Constance maternelle

Je ne vois pas en quoi le fait que tu ailles à l'université change quoi que ce soit. Il me semble que bien que tu aies vingt-deux ans, que je suis toujours ta mère et que je le resterai tant que je serai sur cette terre ! Ce n'est pas une question d'âge, ni du tien, ni du mien !

Je me sens donc toujours aussi concernée par la façon dont tu te comportes. Je t'ai inculqué quelques valeurs auxquelles je tiens et je m'admettrai pas que tu les bafoues sous prétexte que tu deviens grande. Tu m'en remercieras plus tard.

Cela ne fait même pas une semaine que tu es revenue en vacances dans notre maison familiale et je dois avouer que je suis stupéfaite de la jeune fille que tu es devenue. Il n'y a qu'un an que tu es partie de la maison et tu te permets des choses que tu n'aurais jamais osé faire auparavant.

A quelle heure êtes-vous rentrées hier soir, toi et des deux copines ? Combien de verres d'alcool aviez-vous consommés ? Crois-tu que je vais supporter le désordre dans laquelle tu as mis ta chambre en quatre jours ? Je croyais d'avoir dit, hier, que tu devais t'occuper  de ta lessive, est-ce fait ? Et je ne parle pas de cette culotte que je viens de t'enlever ! Quelle honte de porter des sous-vêtements de la sorte !

Et maintenant, tu oses me répondre quand je te fais une remarque, parfaitement justifiée, au demeurant ! Comment as-tu dit ? Que je ferai bien mieux de m'occuper de mes affaires ? Eh bien, c'est exactement ce que je suis en train de faire. Tu vas t'en rendre compte.

D'avoir une jeune fille bien élevée, ce sont mes affaires ! Que tu sois insolente avec tes aînés, ce sont mes affaires ! Que tu ranges ta chambre tous les jours où que tu sois, ce sont encore mes affaires ! Que tu t'habilles comme une jeune fille respectable, ce sont, bien sûr, mes affaires ! Que tu ne passes pas toute la nuit dehors, ce sont toujours mes affaires ! Que tu boives au point de rentrer saoul au petit matin, ce sont évidemment mes affaires !

Ce n'est pas parce que Mademoiselle est partie de la maison et qu'elle est majeure que je ne me sente plus concernée par tout cela. J'ai bien l'impression que je t'ai laissé la bride sur le cou et que tu en as profité au-delà du raisonnable. Je vais mettre mon nez dans tout cela au plus tôt.

Pour le moment, il est temps que tu te rappelles que quand je te dis quelque chose, j'entends que cela soit suivit d'effet immédiatement. Je crois que tu ne te souviens plus ce qui arrive, chez moi, aux petites filles désobéissantes. Pour moi, tu seras toujours ma petite fille.

Tu as urgemment besoin de venir faire un tour allongée à plat ventre en travers de mes genoux pour y recevoir une sérieuse fessée déculottée. Ma brosse devrait encore être capable de t'apprendre une leçon que tu n'es pas prête à oublier. Tu en as grand besoin.

Bien que tes deux copines ont compris ce qui t'arrivait ! Même si je t'ai emmenée dans ma chambre pour te corriger, je crois que ce que j'ai dit a été assez explicite. Ce n'est pas pour rien que j'ai employé le mot "fessée", que je t'ai fait lever de ta chaise de force et que je t'ai entraînée avec moi sans te laisser le temps de réfléchir à ce qui t'arrivait. Je tenais à ce qu'elles comprennes comment je te punissais.

Tu as de la chance que je ne l'ai pas fait devant elles. Soit bien certaine que, la prochaine fois, je ne prendrai pas autant de précautions. Tu recevras la fessée là où tu l'as méritée, quelles que soient les personnes présentes et je ne parle pas que de tes copines. Je ne changerai pas mes habitudes pour cela : ce sera culotte baissée !

Oh oui, il y aura une prochaine fois. Je ne te vois pas rectifier ton comportement après une seule correction. Il t'en faudra de nombreuses, tant tu es devenue une petite peste arrogante. Et tu peux compter sur moi pour ne rien laisser passer. Je vais être d'une exigence que tu ne peux même pas imaginer.

Une hésitation à obéir ? Une de tes affaires qui traîne ? Un tout petit signe d'exaspération à mon encontre ou envers une autre grande personne ? Deux minutes de retard sur l'heure prévue ? Ce sera la fessée !

Je vais allonger la liste des tâches domestiques que tu auras à faire durant ton mois de vacances ici. Il serait préférable pour tes fesses qu'elles soient parfaitement faites en temps et en heure.

Tu vas aller au coin ! Je vais expliquer à tes copines que comme tu es punie, je t'ai privée de dessert et que tu es consignée dans ma chambre pour l'après-midi. 

Je te fais une fleur : ce sera ici dans ma chambre. Ne compte pas sur moi pour être aussi conciliante à l'avenir. Désormais, tu exposeras tes fesses, la culotte baissée là où tu recevras la fessée. Cela pourrait être dans le jardin devant la maison si cela se présente.

Ne t'inquiète pas pour tes copines. Je crois qu'elles sont tout autant coupables que toi de ce début de vacances compliqué. Puisqu'elles restent encore une bonne semaine, je vais leur annoncer qu'elles seront soumises au même régime que toi.

A la première de leur désobéissance ou de leur insolence, elles vont comprendre que je n'hésiterai pas à les déculotter et à les fesser. Cela leur fera autant de bien qu'à toi ! Je ne suis pas leur mère, mais comme elles vivent sous mon toit, elles devront se plier à mes règles. Tu pourras leur détailler ce qui va leur arriver dès que j'estimerai qu'elles ont besoin d'être corrigée.
Voyons voir ce que me brosse est capable de t'apprendre !

Grand merci au dessinateur inconnu !

Le dessin n'est pas signé. Pourrait-ce une oeuvre de Roger Benson ? Le style ressemble à celui de ses travaux. Appel aux spécialistes !

Quand Maman prend les choses en mains

                                                   

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