Notre sortie du piquet s’effectua
progressivement. Florence fut la première à en être libérée. Elle fut mise
aussitôt à la vaisselle avec des obligations de propreté accompagnées par une promesse
de fessée en cas d’insuffisance. Tout de suite après, Madame André vint
chercher Jérôme qu’un carton à apporter en magasin, attendait. Je fus le
troisième.
Madame Bourgeois inspecta d’abord
mes fesses en y posant sa main.
« Plus de trace, ni de
chaleur résiduelle, j’ai dû être trop indulgente. Je ne suis pas certaine que
tu vas en garder un souvenir suffisant pour ne pas prendre le risque de
recommencer. Ne crois-tu pas que je devrais réchauffer un peu ces fesses ?
Tu n’en seras que plus assidu à ton travail !
– Oh, non, Madame, je vais être
attentif à ce que je fais, je le promets.
– Tu as tort. Une petite, mais
sérieuse fessée préventive maintenant t’épargnerait très certainement une plus
grosse plus tard. Mais, soit ! Je vais tenter le coup. Ne me le fais pas
regretter ! Tu en subirais les conséquences. »
J’ai atteint la pause du milieu
de l’après-midi sans avoir été de nouveau puni. J’étais assez fier de moi.
J’avais même reçu des compliments de la part de Madame Bourgeois. Le travail
qui, de premier abord, m’avait paru d’une simplicité élémentaire demandait une réelle
concentration qui ne pouvait pas se relâcher sans risquer l’erreur. Il fallait
être vigilant à de nombreux petits détails, dans un temps compté, étant donné
le rythme qu’il fallait tenir sans faiblir.
A dix-huit heures, alors qu’il
restait encore deux heures à tenir, je commençais à sentir la fatigue. C’était
le moment où le travail devenait le plus intense, l’heure d’affluence. Les
rayons devaient être pleins et, en cette période de fin d’année, ils se
vidaient à grande vitesse. D’où j’étais, je constatais la frénésie d’achats qui
s’était emparée de mes concitoyens. L’exigence de Madame Bourgeois, elle, ne
faiblissait pas.
« Axel, va chercher un
carton de vases en promotion et remplit le rayon. Il ne va bientôt plus en
rester à vendre alors qu’ils partent comme des petits pains.
Dépêche-toi ! »
L’attitude de tous les employés
du magasin que je croisais avait changé. Chacun s’attachait à avoir l’air
affairé. Il fallait montrer que l’on était occupé et pressé par la tâche que
nous faisions. Les petits moments pour souffler qui étaient, auparavant, pris
sur le temps de travail avaient disparus. Plus question de prendre le temps de
s’arrêter et d’échanger quelques mots en croisant un collègue. Le magasin
s’était transformé en une fourmilière où chacun n’avait plus pour préoccupation
que le travail qui lui avait été assigné.
De retour avec la marchandise que
Josiane m’avait donnée, j’entrepris de remplir le rayon. J’avais bien compris
les principes que m’avait enseignés Madame Bourgeois : premier dedans,
premier dehors. Il fallait donc mettre les vases qui restaient dans le rayon
sur le devant afin qu’ils partent en premier. Je trouvais cela inutile, car ils
ne risquaient pas de se périmer et ce n’était pas la poussière qu’ils prendraient
en plus qui en diminuerait la valeur marchande. Je ne voulais pas risquer une
réprimande.je savais comment elle se terminerait. Puisque Madame Bourgeois
l’avait ordonné, il n’y avait pas à discuter.
Il fallait donc commencer par
vider le rayon avant de le remplir de nouveau. Je devais faire vite. Comme à
son habitude, Madame Bourgeois viendrait vérifier que j’avais achevé ma tâche
au bout du temps qu’elle estimerait nécessaire. Je n’avais pas de marge. Je
devais faire vite.
Je devais faire vite. Cette
obligation était ma première préoccupation. Il y avait beaucoup de passage dans
l’allée, c’était l’heure où le magasin était bondé. Je devais faire vite.
Impossible de poser les vases sur le sol, il n’y avait pas de place. Où les
mettre le temps de placer les nouveaux dans le rayon ? Je devais faire
vite. Là, devant ces bougies parfumées, à côté, il y avait tout juste la place.
Je posais les quatre premier sur le bord de l’étagère. Il en restait un cinquième.
Je devais faire vite. Je posais le vase restant à côté du précédent. Il n’y
avait pas tout à fait la place. Je devais faire vite. Je poussais un peu pour
tasser le tout … un peu trop fort, un peu trop loin.
Le vase qui était au bout de
l’alignement tomba. A l’étagère du dessous, l’abat-jour en verre coloré de la
lampe cassa sous le choc. En tentant de rattraper le premier, j’en poussais un
second qui éclata en heurtant le sol, en un nombre incalculable de morceaux.
Il y eut une bulle de silence
autour de moi. Inerte, je regardais les trois objets cassés qui gisaient dans
l’allée du magasin. Des applaudissements commencèrent sur ma droite. Je
pivotais pour voir qui osait … Du coude je touchais le vase le plus proche de
moi. Il était en équilibre précaire et l’impulsion que je venais de lui donner
suffit à le faire tomber. Dans le silence relatif, son impact sur le sol me fit
penser à un coup de tonnerre. La moitié des spectateurs qui avaient assisté à la
scène était hilare. L’autre était silencieuse.
Madame Bourgeois se fraya un
chemin parmi les personnes qui avaient formé un demi-cercle autour des débris
qui jonchaient le sol. Elle les contempla, puis elle me fixa. Son regard était
noir. Je sentais la colère qui l’habitait.
« Va chercher de quoi
réparer les dégâts que tu as commis : un balai et une pelle et une
poubelle. »
Sa voix était froide et
déterminée. Dans le ton qu’elle avait adopté, je savais que mon sort était déjà
scellé.
« Faut-il que je te le
redise ? »
Cette sommation d’une vois sèche me
fit revenir à la réalité. Je me dirigeais aussi vite que je le pus vers le placard
à balais.
Quand je revins, Madame Bourgeois
avait mis en place les vases restants. Il ne restait plus qu’à balayer les morceaux
qui s’étaient étalés sur la moitié de l’allée. D’un geste, Madame Bourgeois
m’ordonna de m’y mettre. J’étais au bord des larmes et je sentais mes mains
trembler.
« Encore un morceau,
là ! »
Quand tout fut dans la poubelle,
je jetais un regard hésitant à ma cheffe de rayon. Quelle serait la punition
qui sanctionnerait ma maladresse ? Je n’en voyais qu’une possible.
« Raconte-moi ce qui s’est
passé. »
Persuadé que je ne m’en tirerais
pas avec une simple réprimande, je bafouillais et je m’embrouillais dans mes
explications.
« Résumons, fit-elle !
Tu as voulu faire trop vite et ta maladresse a provoqué des chutes en chaîne
des vases sur les lampes. C’est bien cela ? »
Je dus avaler ma salive pour
pouvoir répondre.
« Oui, Madame.
– Nous sommes donc bien d’accord
que tu es entièrement fautif. »
Tout cela était dit assez fort
pour que tous ceux qui regardaient puissent entendre.
« Oui Madame. »
J’avais l’impression de me
condamner moi-même. Le cercle des badauds ne s’était pas dispersé. Il y avait
une bonne vingtaine de personnes, de tous âges et des deux sexes, qui
attendaient de connaître le dénouement de l’incident.
« Baisse ton
pantalon ! »
Un murmure étonné parcourut
l’assistance. Je regardais autour de moi mais il fallait me rendre à l’évidence.
Je devais me déculotter devant toutes ces personnes. Je soulevais ma blouse et
je débouclais ma ceinture. Madame Bourgeois réagit aussitôt quand je marquais
une pause.
« Plus vite que
ça ! »
Défaire le bouton qui retenait
encore mon pantalon autour de mes hanches, mit bien trop peu de temps. Il
s’affaissa sur le haut de mes cuisses. Il y eut quelques gloussements et cris
d’étonnement venant des personnes qui m’entouraient quand ma culotte apparut à
la vue de tous.
« Allons, approche. »
Les bras en avant, je me glissais
dans l’espace que Madame Bourgeois m’avait ménagé sous son coude. Elle referma
son bras sur ma taille. La position qu’elle m’avait fait adopter, avec mon
pantalon prêt à être baissé, ne laissait aucun doute sur la nature du châtiment
qui m’attendait. Les spectateurs étaient silencieux. Pas un mot d’approbation,
mais pas un, non plus, pour protester. C’était la stupéfaction. Pourtant, ils
n’étaient pas au bout de leur surprise.
Madame Bourgeois fit descendre le
pantalon. Je n’y mis aucun obstacle, restant parfaitement immobile. Il était
facile de constater que Madame Bourgeois comme moi avions l’habitude de ces
situations : elle, de baisser un pantalon à une personne ployée sous son
coude et moi de me faire déculotter sans protester.
Elle saisit l’élastique de ma
culotte et elle baissa le sous-vêtement qui cachait ce qui me restait de
décence. J’eus l’impression qu’un petit courant d’air remontait le long de mes
cuisses pour caresser mes fesses. La culotte n’offrait pourtant pas une grande
protection contre le froid, mais elle suffisait pour se sentir protégé. Dès que
mes fesses étaient dénudées, j’avais la sensation qu’elles étaient balayées par
un petit vent frisquet quelle que soit la température de la pièce où je me
trouvais. C’était sans doute l’effet des regards sur mes fesses nues.
Je sentis un frisson de
perplexité parcourir la foule. Il disparut aussi vite qu’il était apparu. Qui
pouvait avoir un doute sur la légitimité de la punition qui se préparait ?
Si cela avait été un enfant qui s’était tenu à ma place, il y aurait eu une
vague d’indignation. Même si la plupart des personnes n’aurait rien dit, il
s’en serait bien trouvé une ou deux pour faire connaître leur désaccord. Là,
personne n’intervint.
La certitude des protagonistes
principaux l’emportait. Celle de Madame Bourgeois qui m’avait déculotté sans
aucune hésitation, montrant ainsi qu’elle était dans son droit ; et la
mienne qui en me soumettant passivement à la punition qui se préparait, indiquait
que j’acceptais de recevoir la punition que j’avais méritée.
Madame Bourgeois ne fit aucun
commentaire. De sa main, elle claqua ma fesse gauche, puis la droite. Elle
tenait un rythme soutenu qui ne me laissait pas le temps de reprendre mon
souffle entre deux claques, avant de devoir crier, une nouvelle fois, ma
souffrance.
C’est toujours en sortant de la
bulle qui se formait entre ma correctrice et moi, que je me rendais compte que
j’y étais entré. Dès qu’une fessée était suffisamment sévère, quand je devais
consacrer toute mon énergie à absorber la cuisson qui émanait de mes fesses et
à rester en position disciplinaire sans interférer avec la correction que je
recevais, je ne percevais plus rien que ce qui concernait ma correctrice et
moi. Le reste n’existait plus : le lieu, les spectateurs, … tout cela
n’avait plus aucune importance.
J’étais habitué à recevoir la
fessée. Cela ne faisait pourtant pas si longtemps que j’avais reçu la première.
Il y avait à peine trois mois. Depuis, il s’était passé peu de jours sans que
je n’ai mérité une correction, certainement pas une seule semaine sans avoir
été déculotté et châtié. J’avais pu croire, le temps aidant, qu’être fessé
deviendrait une situation banale, que la honte et la douleur seraient moins
vives. Il n’en était rien.
La honte me submergeait pendant
mon déculottage et alors que la fessée achevée, je devais patienter en montrant
à qui était présent que j’avais été puni comme un enfant désobéissant. La
douleur, elle, atteignait un premier pallier quand la main de ma correctrice, ayant
fait un premier tour de mes fesses, revenait là où elle avait déjà sévit. Bien
entendu, une vigueur particulière qu’y mettait une fesseuse ou le recours à un
instrument punitif accélérait le phénomène. La brûlure sur mes fesses ne
cessait alors d’augmenter régulièrement et il fallait une très longue fessée
pour que ses effets décroissent.
Madame Bourgeois m’amena à cette
limite où poursuivre la fessée n’amenait plus rien de plus que ce qu’elle a déjà
provoqué chez son récipiendaire. Elle devait le sentir à mes réactions qui
devaient devenir moins vives au contact de sa main. C’était le signal qu’il
fallait mettre fin au châtiment.
La cuisson de mes fesses
continuait à un niveau égal pendant plusieurs minutes après qu’il avait mis fin
à la fessée. Souvent, j’avais même l’impression qu’elle continuait à croître
pendant quelques temps et je ne la sentais diminuer que plusieurs minutes après
avoir été placé en pénitence.
Les premiers moments au coin ou
au piquet étaient une bénédiction. Ils marquaient la fin de la période où l’on
marquait dans mes chairs la désapprobation de mon comportement qui avait
provoqué la punition. Bien sûr, montrer ses fesses nues meurtries par la
punition, ce n’était pas une situation très valorisante. Surtout quand c’était
en présence de plusieurs témoins, être exposé, culotte baissée, aux regards
d’autres personnes appelait à l’humilité. Il n’était plus question d’y faire
étalage de son ego et de sa fierté.
Tout cela ne constituait qu’une
impression de fond dans un premier temps, quand la fournaise qu’avait provoquée
la fessée, dominait. C’est ce que j’éprouvais quand Madame Bourgeois me plaça
le nez contre un poteau, au bout du rayon où j’avais commis mes exploits.
Je mis plusieurs minutes à sortir
de ma bulle. La réalité de ma situation me revint comme un boomerang. Je
réalisais alors toute l’horreur de ma situation. Placé comme je l’étais, aucune
partie de mon corps n’échappait à l’examen des passants. Ils ne m’entouraient
pas tout à fait, le poteau au pied duquel je me tenais ne permettait pas qu’on
m’observât de face.
Les clients passaient derrière
moi. Mes bras croisés dans le dos, comme me l’avait ordonné Madame Bourgeois,
retenaient ma blouse et ma chemise au-dessus de mes reins. Chacun pouvait
constater les effets de la fessée. Je supposais que la couleur de mon
postérieur était proportionnelle à la cuisson que je ressentais.
Ceux qui passaient sur les côtés,
pour emprunter l’une des deux allées que le poteau séparait, regardaient mon
visage de profil, puis leur regard descendait sous ma ceinture où mes vêtements
relevés laissaient voir mes organes génitaux qui pendaient entre mes jambes. Je
les apercevais en périphérie de mon champ de vision et il n’y avait nul doute
sur ce qui attirait leur regard. J’entendis plusieurs commentaires sur
l’absence de poils pubiens.
Je cherchais à dissimuler mes
attributs sexuels en me plaquant le plus près possible du poteau et en pivotant
légèrement du côté où il n’y avait pas de passage. Madame Bourgeois, alors
qu’elle passait derrière moi, mit fin à ces contorsions d’une bonne dizaine de
claques sur mes fesses.
« Je ne veux pas te voir
bouger quand je te mets au piquet. »
Je fermais les yeux, mais cela ne
fit pas disparaître toutes les personnes qui circulaient autour de moi, ni leurs
commentaires que j’entendais distinctement.
« Voyons où nous en
sommes ! »
Madame Bourgeois me fit pivoter
et elle me courba sous son bras. Je sentis sa main parcourir la surface de mes
fesses.
« Malgré ces dix minutes de
piquet tes fesses sont encore légèrement chaudes. Tu dois cependant pouvoir
supporter une culotte. Il est temps de reprendre ton travail ! »
Je me rhabillais sous l’œil
vigilant de Madame Bourgeois et d’une bonne dizaine de personne qui avaient
suspendu leurs courses pour assister à ce spectacle peu commun. D’une dernière
claque sur le pantalon, Madame Bourgeois me renvoya remettre de l’ordre dans le
rayon des serviettes en papier. Là au moins, je ne risquais pas de casser les
marchandises que je manipulais. Je sentais une gêne du côté de mon postérieur.
La culotte et le pantalon que mes mouvements faisaient frotter contre la peau
de mes fesses, ne me laissaient pas oublier la fessée que j’avais reçue.
Je repris mon travail. Il fallait
faire vite, mais je restais prudent. J’avais la sensation d’être en permanence
sur une corde raide et il aurait fallu peu de chose pour que je chute.
Je ne fus pas le suivant à être rattrapé
par le nouveau système disciplinaire mis en place par Madame André. Je
finissais tout juste de remettre de l’ordre dans le rayon « vaisselle à
jeter » quand des protestations attirèrent l’attention de tous ceux qui se
tenaient à proximité.
J’attirais prudemment mon nez au
coin du rayon pour voir ce qu’il en était. A travers l’attroupement qui s’était
formé aussitôt, j’aperçus Madame Bourgeois qui tenait Dorothée par l’oreille.
Celle-ci protestait contre le traitement qui lui était infligé. Dorothée était
une des anciennes du magasin. Elle travaillait là depuis bien plus longtemps
que n’importe qui d’autre, ayant appartenu à l’ancienne équipe, celle qui était
présente avant le rachat du magasin par l’actuelle directrice.
C’était étrange de voir cette
femme d’âge mur traînée par l’oreille par quelqu’un qui avait au moins quinze
ans de moins qu’elle.
« Lâchez-moi !
Lâchez-moi tout de suite ! »
Si elle avait quinze ans de plus
que Madame Bourgeois, elle devait peser au moins quinze kilogrammes de moins et
lui rendre quinze centimètres. La cheffe de rayon tenant l’oreille de son
employée entre ses doigts et elle avait immobilisé le bras gauche dans le dos
en une prise dont Dorothée ne pouvait se défaire. Les gesticulations et les
cris d’indignation ne troublaient pas Madame Bourgeois et ne l’empêchaient pas
de mettre ses intentions à exécution.
« Vous n’avez pas le droit,
laissez-moi !
– Crois-tu petite paresseuse que
tu vas pouvoir continuer comme cela ? Cela fait plusieurs jours que je te
surveille. J’ai enfin réussi à te prendre sur le fait !
– Je n’ai
rien fait, ce n’est pas moi !
– Qu’as-tu donc fait depuis plus
d’une demi-heure que ta pause devrait être finie ? Je ne t’ai pas vu dans
les rayons. Si je n’avais pas été te chercher, tu serais encore dissimulée
derrière la benne à cartons. »
Malgré son avantage physique,
Madame Bourgeois avait du mal à maîtriser Dorothée qui se tortillait pour
tenter d’échapper à la prise de sa cheffe de rayon. Madame Bourgeois tenta de
courber Dorothée sous son bras, mais celle-ci se débattait tant qu’elle
n’arrivait pas à l’immobiliser. Elle m’interpella aussitôt qu’elle m’aperçut.
« Axel,
viens-ici ! »
Je craignis aussitôt qu’elle me
reprochât ma curiosité, mais je me rendis à ses ordres.
« Sors-moi cette chaise du
rayon et mets-là dans le milieu de l’allée. »
Elle désignait un lot de chaises
pliantes qui étaient à vendre. Je lui obéis. Madame Bourgeois s’y assit et son
poids aidant, elle entraîna Dorothée qui tomba à plat-ventre sur les genoux qui
l’attendaient. Dorothée sentit le danger et elle mit une énergie redoublée pour
tenter de se libérer. Ses bras étaient à peu près immobilisés, mais ses jambes
battaient dans le vide et les ruades qu’elles provoquaient déplaçaient à chaque
fois son bassin. Madame Bourgeois n’avait pas encore la maîtrise de la
situation.
« Laissez-moi ! Je ne
suis plus une gamine ! Vois n’avez pas le droit ! »
Les cris attiraient un nombre
croissant de spectateurs qui attendaient l’issue de cette confrontation. Il
était encore difficile qui arriverait à ses fins parmi les deux femmes qui
luttaient pour imposer leur volonté à l’autre. Je sentais qu’en ayant réussi à
coucher Dorothée sur ses genoux, Madame Bourgeois avait gagné la première
manche.
Madame Bourgeois procéda
méthodiquement, en laissant Dorothée s’épuiser en des gesticulations qui,
jusqu’à maintenant, ne lui avaient pas permis de reprendre une once de liberté
de mouvement. Elle s’empara du bras gauche de Dorothée et elle le passa
derrière son dos, puis elle plaqua Dorothée contre son flanc.
Cette dernière tenta de ramener
son bras en protection de ses fesses, mais les hanches et le buste de Madame
Bourgeois l’en empêchèrent. De ses eux mains, elle prit alors appui sur les
deux pieds de la chaise pour essayer de se relever. Madame Bourgeois pesa de
tout son poids sur le dos de Dorothée qui retomba allongée dans sa position
initiale. Dorothée marqua une pause dans sa lutte pour se libérer. Madame
Bourgeois en profita pour attraper son bras droit et pour le remonter au creux
des reins de Dorothée. Elle prit le poignet dans sa main gauche et posa le
coude le long du dos de Dorothée. Madame Bourgeois n’avait plus besoin que
d’une seule main pour immobiliser tout le haut du corps de Dorothée dont bras
gauche s’agitait inutile, il ne lui était plus d’aucun secours.
Madame Bourgeois fit alors
pivoter inexorablement le bassin de Dorothée qui se retrouva bientôt entre ses
jambes. Les battements de pieds retardaient le mouvement, mais ils ne l’empêchaient
pas. Dès que Dorothée se retrouva dans la position souhaitée par Madame
Bourgeois, celle-ci referma ses genoux sur les cuisses de la femme qui gisait
entre ses jambes. Les seuls mouvements qui étaient maintenant possibles pour
Dorothée ne concernaient plus que le bas de ses jambes, en-dessous ses genoux.
Les fesses de Dorothée étaient
maintenant à disposition de la main de Madame Bourgeois. Plus rien ne pouvait
les protéger, si ce n’était les vêtements qui les couvrait encore. Madame
Bourgeois s’attela à les mettre hors de la trajectoire qu’il fallait dégager
pour la fessée.
Retrousser la blouse et la robe
se révéla plus ardu qu’on aurait pu le penser. Les vêtements étaient coincés
entre les jambes de Madame Bourgeois qui ne voulait pas desserrer sa prise de
crainte de redonner de l’espoir à Dorothée. Peu à peu, elle fit glisser la
blouse, puis le bas de la robe, centimètre par centimètre afin de leur donner
suffisamment de mou pour pouvoir les rabattre dans le dos de Dorothée. Cela fut
fait en quelques minutes.
La culotte de Dorothée était
maintenant apparente. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit un étroit morceau
de tissu noir, presque transparent tellement il était ajouré.
« Voici une culotte qui
n’est pas appropriée pour venir travailler. Il faudra me changer cela ma fille,
dès demain !
Dorothée ne formulait plus de manifestation
structurée de son désaccord. Les commentaires sur sa culotte étaient le moindre
de ses soucis. Elle grognait, mais c’était une manifestation d’impuissance et
les tortillements du bassin qu’elle tentait sentaient le chant du cygne.
La Mini-culotte ne cachait
presque rien des fesses et Madame Bourgeois aurait pu la négliger. C’était une
protection négligeable qui n’aurait pas fait grande différence quant à
l’efficacité de la fessée. Mais il fallait que Dorothée aille au bout de la
punition que sa cheffe de rayon avait décidé de lui administrer. Elle devait
être déculottée, elle le serait.
Madame Bourgeois glissa son pouce
sous l’élastique de la culotte. Elle la descendit sans encombre de quelques
centimètres. Progressant d’abord d’un côté, puis de l’autre, elle baissa la
culotte petit à petit. Elle la faisait glisser dans un espace qu’elle ménageait
en déplaçant légèrement son emprise sur les cuisses de Dorothée. Celle-ci
n’avait pas le temps de profiter de ce court moment pendant lequel elle était
un peu moins tenue. Les genoux de Madame Bourgeois se refermaient aussitôt.
« Allons, laisse-moi faire,
vilaine fille désobéissante ! Quoi que tu fasses cette culotte descendra à
la place qui va être la sienne pour un bon moment. »
Quand le sous-vêtement fut à
mi-cuisses, Madame Bourgeois s’en trouva satisfaite.
« Nous y sommes ! Te
voilà prête pour ta fessée ! Ce n’était pas la peine de faire tant
d’histoire. Toi comme les autres, si tu as mérité une correction, il est normal
que tu la reçoives »
Madame Bourgeois conclut cette
déclaration par une longue volée de claques qui couvrirent rapidement les
fesses pales de Dorothée, d’un rose soutenu. Celle-ci répondit par un long cri
qui ressemblait à un braiement continu. Dorothée avait cessé sa gesticulation
intempestive. L’explosion de douleur sur son postérieur l’avait prise par
surprise. Sans doute n’avait-elle plus de souvenir des sensations que
provoquait une main ferme, maniée par une personne décidée, sur des fesses
dénudées.
Enchantée de l’effet qu’elle
avait produit, Madame Bourgeois marqua un temps d’arrêt.
« Es-tu décidée à prendre ta
fessée comme une grande fille obéissante ? En reconnaissant que tu l’as
méritée, qu’elle va donc te faire beaucoup de bien ?
– Lâchez-moi ! Je porterai
plainte !
– Porter plainte, rien que
cela ! »
La main de Madame Bourgeois
reprit son rythme endiablé sur les fesses de Dorothée qui passèrent du rose au
rouge en quelques instants. Dorothée eut un premier sanglot qu’elle tenta de
ravaler, mais le second succéda au premier sans qu’elle n’y puisse rien.
Ensuite ce fut un torrent de larmes continu. Madame Bourgeois continuait la
fessée toujours aussi vigoureusement. Enfin elle s’arrêta. Elle posa sa main
sur les fesses de Dorothée.
« Oh, elles commencent à
chauffer et elles sont maintenant bien rouges. Exactement ce qu’il faut à une
grande fille désobéissante et de plus insolente. Est-ce que tu es maintenant
décidée à subir courageusement ta punition ?
– Ah, … arrêtez, arrêtez, je n’en
peux plus !
– Pas encore, si je comprends
bien. Ce n’est pas grave, tu vas finir par comprendre. Continuons la
fessée ! Elle n’a pas encore été suffisante, n’est-ce pas ?
– Non ! »
Le cri de Dorothée se prolongea en
une plainte aigue, puis il s’abîma dans un nouveau sanglot qui ne fut que le
début d’une cascade de pleurs. La fessée se poursuivit, régulière, intense. La
force que Madame Bourgeois donnait à sa main se répercutait sur les fesses de
Dorothée qui s’affaissaient à chaque claque et reprenaient leur forme initiale
en quelques courtes oscillations, le temps que Madame Bourgeois fesse l’autre
côté.
Il n’y avait plus de difficulté à
maintenir Dorothée en place. Elle avait cessé de se débattre et les soubresauts
qui la parcouraient, étaient involontaires. Ses pieds battaient dans le vide,
mais sans plus chercher à faire obstacle à sa correctrice. Ses fesses s’étaient
colorées d’un rouge soutenu, plus sombre au milieu et se dégradant à la
périphérie. Madame Bourgeois lui accorda une nouvelle pause.
« Cette fessée t’a-t-elle
appris l’obéissance ? »
Dorothée pleurait, avachie en
travers des genoux de Madame Bourgeois. Elle était indifférente aux questions
de sa correctrice. Madame Bourgeois ne patienta que quelques secondes avant de
recommencer la punition. Celle-ci ne dura pas, une dizaine de claques tout au
plus.
« Quand une personne de
l’encadrement te pose une question, j’attends de toi que tu répondes
poliment ! »
Encore une dizaine de claques.
« Alors ? Qu’en sera-t-il
désormais de ton obéissance ?
– Oui, Madame, oui, je vais
obéir !
– A la bonne heure ! Nous y
arrivons enfin ! Penses-tu toujours que je n’ai pas le droit de te
fesser ? »
Pour bien souligner sa question,
Madame Bourgeois administra une monumentale claque sur le sommet des fesses de
Dorothée.
« Non, Madame, non !
– Que veux-tu dire
exactement ?
– Vous avez le droit… de… de
me donner … la fessée. »
Il y avait de l’urgence à
répondre dans la voix de Dorothée.
« Est-ce toi qui en décide
ou moi ?
– C’est vous, Madame, c’est
vous !
– Vas-tu porter plainte ?
– Non, Madame, je ne vais pas le
faire. Je vous demande pardon. Plus de fessée, s’il vous plait »
Madame Bourgeois esquissa un sourire, Dorothée et elle
avaient fait la première partie du chemin qu’il y avait à parcourir. Il fallait
maintenant que cette soumission devienne durable. Il n’était donc pas question
de s’arrêter en si bonne voie.
Et avec un dessin original de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 95
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour à tous.
RépondreSupprimerAujourd'hui concert exceptionnel au Supermerché sous l'impitoyable direction de Madame bourgeois qui connaît la musique et fait preuve d'un incontestable sens du rythme.
Au programme: concerto de fessées déculottées menée avec virtuosité non pas à la baguette, mais plutôt au marteau pilon.
Madame à la main très ferme et sait s'en servir. Pas besoin de métronome, elle tient la cadence sans difficulté, et tape fort. Les fesses de Dorothée, un peu rebelle et trop portée sur les fausse notes, en rougissent de contrition sous une magistrale fessée en trois temps. Le temps nécessaire à obtenir une cuisson parfaite à l'unisson des volées de claques retentissantes.
Premier opus en rose foncé modérato mais sur un bon tempo.
Deuxième livret en accélérato pour un rouge fessier bien soutenu et final flamboyant allegro péricoloso sur un derrière en brasero!
Avec ça la demoiselle n'est pas prête de suivre des cours de solfège!
Au supermarché de la fessée on ne baisse pas que les prix... les culottes aussi!
Cordialement
Ramina
Ramina