Madame André nous laissa seuls
quelques instants. Elle alla voir où en était Maeva. Je m’attendais à entendre
le bruit d’une fessée, mais, à mon grand étonnement, le calme continua à
régner.
Elle n’eut pas le temps de s’asseoir à son bureau avant que l’interphone relié à la porte d’entrée du personnel ne
se mette à sonner.
« Ce doit être Madame Rochat
qui vient d’arriver. Florence …
– Madame Rochat ! Que
fait-elle là, l’interrompit Dorothée.
– Florence, va lui ouvrir reprit
Madame André. »
Puis elle se tourna vers
Dorothée. Ses yeux lançaient des éclairs.
« Sans doute as-tu pensé que
tu n’étais pas concernée, quand j’ai dit à Clara que couper la parole à un
supérieur hiérarchique, était une impolitesse qui ne serait pas toléré ?
– Je … je n’ai pas fait exprès.
Je… je vous demande pardon.
– Il est bien temps de faire
appel à mon indulgence, une fois que tu as été insolente. Il y a nécessité
d’une petite formalité avant le pardon : la punition. Je l’ai évoquée tout
à l’heure. Voyons si tu as bien écouté : quelle correction ai-je promis au
prochain qui s’essayerait à cette impolitesse ?
– Une … une fessée, Madame.
– Alors tu sais ce qui t’attend.
Viens-ici ! »
Dorothée avait blêmi. Elle se
dirigea, néanmoins, vers Madame André. Elle se plaça debout à la droite de la
responsable du magasin.
« Retrousse ta
robe ! »
Dorothée n’avait plus de culotte
depuis que Madame Bourgeois la lui avait enlevée. Je n’avais pas fait attention
jusqu’à maintenant, mais le sous-vêtement était posé, en boule, sur le bureau
de Madame André. Ses fesses nues furent tout de suite exposées.
« Plus haut la robe, surtout
devant ! »
Dorothée rattrapa les pans du
vêtement qui, en retombant, avaient caché son triangle pubien.
« Clara n’a eu qu’un
avertissement. Pour toi, ce sera une vraie fessée. »
Madame André laissa Dorothée
debout à son côté. Elle prit de l’élan avec sa main et claqua les fesses qui
étaient à sa disposition. Il n’y eut quasiment pas de pause avant qu’une
deuxième fois, sa main alla rougir l’autre fessier. Puis elle recommença,
encore et encore et encore …
Le bassin de Dorothée était
projeté en avant à chaque fois que la main de Madame André entrait en contact
avec ses fesses. Dorothée faisait des efforts pour rester en place, mais la
force de la fessée était trop grande. Elle revenait alors en arrière pour se
trouver à sa place initiale quand la main de Madame André la renvoyait de nouveau
vers l’avant.
Tout cela provoquait un mouvement
régulier dont l’élan était donné par Madame André. Dans le rythme, Dorothée
criait à chaque fois que la main claquait ses fesses.
La fessée durait depuis quelques
dizaines de secondes quand une femme s’encadra dans la porte. Elle s’arrêta sur
le seuil et poussa un « oh » de stupéfaction quand elle aperçut
Dorothée qui recevait une fessée.
Si j’avais eu à la décrire,
j’aurais dit qu’elle était bien en chair et grande. Elle devait avoir une
petite soixantaine, cela se voyait surtout à ses cheveux blancs.
« Bonjour Madame Rochat.
Ravie de vous accueillir. Vous permettez ? Je finis de régler ce petit
incident avec Dorothée et je suis à vous. Mais asseyez-vous. »
Madame Rochat prit place sur une
des deux chaises qui étaient devant le bureau de Madame André. Elle n’avait
toujours pas dit un mot. Elle était apparemment sous le choc de la situation
qu’elle avait découverte en entrant dans le bureau. Ses yeux fixaient le visage
de Dorothée, puis ils descendaient vers les fesses nues. Elle avait du mal à
admettre la réalité de ce qu’elle avait sous les yeux.
Dorothée qui avait commencé à
chouiner avant que la visiteuse n’arrive, avait éclaté en sanglots à sa vue. Je
ne savais pas si c’était parce qu’elle était fessée devant une inconnue ou, au
contraire, parce qu’elle la connaissait.
La fessée reprit, tout aussi
forte qu’avant. Madame André la prolongea une bonne minute.
« Je pense que tu réfléchiras
à deux fois avant d’être de nouveau insolente. Va te mettre au
coin ! »
Dorothée courut presque pour s’y
rendre, comme si cet espace de pénitence était un refuge. Il avait un gros
avantage : il permettait à Dorothée de ne plus voir les personnes qui
venaient d’assister à sa fessée, en particulier la nouvelle arrivante.
Il se jouait quelque chose que je
ne comprenais pas autour de la présence de l’invitée de Madame André. La
réaction de Dorothée, quand elle s’était rendu compte de sa présence, était
bien plus vive que quand elle avait été fessée en public dans le magasin.
« Laisse-nous admirer la
belle couleur de tes fesses, Dorothée ! »
Dorothée n’avait pourtant pas
oublié de relever sa robe pour laisser ses fesses bien visibles. La remarque de
Madame André soulignait seulement la position humiliante dans laquelle se
trouvait la femme d’âge mur qu’elle tenait sous son autorité.
Dorothée était secouée de
sanglots. Certes, elle avait reçu une sérieuse fessée, mais rien d’exceptionnel
au regard de celles que lui avait administrées Madame Bourgeois. Cela ne
pouvait expliquer les pleurs persistants. Seul un trop-plein de honte pouvait
justifier la réaction excessive de Dorothée. La mystérieuse femme n’y semblait
pas pour rien. Elle-même paraissait avoir des difficultés à se remettre de ce à
quoi elle venait d’assister.
Madame André nous donna
rapidement la clé du mystère.
« Je vous remercie, Madame
Rochat, d’avoir bien voulu vous déplacer. Je suis désolée d’avoir dû vous imposer
cette scène de correction, mais maintenant, vous savez à quoi vous en tenir.
Quand je vous disais que Dorothée avait reçu une fessée, vous avez pu voir que
je ne plaisantais pas. Encore que, celle qu’elle vient d’avoir, se classe
plutôt parmi les petites. Elle en a eu de plus rigoureuses cet après-midi.
– Si je ne l’avais pas vu de mes
yeux, je ne l’aurais pas cru. Vous êtes sévère !
– C’est exact. Nous sommes exigeants
depuis toujours, mais cela ne portais pas toujours ses fruits. Bon nombre
d’employés, dont Dorothée, restaient indifférents à nos demandes. Nous aurions
pu les renvoyer, mais ce n’est pas une solution. Il nous fallait une méthode
plus dissuasive et plutôt préventive. »
Madame Rochat approuvait de la
tête.
« Pour tout vous dire, nous
n’appliquons ce système que depuis ce matin. Il m’est venu grâce à la présence
de ces deux petits voleurs … »
Madame André nous désignait du
doigt, Florence et moi et je ne pus me retenir de rougir.
« … qui sont parmi nous pour
expier leur faute. Leur tante nous a chaudement recommandé de leur administrer
une bonne fessée déculottée à chaque fois que nous n’étions pas contents de
leur travail, ce que nous avons fait … sans retenue. Instinctivement, j’ai puni
l’une de nos employées de la même façon hier soir. J’ai été surprise du
résultat. Après avoir reçu une fessée, leurs performances étaient bien
meilleures, leur motivation a bien faire, et surtout à éviter une nouvelle
correction, en hausse vertigineuse. J’ai donc décidé, dès ce matin de
généraliser cette recette qui fonctionne si bien. »
Je n’avais pas pris conscience
que l’administration de la fessée faisait partie d’une évolution aussi
réfléchie des méthodes de management.
« Voilà, c’est ainsi que
Dorothée s’est retrouvée, cet après-midi, à plat ventre sur les genoux de sa
cheffe de rayon pour recevoir une fessée
déculottée. C’est pour cela que je vous sollicite. »
Madame Rochat était attentive à
ce que lui disait Madame André, mais elle jetait régulièrement un œil sur
Dorothée, ou plutôt sur les fesses qu’elle nous montrait. Elle avait du mal à
associer la femme qu’elle connaissait sans doute, à celle qui se tenait au
coin.
« La situation de Dorothée
me pose problème. Elle n’a pas de famille dans la région et je ne lui connais
pas d’amis proches. Elle loue une chambre chez vous. Vous êtes donc la personne
la plus proche avec qui elle est en contact quotidiennement. C’est pourquoi
vous avez un rôle à jouer. »
Madame André expliqua alors le
principe qu’elle souhaitait mettre en place « une fessée au travail, une
fessée à la maison. »
« Vous êtes la personne
toute désignée pour assurer ce rôle. »
Cette perspective laissa Madame
Rochat sans voix.
« Moi ? Vous
croyez ? Vous êtes sûre ?
– Laissons cette question de côté
pour l’instant. Nous y reviendrons. Parlez- moi de la façon dont Dorothée se
comporte à la maison.
– Euh … que voulez-vous
savoir ?
– Depuis combien de temps
habite-t-elle chez vous ?
– Ça doit faire plus de quinze
ans.
– Appréciez-vous de l’avoir comme
locataire ? »
Madame Rochat tourna la tête vers
Dorothée, puis, comme cette dernière ne réagissait pas, elle se décida à
répondre.
– Oui, c’est une gentille fille.
Et puis, depuis le temps, je la connais. On s’est habituées ensemble. Je ne voudrais
pas changer de locataire. Elle est, en quelque sorte, chez elle, presque de la
famille, une espèce de petite sœur que j’aurais connu sur la tard. Bien sûr, ce
n’est pas simple tous les jours. Elle est parfois exaspérante.
– Dites-moi, quelle est la dernière
fois où le comportement de Dorothée vous a semblé inadmissible ?
– Oh, ça ce n’est pas compliqué.
C’était ce matin.
– Racontez-moi.
– C’est comme souvent, après
qu’elle est passée dans la salle de bains, c’est moi qui ai dû ranger. Ce
matin, elle n’avait pas rincé la baignoire et j’ai dû ranger tous les produits
dont elle s’est servie. Elle a même laissé, par terre, une culotte sale en
plein milieu. Je lui en ai fait la remarque et elle m’a répondu que je pouvais
bien m’en occuper.
– Quelle insolence !
Etait-ce la première fois qu’elle répondait de cette façon ?
– Ben, euh, non. C’est
souvent !
– Qu’avez-vous fait ?
– Ben, rien. J’ai rangé.
– Trouvez-vous cela normal ?
– Non, bien sûr ! Mais que
voulez-vous que je fasse ?
– Voyons voir … Si c’était votre
fille qui vous avait répondu cela. Qu’auriez-vous fait ?
– Oh ça ne risque pas. Ma fille
est bien élevée. Je lui ai appris quand elle était toute petite, à respecter
les autres personnes. Elle ne fait pas ça.
– Oui, bien sûr. Je n’en doute
pas, mais imaginons que ce soit … une jeune nièce qui vous réponde comme cela.
– Oh, c’est sûr. Elle aurait une
bonne fessée. »
Madame Rochat se tut un petit
instant et Madame André lui laissa le temps de se rendre compte de ce qu’elle
venait de dire. Alors elle porta sa main devant sa bouche et n’émit qu’une
simple onomatopée
« Oh !
– Et oui, reprit Madame André.
Une fessée ! »
Il y eut un court temps de
silence avant que Madame André ne reprenne.
« Pour ma part, je trouve
injuste que, pour la même bêtise, une petite fille aurait reçu une fessée et
pas Dorothée sous prétexte qu’elle est trop grande. C’est profondément injuste ! D’autant
plus qu’on pourrait s’attendre à ce qu’une, soit disant grande personne, ait
appris à ranger derrière elle et à répondre avec politesse et civilité. »
Madame Rochat n’avait jamais
regardé la situation sous cet angle. Elle convint.
« Vous avez raison. Ça
méritait une fessée.
– Dites-moi franchement, est-ce
la première fois où vous pensez que le comportement de Dorothée aurait mérité
une fessée.
– Non ! Souvent je me dis,
quand elle est insolente ou quand elle ne range pas sa chambre, qu’une fessée
lui ferait le plus grand bien.
– Pourquoi ne la lui donnez-vous
pas, si c’est ce dont elle a besoin ?
– Je n’ose pas. Elle est trop
grande.
– Veuillez m’excuser si vous
trouvez que je vais trop loin, mais je dois vous dire que vous agissez bien égoïstement.
– Non, je ne vois pas. Que
voulez-vous dire ?
– Dorothée n’a sans doute jamais
bénéficié de l’attention d’une grande personne qui veillait à ce qu’elle range,
à ce qu’elle parle avec respect aux adultes et à toutes les petites choses qui
font les enfants bien élevés. Vous en avez fait profiter votre fille et vous
refusez d’en faire bénéficier Dorothée.
– Mais, ce n’est pas ma fille.
– Effectivement. Ce n’est pas
votre fille. Mais elle habite chez vous, … elle fait presque partie de la
famille, … une espèce de petite sœur … Vous l’aimez bien …
– Oui, c’est vrai.
– … et vous la laissez s’enfoncer
dans des comportements inacceptables que vous identifiez très bien, mais vous
ne faites rien … comme si cela vous était indifférent … ce qui ne semble pas le
cas. J’ai l’impression que cela vous importe puisque vous êtes agacée par toutes
ces attitudes que vous ne toléreriez pas pour vos proches. C’est cela que
j’appelle de l’égoïsme.
– En présentant les choses de
cette façon, évidemment.
– Ne croyez-vous pas que ce
serait un atout pour Dorothée de savoir s’occuper de ses affaires, de ne pas
être insolente avec les autres ? Par exemple, cela lui aurait évité
aujourd’hui, une, voire deux fessées. N’avez-vous pas envie de lui faire ce
cadeau ?
– Si, bien sûr, mais comment
faire ?
– La difficulté, avec une adulte,
c’est qu’elle a pris de mauvaises habitudes qui sont ancrées dans son cerveau.
Pour revenir dessus, il faut être persévérant et lui faire entre dans la tête
que ce qu’elle fait n’est qu’un comportement de petite fille. Il faut donc la
traiter comme une petite fille : une bonne fessée.
– Vous croyez ?
– Non seulement je crois, mais je
pense que c’est ce qu’elle souhaite.
– Recevoir la fessée ?
– Non, pas de recevoir la fessée,
mais d’avoir à côté d’elle une grande personne qui l’aime suffisamment pour
refuser qu’elle se laisse aller de cette façon. Une main ferme qui la guide et
qui sanctionne les écarts de conduite dont elle se rend coupable. Quelqu’un en
qui elle a confiance et qui a suffisamment d’autorité pour la contraindre à
bien se comporter. Bien évidemment, si c’est vous qui avez l’autorité, il vous
revient de choisir comment punir les désobéissances et les insolences. Pour une
adulte qui se comporte comme une petite fille, je ne vois rien de mieux que la
fessée.
– La fessée, oui, mais si elle ne
se laisse pas faire ?
– C’est une question d’habitude.
Le plus compliqué, c’est la première fois. Malheureusement pour elle, ou
heureusement, elle est tombée sur Madame Bourgeois. Fesser une grande fille,
même si elle a près de cinquante ans, ne lui fait pas peur. Tout ce qu’elle a
gagné, c’est une fessée magistrale avec la règle, et d’être punie toute la
journée de demain : une fessée à chaque pause et le piquet.
– Toute la journée de demain
… »
Je voyais bien que l’idée
commençait à faire du chemin dans la tête de Madame Rochat.
– Vous avez pu constater, quand
vous êtes arrivés, qu’elle a compris qu’il était préférable de recevoir
sagement sa fessée, plutôt que d’en risquer une plus sévère. A-t-elle bougé du
coin depuis que je l’y ai mise ? L’avez-vous entendue protester bien que
nous évoquions les futures fessées qu’elle va recevoir de votre main ?
– Non, c’est vrai, je ne l’avais
jamais connue aussi obéissante.
– Que voyez-vous, là, une grande
personne ou une petite fille qui montre à tout le monde ses fesses fraîchement
fessées ?
– Vous avez raison. C’est une
petite fille que nous avons là.
– Alors, elle a besoin que vous
la punissiez.
– Mais, je ne saurai pas faire,
je n’ai pas votre expérience.
– Si vous le voulez, on peut
essayer maintenant.
– Maintenant ? Je ne sais
pas si …
– Nous sommes bien d’accord pour
dire que ce qu’elle a fait ce matin chez vous mérite une punition ?
- Oui, oui, une punition.
– Alors elle a déjà trop attendu.
La fessée est d’autant plus efficace qu’elle est donnée sur le lieu et le
moment de la bêtise. Elle attend une fessée depuis ce matin, il est temps de
passer à l’acte.
– Je ne sais pas si je saurai
faire.
– Tout le monde sait donner une
fessée. N’ayez crainte, tant que vous n’utiliserez que votre main, vous ne
risquez pas de provoquer de dommages durables. Il faut faire attention avec les
instruments qui risquent de couper la peau, mais nous n’en sommes pas là. Soyez
naturelle ! Je vous aiderai, au besoin. »
Madame Rochat eut une dernière
hésitation, puis elle se décida.
« Dorothée,
viens-ici ! »
Sa voix n’était pas encore
totalement assurée, mais elle était sur la bonne voie.
« Assurez-vous toujours
qu’elle sait pourquoi elle est punie, surtout quand la fessée vient longtemps après
ce qui la justifie. »
Madame Rochat eut un bref regard
vers Madame André, puis elle reporta son attention sur Dorothée.
« Dorothée, ton insolence de
ce matin quand je t’ai dit de ranger ta culotte sale, est inadmissible. Je vais
te donner une fessée pour punir ton insolence et t’apprendre à être ordonnée. Allonge-toi
sur mes genoux ! »
Dorothée obtempéra, mais elle fit
une dernière tentative pour échapper à sa punition.
« Non, Jacqueline, s’il te
plait, je vais faire attention, je ne le ferai plus !
– Une seconde s’il vous plait.
Elle ne peut plus vous appeler par votre prénom alors que vous allez la fesser
très régulièrement. Jacqueline, cela fait trop familier et Madame Rochat, un
peu trop guindé pour un enfant appartenant à votre cercle familial.
– L’idée de la nièce, comme vous
le suggériez tout à l’heure, me semble adaptée. Et si je lui demandais de
m’appeler Tatie Jacqueline, ça sonne bien ! Et c’est comme cela que mes
neveux et nièces m’appellent.
– Veillez bien à ce qu’elle vous
appelle ainsi en tous lieux et avec toutes les personnes. Cela lui rappellera
en permanence le respect et l’obéissance qu’elle vous doit.
– As-tu entendu, ma chérie ?
Dorénavant, pour toi, je serai Tatie Jacqueline. N’oublie pas !
Madame Rochat caressait les
fesses nues de Dorothée à plat-ventre en travers de ses genoux. Elle se faisait
très vite à son nouveau rôle.
– Encore une chose : ne la
laissez pas protester quand vous avez décidé de lui donner une fessée. Elle
doit l’accepter comme une punition qui lui est donnée pour son bien. Si elle
recommence, annoncez-lui qu’elle recevra une deuxième fessée pour sa
protestation.
– Très bonne idée, conclut Madame
Rochat. »
Puis elle s’adressa à Dorothée.
« Une bonne fessée, ma
grande fille, puis tu retourneras au coin. »
Il n’y eut que les trois ou
quatre premières claques qui furent hésitantes. Rapidement, Madame Rochat prit
la mesure des fesses de Dorothée. Elle hocha la tête, satisfaite d’elle-même
quand Dorothée commença à répondre à la fessée par des cris et des pleurs. Sa
main laissait des marques plus sombres là où elle tombait, puis elles se
diluaient aux alentours en laissant une peau de plus en plus foncée.
Dorothée gigotait sur les genoux
de sa logeuse. Elle accompagnait chaque claque par des rotations du bassin à
l’opposé de l’endroit où avait atterri la main de Madame Rochat. Comme celle-ci
changeait, à chaque fois, le côté du fessier dont elle s’occupait, cela donnait
l’impression que Dorothée présentait ses fesses à la prochaine claque.
Ses dents mordaient, entre deux
cris, dans l’index de sa main droite. Ses pieds pédalaient dans le vide, ses
jambes s’écartaient puis se refermaient. Rien de tout cela ne gênait
l’administration de la fessée. Au contraire, Dorothée montrait combien la
correction faisait son effet. C’était une petite fille judicieusement punie que
Madame Rochat avait sur ses genoux.
« Pensez-vous que cela
suffise ?
« C’est à vous de sentir
quand Dorothée a été punie en proportion de ce qui l’a amenée sur vos genoux. Vous
verrez à son comportement quand elle sera sur le chemin du repentir. Soyez
juste. La fessée doit être en rapport avec la gravité de ce qu’elle a commis.
Sanctionnez plus durement les récidives. Donner la fessée semble simple, mais
le faire judicieusement est un art qui demande de la pratique.
– Vous verrez, je vais en
acquérir rapidement. Je vais m’en tenir là pour l’instant. »
Madame Rochat regardait avec
attention la paume de sa main, celle avec laquelle elle venait de donner la
fessée.
« Je ne m’attendais pas à ce
que donner une fessée, fasse aussi mal à la main. Elle est presque aussi rouge
que les fesses de ma petite chérie. »
Madame Rochat caressa doucement
les fesses de Dorothée. Elle finit par une petite tape qui fit réagir Dorothée.
« Allez, file au coin !
Je ne veux plus entendre parler de toi pour le moment. »
Une fois Dorothée installée au
coin, il y eut quatre ou cinq secondes d’un calme le plus complet. Seuls les
ventilateurs de chambres froides, pourtant placés à l’extérieur, faisaient
entendre leur ronronnement.
Madame Rochat rayonnait, un grand
sourire sur les lèvres.
« Vous aviez raison,
j’aurais dû faire cela depuis longtemps. Je regrette d’avoir fait perdre tout
ce temps à Dorothée. Je ne pensais pas que donner une fessée à qui la mérite,
pouvait apporter tant de satisfaction. J’ai vraiment l’impression d’avoir fait
ce que je devais faire. C’est valorisant de contribuer à l’éducation d’une
personne qui nous importe.
– Je suis contente que vous ayez
découvert cet assouvissement. C’est exceptionnel de le faire en aussi peu de
temps.
– C’est moi qui vous remercie de
m’avoir conduit sur ce chemin. Je suis certaine que Dorothée vous en
remerciera. Sans doute pas tout de suite, mais dans quelques temps. Je vais
m’attacher à la faire profiter le plus possible de la supervision que je vais
mettre en place.
– Puisque vous en parlez, il sera
nécessaire, au moins dans un premier temps, que vous considériez Dorothée comme
une petite fille qui n’aurait pas plus de six ans. Il faut qu’elle s’habitue à
être contrôlée dans les moindres instants de sa vie. Nous avons déjà évoqué les
questions de rangement et de respect de ses supérieurs. Cela ne suffira pas.
Vous devrez surveiller sa toilette, son habillement – je vais revenir plus tard
sur sa culotte, ses sorties, ses fréquentations, ses heures de sommeil, son
alimentation, … et j’en oublie. Vous voyez votre champ d’investigation est
vaste.
– Cela ne me fait pas peur. Je me
sens en capacité de l’aider dans tous ces domaines. Vous savez, j’ai déjà élevé
une fille, je peux recommencer avec Dorothée. Mais, vous parliez de sa culotte.
– Oui, elle porte des
sous-vêtements pas du tout adaptées à son âge. Tenez, la voilà ! »
Madame André tendit la boule de
tissu qu’elle avait sur son bureau. Madame Rochat la déplia.
« Je vois de quoi vous
voulez parler. Ne vous inquiétez pas. C’est le dernier jour qu’elle porte des
choses aussi indécentes. Je vais l’habiller maintenant plutôt avec un style classique.
Je ne sais pas si elle a ce qu’il faut à la maison. Vous avez certainement ce
qu’il faut ici. Serait-ce abuser si …
– Mais pas du tout. Vous ne
pourrez pas régler vos achats aujourd’hui, les caisses sont fermées, mais nous
allons ouvrir un compte au nom de Dorothée. Elle paiera plus tard. »
Les deux femmes s’éloignèrent
vers le magasin. Elles devisaient comme si elles s’étaient connues de longue
date. Le champ d’action qu’elles avaient en commun les avait rapprochées,
créant une complicité certaine.
Quand elles revinrent, Madame
Rochat portait dans ses bras un lot de sous-vêtements blancs. Elle avait trouvé
son bonheur. Je ne sais pas si cela contribuerait à celui de Dorothée. Il y
avait fort à parier qu’on ne lui
demanderait pas son avis.
« Vous avez raison, dit
Madame André. Il est important de contrôler les finances de Dorothée.
– Elle va me faire une
procuration sur tous ses comptes. C’est moi qui conserverai tous ses carnets de
chèques et sa carte bleue. Comme j’effectuerai tous les achats pour son compte,
elle n’aura plus besoin que d’un peu d’argent de poche. Je lui en donnerai
toutes les semaines. Elle me rendra des comptes sur ce qu’elle en fait. »
Les deux femmes reprirent leur
place initiale.
« Dorothée, viens me
voir ! »
Sans laisser sa robe se rabattre,
Dorothée se plaça face à sa logeuse, les yeux baissés.
« N’as-tu pas quelques chose
à demander, maintenant que tu as été punie ? »
Dorothée hésita un petit instant,
puis …
« Je vous demande pardon,
Tatie Jacqueline. Pardon pour ce que j’ai fait et dit ce matin.
– Seras-tu encore
insolente ?
– Oh non, Tatie Jacqueline.
– Fais attention à ne pas
t’engager à tes choses que tu ne tiendras pas. »
La rebuffade assombrit aussitôt le visage de Dorothée. Cela fit sourire sa
logeuse qui, la prenant par la main la fit s’asseoir à califourchon sur ses
genoux.
« Viens sur mes genoux
petite chipie ! »
Dorothée se lova contre le corps
de Madame Rochat. Elle posa sa tête sur son épaule et cacha son visage dans le
creux du cou de sa logeuse. Elle passa ses bras autour de sa taille et se serra
contre elle encore un peu plus étroitement. Puis, elle ferma les yeux, se
laissant aller mollement dans les bras de celle qui l’avait fessée il y a à
peine quelques minutes.
Moi aussi, quand on m’en donnait
l’occasion, j’avais besoin, après avoir reçu une fessée, de me faire câliner
sur les genoux de ma correctrice. Dorothée s’y prenait de la même façon que
moi. Après le contact étroit que j’avais éprouvé durant la fessée quand j’étais
tenu, allongé sur les genoux ou courbé sous le bras, j’avais besoin du même
contact mais pour me signifier mon pardon. Dorothée avait besoin, tout comme
moi, d’être caressée par la main même qui l’avait fessée.
Madame Rochat répondit parfaitement
à son attente. Elle entoura Dorothée de son bras gauche et sa main, à plat dans
le dos de Dorothée lui caressait le dos. Son autre main balaya doucement les
cheveux qui s’étaient égarés sur la joue de Dorothée et elle les fit passer
derrière l’oreille de sa locataire. Elle déposa alors un bisou sur la joue qui
était presque contre son visage. Elle glissa sa main droite sous la masse des
cheveux, dans le cou de Dorothée et elle fit glisser sa main en une longue
caresse qui parcourut tout le long du dos de la petite fille qu’elle avait sur
ses genoux. Puis, elle la fit passer sous la robe pour cajoler les fesses
qu’elle avait si fortement meurtries.
Elle avait adopté un léger
bercement et Dorothée poussa un long soupir et j’eus l’impression qu’elle
s’assoupissait dans les bras de Madame Rochat. Sa respiration régulière donnait
le sentiment qu’elle ronronnait.
« Il n’y a pas de doute.
J’ai récupéré une petite fille qui a autant besoin d’être cajolée que d’être
fessée. Avec moi, elle aura son content des deux. »
La présence de Dorothée sur les
genoux de Madame Rochat n’empêcha pas les deux femmes de poursuivre leur
conversation.
« Vous n’oubliez pas qu’il y
a quelques fessées au programme de la soirée. Trois pour être précise, dont une
pour laquelle il faudra utiliser un instrument punitif. Avez-vous ce qu’il
faut ?
– Je n’ai pas oublié que je
devais fesser ma petite peste ce soir en punition de sa journée catastrophique
au travail. En ce qui concerne un instrument punitif, je n’ai pas vraiment
réfléchi à cette question. Je dois pouvoir trouver une ceinture qui fera
l’affaire. »
Bien qu’il fût question du
traitement à réserver à ses fesses, Dorothée restait impassible dans les bras
de Madame Rochat.
« Voulez-vous que je vous
donne celle-là. J’en trouverai une autre pour demain. Ce sera un cadeau de
bienvenu dans le club des fesseuses patentées.
– Je vous remercie, c’est une
attention délicate. »
Les deux femmes se souriaient.
Leur complicité était évidente.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 96
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 98
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour,
RépondreSupprimerAh quand même !! Elle en aura mis du temps madame Rochas, pour comprendre qu'un bonne fessée était la meilleure méthode pour contribuer à l'éducation des turbulentes. Il faut dire que madame André est persuasive. Elle a de l'expérience et un redoutable savoir faire pour rougir entièrement une paire fesses en moins de temps qu'il n'en faut pour la déculotter. Bon, c'est un peu exagéré parce qu'en réalité une bonne fessée dure beaucoup plus longtemps. (rire)
Dorothée sans culotte depuis sa précédente déculottée, qui du coup porte bien son nom, finit quand même par s'en prendre une sur les genoux de sa logeuse, ravie de la mesure et prête à recommencer à la première occasion. Madame Colas très pédagogue à fini par la convaincre qu'une fessée était un cadeau éducatif. Eh oui, c'est noël tous les jours au super marché !
Une fessée, un câlin, pour faire bonne mesure. Le pardon après la punition. A travers les propos de ses héroïne, notre ami JLG continue, patiemment et avec conviction, à développer ses principes de méthode d'éducation par la fessée. Personne ne s'en plaindra sur ce blog qui fait le bonheur des passionnés, pratiquants, ou non.
Merci qui ?
Cordialement
Ramina