Je fus accueilli à bras ouverts
par Madame Bourgeois.
« Voilà mon petit employé
pour la journée ! J’espère que tu vas bien travailler, autrement … »
Elle me donna un simulacre de
claque sur le fond du pantalon.
« Viens avec moi. Je vais te
montrer ce que tu auras à faire. »
Elle me conduisit dans une allée
où un produit collant avait été répandu sur le sol. C’était apparemment tout
frais.
« Je ne sais pas ce que
c’est, mais il faut nettoyer avec que les clients en mettent partout en
marchant dedans. Sais-tu où sont les produits d’entretien ?
– Oui, Madame.
– Va chercher ce qu’il faut et
nettoie-moi cette tâche. »
Le petit moment d’attente que je
pris avant de partir pur exécuter son ordre, déclencha un réflexe chez Madame
Bourgeois : une claque sur le fond du pantalon.
« Allons, plus vite que
cela ! »
Je jetais un œil autour de moi,
mais, heureusement, personne n’avait remarqué ce geste qui ne pouvait être pris
que pour une fessée d’avertissement. Je filais vers l’entrepôt, trop heureux de
ne pas avoir été sanctionné plus sévèrement.
Afin d’éviter tout risque, je
lavais le sol avec célérité. Je devais me montrer empressé à exécuter les
ordres de Madame Bourgeois. Je savais ce qu’il en coûterait si elle n’était pas
satisfaite de mon ardeur à répondre à ses désirs.
Le matériel et les produits remis
à leur place, je me présentais, de nouveau, devant celle qui serait ma cheffe
pendant toute la journée.
« Tu vas aider ces dames à
approvisionner les rayons avec les jouets de Noël. Sois bien attentif à ce qu’elles
te disent ! »
Ce conseil était inutile. J’avais
compris l’importance de me conformer aux consignes qu’on me donnait. Je passais
une bonne partie de la matinée à cette tâche. C’était assez simple. Il
suffisait d’attendre un ordre, de l’exécuter ce qui ne représentait pas de
difficulté technique particulière, puis d’en attendre un autre et de recommencer.
J’étais assez content de ces
premières heures. A part la fessée reçue pour avoir fait pipi au lit, je me
sortais de ce début de journée sans coup férir. Sans doute mes craintes
étaient-elles surestimées. Madame Bourgeois n’avait pas l’air aussi redoutable
que cela quand on la fréquentait de près.
Je finissais d’accrocher mon
dernier carton de guirlandes de Noël, quand ma cheffe de rayon m’apostropha.
« Axel, il manque des
fournitures de bureau. Josiane t’a préparé des cartons. Va les chercher et
reviens me voir. Je vais te montrer ce que tu auras à faire.
Tout cela était plutôt simple à
faire. Je me dirigeais sans attendre vers la réserve, avant que Madame
Bourgeois n’ait eu l’occasion de me donner une nouvelle claque. Même sur le
fond du pantalon, il s’agissait d’une fessée, certes une petite, mais elle
comptait quand même, pas tant par la douleur qu’elle provoquait, mon pantalon
l’amortissait, mais par la promesse des suivantes qu’elle constituait.
Dans l’entrepôt, il y avait un
va-et-vient incessant. Les transpalettes arrivaient vide, ou presque, et
repartaient plein. C’était essentiellement des denrées alimentaires et des
jouets qui faisaient le chiffre d’affaires en cette semaine de fête d fin
d’année. Les rayonnages où se tenait Josiane avec les fournitures de bureau étaient
peu fréquenté.
Pour y aller, je passais devant
une grande vitre qui séparait le laboratoire où se préparait la charcuterie
préemballée, du reste de l’agitation. La scène qui s’y déroulait attira mon
regard. Florence se tenait debout devant Geneviève, une éponge dans une main et
un seau dans l’autre. Visiblement, elle se prenait une réprimande carabinée. De
façon véhémente, Geneviève agitait une main menaçante sous le nez de Josiane.
Cela n’annonçait rien de bon.
Il y avait un petit côté
« cinéma muet ». La vitre retenait tous les bruits de ce qui se
jouait dans le laboratoire et je ne pouvais en percevoir que les mimiques. Le
sens de ce que je voyais était explicite, même sans le son.
Mon pressentiment me fut confirmé
sans avoir eu besoin d’attendre bien longtemps. Sur un geste de Geneviève,
Florence posa son seau et son éponge. Geneviève lui attrapa la main et la
rapprocha d’elle. Alors, elle la fit passer sous son coude. La position qu’elle
avait fait adopter à Florence ne laissait aucun doute : une fessée était
en préparation.
La blouse puis la jupe furent relevées
dans le dos de Florence. Je voyais nettement ses fesses se contracter à travers
le tissu de la culotte. Florence se préparait au pire. Sa culotte ne resta pas
longtemps à sa place. Geneviève prit le temps de gronder la jeune femme qu’elle
avait mis dans cette mauvaise posture, puis la fessée commença.
Dès les premières claques,
Florence réagit immédiatement. Bien que je ne les entendisse pas, ses cris
semblaient désespérés. Les expressions faciales de Florence ne trompaient pas.
A travers la vitre, je voyais ses fesses rougir bien plus vite que ce que
j’avais pu constater précédemment. Sans doute cette fessée n’était-elle pas la
première de la matinée et son postérieur, même s’il avait retrouvé sa couleur
d’origine, n’avait totalement récupéré de la précédente correction.
Bien que plongé, depuis deux mois
dans un environnement où la fessée était quotidienne, je restais fasciné par
ces scènes de correction. Je regardais le châtiment de Florence sans chercher à
me dissimuler et sans me questionner sur ce qui pourrait m’arriver si on me
prenait à épier de la sorte.
J’observais les réactions de
Florence qui, souffrant pourtant visiblement sous la main de Geneviève, ne
faisait cependant rien pour s’en éloigner. Je reconnaissais là les sentiments
que j’éprouvais lorsque j’étais corrigé. Une fois admis la légitimité de la
fesseuse à punir, il n’y avait plus à discuter, d’autant plus que je
reconnaissais que ma punition m’était donnée pour un motif tout à fait
justifié.
Le moment où Florence éclata en
sanglot arriva sans tarder. Cela faisait partie de séquence. Geneviève
l’attendait et Florence aurait eu mauvaise grâce à l’en priver. Il est un
moment où recevoir une fessée, si elle est un peu sérieuse, conduit à exprimer
son accablement. S’il n’est pas possible de faire cesser la correction et
c’était le cas pour Florence compte tenu de la légitimité qui avait été
conférée à Geneviève, il ne reste plus que les cris, les mouvements ou les
pleurs pour extérioriser sa souffrance et son humiliation.
Pendant les premières fessées que
j’avais reçues, la surprise de la situation infantilisante et de la brûlure qui
en résultait, j’avais tenté de rester stoïque. J’avais eu l’impression qu’il
s’agissait d’une question de fierté. Je ne pensais que je ne pouvais pas extérioriser
mes émotions et ma douleur sans déchoir.
Je m’étais vite rendu compte que
là n’était pas le problème. Dès que l’idée de me donner une fessée se
transformait en une hypothèse vraisemblable, j’avais perdu mon statut d’adulte.
Les manifestations bruyantes ou mouvementées que je pouvais commettre en recevant
une correction, ne rajoutait rien à l’humiliation que je ressentais. L’humilité
qu’elle produisait était pourtant salutaire pour que j’intègre que le
comportement que j’avais eu, ne pouvait être admis.
Je ne luttais plus, maintenant
contre cette envie prégnante de faire savoir que la fessée était en voie
d’atteindre son but. Il ne s’agissait pas, non plus de sur réagir. Un tel
comportement, identifié par ma correctrice m’aurait probablement valu une deuxième
correction. Je laissais parler mon instinct et cela suffisait à faire savoir
que je comprenais la nécessité de la punition qui m’était infligée.
Les manifestations incontrôlées
d’un puni constituaient alors de précieuses indication, pour une correctrice, de
l’efficience de la correction qu’elle appliquait. Il lui était facile de savoir
où en était la personne à qui elle imposait une salutaire discipline, sur son
chemin du repentir.
Le comportement de Florence
laissait à penser qu’elle avait pris cette voie, restait à savoir combien de
temps elle devrait la parcourir. Seule Geneviève pouvait en décider.
« Qu’est-ce que tu fais
là ? »
La question me prit par surprise.
Je fis un bond puis je me retournais. C’était Madame Bourgeois. Perdu dans mes
pensées, je n’avais pas fait attention au temps qui passait.
« J’ai bien fait de venir
voir ce que tu faisais. Il me semblait bien que le temps que tu mettais était
bien long pour aller chercher un simple carton de fournitures. Que
regardais-tu ? »
Madame Bourgeois fit un pas en
avant pour contempler, à son tour, ce qui se passait derrière la vitre, ce qui
m’avait absorbé aussi longtemps.
« Je vois que tu es très
intéressé par la fessée que les autres reçoivent. Es-tu aussi curieux à propos
des tiennes ? »
C’était une question qui
n’appelait pas de réponse. Madame Bourgeois avait l’intention de l’obtenir sans
plus tarder sans que j’aie besoin de la formuler.
« Baisse ton
pantalon ! »
Il était inutile d’hésiter. Rien
ne pouvait m’épargner la correction qu’elle envisageait. Tout au plus,
pouvais-je ne pas mettre une trop grande précipitation dans le déculottage qui
m’était ordonné. Je défis ma ceinture lentement en parcourant, du regard
l’espace dans lequel nous nous trouvions. Une fois encore, il y aurait des
spectateurs pour assister à ma punition.
« Plus vite que
cela ! »
Je voyais à l’attitude de Madame
Bourgeois qu’elle était excédée par ma réticence à exécuter son ordre. Il
n’était plus temps de tergiverser. Je déboutonnais mon pantalon et je fis
descendre la fermeture éclair de ma braguette. Mon pantalon tomba de lui-même
sur le haut de mes cuisses. Elle ne me laissa pas aller plus loin.
En moins de temps qu’il ne faut
pour l’écrire, je me suis retrouvé courbé sous son coude. Je n’avais pourtant
pas résisté, mais son bras qui entourait ma taille me serrait au point de
rendre ma respiration laborieuse. Elle me souleva pour me placer à sa guise, un
peu plus près d’elle. Mon poids ne représentait visiblement pas une gêne pour
elle quand il s’agissait de me soulever. Je retrouvais la sensation d’être un
fétu de paille entre ses mains. Cela me rappela, souvenir de la veille, la
cuisson qu’elle était capable d’infliger aux fesses dont elle s’occupait. Il
fallait m’y préparer.
Sa main libre fit glisser mon
pantalon. Instinctivement, je serrais les jambes, comme si cela avait pu
empêcher mon déculottage. Cela suffit cependant pour que Madame Bourgeois s’en
aperçoive.
« La mauvaise volonté que tu
mets à recevoir ta fessée commence à dépasser les bornes. Ecarte tes
jambes ! »
Ce n’était plus le moment de
jouer. Si ce n’était déjà fait, j’étais sur le point de mériter une seconde
fessée et je ne voyais pas Madame Bourgeois y renoncer. La fin de mon
déculottage fut bien plus aisée. Mon pantalon tomba presque de lui-même sur le
bas de mes cuisses et il n’y eut qu’à lui faire passer mes genoux.
Saisir la ceinture de ma culotte
au milieu de mon dos, à la naissance de la raie de mes fesses, l’accompagner
tout au long de mes cuisses pour la laisser sur le bas de mes cuisses, me
présentait plus aucune difficulté. Je fis très attention à rester strictement
immobile.
Bien que je l’attende, la
première claque me prit au dépourvu. Madame Bourgeois frappait fort et sa main,
un véritable battoir, couvrait entièrement l’un de mes globes fessiers. Elle
savait lui faire prendre exactement la forme qu’il fallait pour s’adapter aux
courbes de mes fesses. L’effet en était dévastateur.
Ce n’était pas une brûlure
localisée qu’elle provoquait sur mon postérieur, mais un embrasement de la
moitié de mes fesses, à chaque fois qu’elle y appliquait sa main. A ce
rythme-là, je ne tardais pas à remplacer mes plaintes par des pleurs et des
cris que je ne pouvais contrôler.
Je ne la suppliais pas de me
ménager, je savais que c’était inutile. En me laissant distraire par la fessée
de Florence, j’avais gravement négligé mon travail. Il fallait que j’en paye le
prix avant que Madame Bourgeois ne mette fin à ma punition. J’avais perdu tout
repère quand elle se jugea satisfaite.
Une première tentative pour me
relever se révéla infructueuse. Madame Bourgeois dut me rattraper pour m’éviter
de tomber. Mes jambes ne supportaient plus mon poids. Je réussis à me redresser
à la deuxième tentative.
« Auras-tu encore envie de
flâner la prochaine fois que je t’enverrai chercher du
réapprovisionnement ? »
J’avais la gorge en feu tant
j’avais crié, aussi fort que je le pouvais, tant qu’avait duré la fessée. J’eus
besoin d’une longue quinte de toux pour retrouver ma voix.
« Non, Madame, non ! Je
le promets !
– Au moins, la prochaine fois tu
sauras ce qu’il en coûte. Tu pourras faire ton choix en connaissance de cause. »
Mon choix était tout fait. Il
restait à me pas me laisser distraire, à la première occasion, par ce qui se
passait dans mon environnement proche.
Geneviève était sortie du
laboratoire. Elle traînait derrière elle Florence dont la culotte était visible
juste en-dessous du bas de sa jupe. Sa démarche, un dandinement disgracieux,
indiquait la gêne qu’elle éprouvait pour se déplacer dans cette tenue.
« C’est l’heure de ma pause,
commenta Geneviève. Florence va rester au piquet pendant que je prends mon
café. Elle aura ainsi le temps de réfléchir à ses désobéissances.
– Très bonne idée, répondit Madame
Bourgeois. Je vous accompagne. Axel pourra tenir compagnie à Florence. »
Une claque sur les fesses me mit
en marche. Je suivais Florence et mon allure n’avait rien à envier à la sienne.
Je baissais les yeux quand je croisais un employé du magasin. Florence semblait
aussi gênée que moi. Les personnes que nous croisions nous regardaient de haut
en bas et je sentais qu’elles s’arrêtaient sur mon sexe nu qui se balançait
entre mes jambes. Cependant, elles passaient leur chemin au plus vite, sans
émettre le moindre commentaire.
Nous traversâmes le hall de
l’entrepôt pour tomber sur une nouvelle séquence disciplinaire. Madame Archain
était assise sur une chaise qu’elle avait amenée là spécialement pour être plus
à son aise dans l’activité à laquelle elle se livrait.
Laure était allongée, à
plat-ventre sur les genoux de sa supérieure hiérarchique. Sa jupe était relevée
dans son dos et sa culotte baissée sur ses mollets. Ses fesses avaient déjà
pris une belle couleur carmin presque uniforme que la main de Madame Archain
s’occupait à entretenir, voire à rendre encore plus sombre.
Elle pleurait à chaudes larmes, ses
jambes battaient dans le vide, mais elle ne tentait pas de se débarrasser de la
main dans son dos qui la maintenait en place. La pression n’était pas bien
forte. Elle aurait pourtant pu s’en dégager facilement.
Mais elle n’y tenait pas,
préférant subir sa punition jusqu’au bout quoi qu’il lui en coûta. Elle avait
compris qu’elle ne pouvait échapper aux punitions que Madame Archain avait
décidé de lui administrer. Tenter d’y résister provoquait des effets en retour qui
étaient bien plus catastrophiques que d’accepter docilement les corrections qu’elle
avait méritées, bien que cela fût difficile, autant physiquement que
psychologiquement.
C’était sa première pause depuis
qu’elle avait été punie, elle recevait donc sa deuxième fessée déculottée de la
journée, comme cela lui avait été promis le matin-même. C’était le genre
d’engagement qu’on pouvait s’attendre à voir respecter sans défaillance, depuis
que Madame André avait décidé d’appliquer ses nouvelles méthodes disciplinaires.
« Je vois que vous n’avez
plus de difficulté à la fesser. »
Nous nous étions arrêtés tous les
quatre pour regarder la fessée en cours. Madame Bourgeois engageait la
conversation avec Madame Antrain, entre grandes personnes, alors que nous
trois, Florence, Laure et moi, nous patientions la culotte baissée. Seules
celles de Florence n’étaient pas visibles, recouvertes par sa jupe qui était
retombée à sa place habituelle.
« Je me demandais si elle se
laisserait faire. Vous voyez, pas de souci. Elle a compris que quoi qu’elle
fasse, elle sera fessée. Plus elle s’y opposera, plus cela durera longtemps. Je
l’ai menacée, si elle interposait encore une fois sa main, de poursuivre la fessée
demain à chaque pause. Elle a donc préféré s’en tenir à l’obéissance. N’est-ce
pas Laure ? »
Bien que Madame Archain ait
suspendu la fessée pour parler à sa collègue, elle avait laissé Laure allongée
en travers de ses genoux. Elle avait posé sa main sur les fesses de Laure qui
n’avait pas arrêté de pleurer. Sans doute n’avait-elle pas prêté attention à la
conversation qui s’engageait, peut-être ses pleurs l’empêchaient-ils de
pleurer, mais elle ne répondit pas à la question qui lui était posée.
Madame Archain lui administra une
volée de claques sur le haut d’une des cuisses de Laure.
« C’est très impoli de ne
pas répondre quand je te pose une question. Les grandes filles impolies
méritent une fessée, tu ne crois pas ? »
La fessée reprit, sans laisser à Laure
le temps de rectifier son erreur. Madame Archain fit une pause après avoir
copieusement rougie le haut de l’autre cuisse.
« Alors ? Les grandes
filles impolies ont-elles besoin d’une fessée ?
– Oui …Madame, …
oui ! »
Laure faisait un effort visible pour
répondre poliment entre deux sanglots.
« C’est bien ce que je
pensais ! »
La fessée reprit, aussi forte que
précédemment. Madame Archain fessait alternativement le haut des deux cuisses
de Laure. Quand elles furent presque de la couleur des fesses, elle stoppa.
« Crois-tu que cette fessé
suffira pour apprendre à une grande fille à être polie ?
– Oh oui, Madame ! Je serai
polie !
– C’est bien, nous
progressons ! Revenons à la question initiale : Madame Bourgeois
voulait savoir si tu t’étais décidée à obéir.
– Je vais obéir.
– Y compris quand demain je
devrai te redonner une fessée ?
– Oui, Madame !
– Tu me laisseras faire ?
– Oui, Madame.
– Voilà qui est parfait.
Finissons cette fessée. »
La fessée ne fut plus très longue,
de mon point de vue. Je ne sais pas ce que Laure en avait pensé. Madame Archain
avait obtenu ce qu’elle voulait. Laure lui reconnaissait le droit de la punir
et elle avait démontré, publiquement, à sa collègue, qu’elle maîtrisait la
situation. Tout était en ordre. Cela augurait de nouvelles normes dans
l’entreprise où la capacité à subir et exercer une relation disciplinaire
devenait un enjeu, une espèce de compétence professionnelle.
Une minute plus tard, Laure,
Florence et moi étions alignés, le nez plaqué contre le mur et les mains sur la
tête. Madame Archain avait suggéré que, pour des questions d’égalité de
traitement, si mes fesses étaient exposées durant ce temps passé en pénitence,
il était normal que celles des filles le soient également. Leur jupe avait donc
été relevée et passée sous leur ceinture afin de la maintenir en place. Nous
montrions donc à chaque passant, tous heureusement membre de l’équipe, notre
postérieur portant encore les stigmates de la fessée que nous avions reçue.
Depuis notre position, il n’était
pas possible de nous rendre compte, de visu, des réactions de spectateurs de
cette scène. Nous devions nous contenter des sons que nous provoquions quand
nos collègues nous découvraient. La première réaction était en général, soit des
exclamations de surprise, soit des silences éloquents. Puis il y avait souvent
des commentaires à voix basse dont je ne comprenais que très rarement le sens.
Par contre, il n’y avait plus de moqueries comme Florence et moi avions pu en
entendre la veille quand nous étions dans la même position.
Sans doute la présence de l’une
des employées du magasin à nos côtés, tempérait-elle le sentiment de distance
qui était souvent la première réaction. Il était maintenant difficile de penser
« ce n’est pas pour moi, je suis trop âgé pour être puni de cette
manière. » Chacun avait pris conscience que recevoir, soi-même la fessée
était une option réaliste.
Et avec un dessin original de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour JLG.
RépondreSupprimerAh, quelle poigne cette madame Bourgeois et qu'elle main ! De la dimension d'une fesse on vous dit. Elle s'en sert merveilleusement bien et a même inventé la propulsion avant, par la claque aux fesses systématique, à chaque fois qu'elle donne un ordre à exécuter. Une telle paume facilite grandement l'administration des fessées qui pleuvent comme les giboulées. La fréquence augmente en même temps que se resserre la discipline!
Dans le genre, Axel fait un carton. Quand il ne passe pas son temps à les trier, vider ou déplacer, il multiplie les stages de formation continue sur les genoux de l'une ou l'autre de ces dames pour recevoir les fessées nécessaire à l'amélioration de ses performances.!
Laure, les cuisses rouges comme ses fesses est bien obligée d'accepter les leçons de politesse de madame Archain.
Pas facile la vie en entreprise avec ces dames sur le dos ( ou plutôt sur les fesses) aussi exigeantes sur la qualité du travail. Et pas d'exception, l'égalité devant la fessée est valable pour tout le monde.
Cordialement
Ramina