer éméché à cinq heure et demi de l'après de l'après-midi ! Incroyable ! »

La fessée a trouvé son rythme de croisière et les allers et retours retentissent à cadence régulière d'une fesse à l'autre, lorsque le bruit de la porte d'entrée s'ouvrant et se refermant, se fait entendre entre deux claquées. Edouard, attaché case à la main, fait une apparition discrète dans le salon. La vue de Gladys en train de corriger Robin ne lui semble pas de bonne augure. Il esquisse un demi-tour stratégique en direction du bureau lorsque la voix autoritaire de son épouse l'interpelle, pendant qu'elle continue à fesser tout aussi vigoureusement le derrière qu'elle a sous la main.

« Où va tu comme ça Edouard, et sans dire bonjour en plus ? Veux-tu revenir ici tout de suite ! Tu n'as pas envie d'assister à la fessée de Robin pour voir comment je lui rougis le derrière ! »

Edouard n'a pas l'air du tout emballé par la proposition. L'atmosphère n'est pas à la sérénité. Elle l'est encore moins quand Gladys insiste.

« Ne serait-ce que pour avoir un petit aperçu de ce qui pourrait arriver à tes fesses dans pas longtemps. Au cas où nous aurions quelques comptes à régler. Assieds-toi dans le canapé ! »
Edouard s'est débarrassé de ses affaires. Il s'étonne des menaces de sa femme.

– « Mais voyons Gladys, je ne vois pas ce qui pourrait justifier une fessée aujourd'hui. Je fais attention aux consignes, je suis rentré à l'heure, et… »
Gladys, continue à claquer le postérieur de son fils avec la même vigueur et sans ralentir la cadence.
– « Je parle de fessée d'entretien mon ami. De fessée préventive à valeur d'exemple pour rappeler la sanction prévue en cas de dérapage. C'est fou comme de belles fesses bien rouges peuvent stimuler la mémoire ! »
– Mais chérie...Je...Je sais... mais... »

Le regard noir que lui lance sa femme entre deux allers et retours sur les fesses de son puni, suffit à le faire taire.  Il n'insiste pas et s'assied docilement dans le canapé devant le spectacle des fesses de Robin prise dans la tourmente.  Les circonstances lui imposent d'obéir sans discuter. Une déculottée est vite arrivée, et sous n'importe quel prétexte, lorsque Gladys vient de se chauffer la main sur une paire de fesses. Elle peut enchaîner sur une autre, sans difficulté, avec la même énergie.

« Je peux prendre le relais maman... si tu veux t'occuper d'Edouard. » Insinue, mine de rien, Patricia toujours prête à sauter sur l'occasion d'en mettre une.
« Là, ma chérie ça devient de la gourmandise... Tu viens de lui flanquer deux fessées il y a à peine une heure. Si Edouard doit être puni, ça sera après le dîner, et de toute façon, c'est moi qui m'en chargerai. En attendant, je vais en finir avec celui-là ! »
Fessée déculottée par sa femme


Joignant le geste à la parole elle termine la correction d'une dizaine de claques rageusement appuyées sur chaque fesse qui lui arrachent une bordée de hurlement et le laissent écroulé, bras ballants sur sa cuisse. Il n'en finit plus de gémir. Satisfaite de sa prestation, Gladys se laisse aller à un petit sourire triomphant.
«  Cette fois ci je pense qu'il a eu son compte ! Ses fesses surtout... C'est par là que passe la prise de conscience ! » 

Elle le pousse sans ménagement et l'expédie au sol où il tombe sur le côté dans une posture ridicule. Les cuisses entravées par son slip, le pantalon tendu entre les chevilles, il tient ses fesses écarlates à pleines mains en se roulant par terre de droite à gauche. 
« Roooaaaah maman ! Qu'est-ce que ça cuit ! Pourquoi tu tapes si fort !!! C'était ma troisième fessée !! 
– Robin, ça suffit, arrête tes jérémiades et de faire ton douillet. Tu as eu la raclée que tu méritais.  Continue ton cirque et ta sœur t'en remet une autre immédiatement. Elle ne demande que ça !
La jeune femme jubile en sautant d'enthousiasme sur son tabouret.
« Oh oui encore la fessée ! Je suis prête ! Une autre, une autre ! »
Sa mère refrène ses ardeurs tout de suite.
« Toi aussi il faut te calmer ma chérie ! Une fessée ça reste une punition avant tout, pas un jeu ! Si ça t'amuse, tu peux lui faire monter l'escalier en lui claquant fesses, pour le reconduire à sa chambre... Mais je ne t'autorise pas plus pour le moment ! »

Fermement stimulé par la main ferme de sa sœur, Robin, les fesses en feu, crépitantes et tressautantes, ne grimpa jamais les escaliers aussi vite. Il arriva au haut le derrière cramoisi et s’écroula en larmes sur le ventre en travers de son lit.
« Je reviendrai te chercher tout à l'heure pour le dîner et ce soir, tu boiras de l'eau à table. En attendant digère bien tes fessées ! Ironisa Patricia en refermant la porte de sa chambre.
De rage, et d’impuissance il laboura son oreiller à coups de poing.


Robin monta dans le bus qui l'emmenait à St Marie.  Il s'assit avec précaution près d'un jeune homme, à peu près de son âge, qu'il avait déjà croisé plusieurs fois, sans jamais vraiment engager la conversation. Son postérieur, encore sensible des trois fessées de la veille lui rendait la position assise douloureuse et l'obligeait à se dandiner un peu d'une fesse sur l'autre pour en soulager une cuisson récurrente. Préoccupé par son petit problème d'arrière train, il ne fit pas tout de suite attention à son voisin qui l'observait avec un regard amusé. Celui-ci se pencha vers lui d'un air complice et, la main en protection sur sa bouche pour préserver la confidentialité de son propos, lui murmura à l'oreille.
« C'est la fessée hein ? » 

Robin sursauta, interloqué, comme s'il venait d'entendre les voix du seigneur, d'habitude plutôt imperceptibles. Il regarda l'inconnu qui lui sourit avec un naturel désarmant. Un peu comme si, ce qu'il venait de lui dire, relevait d'une simple banalité. Ce qui était loin d'être le cas et bien au contraire. C'était tout de même très troublant de rencontrer quelqu'un faire une allusion aussi directe aux fessées qu'il recevait. Le jeune homme insista d'un ton neutre, l'air désabusé.
« Bien sûr que c'est la fessée n'est-ce pas ...  Toi aussi, c'est bien ça ?
  Qu'est ce … Qu'est ce qui te... te... fait dire ça ?
– Oh ce n'est pas difficile à deviner. Il suffit de te voir te tortiller sur ton siège pour comprendre. »
Robin est de plus en plus confus. Il était loin de penser que son attitude trahirait si facilement le traitement auquel il était soumis à la maison et qu'un inconnu ferait si vite le rapprochement en observant sa manière de se tenir assis.
« Oui, mais de là à en déduire que... »
Le garçon l’interrompt en lui tendant la main pour se présenter.
« Gérôme... Bienvenu au club... Je sais ce que c'est... Des fessées, je m'en prends presque tous les jours... sauf hier et aujourd'hui, mais la journée n'est pas terminée. »

Robin, moins méfiant, lui serre machinalement la main en pensant qu'il venait peut-être de rencontrer quelqu'un avec qui il serait possible de communiquer sur un sujet plutôt délicat à aborder. Il se présente à son tour et poursuit la conversation.
« Oui... Pour moi aussi, ça claque dur à la maison !... Mais ça fait plusieurs fois que je te vois dans le bus, tu n'es pas à St Marie toi ? Parce que là-bas, les corrections ça dégringole aussi... pour un oui, pour un non.
– Non, ma mère m'a mis au pensionnat Claquemiche... Question dérouillées, ce n'est pas mal non plus... Ça fesse dur aussi !
– Parle moins fort !  Dit Robin en baissant la voix. Ce n'est pas la peine que tout le monde nous entende.
– Tu as raison... Gérôme se rapprocha et continua à voix basse. Tu reçois beaucoup de fessées chez toi ? »
Mis en confiance, Robin se lâche sur un sujet qu'il a rarement l'occasion d'aborder avec quelqu'un.
« Pour ça oui... Sans arrêt ! Par ma mère surtout... Elle ne passe rien, Au moindre écart c'est la fessée. Ma sœur c'est pareil, une vraie acharnée celle-là !..Des motifs de punition quand il n'y en a pas, elle en invente... Même mon beau père s'en prend régulièrement... Et toi ?
« Oh ben moi c'est pire ! Tout le monde me tombe sur les fesses ! Ma mère, Thérez, évidemment, mais aussi mes sœurs, mes tantes mes cousines !  Même ma grand-mère m'en colle une de temps en temps ! C'est l'enfer !

Il s'agite sur son siège et regarde par la fenêtre du bus.
« Ah, je suis presque arrivé, je vais bientôt descendre. ». 
L'arrêt : Institution Claquemiche était deux stations avant St marie.
« Toi tu continues... »
Il mit sous son bras le porte document qu'il avait sur ses genoux et se leva. C'est là seulement que Robin s'aperçut qu'il portait un kilt.  Il se retint de rire mais ne put s'empêcher de lui poser la question.
« Ça alors, t'es un marrant toi dans ton genre ! Pourquoi tu t'habilles comme ça ? »
L'autre, pas complexé du tout, écarte les plis d'un geste de la main en mimant une révérence. Il se penche vers lui et lui glisse à l'oreille.
« C'est une idée de ma mère, elle est d'origine écossaise. EIle dit que c'est plus facile à retrousser que de baisser un pantalon et comme ça mes fesses sont toujours à portée de main...Quand je te dis que c'est l'enfer ! »

Robin jugea inutile de lui demander ce qu'il portait en dessous. Il esquisse un sourire.
« Content de t'avoir rencontré. Je crois qu'on va être amenés à se revoir j'ai cru vaguement comprendre que nos mères ont déjà fait connaissance.
– Ah possible... répond Gérôme dubitatif.  De toute façon, on se voit demain vendredi dans le bus en rentrant ! »

Dans sa précipitation à sortir il heurta l'accoudoir de son siège et fit tomber son porte document qui s'ouvrit parterre. Une revue s'en échappa, avec des photos de femmes en petites tenue sur la une. Il la ramassa rapidement avant que les passagers derrière lui s'en aperçoivent et lança un clin d'œil vers Robin, hilare.
« Ça  tu vois, ça me vaut encore pas mal de fessées  ...  surtout de ma mère. Elle m'interdit d'en acheter. »
Il descendit du bus en faisant un signe amical de la main depuis le trottoir.



Claridge de Blagnac n'était pas fâchée de rentrer chez elle après une journée si bien remplie, agréable mais finalement fatigante. Elle balança ses clés de voiture sur le petit meuble de l'entrée, se débarrassa de sa veste de tailleur qu'elle accrocha dans la penderie, et entra dans le salon en faisant bruyamment claquer ses hauts talons. La maîtresse des lieux aimait faire savoir qu'elle était là.
Conrad son mari, rentré de tournée plus tôt que prévu, regardait un épisode d'une série télévisée, une bière à portée de main. Il sursauta à l'arrivée de son épouse, un peu comme s'il était pris en flagrant délit d'oisiveté. Il baissa le son avec la télécommande et fit assaut d'amabilité.

« Bonne journée chérie ? Tu as l'air fatiguée... Du monde à la boutique, ?
  Pas plus que d'habitude, mais excellent après-midi... Sers moi un verre de vin blanc veux-tu ! Et éteint moi cette télé... c'est pénible ! » 
Il obtempéra et se leva aussitôt du canapé. Elle poursuivit en s'asseyant dans un fauteuil, Croisement de jambes, crissement de nylon.

« Edwige est passée avec son mari pour lui faire essayer des slips à fessée. Qu'est-ce qu'elle lui a mis ! Elle l'a fini au martinet ! Tu aurais vu ses fesses quand ils sont repartis du magasin !  J'en ai rarement vu d'aussi rouges... Mises à part les tiennes, évidemment, après une bonne séance... »

Conrad, se dirige vers la cuisine en se gardant bien de relever la perfide allusion. Il sait qu'il vaut mieux s'abstenir quand la conversation prend cette tournure dès le début de la soirée. Chaque fois que madame rentre un peu excitée ou fatiguée d'une journée trop bien remplie, elle finit toujours par trouver prétexte d'une bonne déculottée aux fesses pour se calmer les nerfs. Le petit SMS d'avertissement tombe généralement dans l'après-midi pour lui conseiller de préparer ses fesses avant son arrivée. Même s'il n'en avait pas reçu aujourd'hui, la charmante épouse semblait d'humeur fesseuse et ça sentait la raclée à pleine main... quoiqu'il puisse arriver.

Sans se préoccuper du trouble qu'elle lui inflige, elle continue de raconter en détail sa journée, en insistant à plaisir sur les séances de fessées, comme s'il s'agissait d'un banal sujet, ou d'une activité ordinaire.
« J'ai eu aussi la visite de Maxime, le fils de Béatrice. Elle l'a envoyé acheter une paire de bas pour remplacer celle qu'il lui avait filé pendant une correction. On a un arrangement toute les deux. Je lui flanque une nouvelle fessée en complément de punition, à chaque fois qu'elle l'oblige à venir pour ça. Il a une sacrée paire de fesses l'animal... On voit qu'elle le corrige souvent, Nous sommes d'ailleurs invités samedi chez elle pour une petite démonstration. Présence obligatoire des Messieurs, évidemment. »

Claridge, détendue, jambes croisées dans son fauteuil, bras ballant sur les accoudoirs a soudain la désagréable impression de parler toute seule. 

« Conrad, tu m'écoute au moins ?  Tu en mets du temps... Qu'est-ce que tu fabriques ?
 – Je t'entends ma chérie, je t'entends... ! Il apparaît le verre de vin à la main. Voilà, j'arrive, j'ai eu du mal avec le bouchon. 
– C'est ça oui ! Tu pourrais faire attention quand je te parle. Assieds-toi ! Il faut qu'on parle... justement ! »

Un nœud soudain dans l'estomac, il obéit en se doutant de l'objet de la conversation.
Claridge le fixe droit dans les yeux, comme elle le fait avant une remontrance. Sourcils froncés, le regard noir laisse deviner une vive contrariété, annonciatrice d'une montée de colère imminente. Elle attaque sans sommation.
 « Qu'est ce qui est arrivé à ta voiture ? Tu as vu l'état de l'aile avant ?  Encore un accident !!! C'est le deuxième, en un mois ! »

Conrad se rétrécit sur lui-même, évidemment il est au courant et il redoute la suite des événements. Claridge n'a pas l'habitude de faire de cadeau. Surtout quand il est pris en défaut.
« Attends chérie, ne te met pas en colère s'il te plaît. Je vais tout t'expliquer ...
   Bien sûr, tu vas tout m'expliquer, je les connais tes explications !
   Oui... C'est quelqu'un qui m'a grillé la priorité au rond-point de ... 
 – C'est ça... à un rond-point !  Et c'est ton aile gauche qui est enfoncée...le côté où tu dois justement la priorité... tu te fiches de moi ?
  Non, ce n'est pas ce que je voulais dire, c'était un carref...
  Et tu essayes de me mentir en plus... Mais Conrad... quand est-ce que tu vas cesser de raconter n'importe quoi pour dissimuler tes erreurs et devenir un adulte responsable de ses actes ? »
 Elle le regarde avec mépris, en agitant sa main droite tendue en guise de menace. Il sait ce que cela veut dire et qui se confirme quand il la voit retrousser sa jupe sur ses cuisses avec un petit sourire en coin. 
« Non Claridge, s'il te plaît ! Non ! ... pas... pas la fessée…
– Si mon chéri... C'est la fessée ! Et la fessée déculottée !
– Oh Claridge, je t'en prie... pas la fessée déculottée ! »


une promesse de fessée


Ce ne sont pas ces pitoyables supplications qui risquent d'émouvoir l'inflexible épouse, Elle profite même de sa position dominante pour l'humilier davantage.
  Mais bien sûr que si, tu vas te la prendre ta fessée déculottée ! Et tu vas même venir la chercher, immédiatement sur mes genoux ! » Ordonne-t-elle en lui montrant d'un doigt autoritaire l'emplacement où il doit se positionner.
« Baisse ton pantalon et amène moi tes fesses ! »


Ne perdez pas le fil du feuilleton ! Pour ceux qui se seraient égarés ...

Le début : chapitre 1 de la saison 1
et celui de la saison 2 : chapitre 1
Voici l'épisode précédent : chapitre 16

Il y a une suite, c'est le chapitre 18 

Ramina est l'auteur de nombreux récits et commentaires sur ce blog.

Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.
Si vous voulez un échange plus privé voici un courriel pour le joindre :  Ramina

3 commentaires:

  1. Bonjour Ramina,

    Wahou !! Quelle chevauchée fantastique !!!
    C'est vrai que Patricia est cruelle avec son frère ! Heureusement que Gladys refreine son cuisant enthousiasme. Sinon...
    Une véritable gynocratie !!! Claridge n'est pas en reste non plus.
    On a l'impression que leurs hommes font presque exprès de gaffer pour se faire tanner le joufflu par leurs mains délicates et douces (rires).
    Excellent, ce premier contact entre nos deux jeunes héros-malgré-eux, Robin et Gérôme. Je n'aurais pas mieux dit. Chacun plante le décor familial. Entre garnements punis, le courant passe. Rires. Astucieuse, l'allusion avec le kilt. Le portera t-il au prochain diner des mamans ? Attendons la suite...
    Ca promet de chauffeeeeeer !!!
    Amicalement. Peter.

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  2. Cher Peter,
    J'aime beaucoup l'expression imagée" se faire tanner le joufflu". Je peux, par contre, vous assurer qu'ils ne le font pas exprès! C'est beaucoup trop douloureux.
    Il faut reconnaître, par contre que, ces Dames prennent beaucoup de plaisir à les corriger de leurs vilains défauts! Surtout quand ces messieurs possèdent des postérieurs particulièrement bien développés... A la longue...
    C'est bien pour cela qu'elles ne laissent rien passer.
    Cordialement.
    Ramina

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  3. Bonjour Ramina,

    Votre passage sur la rencontre entre les deux jeunes gens me fait réfléchir à la manière dont Gérôme va se vêtir pour le fameux diner du Samedi: kilt du collège ou pantacourt à bretelles.
    Quant à Mam'e Bellebourge, elle aura l'occasion de sortir son ensemble jupe/blazer printanier de la naphtaline ! Avec un petit cadeau de bienvenue ! Of course !
    Et pour le dessert, vous prendrez...un concours de fessées ? Pourquoi pas.
    Amicalement. Peter.

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