lundi 1 avril 2019

Echange de bons procédés

Non, non, au contraire c'est moi qui vous remercie. Vous êtes bien aimable de vous en charger vous-même. C'est une question d'équité. Si vous n'aviez pas voulu le faire, je m'en serais occupée, mais il est préférable qu'ils soient traités de la même façon.
D'autant plus que vous faites cela très bien. Cela se voit que vous avez l'habitude. Vous n'en êtes pas à votre coup d'essai. J'ai pu m'en rendre compte à l'instant quand vous vous êtes occupée de votre mari. Je n'aurai pas fait mieux. Je compte bien que, maintenant, vous fassiez de même pour le mien.
Je vous approuve tout à fait. Ces deux garnements, malgré leurs quarante ans passés, ont besoin d'apprendre à se comporter correctement. On se serait cru avec deux petits garçons qui se chamaillaient. Ils n'ont pas arrêtés de toute l'après-midi ! Nous qui voulions prendre tranquillement un café entre voisins pour faire mieux connaissance. Le moment de quiétude auquel nous aspirions a été largement gâché. Mais je pense que ce n'est que partie remise et que nous allons bientôt pour avoir la paix pendant quelques temps.
Vous rendez-vous compte, à leur âge, se disputer pour savoir qui a la voiture qui roule le plus vite ou qui a l'ordinateur le plus performant. Quelles gamineries ! Je dois avouer que j'ai perdu patience quand il s'est agit de savoir quel était le meilleur joueur de l'équipe de foot. Deux vrais petits coqs prêts à en découdre. Il fallait mettre le holà. Vous avez bien fait de sonner la fin de la récréation. Heureusement que nous les avons arrêtés aux premiers noms d'oiseaux !

Deux ans que nous sommes voisines et je ne savais pas que vous utilisiez la même méthode que moi pour discipliner votre mari : une bonne fessée déculottée. Je n'ai rien trouvé de mieux. Cela fonctionne à merveille. Il me suffit de froncer les sourcils pour qu'il sache qu'il est à un doigt d'être corrigé et que s'il persiste, ce sera la fessée.
Cela marche assez souvent, mais pas à tous coups. Aujourd'hui, par exemple, cela n'a pas été suffisant. Pourtant je lui ai jeté plusieurs fois des regards noirs qui auraient dû le faire reculer. Il savait qu'il aurait une bonne déculottée, mais il n'a pas voulu renoncer en présence de votre mari. Le vôtre non plus. J'ai bien remarqué vos tentatives pour lui faire cesser cette dispute. Aucun des deux n'a voulu céder. Leur petit orgueil de mâle, sans doute. Je parie qu'il a été remis à sa place actuellement.

Jusqu'alors, j'avais toujours puni mon petit mari en privé. J'avais l'intention d'attendre notre retour à la maison pour passer à l'acte, mais quand j'ai vu que vous vous apprêtiez à déculotter votre mari en ma présence, je me suis dit que le mien devait être traité de la même façon : Une bonne fessée déculottée devant tout le monde.


Une fessée déculottée sur les genoux d'une amie de sa femme

C'est quand j'ai vu la fessée que vous avez administrée à votre mari que je me suis dit que je n'aurais pas fait mieux. J'ai pensé que puisque vous avez si pertinemment rougi les fesses de votre mari, il serait plus équitable que ce soit vous qui vous chargiez de celles du mien également.
J'ai été ravie que vous acceptiez sans hésiter. A la tête qu'a faite mon mari, j'ai su que j'avais raison. Il avait déjà compris, quand il a vu que votre compagnon était puni sur le champ et en public, qu'il n'y échapperait pas lui-même, mais il ne s'attendait pas ni à ce que ce soit vous qui lui baissiez la culotte, ni à devoir aller s'allonger en travers de vos genoux. Je suis certaine que la punition constitue la leçon dont il avait besoin. Nos deux vauriens y réfléchirons à deux fois avant de recommencer.

Vous savez, je suis prête à vous rendre la pareille. Si votre mari a besoin d'être puni alors que je suis disponible, si vous en êtes d'accord, je n'hésiterai pas à le déculotter et à le fesser.
Je suppose, compte tenu qu'il semble, comme le mien, se comporter plus souvent en petit garçon qu'en adulte, que vous n'êtes pas tranquille quand vous devez le laisser seul à la maison. Le mien en profite souvent pour prendre des libertés avec les règles que je lui impose. La prochaine fois que vous aurez besoin de le faire garder, envoyez-le-moi ! Je serai contente de vous rendre ce service.
Je vous propose que nous nous donnions réciproquement l'autorisation de fesser le compagnon de l'autre à chaque fois que nous le jugerons nécessaire. Je vous propose de punir mon mari comme vous le faites pour le vôtre et je ferai pareil en contrepartie. Ce sera un soulagement, pour moi, de savoir qu'une autre personne, sur qui je peux compter, veille sur lui quand je ne l'ai pas sous les yeux.
Je ne sais pas pour le vôtre, mais le mien, quand je lui annonce qu'une fessée est au programme, il fait tout ce qu'il peut pour m'y faire renoncer, bien qu'il sache que c'est peine perdue. Je le comprends. C'est humiliant et vexant d'être puni de cette façon. Vous pensez bien que si c'est quelqu'un d'autre que moi qui lui baisse la culotte et qui le fesse, ce sera encore pire. Je compte sur cette honte pour fasse plus attention à la façon dont il se comporte.

Dès que vous aurez fini cette fessée, envoyez-le rejoindre votre mari au piquet. Je propose que nous les y laissions jusqu'à ce que nous ayons pris notre café. Je pense que nous ne les entendrons pas et qu'ils y seront très sage.


Grand merci à Nate qui j'ai emprunté le dessin !

Une valeur sûre pour ce qui est d'apprendre aux Messieurs à respecter les règles de comportement décidées par Madame... ou à en subir les conséquences.

Quand on est deux à faire une bêtise...

        Fessé par une amie de sa femme                                           En route vers la fessée tenue par l'oreille


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6 commentaires:

  1. Bonjour,
    Ah la solidarité entre femmes sévères! je fesse, elle fesse, nous fessons...
    Claquons ensemble, l'une après l'autre, successivement, ou réciproquement. Puis je rougir les fesses de votre mari dont le comportement puéril est semblable à celui du mien ? Mais je vous en prie chère voisine, et réciproquement! Prêtons nous main forte ( c'est le cas de le dire!) pour corriger ces adultes irresponsables!
    Charmante petite scènette (pléonasme!) et bel exemple de solidarité féminine.
    Liberté de corriger pour ces Dames, égalité devant la déculottée pour ces messieurs, fraternité dans le repentir en pénitence.
    Vive la république de la fessée!
    Cordialement
    Ramina

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  2. Bonsoir messieurs,

    Voilà une épouse qui serait certainement dans les bonnes grâces de Mam'e Gladys ! Entre spécialistes es-martinet, on se comprend.
    Ca a du chauffeeeeeeeeeeeer. Courage, messieurs.
    Amicalement. Peter.

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    1. Bonjour,
      Imaginons, tout un réseau de ces dames qui se seraient mutuellement donné le droit de corriger leur mari... évidemment, commettre impunément un écart deviendrait bien plus improbable.
      Le monde en tournerait-il mieux ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  3. Bonjour,
    Ah... l'idée d'une société organisée autour d'une discipline domestique régulatrice des mauvais comportements par la fessé, à l'usage d'épouse solidaires. Allez savoir si le monde tournerait mieux!
    Ce qui est certain que de bonnes tournées de fessées seraient certainement plus dissuasives que les petites réprimandes verbales sans effet..
    Au moyen âge on châtiait les vilains au gibet, exposés au pilori à la vindicte public. S'agit pas d'y revenir évidement! Mais de bonnes déculottées administrées par ces dames en public devrait dissuader plus d'un mari de franchir la ligne jaune ! Ou rouge...
    Cordialement
    Ramina

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  4. Vous avez un site vraiment très interessant, continuez !

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  5. Lecteur anonyme,
    Je vous remercie de vos encouragements. Ils sont très utiles.
    N'oubliez pas que ce blog est une œuvre collective que je ne saurais mener à bien tout seul. N'oubliez donc pas d'y apporter votre pierre : un récit, un témoignage, un commentaire, un dessin... Il y a de nombreuses façons de faire.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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