Robin et Gérôme : Rencontre autour de la fessée.
Gladys et Patricia finissaient leur whisky en savourant ce moment de détente. Surtout Patricia, dont la main encore
tiède, témoignait de la vigueur de la fessée qu'elle venait d'administrer à son
frère et de la dépense d'énergie qu'elle y avait déployé. Robin, la cuvait dans
sa chambre devant son travail à faire pour le lendemain. Il n'en descendrait
que lorsque sa mère le lui ordonnerait.
Il avait dû s'asseoir sur les
cuisses, les fesses cuisantes débordant du siège pour éviter un contact trop
douloureux avec le bois. Il se les frottait de temps en temps en maugréant
contre sa sœur et l’habitude qu'elle commençait à prendre, de sauter sur la
moindre occasion pour lui flanquer des corrections. Ses yeux encore embués de
larmes, et la cuisson persistante de ses fesses encore brûlantes, lui rendaient
la concentration difficile.
Patricia faisait preuve d'autant de
sévérité que sa mère et tapait maintenant presque aussi fort qu'elle. Même si
elle ne tenait pas encore autant la distance, ses fessées n'en demeuraient pas
moins éprouvantes et cela n'arrangeait pas du tout ses affaires. Mais il devait
se plier à la stricte discipline domestique imposée par les femmes de son
entourage, intransigeantes à faire respecter les règles de comportement
nécessaires à l'aboutissement de son éducation.
Les larmes lui remontèrent aux yeux,
brouillant sa vue. II n'était pas rassuré du tout sur l'avenir de ses fesses en
pensant à celles d'Edouard, son beau-père, soumises à la stricte discipline
maison, entre les mains de sa mère et de sa sœur.
Il devait cependant admettre en son
for intérieur que les corrections qu'elles lui administraient étaient la plupart
du temps amplement méritées. Les siennes aussi d'ailleurs, comme celles qu'il
venait d'endurer. Il souleva ses fesses en feu et se déculotta pour les
soulager de la pression de son slip trop serré et de la cuisson entretenue par
le nylon. Décidément Patricia fessait dur, il allait devoir s'y habituer, en
plus de la redoutable force de frappe de sa mère.
Gladys reposa son verre sur la table
basse. Elle s'adossa aux coussins du canapé en croisant les bras sous son
opulente poitrine qui en profita pour adopter une stratégie de débordement.
Elle fixa sa fille avec un petit sourire en coin, l'air interrogateur.
« Bien, maintenant ma chérie, avant
de parler de cette madame Bellebourge, tu vas peut-être me dire enfin pour quel
motif, certainement justifié, je n'en doute pas, tu as gratifié le derrière de
ton frère d'une aussi bonne fessée. Parce qu'elle était vraiment bonne, je
n'aurais peut-être pas fait mieux pour lui rougir aussi bien le derrière !
– Oh c'est très simple maman, Il est
rentré, une nouvelle fois très en retard avec quelques bières en trop, prises
avec ses amis de bistrot. Alors je lui ai flanqué la fessée qu'il méritait.
– J'ai vu ça, oui. Tu as bien fait,
très bien fait ! Si je comprends bien, monsieur imite le beau-père... mais
lui... en plein après-midi ! Eh bien, il va falloir sévir davantage avant
qu'il n'en prenne l'habitude.
– C'est mon avis aussi. Il semble
bien que les fessées du week-end dernier n'ont pas encore été assez sévères
pour lui servir de leçon,
–
J'en ai bien l'impression ! Je me charge de lui rappeler quelques
règles élémentaires de comportement. L'occasion aussi de lui montrer que c'est
moi, ici en priorité, qui distribue les fessées aux récalcitrants. »
Elle se lève du canapé et, d'un pas
assuré, va s'asseoir sur le tabouret à fessée.
« Vas me le chercher je vais lui en
mettre une tout de suite avant le dîner en complément de service ! Dit-elle en commençant à retrousser la manche
de son chemisier pour dégager sa main. Tu me le ramènes ici, le pantalon aux chevilles,
prêt à déculotter, ça va être bref, mais intense !.
– Tout de suite maman, avec plaisir !
J'espère que tu vas lui en remette une bonne !
– Pour ça ma chérie, fais-moi
confiance ! Je vais profiter que son cul doit être encore sensible de la
récente fessée que tu lui as mise. Je te garantis que celle-là, il va la sentir
passer le garçon ! Je t'en ficherai
moi, des bières en plein après-midi ! C'est sur les fesses que je vais lui
en mettre de la pression ! »
Quelques instants plus tard,
Patricia, large sourire aux lèvres, revient dans le salon en tirant son frère
par l'oreille. La discussion dans sa chambre et les protestations inutiles
pendant son déculottage ont vite tourné court. Après une descente d'escalier
délicate, claques aux fesses, le pantalon baissé en travers des chevilles, elle
le traîne vers sa mère qui l'attend jupe retroussée, mains sur les hanches.
« Aller Robin, en position !
C'est au tour de maman de te mettre ta fessée ! Ça commence ou ça finit
toujours comme ça, On n'échappe jamais aux fessées de maman !
– Mais... Mais Patricia m'a déjà...
– Je sais mon chéri, je sais...
j'étais là. Mais une fessée ce n'est pas suffisant.
– C'est pas une fessée maman...
c'est deux qu'elle m'a mises ! Et pas des petites !
– Et alors, ça change quoi ? De
toute évidence, les corrections du week-end n'ont pas suffi à te servir de
leçon, donc... il faut prolonger et augmenter le traitement. D'ailleurs, tes
fesses récupèrent vite. »
Patricia, un peu perverse et sans
pitié pour son frère qu'elle a tout de même sévèrement corrigé une heure
auparavant, intervient avec insistance.
« Ah oui, elles sont déjà beaucoup
moins rouges ! Maman a raison, deux fessées ça ne suffit pas ! »
– Bien ! On ne va pas discuter plus longtemps. Robin
amène moi tes fesses, tout de suite ! »
Gladys a changé d'avis et décide de le fesser
dans une autre position. Elle se lève, le saisit par le bras et le courbe sous
le sien en le bloquant contre sa hanche, le buste le long de sa cuisse. Elle le
soulève du sol pour lui mettre les fesses à la bonne hauteur, bien à sa main.
Robin, la tête en bas, proteste à peine et murmure timidement, pendant qu'elle
le déculotte avec dextérité.
« Pas... pas trop fort la... la
fessée, maman s'il te plaît …
–
Ça mon cher, tu verras bien. C'est moi qui fesse, c'est moi qui
décide ! »
L'élastique du slip claque sur les
cuisses. Un bruit sec familier, toujours excitant à entendre, puisqu'il annonce
l'arrivée imminente de la fessée. Gladys lève très haut la main au-dessus du
postérieur tendu de son fils, pour un démarrage nerveux et percutant.
Patricia, attentive, suit le
déroulement des opérations assise sur le tabouret à la place de sa mère qui ne
s'embarrasse pas de préambule ou autre préparation. La fessée part
immédiatement à toutes volées et se révèle très vite cuisante, car administrée
sans concession sur un derrière encore sous l'effet de la déculottée
précédente.
Les cris de Robin résonnent aussitôt
sur le carrelage qu'il mouille, déjà abondamment, de ses larmes. Corrigé direct,
sans sommation, il se tortille comme un beau diable sous les grandes claques
retentissantes qui lui remettent le feu aux fesses en un rien de temps. C'est
que maman ne plaisante pas. Sa main est terriblement plus lourde que celle de
la sœur, bien claquante aussi, mais tout de même, moins expérimentée. Il lui
faudra encore de l'entraînement pour égaler les fessées de sa mère.
Celle-ci se fait faussement
compatissante et ironise sur la douleur qu'elle lui inflige.
« Mon pauvre ami... je sais... ça
fait mal ! C'est le signe d'une bonne fessée, efficace et cuisante.
Exactement celle qu'il te faut et qui va te faire le plus grand
bien ! Ça t'apprendra à rentrer éméché à cinq heure et demi de
l'après de l'après-midi ! Incroyable ! »
La fessée a trouvé son rythme de
croisière et les allers et retours retentissent à cadence régulière d'une fesse
à l'autre, lorsque le bruit de la porte d'entrée s'ouvrant et se refermant, se
fait entendre entre deux claquées. Edouard, attaché case à la main, fait une
apparition discrète dans le salon. La vue de Gladys en train de corriger Robin
ne lui semble pas de bonne augure. Il esquisse un demi-tour stratégique en
direction du bureau lorsque la voix autoritaire de son épouse l'interpelle,
pendant qu'elle continue à fesser tout aussi vigoureusement le derrière qu'elle
a sous la main.
« Où va tu comme ça Edouard, et sans
dire bonjour en plus ? Veux-tu revenir ici tout de suite ! Tu n'as pas
envie d'assister à la fessée de Robin pour voir comment je lui rougis le
derrière ! »
Edouard n'a pas l'air du tout
emballé par la proposition. L'atmosphère n'est pas à la sérénité. Elle l'est
encore moins quand Gladys insiste.
« Ne serait-ce que pour avoir un
petit aperçu de ce qui pourrait arriver à tes fesses dans pas longtemps. Au cas
où nous aurions quelques comptes à régler. Assieds-toi dans le
canapé ! »
Edouard s'est débarrassé de ses
affaires. Il s'étonne des menaces de sa femme.
– « Mais voyons Gladys, je ne vois
pas ce qui pourrait justifier une fessée aujourd'hui. Je fais attention aux
consignes, je suis rentré à l'heure, et… »
Gladys, continue à claquer le
postérieur de son fils avec la même vigueur et sans ralentir la cadence.
– « Je parle de fessée d'entretien
mon ami. De fessée préventive à valeur d'exemple pour rappeler la sanction
prévue en cas de dérapage. C'est fou comme de belles fesses bien rouges peuvent
stimuler la mémoire ! »
– Mais chérie...Je...Je sais...
mais... »
Le regard noir que lui lance sa
femme entre deux allers et retours sur les fesses de son puni, suffit à le
faire taire. Il n'insiste pas et
s'assied docilement dans le canapé devant le spectacle des fesses de Robin
prise dans la tourmente. Les
circonstances lui imposent d'obéir sans discuter. Une déculottée est vite
arrivée, et sous n'importe quel prétexte, lorsque Gladys vient de se chauffer
la main sur une paire de fesses. Elle peut enchaîner sur une autre, sans
difficulté, avec la même énergie.
« Je peux prendre le relais maman...
si tu veux t'occuper d'Edouard. » Insinue, mine de rien, Patricia toujours
prête à sauter sur l'occasion d'en mettre une.
« Là, ma chérie ça devient de la
gourmandise... Tu viens de lui flanquer deux fessées il y a à peine une heure.
Si Edouard doit être puni, ça sera après le dîner, et de toute façon, c'est moi
qui m'en chargerai. En attendant, je vais en finir avec celui-là ! »
Joignant le geste à la parole elle
termine la correction d'une dizaine de claques rageusement appuyées sur chaque
fesse qui lui arrachent une bordée de hurlement et le laissent écroulé, bras
ballants sur sa cuisse. Il n'en finit plus de gémir. Satisfaite de sa
prestation, Gladys se laisse aller à un petit sourire triomphant.
«
Cette fois ci je pense qu'il a eu son compte ! Ses fesses
surtout... C'est par là que passe la prise de conscience ! »
Elle le pousse sans ménagement et
l'expédie au sol où il tombe sur le côté dans une posture ridicule. Les cuisses
entravées par son slip, le pantalon tendu entre les chevilles, il tient ses
fesses écarlates à pleines mains en se roulant par terre de droite à
gauche.
« Roooaaaah maman ! Qu'est-ce
que ça cuit ! Pourquoi tu tapes si fort !!! C'était ma troisième
fessée !!
– Robin, ça suffit, arrête tes
jérémiades et de faire ton douillet. Tu as eu la raclée que tu méritais. Continue ton cirque et ta sœur t'en remet
une autre immédiatement. Elle ne demande que ça !
La jeune femme jubile en sautant
d'enthousiasme sur son tabouret.
« Oh oui encore la
fessée ! Je suis prête ! Une autre, une autre ! »
Sa mère refrène ses ardeurs tout de
suite.
« Toi aussi il faut te calmer ma
chérie ! Une fessée ça reste une punition avant tout, pas un jeu ! Si ça
t'amuse, tu peux lui faire monter l'escalier en lui claquant fesses, pour le
reconduire à sa chambre... Mais je ne t'autorise pas plus pour le
moment ! »
Fermement stimulé par la main ferme
de sa sœur, Robin, les fesses en feu, crépitantes et tressautantes, ne grimpa
jamais les escaliers aussi vite. Il arriva au haut le derrière cramoisi et
s’écroula en larmes sur le ventre en travers de son lit.
« Je reviendrai te chercher tout à
l'heure pour le dîner et ce soir, tu boiras de l'eau à table. En attendant
digère bien tes fessées ! Ironisa Patricia en refermant la porte de sa
chambre.
De rage, et d’impuissance il laboura
son oreiller à coups de poing.
Robin monta dans le bus qui
l'emmenait à St Marie. Il s'assit avec
précaution près d'un jeune homme, à peu près de son âge, qu'il avait déjà
croisé plusieurs fois, sans jamais vraiment engager la conversation. Son postérieur,
encore sensible des trois fessées de la veille lui rendait la position assise
douloureuse et l'obligeait à se dandiner un peu d'une fesse sur l'autre pour en
soulager une cuisson récurrente. Préoccupé par son petit problème d'arrière
train, il ne fit pas tout de suite attention à son voisin qui l'observait avec
un regard amusé. Celui-ci se pencha vers lui d'un air complice et, la main en
protection sur sa bouche pour préserver la confidentialité de son propos, lui
murmura à l'oreille.
« C'est la fessée hein ? »
Robin sursauta, interloqué, comme
s'il venait d'entendre les voix du seigneur, d'habitude plutôt imperceptibles.
Il regarda l'inconnu qui lui sourit avec un naturel désarmant. Un peu comme si,
ce qu'il venait de lui dire, relevait d'une simple banalité. Ce qui était loin
d'être le cas et bien au contraire. C'était tout de même très troublant de
rencontrer quelqu'un faire une allusion aussi directe aux fessées qu'il
recevait. Le jeune homme insista d'un ton neutre, l'air désabusé.
« Bien sûr que c'est la fessée n'est-ce
pas ... Toi aussi, c'est bien
ça ?
–
Qu'est ce … Qu'est ce qui te... te... fait dire ça ?
– Oh ce n'est pas difficile à
deviner. Il suffit de te voir te tortiller sur ton siège pour
comprendre. »
Robin est de plus en plus confus. Il
était loin de penser que son attitude trahirait si facilement le traitement
auquel il était soumis à la maison et qu'un inconnu ferait si vite le
rapprochement en observant sa manière de se tenir assis.
« Oui, mais de là à en déduire
que... »
Le garçon l’interrompt en lui
tendant la main pour se présenter.
« Gérôme... Bienvenu au club... Je
sais ce que c'est... Des fessées, je m'en prends presque tous les jours... sauf
hier et aujourd'hui, mais la journée n'est pas terminée. »
Robin, moins méfiant, lui serre
machinalement la main en pensant qu'il venait peut-être de rencontrer quelqu'un
avec qui il serait possible de communiquer sur un sujet plutôt délicat à
aborder. Il se présente à son tour et poursuit la conversation.
« Oui... Pour moi aussi, ça claque
dur à la maison !... Mais ça fait plusieurs fois que je te vois dans le
bus, tu n'es pas à St Marie toi ? Parce que là-bas, les corrections ça
dégringole aussi... pour un oui, pour un non.
– Non, ma mère m'a mis au pensionnat
Claquemiche... Question dérouillées, ce n'est pas mal non plus... Ça fesse dur
aussi !
– Parle moins fort ! Dit Robin en baissant la voix. Ce n'est pas
la peine que tout le monde nous entende.
– Tu as raison... Gérôme se
rapprocha et continua à voix basse. Tu reçois beaucoup de fessées chez
toi ? »
Mis en confiance, Robin se lâche sur
un sujet qu'il a rarement l'occasion d'aborder avec quelqu'un.
« Pour ça oui... Sans
arrêt ! Par ma mère surtout... Elle ne passe rien, Au moindre écart c'est
la fessée. Ma sœur c'est pareil, une vraie acharnée celle-là !..Des motifs
de punition quand il n'y en a pas, elle en invente... Même mon beau père s'en
prend régulièrement... Et toi ?
« Oh ben moi c'est pire ! Tout
le monde me tombe sur les fesses ! Ma mère, Thérez, évidemment, mais aussi
mes sœurs, mes tantes mes cousines !
Même ma grand-mère m'en colle une de temps en temps ! C'est
l'enfer !
Il s'agite sur son siège et regarde
par la fenêtre du bus.
« Ah, je suis presque arrivé, je
vais bientôt descendre. ».
L'arrêt : Institution
Claquemiche était deux stations avant St marie.
« Toi tu continues... »
Il mit sous son bras le porte
document qu'il avait sur ses genoux et se leva. C'est là seulement que Robin s'aperçut
qu'il portait un kilt. Il se retint de
rire mais ne put s'empêcher de lui poser la question.
« Ça alors, t'es un marrant toi dans
ton genre ! Pourquoi tu t'habilles comme ça ? »
L'autre, pas complexé du tout,
écarte les plis d'un geste de la main en mimant une révérence. Il se penche
vers lui et lui glisse à l'oreille.
« C'est une idée de ma mère, elle
est d'origine écossaise. EIle dit que c'est plus facile à retrousser que de
baisser un pantalon et comme ça mes fesses sont toujours à portée de
main...Quand je te dis que c'est l'enfer ! »
Robin jugea inutile de lui demander
ce qu'il portait en dessous. Il esquisse un sourire.
« Content de t'avoir rencontré. Je
crois qu'on va être amenés à se revoir j'ai cru vaguement comprendre que nos
mères ont déjà fait connaissance.
– Ah possible... répond Gérôme
dubitatif. De toute façon, on se voit
demain vendredi dans le bus en rentrant ! »
Dans sa précipitation à sortir il
heurta l'accoudoir de son siège et fit tomber son porte document qui s'ouvrit
parterre. Une revue s'en échappa, avec des photos de femmes en petites tenue
sur la une. Il la ramassa rapidement avant que les passagers derrière lui s'en aperçoivent
et lança un clin d'œil vers Robin, hilare.
« Ça
tu vois, ça me vaut encore pas mal de fessées ... surtout de ma mère. Elle m'interdit
d'en acheter. »
Il descendit du bus en faisant un
signe amical de la main depuis le trottoir.
Claridge de Blagnac n'était pas
fâchée de rentrer chez elle après une journée si bien remplie, agréable mais
finalement fatigante. Elle balança ses clés de voiture sur le petit meuble de
l'entrée, se débarrassa de sa veste de tailleur qu'elle accrocha dans la
penderie, et entra dans le salon en faisant bruyamment claquer ses hauts
talons. La maîtresse des lieux aimait faire savoir qu'elle était là.
Conrad son mari, rentré de tournée
plus tôt que prévu, regardait un épisode d'une série télévisée, une bière à
portée de main. Il sursauta à l'arrivée de son épouse, un peu comme s'il était
pris en flagrant délit d'oisiveté. Il baissa le son avec la télécommande et fit
assaut d'amabilité.
« Bonne journée chérie ? Tu as
l'air fatiguée... Du monde à la boutique, ?
–
Pas plus que d'habitude, mais excellent après-midi... Sers moi un verre
de vin blanc veux-tu ! Et éteint moi cette télé... c'est
pénible ! »
Il obtempéra et se leva aussitôt du
canapé. Elle poursuivit en s'asseyant dans un fauteuil, Croisement de jambes,
crissement de nylon.
« Edwige est passée avec son mari
pour lui faire essayer des slips à fessée. Qu'est-ce qu'elle lui a mis !
Elle l'a fini au martinet ! Tu aurais vu ses fesses quand ils sont
repartis du magasin ! J'en ai rarement vu d'aussi rouges... Mises à
part les tiennes, évidemment, après une bonne séance... »
Conrad, se dirige vers la cuisine en
se gardant bien de relever la perfide allusion. Il sait qu'il vaut mieux
s'abstenir quand la conversation prend cette tournure dès le début de la
soirée. Chaque fois que madame rentre un peu excitée ou fatiguée d'une journée
trop bien remplie, elle finit toujours par trouver prétexte d'une bonne
déculottée aux fesses pour se calmer les nerfs. Le petit SMS d'avertissement
tombe généralement dans l'après-midi pour lui conseiller de préparer ses fesses
avant son arrivée. Même s'il n'en avait pas reçu aujourd'hui, la charmante
épouse semblait d'humeur fesseuse et ça sentait la raclée à pleine main...
quoiqu'il puisse arriver.
Sans se préoccuper du trouble
qu'elle lui inflige, elle continue de raconter en détail sa journée, en
insistant à plaisir sur les séances de fessées, comme s'il s'agissait d'un
banal sujet, ou d'une activité ordinaire.
« J'ai eu aussi la visite de Maxime,
le fils de Béatrice. Elle l'a envoyé acheter une paire de bas pour remplacer
celle qu'il lui avait filé pendant une correction. On a un arrangement toute
les deux. Je lui flanque une nouvelle fessée en complément de punition, à
chaque fois qu'elle l'oblige à venir pour ça. Il a une sacrée paire de fesses
l'animal... On voit qu'elle le corrige souvent, Nous sommes d'ailleurs invités
samedi chez elle pour une petite démonstration. Présence obligatoire des
Messieurs, évidemment. »
Claridge, détendue, jambes croisées
dans son fauteuil, bras ballant sur les accoudoirs a soudain la désagréable
impression de parler toute seule.
« Conrad, tu m'écoute au
moins ? Tu en mets du temps... Qu'est-ce que tu fabriques ?
– Je t'entends ma chérie, je t'entends... ! Il
apparaît le verre de vin à la main. Voilà, j'arrive, j'ai eu du mal avec le
bouchon.
– C'est ça oui ! Tu pourrais
faire attention quand je te parle. Assieds-toi ! Il faut qu'on parle...
justement ! »
Un nœud soudain dans l'estomac, il
obéit en se doutant de l'objet de la conversation.
Claridge le fixe droit dans les
yeux, comme elle le fait avant une remontrance. Sourcils froncés, le regard
noir laisse deviner une vive contrariété, annonciatrice d'une montée de colère
imminente. Elle attaque sans sommation.
« Qu'est ce qui est arrivé à ta
voiture ? Tu as vu l'état de l'aile avant ? Encore un
accident !!! C'est le deuxième, en un mois ! »
Conrad se rétrécit sur lui-même,
évidemment il est au courant et il redoute la suite des événements. Claridge
n'a pas l'habitude de faire de cadeau. Surtout quand il est pris en défaut.
« Attends chérie, ne te met pas en
colère s'il te plaît. Je vais tout t'expliquer ...
– Bien
sûr, tu vas tout m'expliquer, je les connais tes explications !
– Oui...
C'est quelqu'un qui m'a grillé la priorité au rond-point de ...
– C'est ça... à un rond-point ! Et c'est ton aile gauche qui est enfoncée...le
côté où tu dois justement la priorité... tu te fiches de moi ?
–
Non, ce n'est pas ce que je voulais dire, c'était un carref...
–
Et tu essayes de me mentir en plus... Mais Conrad... quand est-ce que tu
vas cesser de raconter n'importe quoi pour dissimuler tes erreurs et devenir un
adulte responsable de ses actes ? »
Elle le regarde avec mépris,
en agitant sa main droite tendue en guise de menace. Il sait ce que cela veut
dire et qui se confirme quand il la voit retrousser sa jupe sur ses cuisses
avec un petit sourire en coin.
« Non Claridge, s'il te
plaît ! Non ! ... pas... pas la fessée…
– Si mon chéri... C'est la
fessée ! Et la fessée déculottée !
Ce ne sont pas ces pitoyables
supplications qui risquent d'émouvoir l'inflexible épouse, Elle profite même de
sa position dominante pour l'humilier davantage.
–
Mais bien sûr que si, tu vas te la prendre ta fessée déculottée !
Et tu vas même venir la chercher, immédiatement sur mes genoux ! » Ordonne-t-elle
en lui montrant d'un doigt autoritaire l'emplacement où il doit se positionner.
« Baisse ton pantalon et amène moi tes fesses ! »
Ne perdez pas le fil du feuilleton ! Pour ceux qui se seraient égarés ...
Le début : chapitre 1 de la saison 1
et celui de la saison 2 : chapitre 1
Voici l'épisode précédent : chapitre 16
Il y a une suite, c'est le chapitre 18
et celui de la saison 2 : chapitre 1
Voici l'épisode précédent : chapitre 16
Il y a une suite, c'est le chapitre 18
Ramina est l'auteur de nombreux récits et commentaires sur ce blog.
Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerWahou !! Quelle chevauchée fantastique !!!
C'est vrai que Patricia est cruelle avec son frère ! Heureusement que Gladys refreine son cuisant enthousiasme. Sinon...
Une véritable gynocratie !!! Claridge n'est pas en reste non plus.
On a l'impression que leurs hommes font presque exprès de gaffer pour se faire tanner le joufflu par leurs mains délicates et douces (rires).
Excellent, ce premier contact entre nos deux jeunes héros-malgré-eux, Robin et Gérôme. Je n'aurais pas mieux dit. Chacun plante le décor familial. Entre garnements punis, le courant passe. Rires. Astucieuse, l'allusion avec le kilt. Le portera t-il au prochain diner des mamans ? Attendons la suite...
Ca promet de chauffeeeeeer !!!
Amicalement. Peter.
Cher Peter,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'expression imagée" se faire tanner le joufflu". Je peux, par contre, vous assurer qu'ils ne le font pas exprès! C'est beaucoup trop douloureux.
Il faut reconnaître, par contre que, ces Dames prennent beaucoup de plaisir à les corriger de leurs vilains défauts! Surtout quand ces messieurs possèdent des postérieurs particulièrement bien développés... A la longue...
C'est bien pour cela qu'elles ne laissent rien passer.
Cordialement.
Ramina
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerVotre passage sur la rencontre entre les deux jeunes gens me fait réfléchir à la manière dont Gérôme va se vêtir pour le fameux diner du Samedi: kilt du collège ou pantacourt à bretelles.
Quant à Mam'e Bellebourge, elle aura l'occasion de sortir son ensemble jupe/blazer printanier de la naphtaline ! Avec un petit cadeau de bienvenue ! Of course !
Et pour le dessert, vous prendrez...un concours de fessées ? Pourquoi pas.
Amicalement. Peter.