jeudi 28 mars 2019

Axel au supermarché - chapitre 89


Je m’éveillais ce matin au moment-même où la porte de ma chambre s’ouvrait. J’ouvrais les yeux pour voir Tatie Nathalie ou Mamie pénétrer dans ma chambre et ouvrir les rideaux en grand pour y faire entrer la lumière. J’étais généralement encore à moitié endormi quand d’une voix ferme, elles m’encourageaient à sortir du lit.
Je pris donc conscience du problème en même temps que Tatie Nathalie qui était venue me lever. Elle ne fit qu’un pas dans la chambre avant de s’immobiliser.
« Encore, s’exclama-t-elle ! »

Elle ouvrit mes draps en grand. L’odeur remplit la pièce et l’air frais colla mon pyjama mouillé sur mes cuisses. Oui, encore ! De nouveau j’avais fait pipi au lit. Tatie Nathalie n’hésita pas une seconde. Les conséquences de cette nouvelle négligence s’imposaient.
Elle m’attrapa par le bras et elle me tira hors du lit. Je m’efforçais de suivre son mouvement au plus près. Je savais qu’elle avait une excellente raison de me fesser. Je ne me cherchais pas d’excuse. Je m’attendais à une sérieuse punition, je l’avais méritée. Je ne voulais pas en rajouter par ce qui aurait pu paraître comme de la mauvaise volonté.
Dès que je fus sur mes deux jambes, elle me ploya sous son coude. Mon pyjama se retrouva sans plus attendre, à hauteur de mes genoux. Elle m’administra un incessant déluge de claques qui se succédaient sans interruption. La fessée dura un bon moment après que mes sanglots eurent remplacé mes cris.
Tatie Nathalie me redressa alors et, solidement tenu par le bras, elle m’emmena vers la salle de bain. Mon pantalon de pyjama tomba sur mes pieds nus au premier pas, ce qui rendait mon déplacement malaisé. Il me fallut pourtant suivre le rythme qu’imprimait Tatie Nathalie. J’avais pris l’habitude de marcher pantalon baissé. Je le faisais maintenant naturellement, d’une démarche saccadée mais qui me permettait de me déplacer assez rapidement.
Tatie Nathalie acheva mon déshabillage dans la salle de bain, puis elle me fourra sous la douche. C’est de l’eau froide qu’elle fit couler. J’en eus le souffle coupé, mais je ne me cherchais pas à éviter le jet glacé. Je préférais encore cela à une nouvelle fessée. Ce traitement permit de faire cesser mes pleurs.
Tatie Nathalie me récura de la tête aux pieds, sans douceur. Son air sombre montrait qu’elle n’en avait pas fini avec moi et mon pipi au lit. Je coopérais du mieux que je pouvais, en devançant les mouvements qu’elle avait besoin que j’effectue, pour avoir accès à toutes les parties de mon corps : me mettre à genoux, me relever, lever les bras, lui présenter mon dos, écarter les jambes, les lever l’une après l’autre. Bien évidemment, elle insista particulièrement sur mon pénis, mes bourses, mon entrejambe et l’intérieur de mes cuisses. Quand je sortis de la douche, il ne devait pas rester la plus petite trace ni de crasse, ni de pipi.
Le séchage fut tout aussi énergique. Elle frottait si fort avec la serviette que je ne pus retenir quelques plaintes que Tatie Nathalie fit cesser avec une dizaine de claques sur mes fesses. Je sortis de cette épreuve, rouge comme une écrevisse. Mais Tatie Nathalie n’avait pas l’intention d’en rester là, je ne me faisais pas d’illusion.
Après avoir séché l’espace entre mes orteils, elle repassa une dernière fois la serviette entre mes jambes, écartant sans ménagement mes testicules et ma verge.
« Bien, ça ira comme cela ! »
Elle s’empara de la brosse de bain qui était suspendue à un crochet. Elle posa son pied sur un tabouret et elle me courba en travers de sa cuisse positionnée à l’horizontal.
« Pipi au lit deux nuits de suite, je vais devoir être un peu plus sévère qu’hier pour t’en faire passer l’envie ! »


fessée après la douche


Le dos de la brosse de bain claqua sur mes fesses. Son long manche permettait à Tatie Nathalie d’augmenter la vitesse avec laquelle l’ovale de la brosse arrivait sur mes fesses. La position dans laquelle elle m’avait mis lui laissait toute la place pour donner de l’ampleur à son mouvement. La brosse arrivait donc sur mes fesses avec le maximum de vitesse.
J’en ressentais l’impact douloureusement. Je le manifestais bruyamment, ce qui ne gênait en rien dans cette maison, bien au contraire. Les plaintes entendues lors de l’administration d’une fessée étaient la preuve du sérieux de cette dernière.
Sur le moment, rien ne m’étonna. Rétrospectivement, je restais stupéfait de la capacité de Tatie Nathalie à tenir sa position, sans ralentir le rythme de la punition, y compris quand, poussé par l’impact de la brosse sur mes fesses, je décollais les deux pieds du sol. Rien n’ébranlait Tatie Nathalie, ni sa résolution, ni son aplomb.
Elle couvrit la totalité de la surface de la peau de mes fesses zones douloureuses qui devaient avoir une forme ovale, avant de poser son redoutable instrument.
« Voilà qui est bien. J’espère que tu as compris que, dans cette maison, le pipi au lit se paye par des fesses meurtries. S’il faut te punir tous les matins, cela ne posera pas de problème. À toi de choisir ! »
Cette promesse n’appelait pas de réponse. J’étais, à ce moment-là, bien incapable de formuler une réponse cohérente.
« Avance ! »
La claque sur les fesses ne me laissa pas le choix. Dans ma chambre, Tatie Nathalie m’enfila un haut de pyjama propre.
« Tu n’as pas besoin d’une culotte pour aller déjeuner. Cela t’évitera de la salir. Va te mettre au coin dans la cuisine ! »
Mon entrée dans la cuisine, les fesses nues, n’étonna ni Mamie, ni Julie. Sans un mot, je me mis au coin.
« Voici un vilain garçon qui a les fesses bien rouges, commenta Julie !
– Encore un pipi au lit ! Dommage que ce ne soit pas moi qui soit allée te lever. J’aurais adoré te punir pour ce comportement de bébé, rajouta Mamie ! »
Je fis profil bas pendant tout le petit-déjeuner.
« Je finis de l’habiller pendant que tu te prépares, proposa Mamie. Un rasage, un brossage de dents, je le débarbouille, je l’habille et il sera à t’attendre au coin dans le vestibule. »
Cette séquence annoncée fut scandée par de nombreuses claques sur les fesses pour sanctionner mes lenteurs à exécuter ce que souhaitait Mamie ou simplement pour accompagner une consigne afin de m’encourager à obéir au plus vite. Mamie souhaitait me monter ainsi son irritation suite à ma mixtion nocturne dans mon lit.

Avec cette méthode très persuasive, je fus préparé en un minimum de temps, ce qui me laissa le loisir de réfléchir au coin à cette énurésie nocturne qui s’installait doucement, mais sûrement. Il fallait que je réagisse. Il ne me fallut pas chercher bien longtemps au fond de mon esprit pour identifier ce qui m’avait déstabilisé.
Me retrouver entre les mains de personnes que je ne connaissais pas et qui avaient la légitimité de me fesser, consistait une épreuve qui me ramenait à mes angoisses d’enfant. Ce n’était pas du tout pareil d’être sous la coupe de Tatie Nathalie, de Mamie de Julie ou de l’une des Sœurs de St Marie.
Bien que la probabilité que l’une d’elles me punisse fût forte, lorsque j’étais sous leur surveillance, je savais que je serais corrigé en toute justice et avec bienveillance. J’étais alors entre des mains familières, rudes quand elles me claquaient les fesses, mais attentives à me faire progresser. Les moments de tendresse qui ponctuaient la plus grande partie de mes punitions me démontrait que ce que j’étais et ce que je faisais, importait à mes correctrices.
Avec cette imbrication de sévérité sans faille et de proximité affective, je retrouvais des sensations que j’avais connues dans ma petite enfance. Je me remettais entièrement à la sagacité des adultes qui prenaient soin de moi, y compris quand il s’agissait, à juste titre, de me fesser. Sur le moment, j’aurais bien eu des volontés de rébellion qui n’allaient jamais jusqu’au passage à l’acte. C’était hors de question. Je savais que les punitions, même les plus sévères, m’étaient administrées quand j’en avais besoin. J’en étais à l’origine et elles constituaient un repère on ne peut plus clair.
Me retrouver sous la coupe de personnes que je ne connaissais pas au cours de ma journée de travail au supermarché, n’avait pas du tout le même effet. Je savais que je pouvais y recevoir la fessée, non, plus exactement je savais que la probabilité d’y recevoir la fessée était très forte. Je m’attendais, compte tenu de ce j’y avais fait le jour avant, à ce qu’aucune broutille, si mince soit-elle, ne me soit pardonnée avant d’avoir été corrigé. J’y allais avec la certitude d’y être fessée.
J’avais peur que soit simplement exercée une vengeance à mon encontre pour avoir volé dans le magasin, alors que j’estimais avoir été suffisamment puni, sur le moment et à bon escient par Tatie Nathalie et la directrice du magasin. Je comprenais la nécessité que symboliquement, je répare le préjudice que j’avais commis. Une punition, puis une réparation du dommage causé, cela entrait dans les schémas qui me paraissaient maintenant normaux.
En passant une journée sous la houlette de personnes que je ne connaissais pas mais qui avaient toute autorité pour me fesser, je craignais que les fessées que j’allais recevoir ne soient pas la juste sanction d’un manquement, ce que je concevais et que je trouvais plutôt justifié, mais la simple application de châtiments corporels pour la satisfaction de celles qui m’auraient en leur pouvoir : d’injustes corrections.
Cette angoisse que je ne pouvais raisonner m’avait ramené aux affres de mon enfance, lorsque je ressentais les mêmes craintes. J’avais alors réagi de la même façon qu’à l’époque en faisant pipi au lit.
Il ne m’aurait pas fallu bien longtemps pour retrouver une certaine sérénité sous l’autorité de Madame André et de Mademoiselle Jennifer. Elles exerçaient leur sévérité de façon tout à fait pertinente et je n’avais pas été corrigé sans qu’il y ait eu un motif évident. Je n’avais donc pas à me plaindre. Encore quelques jours à ce régime et j’y aurais trouvé ma place et une sécurité satisfaisante.
Par contre, me retrouver le lendemain entre les mains de Madame Bourgeois avait redonné corps à mon appréhension. Je n’avais pourtant rien à redire au sujet de la correction qu’elle m’avait donnée. Elle avait été parfaitement justifiée et tout à fait proportionnée à la faute que j’avais commise. Cependant, passer une journée entière sous sa responsabilité me plaçait comme en terre inconnue. Risquer de recevoir la fessée dans le magasin, devant tous les clients présents, n’était pas non plus pour rien dans le nœud qui tordait mes entrailles. Inconsciemment, face à cette incertitude du lendemain, je m’étais de nouveau oublié dans mon lit.
Je devais me reprendre. Je ne pouvais pas continuer ainsi.

J’en étais là de mes réflexions quant Tatie Nathalie arriva.
« En route, mets ton manteau ! Nous prenons Florence et on y va ! »

Dès notre arrivée, je sentis qu’il y avait un je-ne-sais-quoi de changé dans l’atmosphère du magasin. On pouvait distinguer deux attitudes qui délimitaient deux groupes distincts parmi les employés.
Tout d’abord il y avait celles qui adoptaient un air sérieux et concentré. Il était exclusivement composé des femmes qui occupaient la position de cheffe de rayon. Elles n’étaient pas très nombreuses et elles étaient parmi les plus âgées des employés. Madame André était leur cheffe de file. Elles semblaient sûres d’elles, surveillant ostensiblement les personnes qui travaillaient sous leur responsabilité. Certaines d’entre elles fronçaient les sourcils quand elles regardaient leurs jeunes collègues travailler.
Les autres, tous les plus jeunes, mais il y avait également des personnes d’âge mûr, composaient l’autre groupe. Ils semblaient préoccupés, surtout quand ils croisaient l’une des responsables de rayon. Chacun se donnait l’air affairé, les yeux baissés, comme si aucun d’entre eux ne souhaitait attirer l’attention.
Josiane se comportait comme si elle avait voulu disparaître. Elle rasait les murs, évitait tout contact avec un collègue et elle se réfugia aussi vite qu’elle le put dans les rayonnages dont elle s’occupait. Le souvenir de la fessée de la veille était encore bien présent. Madame André la regarda faire, un petit sourire sur les lèvres.
Que Josiane ait reçu une fessée déculottée, la veille, avait fait le tour des employés et chacun se demandait ce que cela changerait dans ses rapports avec les cheffes. Il était entendu que Florence et moi devions être soumis à un tel châtiment.
Notre séjour dans le magasin était une punition qui nécessitait de sanctionner nos erreurs. Cela avait amusé tout le monde de nous contempler alors que nous recevions une fessée déculottée en public. Les rieurs n’avaient pas prévu que l’une d’entre eux serait soumise au même traitement. Cette extension aux employés du recours aux châtiments corporels, n’amusait plus personne.
Il y avait ceux qui se promettaient de ne pas se soumettre, le cas échéant, à une punition aussi humiliante, mais ils sentaient bien que leur résolution était fragile. Dans une petite ville où le chômage régnait en maître, il était aisé de se faire renvoyer au moindre prétexte. Retrouver du travail serait une épreuve que personne n’envisageait avec sérénité.
Les autres avaient déjà renoncé. Ils savaient que leurs proches – parent ou grand-parent, conjoint, oncle ou tante, tuteur ou tutrice – n’hésiteraient pas à donner l’autorisation aux responsables du magasin de recourir à la fessée quand elle leur semblerait méritée. Ils le savaient et Madame André également. Dans une petite ville tout le monde se connait et Madame André faisait figure de notable sur qui on pouvait compter en cas de coup dur, mais qui exigeait, en retour, de la déférence. Il n’était pas bon de la contredire. Ceux qui s’opposaient à sa volonté avaient souvent à le regretter.
L’incertitude dans laquelle se trouvait tout ce petit monde était palpable. Les unes se demandant si elles devraient désormais administrer une fessée aux employés à qui elles auraient des reproches à faire. Les autres s’inquiétaient d’une possible généralisation des châtiments corporels auxquels ils pourraient être soumis. Un début de réponse ne tarda pas.

Laure devait avoir environ mon âge, entre trente et trente-cinq ans. Elle était caissière. Alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre son poste pour l’ouverture du magasin, elle fut arrêtée par Madame André.
« Une seconde Laure, s’il vous plait ! »
Laure s’immobilisa. J’étais en face d’elle et je vis monter l‘inquiétude sur son visage. C’est d’une voix chevrotante qu’elle se tourna vers Madame André.
« Oui, Madame, que se passe-t-il ?
– Vous aviez donc vraiment l’intention d’aller travailler dans cette tenue ?
– Je, … oui, … je ne vois pas ce qui …
– Et cela ? »
Madame André pointait de son index une tâche sur le col du chemisier floqué du logo du magasin.
« Croyez-vous donc qu’il est admissible de se présenter face aux clients dans une tenue négligée ? Il vous revient d’entretenir votre tenue de travail. Vous touchez une prime pour ce faire. J’ai l’impression que cela n’entre pas dans vos priorités.
– Je n’avais pas vu, Madame. Excusez-moi, je n’ai pas fait attention.
– C’est bien ce que je vous reproche. Si je ne me trompe pas, cela vous a déjà attiré une remontrance la semaine dernière. »
Laure baissait les yeux. C’est d’une toute petite voix qu’elle répondit.
« Oui, Madame. »
Ce n’était plus une femme d’une trentaine d’années qui se tenait devant Madame André, mais une petite fille prise en faute qui se faisait gronder. Madame André se tourna alors vers la responsable de l’accueil du magasin qui se tenait un peu à l’écart, sans perdre une miette de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Laure faisait partie de son équipe.
« Madame Archain, cette employée à la tenue déplorable travaille bien sous votre responsabilité ?
– Oui, Madame André. C’est exact.
– Il vous revient donc de surveiller la propreté de l’habillement des membres de votre équipe. Il en va de la réputation de ce magasin. Dorénavant, je vous suggère de punir les négligences. Je connais les parents de cette petite souillon. Je sais qu’ils ne verront pas d’inconvénient à ce qu’elle reçoive une bonne fessée pour son irresponsabilité. Je compte sur vous pour la lui administrer. Puis, vous lui ôterez ce chemisier tâché et vous lui en mettrez un de rechange pour la journée. Il sera bon qu’elle passe ses temps de pause au piquet, le nez contre le mur et les mains sur la tête, ici. »
Madame André montrait le mur le long duquel j’avais passé un bon moment la veille.
« Je suppose que cela ne vous pose aucun problème d’assurer cette partie de vos responsabilités ?
– Absolument pas, Madame André. Au contraire !
– N’hésitez pas à la déculotter. C’est à cette condition que la punition sera une leçon salutaire. Je parie que désormais elle sera bien plus attentive à sa tenue. »
Madame Archain n’avait pas plus de quarante ans. Cela lui faisait guère plus de cinq ans de plus que Laure. Cette petite différence d’âge ne l’arrêta pas. Elle fit un pas en avant et en saisissant Laure par le bras, elle l’obligea à se rapprocher. Cette dernière ne fit rien pour résister. Elle se retrouva, dans la seconde qui suivit, ployée sous le bras de sa cheffe.
Madame Archain releva la jupe de Laure et elle la maintint sous son bras, exposant une culotte noire étroite entourée de dentelles et les jambes que recouvrait un collant couleur chair, presque transparent. Madame Archain glissa sa main sous le fin sous-vêtement et elle le fit descendre jusqu’en-dessous des genoux de Laure. Puis, elle s’empara de la culotte qu’elle fit glisser le long des cuisses.
« Vous me ferez le plaisir de mettre des culottes moins affriolantes quand vous venez travailler. Je vais demander à votre Maman de vous acheter des culottes blanches en coton. C’est ce que vous mettrez désormais pour venir travailler. Ici, ce n’est pas un lupanar ! Je tiens à ce que vous ayez une tenue décente et modeste. Vous garderez ces frivolités pour votre mari. Je vérifierai. Est-ce compris ?
– Oui, Madame !
– Allez-y, Madame Archain. Je veux qu’elle se souvienne de cette fessée. »
Pour ce qui est de se souvenir, j’étais convaincu que Laure n’était pas prête à oublier cette journée. Je ne savais pas si elle avait déjà été fessée, peut-être alors qu’elle était encore une enfant ou une adolescente mais cela devait faire un bon moment qu’elle ne s’était pas retrouvée les fesses nues, qui plus est devant une assemblée nombreuse, prête à endurer la rigueur d’une main correctrice.
Madame Archain fut à la hauteur des exigences de Madame André. Dès les premières fessées que reçut Laure, il fut évident que la fessée n’avait rien d’une simulation. Laure réagissait à chaque claque qui arrivait sur l’une ou l’autre de ses globes fessiers. Elle poussait un cri de désespoir qui se finissait en gémissement, vite interrompu par la main de Madame Archain qui, en frappant à un autre endroit où la peau était moins rouge, la contraignait à émettre une nouvelle plainte.
Madame Archain n’avait pas pu administrer plus d’une dizaine de fessées sur chaque fesse qu’elle fut obligée de s’interrompre. Laure avait mis sa main libre en protection de ses fesses.
« Petite peste, gronda Madame Archain, veux-tu enlever ta main que je finisse cette punition ! »
L’admonestation resta sans effet.
« Laure, si tu n’enlèves pas ta main, et si tu ne me laisse pas finir ta fessée, je me charge de l’ôter du chemin, mais alors tu auras une autre fessée tout à l’heure ! »
La menace fit son effet. Laure enleva sa main qui protégeait une partie de ses fesses. Madame Archain reprit la correction pendant quelques instants, vite stoppée par la main de Laure qui avait repris sa place.
« Laure, je t’aurais prévenue ! »
Madame Archain prit pour cible le haut des cuisses que la main de Laure ne couvrait pas. Après quelques claques sur cet endroit qui avait été épargné jusque-là, Laure déplaça sa main, découvrant ses fesses qui devinrent alors la cible de Madame Archain. Les cris de la jeune femme étaient maintenant à leur paroxysme. On sentait son désespoir de ne pouvoir mettre fin à la correction qui embrasait ses fesses.
Laure tenta de se relever et de faire lâcher prise à Madame Archain. Celle-ci pesa de tout son poids sur les reins de la jeune femme. La bonne quinzaine de kilogrammes de plus dont bénéficiait Madame Archain eurent raison de la rébellion de Laure.
« Petite vipère désobéissante, tu vas me payer ce que tu viens de faire !
– Voulez-vous de l’aide, Madame Archain ?
– Non merci Madame André, je crois que je vais m’en sortir. »
Madame Archain agrippa la main droite de Laure, celle avec laquelle Laure tentait de protéger ses fesses. Elle la ramena sous le ventre de la jeune fille et elle emprisonna le poignet dans sa main gauche, découvrant de nouveau la totalité des fesses. Madame Archain resserra alors sa prise autour du buste de Laure et sa main retomba sur les fesses qui étaient maintenant dégagées.
Ce fut une véritable grêle de claques sur les fesses que reçut Laure. Madame Archain mettait tous ses efforts pour abattre sa main avec le plus de force possible et avec le tempo le plus rapide possible. Chaque fessée résonnait dans la pièce dans laquelle le silence s’était fait.
Les cheffes de rayon regardaient la scène avec un air approbateur. On sentait qu’elles étaient prêtes à donner un coup de main à leur collègue dès que ce serait nécessaire. Certaines hochaient la tête acquiesçant à la technique dont faisait preuve Madame Archain pour maintenir Laure en place tout en la fessant fort efficacement.
Les employés regardaient, bouche bée, la correction qui se déroulait sous leurs yeux. Aucun ne songea à voler au secours de leur collègue. Tous sentaient bien que se jouait en ce moment les nouvelles conditions de travail qui leur seraient désormais appliquées par l’encadrement du magasin.
Si la punition allait à son terme et si Laure s’y soumettait, le recours à la fessée serait validé. Il serait alors admis que chaque encadrante aurait désormais légitimité pour déculotter et fesser chacun des employés quand elle le jugerait nécessaire.
Laure cessa de se débattre. Elle éclata en sanglots et elle se contenta de danser d’un pied sur l’autre au rythme de la fessée. De temps en temps, elle pliait une jambe, mais son geste était arrêté par le collant qui entourait ses mollets.
« Tenez, proposa Madame André, finissez cette fessée avec la règle. Il faut que cette chipie comprenne que quand on a mérité une fessée, il est interdit de tenter de s’y soustraire. »
Madame André tendait à Madame Archain une règle plate en bois qu’elle avait été prendre sur son bureau. Je croyais que Laure avait donné tout ce qu’elle pouvait en matière de cris. Elle disposait encore de réserves insoupçonnées que l’application de la règle sur ses fesses permit de dévoiler. Ses cris devinrent des hurlements perçants et elle trépigna sur place, mais elle resta en place, laissant Madame Archain achever la fessée à sa guise.
Le silence qui suivit la fin du crépitement de la règle sur les fesses de Laure ne fut troublé que par les pleurs de la jeune femme. Libérée de l’étreinte de Madame Archain, Laure semblait ne plus bien savoir où elle était. En se redressant, sa jupe était retombée, cachant ses fesses, mais son collant et sa culotte baissés étaient encore visibles à hauteur de ses genoux.
« Viens ici, ordonna Madame Archain ! »
Laure obéit sans attendre. Madame Archain commença à défaire les boutons du chemisier. Laure rabattit ses bras sur sa poitrine, empêchant que son déshabillage se poursuive.
« Quoi ! Encore une fois ? »
C’était sans doute plus un réflexe qu’une volonté délibérée de s’opposer à sa cheffe, mais Madame Archain ne pouvait laisser passer cet acte de rébellion, qu’il soit volontaire ou non. Elle souleva l’arrière de la jupe de Laure qui la laissa faire. La main de Madame claqua le haut de la cuisse qui était à sa portée.
« Vas-tu me laisser faire ?
– Oui Madame, oui Madame ! »
Laure écarta ses bras et Madame Archain pu achever de déboutonner le chemisier, puis elle l’enleva, ce avec quoi Laure coopéra, ce qui la laissa en soutien-gorge au milieu de l’entrepôt.
« Je vois que ton soutien-gorge est assorti avec ta culotte, gronda Madame André. Il va falloir me changer cela et mettre des sous-vêtements sans fioritures. Le coton blanc ira parfaitement. »
Elle se tourna alors vers l’assistance.
« Ce que je dis-là n’est pas valable uniquement pour Laure. Dorénavant, quand l’un d’entre vous sera déculotté pour recevoir une punition, je ne veux voir que des culottes blanches couvrant correctement les fesses. C’est aussi valable pour vous, Messieurs. A partir de demain, celui ou celle que je prendrai avec une culotte ou un soutien-gorge non conforme, recevra une fessée spécifiquement pour cette raison, en plus de celle qu’il aura méritée par ailleurs. »
Madame André fit, du regard le tour des personnes qui étaient présentes. Nul ne pipa mot.
« Laure, va mettre ton nez contre le mur, les mains sur la tête ! »
Docilement, sans chercher à remonter sa culotte, Laure obéit. C’en était fini de sa rébellion et sans doute pour un bon moment.


Et finalement avec un dessin de Peter Pan


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1

L'épisode précédent : chapitre 88

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 90.

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2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Chapitre bien fessant et intéressant à plusieurs titres. ( Même s'il n'y en a qu'un en tête... de chapitre) La question de la légitimité de la fessée revient au centre des préoccupations, comme la raie au milieu des fesses!
    Axel coincé entre les corrections à la maison et celles au centre commercial fait très bien la différence. S'il est prêt à accepter de se faire claquer le derrière par ses tutrices, dans la mesure ou les punitions sont justifiée, les fessées administrées par ces dames au centre commercial pour simplement affirmer leur autorité sont plus difficiles à encaisser. Alors... sentiment d'injustice traumatisant etc ... Pipi au lit... les draps mouillés c'est la fessée... ça sèche plus vite. Tatie Nathalie est là pour sévir et elle ne s'en prive pas.
    La fessée elle aime ça aussi mais pour de bonnes raisons. Fessée régressive, Axel adulte au comportement d'enfant est traité comme un enfant.

    Dans le genre régression, Laure est fermement invitée à abandonner sa lingerie suggestive pour revenir aux culottes petit bateau. Belle séance de fessée pour la convaincre définitivement du bien fondé de la mesure, avec la règle en feu d'artifice final pour bien faire comprendre... La règle... Justement! La menace est claire c'est fesses rouges et coton blanc, ça tient chaud !
    Misère, misère... ces postérieurs n'ont pas une vie facile !
    Cordialement
    Ramina

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    Réponses
    1. Ramina,
      Effectivement, sur ce blog, les postérieurs n'ont pas la vie facile. C'est la règle !
      Pour leur propriétaires, c'est bien plus simple. Leurs écarts sont signifiés sans ambiguïté et les réactions de leurs tutrices permettent de s'en souvenir longtemps. Avouez que c'est une vie assez simple.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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