Le rythme de travail avait un peu
fléchi en ce milieu d’après-midi. Les rayons devaient être pleins et les
sollicitations à notre égard pour les réapprovisionner arrivaient à une cadence
plus absorbable.
« Enfin, on peut souffler un
peu ! Les affaires reprendront en fin d’après-midi. »
J’avais l’impression que
Mademoiselle Jennifer me parlait comme à un collègue. Depuis ma fessée, je
n’avais plus fait d’erreur. J’étais assez fier de moi, d’autant plus qu’elle
m’avait félicité à deux reprises. Le rythme ralenti me permettait de vérifier
qu’il ne manquait pas d’article dans ce que j’envoyais en magasin. Ce contrôle
m’avait permis de rectifier deux erreurs que je n’aurais pas pu repérer dans la
précipitation du début d’après-midi. Cela aurait certainement signifié deux
fessées de plus.
« Nous avons un peu de
temps. Et si j’en profitais pour te donner l’une des deux fessées que tu as
méritées ? Je garde la dernière pour la fin d’après-midi. »
Mademoiselle Jennifer venait de
rompre le charme de la satisfaction du travail accompli. Mais elle avait
raison. Puisque qu’il avait été décidé que je devais recevoir cette fessée,
c’était le bon moment. Mademoiselle Jennifer prit place sur l’escabeau sur
lequel elle m’avait déjà donné une fessée le matin-même.
« Viens me
voir ! »
Je m’y rendis sans enthousiasme,
mais avec célérité. J’avais l’espoir que la qualité de mon travail et ma diligence
à obéir lui feraient sentir combien je lui étais indispensable. Avec un peu de
chance, peut-être revendiquerait-elle que je passe une autre journée sous ses
ordres, ce qui me permettrait d’éviter Madame Bourgeois.
« Ne fais pas cette tête. Ce
n’est qu’une fessée ! Ne me dit pas que c’est de me montrer tes fesses qui
te gêne. J’ai déjà vu tout ce qu’il y a à voir. »
Je répondis à sa plaisanterie par
un sourire forcé. Ce n’était effectivement qu’une fessée, mais elle me
transformerait le postérieur en une fournaise. Sur ce point je lui faisais
confiance.
Mon déculottage s’effectua en
douceur. J’écartais les bras pour lui laisser le libre accès à mes vêtements.
C’était la cinquième fois que Mademoiselle Jennifer me dénudait le bas du
corps. Elle savait donc parfaitement comment s’y prendre. Elle ne se pressait
pas, mais ses gestes étaient assurés, fluides. Elle baissa mon pantalon en
l’accompagnant jusqu’à hauteur de mes chevilles. Sa main se posa alors sur ma
cuisse qu’elle caressa d’un petit geste affectueux.
« La culotte, maintenant,
dit-elle avec un sourire. »
Dans mon dos, elle glissa ses
deux mains à plat sous l’élastique de ma culotte, puis elle les ramena de
chaque côté de mes hanches. Je ne pus m’empêcher d’apprécier la caresse qui
parcourut ainsi mes deux globes fessiers. J’allais être puni, cela ne faisait
aucun doute. Mais c’est une personne qui prenait soin de moi qui
m’administrerait la correction.
Je me sentais en sécurité, tout
en appréhendant les moments à venir. Curieux sentiment. Je savais que la fessée
imminente était un mal nécessaire. Mademoiselle Jennifer s’apprêtait à me la
donner avec la certitude partagée qu’elle me ferait grandir en m’aidant à
prendre conscience de mes manquements. Le calme qui régnait pendant ce
déculottage renforçait cette sensation.
Elle écarta ses mains pour tendre
ma culotte et elle la fit glisser vers le bas. Elle rapprocha une main de mes
organes génitaux, à les frôler, pour faire passer l’élastique de ma culotte
par-dessus mon pénis qui avait commencé à durcir. Puis, elle posa ses deux
mains de chaque côté de mes cuisses qu’elle caressait pendant qu’elle
descendait ma culotte jusqu’à mes genoux.
« Voilà mon grand, tu es
prêt. Mets-toi en place sur mes genoux. »
Une main posée sur mes fesses et
l’autre sur mon ventre, elle m’accompagna pendant que je me penchais et que je
m’allongeais sur ses genoux.
« Allez, une bonne fessée et
ta bêtise sera pardonnée. Toutefois, n’oublie pas que tu en auras une autre ce
soir. »
Je savais à quoi m’attendre.
Mademoiselle Jennifer me donna une courte fessée, mais dont les claques étaient
si rapprochées que je n’aurais pas pu les compter si j’avais essayé. La chaleur
sur mes fesses augmenta en quelques secondes. Je laissais mon corps réagir par
réflexe à cette correction : les pieds battants, les sanglots sonores et
les gesticulations pour tenter d’éviter la main sans me soustraire au châtiment
que Mademoiselle Jennifer m’administrait fort justement.
Quand elle fut satisfaite du
résultat qu’elle avait obtenu, elle me laissa extérioriser un peu ma douleur en
me tapotant les dos et les fesses, puis elle me fit glisser et je tombais à
genoux à son côté. Elle posa ma tête sur ses cuisses, passant sa main dans mes
cheveux.
« Allons, … allons, … c’est
fini. Tu as mal travaillé et tu en as été puni. Je suis sûre que cette
correction va t’aider à être plus concentré sur ton travail. Tu sais que si tu
recommences, tu reviendras faire un tour sur mes genoux. »
Elle me laissa pleurer encore un
peu.
« Bon, c’est fini
maintenant. Tu es pardonné, mais il est temps de reprendre le travail. »
Je compris qu’il n’était plus temps
de m’appesantir sur mes malheurs. Je devais reprendre le travail avec
suffisamment d’ardeur pour ne plus être pris en défaut. Je me relevais et je me
reculottais sous la surveillance de Mademoiselle Jennifer. Elle souriait me
montrant ainsi que, pour le moment, ma bêtise était oubliée. Je n’oubliais pas
qu’il y avait encore une fessée à venir.
« Aller, au
travail ! »
Je sortis réconforté de cette fessée.
Je savais que Mademoiselle Jennifer n’hésiterait pas à me punir, mais en toute
justice, proportionnellement aux fautes que je commettais. Cela ne divergeait
pas de ce à quoi j’étais maintenant habitué.
Je repris le travail avec un
nouvel entrain, ce qui était grandement facilité par le rythme des
approvisionnements qui avait nettement diminué. J’avais le temps de revisiter
une deuxième fois les commandes que je préparais ce qui me procurait une
certaine sérénité.
Le calme relatif qui régnait dans
l’entrepôt fut bientôt troublé par des éclats de voix. Je n’avais pas pris
garde à la sonnerie de téléphone qui retentissait continument sur le poste qui
se situait de l’autre côté de l’allée qui séparait les deux alignements de
rayonnage. Mademoiselle Jennifer avait plusieurs fois jeté un regard inquiet
vers le lieu d’où venait ce bruit répatitif.
Ce qui devait arriver arriva.
Madame André finit par pointer son nez.
« Josiane,
appela-t-elle ! »
Josiane finit par arriver ?
Elle était au fond du rayon derrière une étagère.
« Où étiez-vous ?
– Je, … je … »
Josiane déglutit. Elle n’était
visiblement pas à l’aise.
« Je rangeais … par-là ! »
Elle désignait vaguement
l’endroit d’où elle venait.
« Comment se fait-il que
vous n’avez pas entendu le téléphone ?
– Je ne sais pas, Madame.
– La responsable du rayon pâtisserie
tente de vous joindre depuis un bon moment. Impossible de vous joindre au
téléphone. Elle a dû me contacter pour savoir ce que vous faisiez. Où
étiez-vous, d’ailleurs ?
– Je rangeais … au fond »
Josiane esquissa de nouveau le
geste qu’elle avait fait quelques instants auparavant.
« Montrez-moi !
– C’est que … »
Le trouble de Josiane était
maintenant bien visible. Madame André lui donna une claque sur le fond de sa
jupe.
« Tout de suite ! »
Josiane poussa un petit cri de
surprise, plus que de protestation et encore moins de douleur. Elle prit la
direction indiquée par Madame André qui la suivait de près. Leur absence ne
dura pas. C’était Madame André qui ouvrait la marche. Elle tenait Josiane par
le bras. Dans sa main elle brandissait un ensemble de papiers que je n’arrivais
pas à identifier.
« Vous imaginiez-vous que je
n’allais pas trouver votre magazine ? Il aurait fallu que vous le
dissimuliez un peu mieux ! Ainsi donc, vous n’avez rien de mieux à faire
que de lire des magazines féminins pendant vos heures de travail ? »
Madame André s’arrêta dans
l’allée qui séparait les deux alignements d’étagères.
« Je pense que j’ai été trop
coulante avec vous. Cela va changer ! »
Elle attrapa Josiane par la nuque
et la fit passer sous son bras qu’elle referma sur la taille de la jeune fille.
Mademoiselle Jennifer et moi, qui étions juste en face, à quelques mètres,
avions compris. Une fessée se préparait. Josiane se mit à geindre. Elle aussi avait
compris ce que Madame André lui réservait. Josiane se débattit un court
instant.
« Tenez-vous tranquille,
jeune fille. De toute façon, vous ne couperez pas à cette fessée. Mais i vous
insistez, je vous en donnerai une deuxième ! »
Josiane cessa ses tentatives pour
se libérer.
« Non, Madame, pardon, pas
la fessée !
– Je crois, au contraire, que
c’est exactement ce qu’il vous faut ! »
Madame André releva l’arrière de
la jupe de Josiane, laissant apparaître une culotte bleu ciel, toute en dentelles
qui moulait des fesses aussi menues que celles d’une adolescente. Madame André
s’empara du sous-vêtement et le fit descendre au milieu des cuisses de Josiane.
« Je vais vous montrer ce
que cela coûte de lire une revue sur votre temps de travail ! Il est temps
de passer à des méthodes plus dissuasives dans ce magasin. Madame la directrice
nous a montré la voie avec les deux petits voleurs ! »
La fessée fut vigoureuse dès le
début. Elle résonnait dans tout l’entrepôt, probablement comme l’avaient fait
celles que j’avais reçues, mais je ne m’en étais pas rendu compte. Les cris de
Josiane se rajoutant, cela faisait un joli tintamarre qui était amplifié par
l’écho que renvoyaient les murs métalliques.
Madame André ignorait les
supplications et les promesses de Josiane. Elle s’appliquait à punir la jeune
fille. Elle s’y attachait consciencieusement. Je sentais que, pour elle, il
s’agissait d’une affaire sérieuse qu’il ne fallait pas négliger.
A côté de moi, Mademoiselle
Jennifer avait pris un air contrarié. L’arrivée de la fessée comme moyen de coercition
à la disposition de Madame André annonçait des moments difficiles pour toute
l’équipe de jeunes gens qui travaillent dans le magasin. Mademoiselle Jennifer
était bien évidemment dans cette catégorie.
Ce qui était resté à l’état de
menace jusqu’à maintenant, venait de se concrétiser. Notre arrivée dans
l’équipe avait été l’élément révélateur qui avait permis à Madame André de
passer à l’acte. Josiane était sa première victime, mais Mademoiselle Jennifer
se doutait qu’elle n’en resterait pas là. Elle semblait bien moins goûter cette
perspective que celle de me donner une nouvelle fessée dès ce soir. Il était
préférable de se trouver du bon côté. C’est là qu’elle s’était trouvée jusqu’à
maintenant, cela durerait-il ? Son expression montrait qu’elle n’en aurait
pas juré.
Josiane ne pouvait plus articuler
distinctement ses plaintes et ses promesses. Ses cris et ses sanglots l’en
empêchaient. Cela n’arrêtait pas Madame André. De là où j’étais, je voyais
rougir les fesses de Josiane à chaque fois que la main de Madame André se
relevait après avoir claqué sur la peau nue. Quand Madame André relâcha
Josiane, ses fesses étaient écarlates.
Josiane, de nouveau libre de ses
mouvements, trépigna sur place sans se préoccuper du spectacle qu’elle donnait
alors que le bruit de la fessée avait attiré quelques-uns de ses collègues.
Quand elle voulut frotter ses fesses, d’un geste instinctif pour en diminuer le
feu, elle fut arrêtée par Madame André.
« Non, non, non, pas de
ça ! Laisse tes fesses tranquilles ! Qu’elles te cuisent pendant
quelques minutes est une très bonne nouvelle. Tu n’en garderas que plus
longtemps le souvenir de cette fessée et du pourquoi tu as été punie. »
Madame André la prit par
l’oreille et la conduisit le nez contre le bout d’une étagère. Elle souligna
ses consignes d’une bonne claque sur les fesses.
« Puisque tu sembles ne pas
avoir trop de travail, tu vas rester un petit moment comme cela. Mets tes mains
sur la tête. A la vue de tout le monde, comme cela, tu représenteras un
avertissement très efficace pour tous tes collègues qui oublieraient de
travailler. Ne t’avise pas de bouger ! Je n’aurai aucune hésitation s’il
faut te donner une deuxième fessée. »
Madame André releva l’arrière de
la jupe de Josiane et elle la glissa sous la ceinture, laissant apparentes les
fesses rougies. Josiane émit un gémissement qui fut vite étouffé par une
vigoureuse claque sur ses fesses.
« Silence, quand on est au
piquet ! »
Il y avait une petite dizaine des
collègues de Josiane qui, alors qu’ils passaient à proximité, s’étaient arrêtés
pour assister à la punition. C’étaient tous des jeunes gens, majoritairement
des filles, mais il y avait également deux garçons. Aucun ne semblait se
réjouir de la situation embarrassante dans laquelle avait été mise la jeune
femme. Ils gardaient un air sérieux, préoccupé pour certains. L’arrivée de
Madame Bourgeois, accompagnée d’une autre employée de son âge, trancha sur
cette atmosphère.
« Ah, je vois que la petite
Josiane a été remise à sa place. Cela lui fera le plus grand bien. »
Elle s’adressait à Madame André.
« Cette paresseuse avait
besoin, depuis longtemps, d’une bonne leçon pour se mettre réellement au
travail. »
Sa collègue qui l’accompagnait acquiesçait
en hochant la tête.
« J’en connais quelques
autres, poursuivit Madame Bourgeois, qui auraient également besoin d’une bonne
fessée. »
Du regard, elle fit le tour des
garçons et des filles qui étaient là. Aucun ne soutint son regard. Les plus
hardis se contentèrent de regarder ailleurs, mais plusieurs baissèrent la tête,
trouvant un intérêt soudain au sol devant leurs chaussures.
« J’espère, Madame André,
que vous n’en resterez pas là, que vous ferez maintenant bénéficier tous ces
jeunes gens de la fessée quand ils la méritent.
– Je dois avouer que j’y avais
pensé plus d’une fois, mais je n’avais jamais franchi le pas. L’arrivée de nos
deux punis n’en a donné l’occasion. Je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin.
Je vais en parler avec Madame la Directrice, mais je suis certaine qu’elle
donnera son accord : une bonne fessée déculottée devant tout le monde
quand le travail laissera à désirer, un bon petit moment au piquet la culotte
baissée pour réfléchir aux avantages du travail consciencieux et une retenue le
soir pour rattraper le temps de travail perdu. »
Il n’y eut pas un geste de
protestation parmi tous les jeunes adultes qui avaient entendu ce qui leur
était désormais promis. L’approbation de Madame Bourgeois et de sa collègue
fut, par contre, des plus franches.
« J’en parlerai aux parents
de tous ces jeunes gens que je connais pratiquement tous afin qu’ils n’oublient
pas de renforcer le message en leur administrant une nouvelle fessée dès leur
retour à la maison. »
Madame André fit le tour de
l’assemblée, mettant au défi qui que ce soit de la contredire. Elle ne trouva
que des jeunes gens visiblement résignés à leur sort, sans aucune volonté de
rébellion contre les nouvelles formes que prendrait le maintien de la
discipline sur leur lieu de travail. Les deux femmes plus âgées approuvaient
vigoureusement.
« Il faudra, Mesdames, que
vous et toutes les autres cheffes de rayon, recourent également à la fessée dès
qu’elle sera nécessaire. Je vais proposer à Madame la Directrice de généraliser
ce mode de punition bien plus efficace qu’une remontrance faite dans mon
bureau.
– Sans aucun problème,
répondirent les deux femmes interpellées.
– Je vais de ce pas joindre la
Maman de cette petite fainéante pour évoquer la fessée qu’elle prendra ce
soir. »
Le premier sanglot de Josiane fut
audible par toutes les personnes présentes. Le deuxième était silencieux.
Madame Bourgeois, qui était la plus proche de Josiane lui avait appliqué sa
main sur les fesses. Le claquement qui en avait résulté témoignait de la force
qui y avait été mise.
« Je croyais qu’on t’avait
dit qu’on ne voulait pas t’entendre. »
L’annonce de l’intervention de sa
mère avait relancé les sanglots de Josiane. Une seule claque de la main de
Madame Bourgeois avait suffi pour qu’ils deviennent silencieux. Josiane était
toujours secouée par des sanglots, mais cela se faisait sans bruit.
« Quant à vous autres, je
suis surprise de vous trouver désœuvrés. N’avez-vous rien à faire ? Vous
faut-il une fessée pour vous mettre au travail ? »
Ce fut une envolée de moineaux dans
laquelle je pris ma part. Ce n’était pas le moment de tester la nouvelle
résolution de Madame André qui esquissa un petit sourire. Décidément, la fessée
était d’une redoutable efficacité.
En fonction des nécessités de mes
déplacements, je pouvais suivre l’évolution de la couleur des fesses de
Josiane. Le rouge soutenu s’estompa assez vite pour laisser la place à un rose
sombre qui dura quelques minutes. Puis, la couleur des fesses redevint normale.
Cela ne m’étonna pas. Il n’avait s’agit que d’une fessée à main nue. Ses effets
s’atténuaient assez vite.
La station au piquet dura plus
longtemps. Aucune des personnes qui passaient dans l’allée ne pouvait
s’empêcher de tourner la tête vers Josiane. La plupart d’entre elles devaient
s’imaginer, avec angoisse à la place de leur infortunée collègue. Madame André
vint finalement la délivrer.
« Tout est réglé avec ta
Maman. Je ne crois pas que ton retour à la maison, ce soir, sera très glorieux.
Elle est très fâchée que j’aie dû en venir à te fesser. Elle a parlé de
réintroduire la fessée comme méthode régulièrement utilisée pour te punir. Elle
était d’accord pour dire que cela permettra de résoudre tes problèmes de
paresse, mais également pour faire disparaître tes caprices et régler la
question de tes insolences. Elle m’a chaudement remerciée, en te fessant,
d’avoir ouvert la voie à ce type de punition qu’elle utiliserait désormais à la
maison. »
Cette annonce relança les pleurs
silencieux de Josiane.
« Remonte ta culotte et
remet-toi au travail ! »
L’empressement de Josiane à obéir
aux ordres de Madame André montrait combien la fessée avait fait son effet.
« Quant à ce magazine, sa
place est bien évidemment à la poubelle. Allez l’y mettre
vous-même ! »
Josiane trotta jusqu’au container
où se jetaient les papiers à trier. Elle y abandonna sa revue sans un regard,
pressée qu’elle était de reprendre le travail.
« Ce soir, vous serez en
retenue. Vous finirez une demi-heure plus tard qu’habituellement.
– Oui, Madame ! »
Josiane se tenait debout devant
Madame André, les mains croisées dans le dos et le regard baissé. Elle
ressemblait à une petite fille grondée pour clore sa punition.
« Mettez-vous au
travail ! »
Madame André n’eut pas besoin de
le dire deux fois.
Je sentis que l’atmosphère était
devenue plus lourde. Chacun ressassait la nouvelle donne. Mademoiselle Jennifer
avait accéléré son rythme de travail et je la sentais soucieuse à chaque fois
qu’un chariot d’approvisionnement qu’elle avait constitué, partait vers le
magasin. La fessée pouvait tomber n’importe quand, pour toute erreur. Chacun en
prenait peu à peu conscience.
Quand Alexandre arrivait pour
prendre en charge un charriot de matériel, il donnait l’air pressé. Son
insouciance avait disparue. Il ne cessait de demander à ce que nous accélérions
la cadence afin de satisfaire, disait-il, les cheffes de rayons. Il ne cessait
de scruter autour de lui, cherchant si Madame André était dans les parages.
Tous les jeunes collègues que je
croisais se comportaient de façon identique. L’entrepôt avait été transforma en
une ruche affairée où chacun voulait aller plus vite que son voisin. Chaque
fois que Madame André s’approchait, je voyais une lueur de panique dans les
yeux de ceux qui se trouvaient sur son chemin et un soulagement quand ils étaient
certains qu’elle n’avait rien à leur reprocher et qu’elle s’éloignait semer la
peur dans une autre partie du magasin.
Puis, comme pour toute situation
désagréable, mais inévitable, on commença à moins y penser, puis à faire comme
d’habitude. Recevoir la fessée était la conséquence des négligences commises.
Chacun était, en quelque sorte responsable. Cela faisait partie de la vie dans
ce magasin, il fallait faire avec.
Et avec un nouveau dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 88.
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De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerUn peu de poésie dans ce monde impitoyable de la claque aux fesses! JLG nous présente la fessée affectueuse. La correction sévère mais juste, dans le calme et la volupté.
Jennifer baisse le pantalon, en douceur, déculotte avec le sourire, et fluidité, pour allonger les claques comme on distribue les bonbons, sauf que ceux là ont la couleur de la fraise mais pas la saveur. Bref la fessée au naturel, sans adjuvants ni produits chimiques, tellement légitimée qu'elle en devient presque récompense... La fessée qui prend soin de celui qui la reçoit.
Notre JLG fait fort, séquence déculottée punition,rédemption. Si on te claque la fesse droite, tends la fesse gauche...C'est pour ton bien et pour faire tourner l'entreprise.
Pendant ce temps là, madame André est aux petits soins aussi pour les fesses de Josiane. La subtile "Peter pictures harmonie", tendance culotte bleu pastel, va virer très vite au rouge écarlate grâce à la délicate madame Bourgeois, en complément de service, qui vous cuit un derrière en une claque d'une seule main. Economie de temps et d'énergie au service de l'entreprise.
Que de la poésie on vous dit... En attendant la généralisation de la fessée dans le magasin comme incitateur de production !
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerJe me demande pourquoi je prends tant de temps à raconter une histoire. Vous arrivez à la résumer fort justement en une dizaine de lignes, avec en prime quelques images somptueuses (le coup de la fraise, par exemple).
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG,
RépondreSupprimerL'écriture de commentaires est plus aisée que la création d'histoire . C'est comme l'interprète d'une chanson qu'il n'a pas écrite. Il peut avoir du talent, il n'a rien inventé.
Comme je vous l'ai dit, les histoires m'inspirent...Les vôtres notamment. Prendre plaisir à commenter ces chapitres, c'est une façon de saluer l'auteur en montrant l'intérêt qu'on porte à sa création et au temps qu'il a justement passé pour la réaliser..
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerEt moi, la lecture de vos commentaires me réjouit. Je continue à penser qu'il faut un certain talent pour les trousser à la façon dont vous le faites.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonsoir Ramina,
SupprimerJe suis bien d'accord avec vous. C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais commencé une histoire autour de notre sujet favori. Il faut trouver de la matière pour rendre le récit consistant.
L'écriture, comme l'art culinaire, nécessite des ingrédients et un tour de main sûr si l'on veut réussir à régaler nos chers hôtes. Et dans ce domaine, je ferais un piètre cuisinier.
Je m'en tiens à mes délices "sur le pouce", mes modestes saynètes qui gardent toute leur saveur d'autrefois.
"Les fessées de "Bonne Maman" ont le goût d'antan". Rires.
Amicalement. Peter.
JLG,
RépondreSupprimerIl paraît que nos régions ont du talent... Alors, si nous aussi, à trousser nos petites histoires, continuons à faire vivre ces Dames sévères, promptes à retrousser les chemises et déculotter les vilains garçons pour leur rougir les fesses, au plus grand plaisir de notre petite communauté.
Amicalement
Ramina.