Je dois avouer, chère Madame, que j'ai du mal à vous comprendre. Si vous êtes venue me demander de vous donner des cours de mathématique, c'est que vous en aviez urgemment besoin. Vous savez donc parfaitement pour quoi vous venez me voir ! Que certains enfants ne comprennent pas quand ce sont leurs parents qui les envoient, cela peut s'entendre, mais vous ? A votre âge !
Si vous venez me voir, c'est que vous en avez absolument besoin pour pouvoir poursuivre votre parcours professionnel avec succès. Cela demande quelques efforts. Je croyais pourtant vous avoir prévenue.
Il n'est pas possible de faire des progrès sans un minimum de travail. L'heure de cours que vous avez avec moi une fois par semaine est loin de suffire. C'est pour cela que je vous donne des devoirs à faire à la maison et des leçons à apprendre.
Cela fait deux semaines de rang que vous arrivez les mains dans les poches. Vos exercices ne sont pas faits et je suis certaine que vous n'avez pas ouvert vos livres depuis la dernière fois que nous nous sommes vues, ne serait-ce que pour relire votre cours. C'est inadmissible !
Je me suis laissée embobiner la semaine dernière avec vos explications oiseuses qui étaient censées justifier que vous n'aviez pas fait votre travail. Vos élucubrations de cette semaine sont pires encore. Me prenez-vous pour une semi-demeurée ? Croyez-vous que j'allais avaler de telles fariboles ? Vous êtes une paresseuse ! Je crois qu'il n'y a pas d'autres motifs au travail que vous n'avez pas pris le temps de faire.
Je vous avais pourtant expliqué comment je n'y prenais avec les élèves quand je ne suis pas satisfaite de leur travail, Vous en souvenez-vous ? Je vous avais dit que ce qui était valable pour les autres, le serait également pour vous, même à trente-six ans. Je vous avais prévenu la semaine dernière que si je ne sévissais pas, c'était parce que je vous faisais grâce la première fois. Je vous avais promis qu'à la seconde, je ne serai pas aussi compréhensive.
Sans doute avez-vous cru qu'il s'agissait de faiblesse de ma part et que je n'oserai pas vous soumettre au même régime que vos camarades ? Peut-être avez-vous cru que vous étiez trop grande pour être punie comme eux ?
Tous les élèves que je prends en cours particuliers sont punis de la même façon quand j'estime que leur travail est insuffisant ou que leur comportement laisse à désirer. Je crois, Madame, que vous avez coché les deux cases : devoirs pas faits et leçons pas apprises d'une part et une forte tendance à considérer que cela n'a pas d'importance de l'autre, sans parler des mensonges que vous m'avez servis.
Il n'y a qu'une seule façon de vous remettre dans le droit chemin : une bonne fessée déculottée. Je vous l'avais promise, c'est chose faite.
Dés que j'aurai chauffé suffisamment ce postérieur, vous irez au coin avec votre livre y apprendre vos leçons. Je vous donnerai vingt minutes. Vous viendrez alors me les réciter. Gare à vos fesses si elle ne sont pas sues sur le bout du doigt ! Nous recommencerons alors jusqu'à ce que vous soyez capable de réciter tous ces théorèmes sans aucune faute.
Ensuite, vous irez faire vos devoirs sous ma surveillance, assise à la table de la salle à manger. Quand vous aurez fait tous les exercices, vous viendrez me les montrer. Il y aura une fessée pour chaque faute que je trouverai.
S'il reste encore un peu de temps, nous continuerons le cours. Je vous conseille d'être particulièrement attentive. Je n'admettrai aucune des vos digressions ou de vos étourderies. Elles vous conduiront tout droit en travers de mes genoux pour une nouvelle fessée.
Je n'en aurai pas fini avec vous à la fin de cette heure. Il faudra encore que je occupe de vos mensonges. Vous vous doutez bien qu'ils nécessitent une punition. Vous savez laquelle.
Après le vôtre, je donne un cours à un jeune homme. Je n'aurai donc pas le temps de vous corriger tout de suite. Vous passerez donc au coin l'heure que je lui consacrerai. Ce sera dans cette pièce. Vous vous y tiendrez comme je l'exige de tous mes punis : le nez dans le coin, les bras croisés dans le dos tenant votre robe bien au-dessus de vos reins. Comme votre culotte sera baissée, les traces des fessées que je vous aurai données seront exposées. Evidemment que ce jeune homme les verra. Il sait ce que c'est, il s'est trouvé dans cette position plus d'une fois et il risque de vous y rejoindre.
J'espère, pour vous, que vous y serez sage. Si ce n'est pas le cas, vous aurez la fessée et ce sera en présence du jeune homme. Cela lui fera une piqûre de rappel sur ce qu'il risque quand il n'est pas assez obéissant.
Ensuite, quand je serai disponible, je m'occuperai de vos mensonges. Je crois que vous avez besoin que votre bouche soit nettoyée de tous ces mystifications qui en sortent. Un bon savonnage de bouche, une sévère fessée et le reste de l'après-midi au coin. Voilà un programme qui devrait vous faire changer d'attitude !
Grand merci au dessinateur inconnu à qui j'ai emprunté le dessin !
Si l'un d'entre vous peut nous éclairer sur son identité, il sera le bienvenu.
Heureusement que certaines professeures savent faire respecter leurs exigences
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Bonjnour JLG,
RépondreSupprimerLes cours de soutien pour adultes... Vaste sujet. Le/professeur et son élève. Ambiance studieuse. Qui ne s'est pas imaginé en cours particuliers avec un ou une enseignante ? Paresse, caprices, insolence et autres joyeusetés du même acabit ! Mais Mam'e Laférule ne s'en laisse compter ! Non mais.
En revanche,pour le nom du dessinateur, je pense que c'est un artiste britannique ou américain. Et ce dessin, je l'ai déjà vu quelque part. Surement un dessin qui date des années 1980 ou 90. A vérifier.
Bonne journée. Peter.
Bonjour Peter Pan,
SupprimerSi notre encyclopédiste du dessin ne sait pas... comment allons-nous faire ? Le concours est relancé : qui est cet artiste qui nous a produit ce dessin ?
La thématique du cours particulier. En effet, un grand classique toujours aussi efficace.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
moi j'aimerais bien participé a un cour particulier pour adulte vous s'avais si en france sa existe sincèrement merci.
RépondreSupprimerBonjour messieurs,
RépondreSupprimerJ'ai effectivement déjà vu ce dessin quelque part, mais où ? Certainement pas à la bibliothèque municipale, ni dans une salle des profs!
Par contre une annonce d'une aussi capiteuse créature en demande de cours particuliers, avec fessées déculottées à la clé à chaque faute relevée, ne devrait pas rester longtemps sur un tableau d'affichage! Même pour un tarif réduit! Ou tarif de groupe pour une séance de dix fessées!
Tiens, j'ai bien fait de prendre des vacances moi!
Cordialement
Ramina.
Bonsoir Messieurs,
RépondreSupprimerTrès difficile à identifier ce dessin, par ailleurs très réaliste.
Je dirais un auteur anglo-saxon. Peut-être un de ceux qui illustrent les articles du site de Scarlett-Hills (collines écarlates ! belle métaphore pour un popotin rougi.)?
En date je pencherais pour la décennie 1980. Mais bon. Pas de signature caractéristique.
Mystère... Amicalement. Peter.
Bonjour Messieurs,
SupprimerPour en revenir au dessin ci-dessus, je pensais au dessinateur Brian Tarsis . J'ai pensé également à Barbara O'Toole par le côté très "charnel" des personnages. Mais je n'en suis pas sûr.
Ca m'énerrrrrrve ! Grrrrrr ! 'Mérite une de ces déculottées !!!
Amicalement . Peter'.