Mon retour des vacances d'Hiver débuta sur un de mes faux-pas calamiteux.
Mon sens coutumier de la plaisanterie m'attira les foudres de ma belle professeure de Français.
Afin d'éradiquer leurs désobéissances, négligences et comportements irresponsables, certains garçons et filles, surtout quand ils sont devenus grands, ont besoin de recevoir une sérieuse fessée déculottée. On n'est jamais trop âgé pour recevoir une bonne fessée et en tirer bénéfice. JLG
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Bonjour Peter,
RépondreSupprimerCette fois ci les fesses de Gérôme sont en conversation soutenue avec le martinet. Ongles et lèvres rouges comme les fesses à rayures, zébrées aux lanières, robes longues pastel à croisillons, parures écossaise, corsage ( pas si sage à forte poitrine) à large fleurs... Le charmant univers de la fessée style graphique vu par Peter
Joli tableau comme celui de cette salle de classe des années 50 avec pupitres en bois...et téléphone à cadran!
En prime une belle fessée sur les genou de la maîtresse !
Le peuple romain demandait du pain et des jeux... Nous on a les fessées!
Que demander de plus!
Cordialement
Ramina
Cordialement
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerVoilà une ambiance très "1900" ! Rires.
Après, la "good spanking" de Miss Mac-Tarmack, et la "Strenge Zuchtigung" de Fräulein Müller (ach, diese schöne Lehrerin...), il était bien évident que la fessée "à l'ancienne " de Moiselle De la Pléiade s'imposait, Naturellement !
A quant la fessée version ibérique et romaine, me direz-vous ?
Je me pencherai sur la question... Rires.
Amicalement. Georges.
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerMerci pour ce compliment.
J'ai connu à l'école Primaire, entre 1971 et 1977 les classes avec les petites tables individuelles en bois avec casiers en métal croisillons gris-fer ( qu'il fallait cirer en fin d'année !) et aussi les tableaux d'Histoire peints pour les leçons. Belle époque malgré tout. Ambiance calme à l'école: pas de harcèlements, ni de drogue à la sortie des classes. Hormis une petite bagarre sans gravité entre deux élèves, vite maitrisée. Une période bénie pour les institutrices.
Souvenirs... (Je vois : Oncle Peter fait son nostalgique. Rires.).
Amicalement. Peter.
Peter pan,
SupprimerJe suis intimement persuadé que le "bon vieux temps" n'a jamais existé.
Je fréquenté l'école primaire quelques années v=avant vous (1965/1970) et ces années-là étaient aussi celles où recevoir une fessée par la maîtresse, parfois déculottée, n'était pas si rare. J'y ai assisté quelque fois et si je n'ai jamais été déculotté, mon statut de bon élève ne m'a pas épargné quelques claques sur les fesses.
Ne croyez pas que cela ait été réservé à cette époque. Ayant souvent eu l'occasion d'échanger avec des enfants bien plus tard, et ayant pu croiser leurs récits, je peux vous assurer que la fessée déculottée était encore en vigueur dans les petites classes de primaire dans les années 1985. Je ne sais pas trop ce qu'il en a été après.
Peut-être était-ce cela, la "période bénie pour les institutrices" ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonsor JLG,
SupprimerVous confirmez ce que mon frère, du même âge que vous, me disait également.
Son institutrice du Primaire n'hésitait pas à user de la fessée quant nécessaire. Rarement il est vrai mais réel.
Cette dame est passée directrice en fin de carrière et son fils était avec moi en classe de Seconde Générale.
Les châtiments corporels étaient autorisés à l'école et quelque soit l'époque. A l'époque de mes parents (avant 1945) ils étaient parfois trop sévères. Bref.
Par "époque bénie", je pensais surtout à l'atmosphère autour de l'école, qui était en majorité plus saine qu'aujourd'hui par rapport aux problèmes actuels qui la menacent.
J'ai connu l'époque de la blouse en classe entre 1971 et 1975, ensuite elle fut "abandonnée". Mais la porter ne posait aucun problème. On cherche de nos jours le moindre prétexte minuscule pour tout remettre en question et ce parfois où ça n'a pas lieu d'être. Une souris devient un éléphant ! "Va comprendre Charles ?" comme dirait l'autre...
Amicalement. Peter.
Bonjour messieurs,
RépondreSupprimerAh le temps des taches d'encre sur les doigt et des porte-plume sergent major! On en mettait aussi sur les blouses et ça ne plaisait pas du tout à la maison! J'ai connu ça aussi, nous avons l'air de respirer le même air générationnel.
Le temps où effectivement les problèmes de société ne franchissaient que rarement les portes de l'école solidement campée sur ses valeurs, laïques et républicaines et encore portée par la généreuse idée d'égalité devant le savoir...
Le temps où la fessée de l'instituteur (trice), lorsqu'il y en avait, était comprise par les parents comme une sanction nécessaire et légitime participant au devoir d'éducation. Je me suis pris quelques gifles sur ce principe d'autorité partagée entre l'école et la maison.
J'ai reçu quelques rares fessées plutôt symbolique ( une claque sur chaque fesse à chaque fois, à travers la culotte ) d'un remarquable instituteur qui se démenait comme un beau diable pour nous apprendre à devenir des citoyen éduqués et responsables. Il donnait de son énergie et de ses convictions pour répondre aux obligations de son métier, à l'époque encore respecté et considéré comme noble... Une minute de silence.
Aujourd'hui... On se plaint d'un manque d'autorité alors qu'on a supprimé pratiquement tous les moyens de l'exercer...Les enfants chéris ont toujours raison et sont devenus intouchables. Ils peuvent même porter plainte contre leurs parents! (Tiens je crois que j'ai déjà dit ça!)
Cordialement
Ramina
Bonsoir Messieurs,
SupprimerJ'évoquerais également le cas des personnes gauchères dont je fais partie.
A l'école, à une certaine époque, le corps enseignant s'acharnait à vouloir faire "changer de main" les élèves qui écrivaient de la main gauche.
Ma sœur ainée a connu cette situation et depuis, la fin des années 1950, elle est ambidextre, car gauchère contrariée.
Etant le benjamin de la famille, à l'école Primaire après 1970, je n'est pas été confronté à cette "dictature " absurde et inutile. Mes institutrices ne s'en souciaient pas car ce qui importait surtout à ces dames, c'était l'acquisition des connaissances. Le fait que j'étais gaucher ne leur posait aucun problème.
D'ailleurs, j'écrivais aussi vite que tous mes camarades droitiers en plaçant la feuille en biais ! Eh oui, d'ordinaire, le sens d'écriture nous pénalise en cachant les mots écrits, sans compter les trainées d'encre avec le poignet. Avec mon astuce, le tour était joué ! Magicien, Oncle Peter ! (rires).
On disait que la main gauche était la "mauvaise main", ou bien encore "la main du diable" et autres balivernes du même tonneau !!!
Si vous êtes vous même gaucher, ou quelqu'un dans votre entourage, de la génération avant 1960, ils évoqueront sûrement le "problème" (au regard de certaines personnes).
Etre gaucher n'est pas une tare génitale (Dieu merci !)
J'ai terminé mon plaidoyer. En rebondissant sur la réflexion sur l'école et l'autorité, cet épisode traumatisant pour bon nombre d'élève m'a semblé avoir son importance. Je ferme la parenthèse.
Bonne fin de soirée. Peter.
(Excusez-moi , cher JLG, pour ce petit hors-sujet, indépendant de notre sujet favori.)
Bonjour,
SupprimerNostalgie, nostalgie, quand tu nous tiens... même les mauvais souvenirs peuvent être perçus, avec le temps, comme une époque bénie.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Re bonjour,
RépondreSupprimerC'est de la même façon qu'on à interdit aux enfants sous peine de sanction la pratique de leur langue, bretonne ou celle d'autres régions, sous prétexte d'unification de la République par la langue française...
Ce qui n'était pas complètement idiot mais bon...à force d'égaliser on uniformise en excluant les possibilités de différences.
Aujourd'hui on peut choisir la langue bretonne en option au bac et à la faculté de Rennes.
Alors... une fessée pour hors sujet ?
Ramina
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerC'est juste. Quant je vivais en Loire-Atlantique jusqu'à ma majorité (1984), quelques uns de mes camarades de classe apprenaient le Breton en option pour le Bac. Les écoles bilingues Diwan en Bretagne et ici les "Calandreta" pour l'occitan en région Midi-Pyrénées retrouvent de nos jours un certain intérêt pour la langue "familiale" de nos aïeux.
Mon père qui avait fait son service dans la Marine Nationale me disait que chaque soir, dès les couleurs descendues, chaque marin parlait dans sa langue natale: basque, breton, corse, flamand... Une vraie carte des régions. C'était fin des années 1940.
Aux Etats-Unis, les Américains d'origine française, ironiquement appelés "Cajuns" par les "WASP", ont connu les mêmes brimades à l'école, en particulier en Louisiane où se concentrait une très forte communauté francophone, établie là-bas dès le 17è. siècle.
Des moments traumatisants, j'imagine... Fermons la parenthèse.
Amicalement. Peter.