mercredi 24 avril 2019

Axel au supermarché - chapitre 97


Madame André nous laissa seuls quelques instants. Elle alla voir où en était Maeva. Je m’attendais à entendre le bruit d’une fessée, mais, à mon grand étonnement, le calme continua à régner.
Elle n’eut pas le temps de s’asseoir à son bureau avant que l’interphone relié à la porte d’entrée du personnel ne se mette à sonner.
« Ce doit être Madame Rochat qui vient d’arriver. Florence …
– Madame Rochat ! Que fait-elle là, l’interrompit Dorothée.
– Florence, va lui ouvrir reprit Madame André. »

Puis elle se tourna vers Dorothée. Ses yeux lançaient des éclairs.
« Sans doute as-tu pensé que tu n’étais pas concernée, quand j’ai dit à Clara que couper la parole à un supérieur hiérarchique, était une impolitesse qui ne serait pas toléré ?
– Je … je n’ai pas fait exprès. Je… je vous demande pardon.
– Il est bien temps de faire appel à mon indulgence, une fois que tu as été insolente. Il y a nécessité d’une petite formalité avant le pardon : la punition. Je l’ai évoquée tout à l’heure. Voyons si tu as bien écouté : quelle correction ai-je promis au prochain qui s’essayerait à cette impolitesse ?
– Une … une fessée, Madame.
– Alors tu sais ce qui t’attend. Viens-ici ! »
Dorothée avait blêmi. Elle se dirigea, néanmoins, vers Madame André. Elle se plaça debout à la droite de la responsable du magasin.
« Retrousse ta robe ! »
Dorothée n’avait plus de culotte depuis que Madame Bourgeois la lui avait enlevée. Je n’avais pas fait attention jusqu’à maintenant, mais le sous-vêtement était posé, en boule, sur le bureau de Madame André. Ses fesses nues furent tout de suite exposées.
« Plus haut la robe, surtout devant ! »
Dorothée rattrapa les pans du vêtement qui, en retombant, avaient caché son triangle pubien.
« Clara n’a eu qu’un avertissement. Pour toi, ce sera une vraie fessée. »
Madame André laissa Dorothée debout à son côté. Elle prit de l’élan avec sa main et claqua les fesses qui étaient à sa disposition. Il n’y eut quasiment pas de pause avant qu’une deuxième fois, sa main alla rougir l’autre fessier. Puis elle recommença, encore et encore et encore …
Le bassin de Dorothée était projeté en avant à chaque fois que la main de Madame André entrait en contact avec ses fesses. Dorothée faisait des efforts pour rester en place, mais la force de la fessée était trop grande. Elle revenait alors en arrière pour se trouver à sa place initiale quand la main de Madame André la renvoyait de nouveau vers l’avant.
Tout cela provoquait un mouvement régulier dont l’élan était donné par Madame André. Dans le rythme, Dorothée criait à chaque fois que la main claquait ses fesses.
La fessée durait depuis quelques dizaines de secondes quand une femme s’encadra dans la porte. Elle s’arrêta sur le seuil et poussa un « oh » de stupéfaction quand elle aperçut Dorothée qui recevait une fessée.
Si j’avais eu à la décrire, j’aurais dit qu’elle était bien en chair et grande. Elle devait avoir une petite soixantaine, cela se voyait surtout à ses cheveux blancs.
« Bonjour Madame Rochat. Ravie de vous accueillir. Vous permettez ? Je finis de régler ce petit incident avec Dorothée et je suis à vous. Mais asseyez-vous. »
Madame Rochat prit place sur une des deux chaises qui étaient devant le bureau de Madame André. Elle n’avait toujours pas dit un mot. Elle était apparemment sous le choc de la situation qu’elle avait découverte en entrant dans le bureau. Ses yeux fixaient le visage de Dorothée, puis ils descendaient vers les fesses nues. Elle avait du mal à admettre la réalité de ce qu’elle avait sous les yeux.
Dorothée qui avait commencé à chouiner avant que la visiteuse n’arrive, avait éclaté en sanglots à sa vue. Je ne savais pas si c’était parce qu’elle était fessée devant une inconnue ou, au contraire, parce qu’elle la connaissait.
La fessée reprit, tout aussi forte qu’avant. Madame André la prolongea une bonne minute.
« Je pense que tu réfléchiras à deux fois avant d’être de nouveau insolente. Va te mettre au coin ! »
Dorothée courut presque pour s’y rendre, comme si cet espace de pénitence était un refuge. Il avait un gros avantage : il permettait à Dorothée de ne plus voir les personnes qui venaient d’assister à sa fessée, en particulier la nouvelle arrivante.
Il se jouait quelque chose que je ne comprenais pas autour de la présence de l’invitée de Madame André. La réaction de Dorothée, quand elle s’était rendu compte de sa présence, était bien plus vive que quand elle avait été fessée en public dans le magasin.
« Laisse-nous admirer la belle couleur de tes fesses, Dorothée ! »
Dorothée n’avait pourtant pas oublié de relever sa robe pour laisser ses fesses bien visibles. La remarque de Madame André soulignait seulement la position humiliante dans laquelle se trouvait la femme d’âge mur qu’elle tenait sous son autorité.
Dorothée était secouée de sanglots. Certes, elle avait reçu une sérieuse fessée, mais rien d’exceptionnel au regard de celles que lui avait administrées Madame Bourgeois. Cela ne pouvait expliquer les pleurs persistants. Seul un trop-plein de honte pouvait justifier la réaction excessive de Dorothée. La mystérieuse femme n’y semblait pas pour rien. Elle-même paraissait avoir des difficultés à se remettre de ce à quoi elle venait d’assister.

Madame André nous donna rapidement la clé du mystère.
« Je vous remercie, Madame Rochat, d’avoir bien voulu vous déplacer. Je suis désolée d’avoir dû vous imposer cette scène de correction, mais maintenant, vous savez à quoi vous en tenir. Quand je vous disais que Dorothée avait reçu une fessée, vous avez pu voir que je ne plaisantais pas. Encore que, celle qu’elle vient d’avoir, se classe plutôt parmi les petites. Elle en a eu de plus rigoureuses cet après-midi.
– Si je ne l’avais pas vu de mes yeux, je ne l’aurais pas cru. Vous êtes sévère !
– C’est exact. Nous sommes exigeants depuis toujours, mais cela ne portais pas toujours ses fruits. Bon nombre d’employés, dont Dorothée, restaient indifférents à nos demandes. Nous aurions pu les renvoyer, mais ce n’est pas une solution. Il nous fallait une méthode plus dissuasive et plutôt préventive. »
Madame Rochat approuvait de la tête.
« Pour tout vous dire, nous n’appliquons ce système que depuis ce matin. Il m’est venu grâce à la présence de ces deux petits voleurs … »
Madame André nous désignait du doigt, Florence et moi et je ne pus me retenir de rougir.
« … qui sont parmi nous pour expier leur faute. Leur tante nous a chaudement recommandé de leur administrer une bonne fessée déculottée à chaque fois que nous n’étions pas contents de leur travail, ce que nous avons fait … sans retenue. Instinctivement, j’ai puni l’une de nos employées de la même façon hier soir. J’ai été surprise du résultat. Après avoir reçu une fessée, leurs performances étaient bien meilleures, leur motivation a bien faire, et surtout à éviter une nouvelle correction, en hausse vertigineuse. J’ai donc décidé, dès ce matin de généraliser cette recette qui fonctionne si bien. »
Je n’avais pas pris conscience que l’administration de la fessée faisait partie d’une évolution aussi réfléchie des méthodes de management.
« Voilà, c’est ainsi que Dorothée s’est retrouvée, cet après-midi, à plat ventre sur les genoux de sa cheffe de rayon pour  recevoir une fessée déculottée. C’est pour cela que je vous sollicite. »
Madame Rochat était attentive à ce que lui disait Madame André, mais elle jetait régulièrement un œil sur Dorothée, ou plutôt sur les fesses qu’elle nous montrait. Elle avait du mal à associer la femme qu’elle connaissait sans doute, à celle qui se tenait au coin.
« La situation de Dorothée me pose problème. Elle n’a pas de famille dans la région et je ne lui connais pas d’amis proches. Elle loue une chambre chez vous. Vous êtes donc la personne la plus proche avec qui elle est en contact quotidiennement. C’est pourquoi vous avez un rôle à jouer. »
Madame André expliqua alors le principe qu’elle souhaitait mettre en place « une fessée au travail, une fessée à la maison. »
« Vous êtes la personne toute désignée pour assurer ce rôle. »
Cette perspective laissa Madame Rochat sans voix.
« Moi ? Vous croyez ? Vous êtes sûre ?
– Laissons cette question de côté pour l’instant. Nous y reviendrons. Parlez- moi de la façon dont Dorothée se comporte à la maison.
– Euh … que voulez-vous savoir ?
– Depuis combien de temps habite-t-elle chez vous ?
– Ça doit faire plus de quinze ans.
– Appréciez-vous de l’avoir comme locataire ? »
Madame Rochat tourna la tête vers Dorothée, puis, comme cette dernière ne réagissait pas, elle se décida à répondre.
– Oui, c’est une gentille fille. Et puis, depuis le temps, je la connais. On s’est habituées ensemble. Je ne voudrais pas changer de locataire. Elle est, en quelque sorte, chez elle, presque de la famille, une espèce de petite sœur que j’aurais connu sur la tard. Bien sûr, ce n’est pas simple tous les jours. Elle est parfois exaspérante.
– Dites-moi, quelle est la dernière fois où le comportement de Dorothée vous a semblé inadmissible ?
– Oh, ça ce n’est pas compliqué. C’était ce matin.
– Racontez-moi.
– C’est comme souvent, après qu’elle est passée dans la salle de bains, c’est moi qui ai dû ranger. Ce matin, elle n’avait pas rincé la baignoire et j’ai dû ranger tous les produits dont elle s’est servie. Elle a même laissé, par terre, une culotte sale en plein milieu. Je lui en ai fait la remarque et elle m’a répondu que je pouvais bien m’en occuper.
– Quelle insolence ! Etait-ce la première fois qu’elle répondait de cette façon ?
– Ben, euh, non. C’est souvent !
– Qu’avez-vous fait ?
– Ben, rien. J’ai rangé.
– Trouvez-vous cela normal ?
– Non, bien sûr ! Mais que voulez-vous que je fasse ?
– Voyons voir … Si c’était votre fille qui vous avait répondu cela. Qu’auriez-vous fait ?
– Oh ça ne risque pas. Ma fille est bien élevée. Je lui ai appris quand elle était toute petite, à respecter les autres personnes. Elle ne fait pas ça.
– Oui, bien sûr. Je n’en doute pas, mais imaginons que ce soit … une jeune nièce qui vous réponde comme cela.
– Oh, c’est sûr. Elle aurait une bonne fessée. »
Madame Rochat se tut un petit instant et Madame André lui laissa le temps de se rendre compte de ce qu’elle venait de dire. Alors elle porta sa main devant sa bouche et n’émit qu’une simple onomatopée
« Oh !
– Et oui, reprit Madame André. Une fessée ! »
Il y eut un court temps de silence avant que Madame André ne reprenne.
« Pour ma part, je trouve injuste que, pour la même bêtise, une petite fille aurait reçu une fessée et pas Dorothée sous prétexte qu’elle est trop grande.  C’est profondément injuste ! D’autant plus qu’on pourrait s’attendre à ce qu’une, soit disant grande personne, ait appris à ranger derrière elle et à répondre avec politesse et civilité. »
Madame Rochat n’avait jamais regardé la situation sous cet angle. Elle convint.
« Vous avez raison. Ça méritait une fessée.
– Dites-moi franchement, est-ce la première fois où vous pensez que le comportement de Dorothée aurait mérité une fessée.
– Non ! Souvent je me dis, quand elle est insolente ou quand elle ne range pas sa chambre, qu’une fessée lui ferait le plus grand bien.
– Pourquoi ne la lui donnez-vous pas, si c’est ce dont elle a besoin ?
– Je n’ose pas. Elle est trop grande.
– Veuillez m’excuser si vous trouvez que je vais trop loin, mais je dois vous dire que vous agissez bien égoïstement.
– Non, je ne vois pas. Que voulez-vous dire ?
– Dorothée n’a sans doute jamais bénéficié de l’attention d’une grande personne qui veillait à ce qu’elle range, à ce qu’elle parle avec respect aux adultes et à toutes les petites choses qui font les enfants bien élevés. Vous en avez fait profiter votre fille et vous refusez d’en faire bénéficier Dorothée.
– Mais, ce n’est pas ma fille.
– Effectivement. Ce n’est pas votre fille. Mais elle habite chez vous, … elle fait presque partie de la famille, … une espèce de petite sœur … Vous l’aimez bien …
– Oui, c’est vrai.
– … et vous la laissez s’enfoncer dans des comportements inacceptables que vous identifiez très bien, mais vous ne faites rien … comme si cela vous était indifférent … ce qui ne semble pas le cas. J’ai l’impression que cela vous importe puisque vous êtes agacée par toutes ces attitudes que vous ne toléreriez pas pour vos proches. C’est cela que j’appelle de l’égoïsme.
– En présentant les choses de cette façon, évidemment.
– Ne croyez-vous pas que ce serait un atout pour Dorothée de savoir s’occuper de ses affaires, de ne pas être insolente avec les autres ? Par exemple, cela lui aurait évité aujourd’hui, une, voire deux fessées. N’avez-vous pas envie de lui faire ce cadeau ?
– Si, bien sûr, mais comment faire ?
– La difficulté, avec une adulte, c’est qu’elle a pris de mauvaises habitudes qui sont ancrées dans son cerveau. Pour revenir dessus, il faut être persévérant et lui faire entre dans la tête que ce qu’elle fait n’est qu’un comportement de petite fille. Il faut donc la traiter comme une petite fille : une bonne fessée.
– Vous croyez ?
– Non seulement je crois, mais je pense que c’est ce qu’elle souhaite.
– Recevoir la fessée ?
– Non, pas de recevoir la fessée, mais d’avoir à côté d’elle une grande personne qui l’aime suffisamment pour refuser qu’elle se laisse aller de cette façon. Une main ferme qui la guide et qui sanctionne les écarts de conduite dont elle se rend coupable. Quelqu’un en qui elle a confiance et qui a suffisamment d’autorité pour la contraindre à bien se comporter. Bien évidemment, si c’est vous qui avez l’autorité, il vous revient de choisir comment punir les désobéissances et les insolences. Pour une adulte qui se comporte comme une petite fille, je ne vois rien de mieux que la fessée.
– La fessée, oui, mais si elle ne se laisse pas faire ?
– C’est une question d’habitude. Le plus compliqué, c’est la première fois. Malheureusement pour elle, ou heureusement, elle est tombée sur Madame Bourgeois. Fesser une grande fille, même si elle a près de cinquante ans, ne lui fait pas peur. Tout ce qu’elle a gagné, c’est une fessée magistrale avec la règle, et d’être punie toute la journée de demain : une fessée à chaque pause et le piquet.
– Toute la journée de demain … »
Je voyais bien que l’idée commençait à faire du chemin dans la tête de Madame Rochat.
– Vous avez pu constater, quand vous êtes arrivés, qu’elle a compris qu’il était préférable de recevoir sagement sa fessée, plutôt que d’en risquer une plus sévère. A-t-elle bougé du coin depuis que je l’y ai mise ? L’avez-vous entendue protester bien que nous évoquions les futures fessées qu’elle va recevoir de votre main ?
– Non, c’est vrai, je ne l’avais jamais connue aussi obéissante.
– Que voyez-vous, là, une grande personne ou une petite fille qui montre à tout le monde ses fesses fraîchement fessées ?
– Vous avez raison. C’est une petite fille que nous avons là.
– Alors, elle a besoin que vous la punissiez.
– Mais, je ne saurai pas faire, je n’ai pas votre expérience.
– Si vous le voulez, on peut essayer maintenant.
– Maintenant ? Je ne sais pas si …
– Nous sommes bien d’accord pour dire que ce qu’elle a fait ce matin chez vous mérite une punition ?
- Oui, oui, une punition.
– Alors elle a déjà trop attendu. La fessée est d’autant plus efficace qu’elle est donnée sur le lieu et le moment de la bêtise. Elle attend une fessée depuis ce matin, il est temps de passer à l’acte.
– Je ne sais pas si je saurai faire.
– Tout le monde sait donner une fessée. N’ayez crainte, tant que vous n’utiliserez que votre main, vous ne risquez pas de provoquer de dommages durables. Il faut faire attention avec les instruments qui risquent de couper la peau, mais nous n’en sommes pas là. Soyez naturelle ! Je vous aiderai, au besoin. »
Madame Rochat eut une dernière hésitation, puis elle se décida.
« Dorothée, viens-ici ! »
Sa voix n’était pas encore totalement assurée, mais elle était sur la bonne voie.
« Assurez-vous toujours qu’elle sait pourquoi elle est punie, surtout quand la fessée vient longtemps après ce qui la justifie. »
Madame Rochat eut un bref regard vers Madame André, puis elle reporta son attention sur Dorothée.
« Dorothée, ton insolence de ce matin quand je t’ai dit de ranger ta culotte sale, est inadmissible. Je vais te donner une fessée pour punir ton insolence et t’apprendre à être ordonnée. Allonge-toi sur mes genoux ! »
Dorothée obtempéra, mais elle fit une dernière tentative pour échapper à sa punition.
« Non, Jacqueline, s’il te plait, je vais faire attention, je ne le ferai plus !
– Une seconde s’il vous plait. Elle ne peut plus vous appeler par votre prénom alors que vous allez la fesser très régulièrement. Jacqueline, cela fait trop familier et Madame Rochat, un peu trop guindé pour un enfant appartenant à votre cercle familial.
– L’idée de la nièce, comme vous le suggériez tout à l’heure, me semble adaptée. Et si je lui demandais de m’appeler Tatie Jacqueline, ça sonne bien ! Et c’est comme cela que mes neveux et nièces m’appellent.
– Veillez bien à ce qu’elle vous appelle ainsi en tous lieux et avec toutes les personnes. Cela lui rappellera en permanence le respect et l’obéissance qu’elle vous doit.
– As-tu entendu, ma chérie ? Dorénavant, pour toi, je serai Tatie Jacqueline. N’oublie pas !
Madame Rochat caressait les fesses nues de Dorothée à plat-ventre en travers de ses genoux. Elle se faisait très vite à son nouveau rôle.
– Encore une chose : ne la laissez pas protester quand vous avez décidé de lui donner une fessée. Elle doit l’accepter comme une punition qui lui est donnée pour son bien. Si elle recommence, annoncez-lui qu’elle recevra une deuxième fessée pour sa protestation.
– Très bonne idée, conclut Madame Rochat. »
Puis elle s’adressa à Dorothée.
« Une bonne fessée, ma grande fille, puis tu retourneras au coin. »
Il n’y eut que les trois ou quatre premières claques qui furent hésitantes. Rapidement, Madame Rochat prit la mesure des fesses de Dorothée. Elle hocha la tête, satisfaite d’elle-même quand Dorothée commença à répondre à la fessée par des cris et des pleurs. Sa main laissait des marques plus sombres là où elle tombait, puis elles se diluaient aux alentours en laissant une peau de plus en plus foncée.
Dorothée gigotait sur les genoux de sa logeuse. Elle accompagnait chaque claque par des rotations du bassin à l’opposé de l’endroit où avait atterri la main de Madame Rochat. Comme celle-ci changeait, à chaque fois, le côté du fessier dont elle s’occupait, cela donnait l’impression que Dorothée présentait ses fesses à la prochaine claque.
Ses dents mordaient, entre deux cris, dans l’index de sa main droite. Ses pieds pédalaient dans le vide, ses jambes s’écartaient puis se refermaient. Rien de tout cela ne gênait l’administration de la fessée. Au contraire, Dorothée montrait combien la correction faisait son effet. C’était une petite fille judicieusement punie que Madame Rochat avait sur ses genoux.
« Pensez-vous que cela suffise ?
« C’est à vous de sentir quand Dorothée a été punie en proportion de ce qui l’a amenée sur vos genoux. Vous verrez à son comportement quand elle sera sur le chemin du repentir. Soyez juste. La fessée doit être en rapport avec la gravité de ce qu’elle a commis. Sanctionnez plus durement les récidives. Donner la fessée semble simple, mais le faire judicieusement est un art qui demande de la pratique.
– Vous verrez, je vais en acquérir rapidement. Je vais m’en tenir là pour l’instant. »
Madame Rochat regardait avec attention la paume de sa main, celle avec laquelle elle venait de donner la fessée.
« Je ne m’attendais pas à ce que donner une fessée, fasse aussi mal à la main. Elle est presque aussi rouge que les fesses de ma petite chérie. »
Madame Rochat caressa doucement les fesses de Dorothée. Elle finit par une petite tape qui fit réagir Dorothée.
« Allez, file au coin ! Je ne veux plus entendre parler de toi pour le moment. »
Une fois Dorothée installée au coin, il y eut quatre ou cinq secondes d’un calme le plus complet. Seuls les ventilateurs de chambres froides, pourtant placés à l’extérieur, faisaient entendre leur ronronnement.
Madame Rochat rayonnait, un grand sourire sur les lèvres.
« Vous aviez raison, j’aurais dû faire cela depuis longtemps. Je regrette d’avoir fait perdre tout ce temps à Dorothée. Je ne pensais pas que donner une fessée à qui la mérite, pouvait apporter tant de satisfaction. J’ai vraiment l’impression d’avoir fait ce que je devais faire. C’est valorisant de contribuer à l’éducation d’une personne qui nous importe.
– Je suis contente que vous ayez découvert cet assouvissement. C’est exceptionnel de le faire en aussi peu de temps.
– C’est moi qui vous remercie de m’avoir conduit sur ce chemin. Je suis certaine que Dorothée vous en remerciera. Sans doute pas tout de suite, mais dans quelques temps. Je vais m’attacher à la faire profiter le plus possible de la supervision que je vais mettre en place.
– Puisque vous en parlez, il sera nécessaire, au moins dans un premier temps, que vous considériez Dorothée comme une petite fille qui n’aurait pas plus de six ans. Il faut qu’elle s’habitue à être contrôlée dans les moindres instants de sa vie. Nous avons déjà évoqué les questions de rangement et de respect de ses supérieurs. Cela ne suffira pas. Vous devrez surveiller sa toilette, son habillement – je vais revenir plus tard sur sa culotte, ses sorties, ses fréquentations, ses heures de sommeil, son alimentation, … et j’en oublie. Vous voyez votre champ d’investigation est vaste.
– Cela ne me fait pas peur. Je me sens en capacité de l’aider dans tous ces domaines. Vous savez, j’ai déjà élevé une fille, je peux recommencer avec Dorothée. Mais, vous parliez de sa culotte.
– Oui, elle porte des sous-vêtements pas du tout adaptées à son âge. Tenez, la voilà ! »
Madame André tendit la boule de tissu qu’elle avait sur son bureau. Madame Rochat la déplia.
«  Je vois de quoi vous voulez parler. Ne vous inquiétez pas. C’est le dernier jour qu’elle porte des choses aussi indécentes. Je vais l’habiller maintenant plutôt avec un style classique. Je ne sais pas si elle a ce qu’il faut à la maison. Vous avez certainement ce qu’il faut ici. Serait-ce abuser si …
– Mais pas du tout. Vous ne pourrez pas régler vos achats aujourd’hui, les caisses sont fermées, mais nous allons ouvrir un compte au nom de Dorothée. Elle paiera plus tard. »
Les deux femmes s’éloignèrent vers le magasin. Elles devisaient comme si elles s’étaient connues de longue date. Le champ d’action qu’elles avaient en commun les avait rapprochées, créant une complicité certaine.

Quand elles revinrent, Madame Rochat portait dans ses bras un lot de sous-vêtements blancs. Elle avait trouvé son bonheur. Je ne sais pas si cela contribuerait à celui de Dorothée. Il y avait  fort à parier qu’on ne lui demanderait pas son avis.
« Vous avez raison, dit Madame André. Il est important de contrôler les finances de Dorothée.
– Elle va me faire une procuration sur tous ses comptes. C’est moi qui conserverai tous ses carnets de chèques et sa carte bleue. Comme j’effectuerai tous les achats pour son compte, elle n’aura plus besoin que d’un peu d’argent de poche. Je lui en donnerai toutes les semaines. Elle me rendra des comptes sur ce qu’elle en fait. »
Les deux femmes reprirent leur place initiale.
« Dorothée, viens me voir ! »
Sans laisser sa robe se rabattre, Dorothée se plaça face à sa logeuse, les yeux baissés.
« N’as-tu pas quelques chose à demander, maintenant que tu as été punie ? »
Dorothée hésita un petit instant, puis …
« Je vous demande pardon, Tatie Jacqueline. Pardon pour ce que j’ai fait et dit ce matin.
– Seras-tu encore insolente ?
– Oh non, Tatie Jacqueline.
– Fais attention à ne pas t’engager à tes choses que tu ne tiendras pas. »
La rebuffade assombrit aussitôt  le visage de Dorothée. Cela fit sourire sa logeuse qui, la prenant par la main la fit s’asseoir à califourchon sur ses genoux.
« Viens sur mes genoux petite chipie ! »
Dorothée se lova contre le corps de Madame Rochat. Elle posa sa tête sur son épaule et cacha son visage dans le creux du cou de sa logeuse. Elle passa ses bras autour de sa taille et se serra contre elle encore un peu plus étroitement. Puis, elle ferma les yeux, se laissant aller mollement dans les bras de celle qui l’avait fessée il y a à peine quelques minutes.
Moi aussi, quand on m’en donnait l’occasion, j’avais besoin, après avoir reçu une fessée, de me faire câliner sur les genoux de ma correctrice. Dorothée s’y prenait de la même façon que moi. Après le contact étroit que j’avais éprouvé durant la fessée quand j’étais tenu, allongé sur les genoux ou courbé sous le bras, j’avais besoin du même contact mais pour me signifier mon pardon. Dorothée avait besoin, tout comme moi, d’être caressée par la main même qui l’avait fessée.
Madame Rochat répondit parfaitement à son attente. Elle entoura Dorothée de son bras gauche et sa main, à plat dans le dos de Dorothée lui caressait le dos. Son autre main balaya doucement les cheveux qui s’étaient égarés sur la joue de Dorothée et elle les fit passer derrière l’oreille de sa locataire. Elle déposa alors un bisou sur la joue qui était presque contre son visage. Elle glissa sa main droite sous la masse des cheveux, dans le cou de Dorothée et elle fit glisser sa main en une longue caresse qui parcourut tout le long du dos de la petite fille qu’elle avait sur ses genoux. Puis, elle la fit passer sous la robe pour cajoler les fesses qu’elle avait si fortement meurtries.
Elle avait adopté un léger bercement et Dorothée poussa un long soupir et j’eus l’impression qu’elle s’assoupissait dans les bras de Madame Rochat. Sa respiration régulière donnait le sentiment qu’elle ronronnait.
« Il n’y a pas de doute. J’ai récupéré une petite fille qui a autant besoin d’être cajolée que d’être fessée. Avec moi, elle aura son content des deux. »
La présence de Dorothée sur les genoux de Madame Rochat n’empêcha pas les deux femmes de poursuivre leur conversation.
« Vous n’oubliez pas qu’il y a quelques fessées au programme de la soirée. Trois pour être précise, dont une pour laquelle il faudra utiliser un instrument punitif. Avez-vous ce qu’il faut ?
– Je n’ai pas oublié que je devais fesser ma petite peste ce soir en punition de sa journée catastrophique au travail. En ce qui concerne un instrument punitif, je n’ai pas vraiment réfléchi à cette question. Je dois pouvoir trouver une ceinture qui fera l’affaire. »
Bien qu’il fût question du traitement à réserver à ses fesses, Dorothée restait impassible dans les bras de Madame Rochat.
« Voulez-vous que je vous donne celle-là. J’en trouverai une autre pour demain. Ce sera un cadeau de bienvenu dans le club des fesseuses patentées.
– Je vous remercie, c’est une attention délicate. »
Les deux femmes se souriaient. Leur complicité était évidente.



Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 96

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 98

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1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Ah quand même !! Elle en aura mis du temps madame Rochas, pour comprendre qu'un bonne fessée était la meilleure méthode pour contribuer à l'éducation des turbulentes. Il faut dire que madame André est persuasive. Elle a de l'expérience et un redoutable savoir faire pour rougir entièrement une paire fesses en moins de temps qu'il n'en faut pour la déculotter. Bon, c'est un peu exagéré parce qu'en réalité une bonne fessée dure beaucoup plus longtemps. (rire)

    Dorothée sans culotte depuis sa précédente déculottée, qui du coup porte bien son nom, finit quand même par s'en prendre une sur les genoux de sa logeuse, ravie de la mesure et prête à recommencer à la première occasion. Madame Colas très pédagogue à fini par la convaincre qu'une fessée était un cadeau éducatif. Eh oui, c'est noël tous les jours au super marché !
    Une fessée, un câlin, pour faire bonne mesure. Le pardon après la punition. A travers les propos de ses héroïne, notre ami JLG continue, patiemment et avec conviction, à développer ses principes de méthode d'éducation par la fessée. Personne ne s'en plaindra sur ce blog qui fait le bonheur des passionnés, pratiquants, ou non.
    Merci qui ?
    Cordialement
    Ramina

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