Je m’éveillais ce matin au
moment-même où la porte de ma chambre s’ouvrait. J’ouvrais les yeux pour voir
Tatie Nathalie ou Mamie pénétrer dans ma chambre et ouvrir les rideaux en grand
pour y faire entrer la lumière. J’étais généralement encore à moitié endormi
quand d’une voix ferme, elles m’encourageaient à sortir du lit.
Je pris donc conscience du
problème en même temps que Tatie Nathalie qui était venue me lever. Elle ne fit
qu’un pas dans la chambre avant de s’immobiliser.
« Encore, s’exclama-t-elle ! »
Elle ouvrit mes draps en grand.
L’odeur remplit la pièce et l’air frais colla mon pyjama mouillé sur mes
cuisses. Oui, encore ! De nouveau j’avais fait pipi au lit. Tatie Nathalie
n’hésita pas une seconde. Les conséquences de cette nouvelle négligence
s’imposaient.
Elle m’attrapa par le bras et
elle me tira hors du lit. Je m’efforçais de suivre son mouvement au plus près.
Je savais qu’elle avait une excellente raison de me fesser. Je ne me cherchais
pas d’excuse. Je m’attendais à une sérieuse punition, je l’avais méritée. Je ne
voulais pas en rajouter par ce qui aurait pu paraître comme de la mauvaise
volonté.
Dès que je fus sur mes deux
jambes, elle me ploya sous son coude. Mon pyjama se retrouva sans plus
attendre, à hauteur de mes genoux. Elle m’administra un incessant déluge de
claques qui se succédaient sans interruption. La fessée dura un bon moment
après que mes sanglots eurent remplacé mes cris.
Tatie Nathalie me redressa alors
et, solidement tenu par le bras, elle m’emmena vers la salle de bain. Mon
pantalon de pyjama tomba sur mes pieds nus au premier pas, ce qui rendait mon
déplacement malaisé. Il me fallut pourtant suivre le rythme qu’imprimait Tatie
Nathalie. J’avais pris l’habitude de marcher pantalon baissé. Je le faisais
maintenant naturellement, d’une démarche saccadée mais qui me permettait de me
déplacer assez rapidement.
Tatie Nathalie acheva mon
déshabillage dans la salle de bain, puis elle me fourra sous la douche. C’est
de l’eau froide qu’elle fit couler. J’en eus le souffle coupé, mais je ne me
cherchais pas à éviter le jet glacé. Je préférais encore cela à une nouvelle
fessée. Ce traitement permit de faire cesser mes pleurs.
Tatie Nathalie me récura de la
tête aux pieds, sans douceur. Son air sombre montrait qu’elle n’en avait pas
fini avec moi et mon pipi au lit. Je coopérais du mieux que je pouvais, en
devançant les mouvements qu’elle avait besoin que j’effectue, pour avoir accès
à toutes les parties de mon corps : me mettre à genoux, me relever, lever
les bras, lui présenter mon dos, écarter les jambes, les lever l’une après
l’autre. Bien évidemment, elle insista particulièrement sur mon pénis, mes
bourses, mon entrejambe et l’intérieur de mes cuisses. Quand je sortis de la
douche, il ne devait pas rester la plus petite trace ni de crasse, ni de pipi.
Le séchage fut tout aussi
énergique. Elle frottait si fort avec la serviette que je ne pus retenir
quelques plaintes que Tatie Nathalie fit cesser avec une dizaine de claques sur
mes fesses. Je sortis de cette épreuve, rouge comme une écrevisse. Mais Tatie
Nathalie n’avait pas l’intention d’en rester là, je ne me faisais pas
d’illusion.
Après avoir séché l’espace entre
mes orteils, elle repassa une dernière fois la serviette entre mes jambes,
écartant sans ménagement mes testicules et ma verge.
« Bien, ça ira comme
cela ! »
Elle s’empara de la brosse de
bain qui était suspendue à un crochet. Elle posa son pied sur un tabouret et
elle me courba en travers de sa cuisse positionnée à l’horizontal.
« Pipi au lit deux nuits de
suite, je vais devoir être un peu plus sévère qu’hier pour t’en faire passer
l’envie ! »
Le dos de la brosse de bain
claqua sur mes fesses. Son long manche permettait à Tatie Nathalie d’augmenter
la vitesse avec laquelle l’ovale de la brosse arrivait sur mes fesses. La
position dans laquelle elle m’avait mis lui laissait toute la place pour donner
de l’ampleur à son mouvement. La brosse arrivait donc sur mes fesses avec le
maximum de vitesse.
J’en ressentais l’impact
douloureusement. Je le manifestais bruyamment, ce qui ne gênait en rien dans
cette maison, bien au contraire. Les plaintes entendues lors de
l’administration d’une fessée étaient la preuve du sérieux de cette dernière.
Sur le moment, rien ne m’étonna.
Rétrospectivement, je restais stupéfait de la capacité de Tatie Nathalie à
tenir sa position, sans ralentir le rythme de la punition, y compris quand,
poussé par l’impact de la brosse sur mes fesses, je décollais les deux pieds du
sol. Rien n’ébranlait Tatie Nathalie, ni sa résolution, ni son aplomb.
Elle couvrit la totalité de la
surface de la peau de mes fesses zones douloureuses qui devaient avoir une
forme ovale, avant de poser son redoutable instrument.
« Voilà qui est bien.
J’espère que tu as compris que, dans cette maison, le pipi au lit se paye par
des fesses meurtries. S’il faut te punir tous les matins, cela ne posera pas de
problème. À toi de choisir ! »
Cette promesse n’appelait pas de
réponse. J’étais, à ce moment-là, bien incapable de formuler une réponse
cohérente.
« Avance ! »
La claque sur les fesses ne me
laissa pas le choix. Dans ma chambre, Tatie Nathalie m’enfila un haut de pyjama
propre.
« Tu n’as pas besoin d’une
culotte pour aller déjeuner. Cela t’évitera de la salir. Va te mettre au coin
dans la cuisine ! »
Mon entrée dans la cuisine, les
fesses nues, n’étonna ni Mamie, ni Julie. Sans un mot, je me mis au coin.
« Voici un vilain garçon qui
a les fesses bien rouges, commenta Julie !
– Encore un pipi au lit !
Dommage que ce ne soit pas moi qui soit allée te lever. J’aurais adoré te punir
pour ce comportement de bébé, rajouta Mamie ! »
Je fis profil bas pendant tout le
petit-déjeuner.
« Je finis de l’habiller
pendant que tu te prépares, proposa Mamie. Un rasage, un brossage de dents, je
le débarbouille, je l’habille et il sera à t’attendre au coin dans le
vestibule. »
Cette séquence annoncée fut
scandée par de nombreuses claques sur les fesses pour sanctionner mes lenteurs
à exécuter ce que souhaitait Mamie ou simplement pour accompagner une consigne
afin de m’encourager à obéir au plus vite. Mamie souhaitait me monter ainsi son
irritation suite à ma mixtion nocturne dans mon lit.
Avec cette méthode très
persuasive, je fus préparé en un minimum de temps, ce qui me laissa le loisir
de réfléchir au coin à cette énurésie nocturne qui s’installait doucement, mais
sûrement. Il fallait que je réagisse. Il ne me fallut pas chercher bien
longtemps au fond de mon esprit pour identifier ce qui m’avait déstabilisé.
Me retrouver entre les mains de
personnes que je ne connaissais pas et qui avaient la légitimité de me fesser,
consistait une épreuve qui me ramenait à mes angoisses d’enfant. Ce n’était pas
du tout pareil d’être sous la coupe de Tatie Nathalie, de Mamie de Julie ou de
l’une des Sœurs de St Marie.
Bien que la probabilité que l’une
d’elles me punisse fût forte, lorsque j’étais sous leur surveillance, je savais
que je serais corrigé en toute justice et avec bienveillance. J’étais alors
entre des mains familières, rudes quand elles me claquaient les fesses, mais
attentives à me faire progresser. Les moments de tendresse qui ponctuaient la
plus grande partie de mes punitions me démontrait que ce que j’étais et ce que
je faisais, importait à mes correctrices.
Avec cette imbrication de
sévérité sans faille et de proximité affective, je retrouvais des sensations
que j’avais connues dans ma petite enfance. Je me remettais entièrement à la
sagacité des adultes qui prenaient soin de moi, y compris quand il s’agissait,
à juste titre, de me fesser. Sur le moment, j’aurais bien eu des volontés de
rébellion qui n’allaient jamais jusqu’au passage à l’acte. C’était hors de
question. Je savais que les punitions, même les plus sévères, m’étaient
administrées quand j’en avais besoin. J’en étais à l’origine et elles constituaient
un repère on ne peut plus clair.
Me retrouver sous la coupe de
personnes que je ne connaissais pas au cours de ma journée de travail au
supermarché, n’avait pas du tout le même effet. Je savais que je pouvais y
recevoir la fessée, non, plus exactement je savais que la probabilité d’y
recevoir la fessée était très forte. Je m’attendais, compte tenu de ce j’y
avais fait le jour avant, à ce qu’aucune broutille, si mince soit-elle, ne me
soit pardonnée avant d’avoir été corrigé. J’y allais avec la certitude d’y être
fessée.
J’avais peur que soit simplement
exercée une vengeance à mon encontre pour avoir volé dans le magasin, alors que
j’estimais avoir été suffisamment puni, sur le moment et à bon escient par
Tatie Nathalie et la directrice du magasin. Je comprenais la nécessité que
symboliquement, je répare le préjudice que j’avais commis. Une punition, puis
une réparation du dommage causé, cela entrait dans les schémas qui me
paraissaient maintenant normaux.
En passant une journée sous la
houlette de personnes que je ne connaissais pas mais qui avaient toute autorité
pour me fesser, je craignais que les fessées que j’allais recevoir ne soient
pas la juste sanction d’un manquement, ce que je concevais et que je trouvais
plutôt justifié, mais la simple application de châtiments corporels pour la
satisfaction de celles qui m’auraient en leur pouvoir : d’injustes
corrections.
Cette angoisse que je ne pouvais
raisonner m’avait ramené aux affres de mon enfance, lorsque je ressentais les
mêmes craintes. J’avais alors réagi de la même façon qu’à l’époque en faisant
pipi au lit.
Il ne m’aurait pas fallu bien
longtemps pour retrouver une certaine sérénité sous l’autorité de Madame André
et de Mademoiselle Jennifer. Elles exerçaient leur sévérité de façon tout à
fait pertinente et je n’avais pas été corrigé sans qu’il y ait eu un motif
évident. Je n’avais donc pas à me plaindre. Encore quelques jours à ce régime
et j’y aurais trouvé ma place et une sécurité satisfaisante.
Par contre, me retrouver le
lendemain entre les mains de Madame Bourgeois avait redonné corps à mon
appréhension. Je n’avais pourtant rien à redire au sujet de la correction
qu’elle m’avait donnée. Elle avait été parfaitement justifiée et tout à fait
proportionnée à la faute que j’avais commise. Cependant, passer une journée
entière sous sa responsabilité me plaçait comme en terre inconnue. Risquer de
recevoir la fessée dans le magasin, devant tous les clients présents, n’était
pas non plus pour rien dans le nœud qui tordait mes entrailles. Inconsciemment,
face à cette incertitude du lendemain, je m’étais de nouveau oublié dans mon
lit.
Je devais me reprendre. Je ne
pouvais pas continuer ainsi.
J’en étais là de mes réflexions
quant Tatie Nathalie arriva.
« En route, mets ton
manteau ! Nous prenons Florence et on y va ! »
Dès notre arrivée, je sentis
qu’il y avait un je-ne-sais-quoi de changé dans l’atmosphère du magasin. On
pouvait distinguer deux attitudes qui délimitaient deux groupes distincts parmi
les employés.
Tout d’abord il y avait celles
qui adoptaient un air sérieux et concentré. Il était exclusivement composé des
femmes qui occupaient la position de cheffe de rayon. Elles n’étaient pas très
nombreuses et elles étaient parmi les plus âgées des employés. Madame André
était leur cheffe de file. Elles semblaient sûres d’elles, surveillant ostensiblement
les personnes qui travaillaient sous leur responsabilité. Certaines d’entre
elles fronçaient les sourcils quand elles regardaient leurs jeunes collègues
travailler.
Les autres, tous les plus jeunes,
mais il y avait également des personnes d’âge mûr, composaient l’autre groupe.
Ils semblaient préoccupés, surtout quand ils croisaient l’une des responsables
de rayon. Chacun se donnait l’air affairé, les yeux baissés, comme si aucun
d’entre eux ne souhaitait attirer l’attention.
Josiane se comportait comme si
elle avait voulu disparaître. Elle rasait les murs, évitait tout contact avec
un collègue et elle se réfugia aussi vite qu’elle le put dans les rayonnages
dont elle s’occupait. Le souvenir de la fessée de la veille était encore bien
présent. Madame André la regarda faire, un petit sourire sur les lèvres.
Que Josiane ait reçu une fessée
déculottée, la veille, avait fait le tour des employés et chacun se demandait
ce que cela changerait dans ses rapports avec les cheffes. Il était entendu que
Florence et moi devions être soumis à un tel châtiment.
Notre séjour dans le magasin
était une punition qui nécessitait de sanctionner nos erreurs. Cela avait amusé
tout le monde de nous contempler alors que nous recevions une fessée déculottée
en public. Les rieurs n’avaient pas prévu que l’une d’entre eux serait soumise
au même traitement. Cette extension aux employés du recours aux châtiments
corporels, n’amusait plus personne.
Il y avait ceux qui se
promettaient de ne pas se soumettre, le cas échéant, à une punition aussi
humiliante, mais ils sentaient bien que leur résolution était fragile. Dans une
petite ville où le chômage régnait en maître, il était aisé de se faire
renvoyer au moindre prétexte. Retrouver du travail serait une épreuve que
personne n’envisageait avec sérénité.
Les autres avaient déjà renoncé.
Ils savaient que leurs proches – parent ou grand-parent, conjoint, oncle ou
tante, tuteur ou tutrice – n’hésiteraient pas à donner l’autorisation aux responsables
du magasin de recourir à la fessée quand elle leur semblerait méritée. Ils le
savaient et Madame André également. Dans une petite ville tout le monde se
connait et Madame André faisait figure de notable sur qui on pouvait compter en
cas de coup dur, mais qui exigeait, en retour, de la déférence. Il n’était pas
bon de la contredire. Ceux qui s’opposaient à sa volonté avaient souvent à le
regretter.
L’incertitude dans laquelle se
trouvait tout ce petit monde était palpable. Les unes se demandant si elles
devraient désormais administrer une fessée aux employés à qui elles auraient
des reproches à faire. Les autres s’inquiétaient d’une possible généralisation
des châtiments corporels auxquels ils pourraient être soumis. Un début de
réponse ne tarda pas.
Laure devait avoir environ mon
âge, entre trente et trente-cinq ans. Elle était caissière. Alors qu’elle
s’apprêtait à rejoindre son poste pour l’ouverture du magasin, elle fut arrêtée
par Madame André.
« Une seconde Laure, s’il
vous plait ! »
Laure s’immobilisa. J’étais en
face d’elle et je vis monter l‘inquiétude sur son visage. C’est d’une voix chevrotante
qu’elle se tourna vers Madame André.
« Oui, Madame, que se
passe-t-il ?
– Vous aviez donc vraiment
l’intention d’aller travailler dans cette tenue ?
– Je, … oui, … je ne vois pas ce
qui …
– Et cela ? »
Madame André pointait de son
index une tâche sur le col du chemisier floqué du logo du magasin.
« Croyez-vous donc qu’il est
admissible de se présenter face aux clients dans une tenue négligée ? Il
vous revient d’entretenir votre tenue de travail. Vous touchez une prime pour
ce faire. J’ai l’impression que cela n’entre pas dans vos priorités.
– Je n’avais pas vu, Madame.
Excusez-moi, je n’ai pas fait attention.
– C’est bien ce que je vous
reproche. Si je ne me trompe pas, cela vous a déjà attiré une remontrance la
semaine dernière. »
Laure baissait les yeux. C’est
d’une toute petite voix qu’elle répondit.
« Oui, Madame. »
Ce n’était plus une femme d’une trentaine
d’années qui se tenait devant Madame André, mais une petite fille prise en
faute qui se faisait gronder. Madame André se tourna alors vers la responsable
de l’accueil du magasin qui se tenait un peu à l’écart, sans perdre une miette
de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Laure faisait partie de son équipe.
« Madame Archain, cette
employée à la tenue déplorable travaille bien sous votre responsabilité ?
– Oui, Madame André. C’est exact.
– Il vous revient donc de
surveiller la propreté de l’habillement des membres de votre équipe. Il en va
de la réputation de ce magasin. Dorénavant, je vous suggère de punir les
négligences. Je connais les parents de cette petite souillon. Je sais qu’ils ne
verront pas d’inconvénient à ce qu’elle reçoive une bonne fessée pour son
irresponsabilité. Je compte sur vous pour la lui administrer. Puis, vous lui
ôterez ce chemisier tâché et vous lui en mettrez un de rechange pour la
journée. Il sera bon qu’elle passe ses temps de pause au piquet, le nez contre
le mur et les mains sur la tête, ici. »
Madame André montrait le mur le
long duquel j’avais passé un bon moment la veille.
« Je suppose que cela ne
vous pose aucun problème d’assurer cette partie de vos responsabilités ?
– Absolument pas, Madame André.
Au contraire !
– N’hésitez pas à la déculotter.
C’est à cette condition que la punition sera une leçon salutaire. Je parie que
désormais elle sera bien plus attentive à sa tenue. »
Madame Archain n’avait pas plus
de quarante ans. Cela lui faisait guère plus de cinq ans de plus que Laure.
Cette petite différence d’âge ne l’arrêta pas. Elle fit un pas en avant et en
saisissant Laure par le bras, elle l’obligea à se rapprocher. Cette dernière ne
fit rien pour résister. Elle se retrouva, dans la seconde qui suivit, ployée
sous le bras de sa cheffe.
Madame Archain releva la jupe de
Laure et elle la maintint sous son bras, exposant une culotte noire étroite entourée
de dentelles et les jambes que recouvrait un collant couleur chair, presque
transparent. Madame Archain glissa sa main sous le fin sous-vêtement et elle le
fit descendre jusqu’en-dessous des genoux de Laure. Puis, elle s’empara de la
culotte qu’elle fit glisser le long des cuisses.
« Vous me ferez le plaisir
de mettre des culottes moins affriolantes quand vous venez travailler. Je vais
demander à votre Maman de vous acheter des culottes blanches en coton. C’est ce
que vous mettrez désormais pour venir travailler. Ici, ce n’est pas un
lupanar ! Je tiens à ce que vous ayez une tenue décente et modeste. Vous
garderez ces frivolités pour votre mari. Je vérifierai. Est-ce compris ?
– Oui, Madame !
– Allez-y, Madame Archain. Je
veux qu’elle se souvienne de cette fessée. »
Pour ce qui est de se souvenir,
j’étais convaincu que Laure n’était pas prête à oublier cette journée. Je ne
savais pas si elle avait déjà été fessée, peut-être alors qu’elle était encore
une enfant ou une adolescente mais cela devait faire un bon moment qu’elle ne
s’était pas retrouvée les fesses nues, qui plus est devant une assemblée
nombreuse, prête à endurer la rigueur d’une main correctrice.
Madame Archain fut à la hauteur
des exigences de Madame André. Dès les premières fessées que reçut Laure, il
fut évident que la fessée n’avait rien d’une simulation. Laure réagissait à
chaque claque qui arrivait sur l’une ou l’autre de ses globes fessiers. Elle
poussait un cri de désespoir qui se finissait en gémissement, vite interrompu
par la main de Madame Archain qui, en frappant à un autre endroit où la peau
était moins rouge, la contraignait à émettre une nouvelle plainte.
Madame Archain n’avait pas pu
administrer plus d’une dizaine de fessées sur chaque fesse qu’elle fut obligée
de s’interrompre. Laure avait mis sa main libre en protection de ses fesses.
« Petite peste, gronda
Madame Archain, veux-tu enlever ta main que je finisse cette
punition ! »
L’admonestation resta sans effet.
« Laure, si tu n’enlèves pas
ta main, et si tu ne me laisse pas finir ta fessée, je me charge de l’ôter du
chemin, mais alors tu auras une autre fessée tout à l’heure ! »
La menace fit son effet. Laure
enleva sa main qui protégeait une partie de ses fesses. Madame Archain reprit la
correction pendant quelques instants, vite stoppée par la main de Laure qui
avait repris sa place.
« Laure, je t’aurais
prévenue ! »
Madame Archain prit pour cible le
haut des cuisses que la main de Laure ne couvrait pas. Après quelques claques
sur cet endroit qui avait été épargné jusque-là, Laure déplaça sa main,
découvrant ses fesses qui devinrent alors la cible de Madame Archain. Les cris
de la jeune femme étaient maintenant à leur paroxysme. On sentait son désespoir
de ne pouvoir mettre fin à la correction qui embrasait ses fesses.
Laure tenta de se relever et de
faire lâcher prise à Madame Archain. Celle-ci pesa de tout son poids sur les
reins de la jeune femme. La bonne quinzaine de kilogrammes de plus dont
bénéficiait Madame Archain eurent raison de la rébellion de Laure.
« Petite vipère
désobéissante, tu vas me payer ce que tu viens de faire !
– Voulez-vous de l’aide, Madame
Archain ?
– Non merci Madame André, je
crois que je vais m’en sortir. »
Madame Archain agrippa la main
droite de Laure, celle avec laquelle Laure tentait de protéger ses fesses. Elle
la ramena sous le ventre de la jeune fille et elle emprisonna le poignet dans
sa main gauche, découvrant de nouveau la totalité des fesses. Madame Archain
resserra alors sa prise autour du buste de Laure et sa main retomba sur les
fesses qui étaient maintenant dégagées.
Ce fut une véritable grêle de
claques sur les fesses que reçut Laure. Madame Archain mettait tous ses efforts
pour abattre sa main avec le plus de force possible et avec le tempo le plus
rapide possible. Chaque fessée résonnait dans la pièce dans laquelle le silence
s’était fait.
Les cheffes de rayon regardaient
la scène avec un air approbateur. On sentait qu’elles étaient prêtes à donner
un coup de main à leur collègue dès que ce serait nécessaire. Certaines
hochaient la tête acquiesçant à la technique dont faisait preuve Madame Archain
pour maintenir Laure en place tout en la fessant fort efficacement.
Les employés regardaient, bouche
bée, la correction qui se déroulait sous leurs yeux. Aucun ne songea à voler au
secours de leur collègue. Tous sentaient bien que se jouait en ce moment les
nouvelles conditions de travail qui leur seraient désormais appliquées par
l’encadrement du magasin.
Si la punition allait à son terme
et si Laure s’y soumettait, le recours à la fessée serait validé. Il serait
alors admis que chaque encadrante aurait désormais légitimité pour déculotter
et fesser chacun des employés quand elle le jugerait nécessaire.
Laure cessa de se débattre. Elle
éclata en sanglots et elle se contenta de danser d’un pied sur l’autre au
rythme de la fessée. De temps en temps, elle pliait une jambe, mais son geste
était arrêté par le collant qui entourait ses mollets.
« Tenez, proposa Madame
André, finissez cette fessée avec la règle. Il faut que cette chipie comprenne
que quand on a mérité une fessée, il est interdit de tenter de s’y
soustraire. »
Madame André tendait à Madame
Archain une règle plate en bois qu’elle avait été prendre sur son bureau. Je
croyais que Laure avait donné tout ce qu’elle pouvait en matière de cris. Elle
disposait encore de réserves insoupçonnées que l’application de la règle sur
ses fesses permit de dévoiler. Ses cris devinrent des hurlements perçants et
elle trépigna sur place, mais elle resta en place, laissant Madame Archain
achever la fessée à sa guise.
Le silence qui suivit la fin du
crépitement de la règle sur les fesses de Laure ne fut troublé que par les
pleurs de la jeune femme. Libérée de l’étreinte de Madame Archain, Laure
semblait ne plus bien savoir où elle était. En se redressant, sa jupe était
retombée, cachant ses fesses, mais son collant et sa culotte baissés étaient
encore visibles à hauteur de ses genoux.
« Viens ici, ordonna Madame
Archain ! »
Laure obéit sans attendre. Madame
Archain commença à défaire les boutons du chemisier. Laure rabattit ses bras
sur sa poitrine, empêchant que son déshabillage se poursuive.
« Quoi ! Encore une
fois ? »
C’était sans doute plus un
réflexe qu’une volonté délibérée de s’opposer à sa cheffe, mais Madame Archain
ne pouvait laisser passer cet acte de rébellion, qu’il soit volontaire ou non.
Elle souleva l’arrière de la jupe de Laure qui la laissa faire. La main de
Madame claqua le haut de la cuisse qui était à sa portée.
« Vas-tu me laisser
faire ?
– Oui Madame, oui
Madame ! »
Laure écarta ses bras et Madame
Archain pu achever de déboutonner le chemisier, puis elle l’enleva, ce avec
quoi Laure coopéra, ce qui la laissa en soutien-gorge au milieu de l’entrepôt.
« Je vois que ton
soutien-gorge est assorti avec ta culotte, gronda Madame André. Il va falloir
me changer cela et mettre des sous-vêtements sans fioritures. Le coton blanc
ira parfaitement. »
Elle se tourna alors vers
l’assistance.
« Ce que je dis-là n’est pas
valable uniquement pour Laure. Dorénavant, quand l’un d’entre vous sera
déculotté pour recevoir une punition, je ne veux voir que des culottes blanches
couvrant correctement les fesses. C’est aussi valable pour vous, Messieurs. A
partir de demain, celui ou celle que je prendrai avec une culotte ou un
soutien-gorge non conforme, recevra une fessée spécifiquement pour cette
raison, en plus de celle qu’il aura méritée par ailleurs. »
Madame André fit, du regard le
tour des personnes qui étaient présentes. Nul ne pipa mot.
« Laure, va mettre ton nez
contre le mur, les mains sur la tête ! »
Docilement, sans chercher à
remonter sa culotte, Laure obéit. C’en était fini de sa rébellion et sans doute
pour un bon moment.
Et finalement avec un dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 90.
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour,
RépondreSupprimerChapitre bien fessant et intéressant à plusieurs titres. ( Même s'il n'y en a qu'un en tête... de chapitre) La question de la légitimité de la fessée revient au centre des préoccupations, comme la raie au milieu des fesses!
Axel coincé entre les corrections à la maison et celles au centre commercial fait très bien la différence. S'il est prêt à accepter de se faire claquer le derrière par ses tutrices, dans la mesure ou les punitions sont justifiée, les fessées administrées par ces dames au centre commercial pour simplement affirmer leur autorité sont plus difficiles à encaisser. Alors... sentiment d'injustice traumatisant etc ... Pipi au lit... les draps mouillés c'est la fessée... ça sèche plus vite. Tatie Nathalie est là pour sévir et elle ne s'en prive pas.
La fessée elle aime ça aussi mais pour de bonnes raisons. Fessée régressive, Axel adulte au comportement d'enfant est traité comme un enfant.
Dans le genre régression, Laure est fermement invitée à abandonner sa lingerie suggestive pour revenir aux culottes petit bateau. Belle séance de fessée pour la convaincre définitivement du bien fondé de la mesure, avec la règle en feu d'artifice final pour bien faire comprendre... La règle... Justement! La menace est claire c'est fesses rouges et coton blanc, ça tient chaud !
Misère, misère... ces postérieurs n'ont pas une vie facile !
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerEffectivement, sur ce blog, les postérieurs n'ont pas la vie facile. C'est la règle !
Pour leur propriétaires, c'est bien plus simple. Leurs écarts sont signifiés sans ambiguïté et les réactions de leurs tutrices permettent de s'en souvenir longtemps. Avouez que c'est une vie assez simple.
Au plaisir de vous lire,
JLG.