Josiane, de l’autre côté de
l’allée s’affairait encore. Elle avait encore une demi-heure à faire.
J’en avais fini quand je vis
arriver Tatie Nathalie guidée par Madame André. Elle tenait Florence par la
main. Cette dernière profitait de sa main libre pour se frotter les fesses. Les
fessées reçues lui avaient laissé, apparemment, quelques souvenirs douloureux.
« Ah te voilà ! Es-tu
prêt à partir ? »
Mademoiselle Jennifer
s’interposa.
« Excusez-moi, Madame, mais
si vous le permettez, j’ai encore une fessée à donner à Axel. Il a tenté de
dissimuler une erreur et je dois l’en punir. Comme il a été copieusement fessé
toute cette journée, j’ai préféré différer cette fessée jusqu’à son départ … à
moins que vous ne préféreriez que je ne sévisse que demain ?
– Le sérieux que vous avez mis à
vous occuper d’Axel, vous honore, Jennifer. »
La jeune femme rougit du compliment
de Madame André qui n’était pas prolixe en la matière.
« Avez-vous quelques
minutes, le temps que Jennifer administre une bonne fessée à ce jeune
homme ?
– Bien entendu. Il serait
regrettable qu’Axel ne puisse pas profiter des bienfaits d’une fessée aussi
justement méritée. Je vous en prie. »
Il n’en fallait pas plus à
Mademoiselle Jennifer. Elle commençait à en avoir l’habitude, aussi mit-elle
peu de temps pour me déculotter. Elle approcha son marchepied et dès qu’elle y
fut assise, elle me fit basculer en travers de ses genoux.
Je ne faisais rien pour
l’empêcher de me mettre dans la position disciplinaire qui semblait avoir ses
faveurs. La plus petite réticence de ma part aurait été suicidaire. Si je
n’avais rien à craindre de Florence, il n’en était pas de même avec Madame
André et Tatie Nathalie. Elles attendaient toutes deux une obéissance sans
faille de ma part, je n’étais en position de les décevoir.
Mademoiselle Jennifer ne les déçut
pas non plus. La fessée qu’elle me donna transforma, en peu de temps, mes
fesses en une zone de cuisson que je ne pouvais supporter qu’en criant mon
repentir. Je produisis tout ce qu’il fallait de cris, de pleurs, de
gesticulations désordonnées pour montrer que je me souviendrai de la punition
et de ce qui l’avait motivée.
Je tombais à genoux à ses pieds
quand elle jugea que j’avais été assez puni. Elle me laissa là quelques
instants, puis elle ordonna.
« Viens-ici ! »
Elle m’aida à me relever, puis
elle m’assit, face à elle sur ses genoux. Sa main sur ma nuque pesa sur mon cou
et elle posa mon visage sur son épaule. Sa main caressait mes fesses nues.
« Là, c’est fini ! Tu
as été bien sage pendant ta punition. Calme-toi ! »
Je laissais couler mes dernières
larmes dans le tissu de sa blouse de travail.
« Je suis sûre que,
maintenant, tu ne chercheras plus à dissimuler tes erreurs. Tu viendras les
avouer et tu en subiras bravement les conséquences, même si ça veut dire que
ces fesses-là seront rougies aussi souvent qu’elles le méritent, n’est-ce
pas ?
– Oui, Mademoiselle. »
Cette démonstration d’autorité
bienveillante combla Tatie Nathalie.
– Je vois félicité, Mademoiselle.
Malgré votre jeune âge, vous avez des dispositions pour éduquer les grands
garçons. Axel a bien de la chance d’avoir été placé entre vos mains. Tu devrais
la remercier d’avoir été si prévenante à ton égard. »
Une demande de Tatie Nathalie
était toujours un ordre, mais je n’eus aucun mal à accéder à sa demande, tant je
me sentais réconforté entre les bras de Mademoiselle Jennifer.
« Je vous remercie, Mademoiselle,
et …
– Oui, que veux-tu dire ?
– … et je vous demande pardon. »
Mademoiselle Jennifer me serra
plus fort contre elle.
« Je te pardonne, mon grand
garçon. C’est toujours comme cela après avoir été puni. On oublie la faute qui
a justifié la fessée. Si nous avions le temps, tu devrais cependant aller faire
un tour au coin. C’est un lieu excellent pour y prendre de bonnes résolutions.
J’aurais dû te donner la fessée plus vite, nous aurions eu le temps de t’y
mettre. »
Elle réfléchit un court instant.
« Je préférerais que tu
puisses y aller malgré tout. Je sais ce que nous allons faire. Tu vas aller
demander à ta Tatie de te mettre au coin quand vous serez arrivés à la maison.
Elle pourrait également te donner une bonne fessée pour que demain tu sois plus
attentif à ton travail. »
Ce programme ne me réjouissait
pas, mais je n’avais pas l’impression que mon avis ait été sollicité. La décision
était prise. Il ne me restait plus qu’à y jouer le rôle qu’on attendait de moi,
sauf à être taxé de désobéissance, avec toutes les conséquences prévisibles.
« Allez, c’est le
moment ! »
Mademoiselle Jennifer me donna
une petite claque d’encouragement. Je me levais et je me dirigeais vers Tatie
Nathalie.
« Est-ce que vous pourriez
me mettre au coin quand nous serons rentrés à la maison, s’il vous plait Tatie
Nathalie ?
– Et c’est tout, me
répondit-elle ?
– Non, … »
Je n’avais pas le choix, tous les
spectateurs de la scène attendaient que je m’exécute. Cela ne me plaisait pas
particulièrement, mais je ne voulais pas rompre la douceur du moment que
Mademoiselle Jennifer avait inaugurée en me prenant dans ses bras.
« … il faudrait que vous me
donniez une fessée également.
– Retourne dire à Mademoiselle
Jennifer que je suis d’accord, je me charge des deux. »
Incertain sur ce que je devais
faire je regardais Mademoiselle Jennifer. D’un doigt, elle me fit signe de
venir la rejoindre. Il n’y avait que quatre pas, mais je les franchis de
nouveau, en bon garçon obéissant.
« Qu’a dit ta Tatie ?
– Elle a dit qu’elle me donnera
la fessée et qu’elle me mettra au coin.
– C’est bien ! On a assez vu
ces fesses-là pour le moment. Je vais te reculotter. »
Après une dernière caresse sur
mes fesses nues, elle me remonta la culotte.
« Si vous permettez que je
donne mon avis, intervint Madame André, il me semble qu’ils ont mérité une
fessée tous les deux. Pas seulement Axel, mais Florence également. »
Florence ne put retenir une
grimace.
« Cet après-midi, je viens
d’instaurer cette règle : une fessée au travail, une autre fessée en
rentrant à la maison. N’est-ce pas Josiane ?
– Oui, Madame ! »
La voix venait de l’autre côté de
l’allée, mais elle était parfaitement audible. Josiane avait dû entendre notre
conversation.
« Il n’y a pas de raison que
ces deux garnements y échappent alors qu’ils ont été fessés plusieurs fois
aujourd’hui.
– Je vous suis à cent pour
cent »
L’approbation de Tatie Nathalie
n’avait rien d’étonnant.
« Je voulais vous remercier,
Madame André, d’avoir mis mes deux punis en d’aussi bonnes mains. J’espère que
cela continuera comme cela.
– Pas de souci pour Florence,
Geneviève a encore besoin d’elle demain. Par contre, Axel ira travailler avec
Madame Bourgeois. Il la connait déjà. Elle lui a mis une fessée cet après-midi.
En ce moment, j’ai surtout besoin de monde dans les rayons pour les remplir au
fur et à mesure que les clients les vident. Axel y sera parfaitement
surveillé. »
Ce n’était qu’une confirmation,
mais elle m’angoissait rien que d’y penser. Madame Bourgeois me paraissait bien
plus revêche que Mademoiselle Jennifer et au vu de celle que j’avais reçu cet
après-midi, je craignais ses fessées.
« Madame Bourgeois saura lui
donner les fessées qu’il méritera. »
Je n’avais pas de doute sur ce
sujet. Alors que j’avais pensé insupportable de recevoir la fessée de la part
de Mademoiselle Jennifer, je la quittais maintenant avec regret, pour retomber
dans un abîme où ce qui m’attendait m’était de nouveau inconnu. Ma gorge en
était nouée.
« C’est donc parfait,
conclut Tatie Nathalie. Dites au revoir les enfants !
– Au revoir Madame André, au
revoir Mademoiselle Jennifer, dîmes-nous dans un bel ensemble ! »
Tatie Nathalie tenait ses
promesses surtout quand il s’agissait de fessées. Dès notre retour à la maison,
elle nous envoya au coin.
« Attendez-moi là que j’aie
le temps de m’occuper de vos fesses ! »
Florence comme moi étions
résignés. Il n’y avait plus qu’à obéir le plus scrupuleusement possible. Nous
avions chacun notre coin auquel nous étions habitués, nous y plaçâmes notre
nez. L’attente de la fessée commença. Elle fut assez courte.
« Venez-ici tous les
deux ! »
Florence et moi nous nous
présentâmes, côte à côte, devant Tatie Nathalie qui avait pris place sur le canapé
où j’avais déjà reçu tant de fessées.
« Baissez votre
pantalon ! »
Je ne sais pas ce qui me gênait
le plus : être déculotté par la personne qui s’apprêtait à me fesser ou me
déculotter moi-même. Quand Tatie Nathalie en prenait l’initiative, je pouvais
rester passif. Elle n’avait pas besoin que je coopère. Quand il fallait que je
me déculotte, cela demandait que je devienne acteur de ma punition.
Ce n’était pas à qui de nous
deux, Florence et moi, baisserait son pantalon en premier. Une espèce de pudeur
résiduelle qui n’avait pas grand sens tant j’avais vu ses fesses nues et elle
avait vu les miennes. Ce n’était pas une réaction rationnelle, mais plutôt
instinctive.
« Faut-il que je vous
aide ? Le pantalon, tout de suite. »
Tatie Nathalie déclencha un
réflexe d’obéissance. C’était maintenant à qui réussirait à faire descendre son
pantalon sous ses genoux au plus vite.
« Ainsi donc, on a dû vous
donner la fessée. Plusieurs fois ! C’est bien cela Florence ?
– Oui, Tatie.
– Et toi également, Axel ?
– Oui, Tatie.
– Cela mérite donc une fessée
chacun. »
Elle attrapa la culotte de
Florence et la descendit le long de ses cuisses, jusqu’au-dessus des genoux,
puis ce fut mon tour.
« Relevez vos chemises,
qu’on puisse bien voir que vous êtes punis ! »
Pour qui ne serait pas habitué
aux punitions que nous recevions chez Tatie Nathalie, le tableau aurait
certainement semblé irréel : deux jeunes adultes, présentant leurs fesses
nues, sans pudeur apparente, à un autre adulte qui était sur le point de les
fesser. J’avais parfaitement conscience du décalage entre ma tenue, en principe
indécente, et mon âge qui aurait dû m’épargner ce genre de situation. C’était
pourtant une disposition commune chez Tatie Nathalie, bien que je n’arrivasse
pas à m’y habituer.
« Raconte-moi Florence
comment s’est déroulée ta journée. Fais bien attention à tout me dire, je
vérifierai. »
Quand Florence arriva au moment
de sa première fessée, elle hésita à poursuivre le récit.
« Et Madame André m’a …
enfin elle a …
– Elle t’a donné une fessée.
– Oui, Tatie. »
Tatie Nathalie administra alors
une formidable claque sur le haut de la cuisse de Florence.
« Ça, c’est pour cette
première fessée. Continue ! »
A chaque fois que Florence
avouait avoir reçu une fessée, Tatie Nathalie lui donnait une monumentale
claque toujours au même endroit. Le haut de sa cuisse fut complètement rouge avant
qu’elle n’arrive à la fin de sa journée de travail.
« Voyons voir si ton compère
a fait mieux que toi. »
Elle se tourna vers moi et
attendis une dizaine de seconde pendant lesquelles je restais muet.
« Allons,
raconte ! »
Une claque sur le haut de la
cuisse m’incita à commencer sans délai. Je fus soumis au même traitement que
Florence. Je reçus autant de claques que j’avais pris de fessée dans la
journée. J’eus rapidement les yeux remplis de larmes tant ma cuisse me cuisait.
« Je ne suis pas très
satisfaite de votre comportement à tous les deux aujourd’hui. J’attendais plus
d’attention à ce qui vous était demandé. J’espérais que vous auriez eu à cœur
de faire oublier la fessée que vous avez reçue dans le hall du magasin. »
C’était toujours difficile
d’entendre que j’avais déçu Tatie Nathalie.
« Madame André me l’a
recommandé, mais je crois que je l’aurais fait sans ses encouragement : je
crois que vous avez mérité une bonne fessée chacun pour l’ensemble de votre
œuvre aujourd’hui. »
Cette décision n’étonna ni
Florence ni moi. Nous savions qu’il fallait en passer par là.
« Axel, va me chercher la
brosse ! »
Cela me prit un peu de temps,
contraint d’adopter la marche maladroite à laquelle m’obligeait mon pantalon
baissé. Quand je revins, Florence patientait, à plat ventre sur le genou gauche
de Tatie Nathalie. Elle était prête pour recevoir la fessée. Je donnais la
brosse à Tatie Nathalie.
Une dizaine d’application de la
brosse sur ses fesses et Florence ne maîtrisait plus les réactions de son
corps. Ses pieds battaient dans le vide. Ses hanches oscillaient de droite à
gauche comme si l’impact de la brosse les expédiait à l’opposé de l’endroit
d’où venait le coup. Tout cela ne donnait que des mouvements limités par le
bras de Tatie Nathalie posé sur le dos de la jeune femme et par les genoux qui
enserraient les jambes de Florence.
Seule la tête était gagnée par
des gestes incontrôlés. Florence la jetait en arrière, puis d’un côté ou de
l’autre. Ses cheveux partaient dans tous les sens, au gré de ses mouvements.
Tatie Nathalie laissait faire. Cela n’empêchait pas le bon déroulement de la
fessée.
J’étais partagé entre le souhait
que cette fessée se prolonge et la peur qu’elle durât encore longtemps. J’étais
le prochain qui prendrait place sur les genoux sur lesquels Florence était
allongée. Tant que Florence occupait la place, mes fesses restaient indemnes.
Mais plus la fessée de ma compagne de punition se prolongeait, plus serait
longue la mienne. Tatie Nathalie veillait à ce que, lorsqu’elle punissait
plusieurs d’entre nous pour le même motif, chacun reçoive une correction
équivalente. Plus celle de Florence durait, plus longue serait la mienne.
Tatie Nathalie décida pour moi.
Florence sanglotait sans retenue depuis longtemps lorsqu’elle lui ordonna de se
relever, ce que la jeune femme fit avec précaution. Florence se livra alors à
une danse sur place, sautillant d’un pied sur l’autre. C’était un comportement
réflexe auquel une fessée vigoureuse conduisait immanquablement, bien qu’il ne
soulageât en rien la douleur qui emportait la totalité du postérieur du puni.
Florence ne pouvait s’en empêcher et je savais que je ferai pareil dès la fin
de ma fessée.
« Axel, mets-toi en
place ! »
C’était mon tour. Malgré
l’angoisse qui me nouait le ventre, je vins me mettre à disposition de Tatie
Nathalie et de sa redoutable brosse. Me mettre en position disciplinaire était
une routine bien rodée. Tatie Nathalie et moi savions ce que l’autre avait à
faire. Cela se fit donc avec une coordination exemplaire.
Je ne sus pas quand Tatie
Nathalie reprit la brosse qu’elle avait posée sur le canapé à sa droite. J’en
sentis, par contre les effets. On pourrait croire que l’habitude d’être puni
aussi sévèrement ôte toute surprise à une nouvelle fessée. Il n’en est rien.
J’avais, à chaque fois, l’espoir que mon souvenir avait exagéré les sensations
douloureuses que provoque une brosse expertement maniée par Tatie Nathalie.
A chaque fois, j’avais, au
contraire, l’impression que les effets de l’instrument appliqué sur mes fesses,
étaient bien plus forts que la dernière fois. Je n’eus pas le loisir de penser
bien longtemps à ces questions. Une fessée donnée par Tatie Nathalie,
particulièrement avec une brosse, mobilise toute l’énergie de celui qui la
reçoit. Elle me maintenait dans le présent, la brûlure ressentie au contact du
dos de la brosse et au futur très proche, la prochaine fois que je la recevrai.
Bientôt je fus dans l’incapacité
de savoir où Tatie Nathalie venait d’abattre son instrument punitif. La
totalité de la surface de mes fesses étaient une fournaise qui ne cessait de
s’élargir et de croître en intensité.
Je ne suis pas capable de dire
quelle furent mes gestes, si je me suis débattu ou pas. Je ne fus pas
réprimandé par Tatie Nathalie pour un comportement qui dépassait les bornes
autorisées. Je n’ai donc pas dû les outrepasser.
Je ne raccrochais avec la réalité
qui m’entourait qu’après que la fessée avait cessé, mais je ne savais pas
depuis combien de temps. Tatie Nathalie me chassa de ses genoux et nous envoya
tous deux au coin, Florence et moi. Compte tenu de l’heure qu’il était, cela
était destiné à durer probablement jusqu’au dîner.
Je dus attendre le soir, après le
dîner, pour effectuer le premier pas de ce que je voyais comme un retour dans
les bonnes grâces de Tatie Nathalie. Je me pointais devant elle, tête baissée.
« Je vous demande pardon Tatie. »
Elle me dévisagea un bon moment
avant de me répondre.
« De quoi me demandes-tu
pardon ?
– D’avoir volé dans le magasin et
puis d’avoir mal travaillé aujourd’hui.
– Je suis surprise que tu me
demandes de te pardonner alors que ta punition n’est pas finie. Je n’ai pas
pour habitude de tirer un trait sur une bêtise avant que tous les comptes
soient soldés, particulièrement quand il s’agit d’une faute aussi grave que
celle que tu as faite hier. »
Je baissais la tête, honteux
qu’elle me rappelle mon erreur et accablé qu’elle ne m’accorde pas son pardon.
« Nous en reparlerons demain
soir, après ta deuxième journée de travail sous la responsabilité de … Comment
s’appelle-t-elle déjà ?
– Madame Bourgeois, répondis-je
d’une voix à peine audible.
– C’est cela, Madame Bourgeois.
J’ai cru comprendre qu’elle serait exigeante et sévère. C’est exactement ce
qu’il te faut. J’espère qu’en plus, elle sait bien donner la fessée. »
Je hochais la tête. Tatie
Nathalie avait raison. Il fallait que j’expie ma faute avant d’être pardonnée.
Je devais d’abord passer une journée avec Madame Bourgeois. A cette pensée, je
sentis mes entrailles se recroqueviller dans mon ventre et mon souffle devint
plus court. Je savais que cette peur ne me quitterait pas jusqu’au lendemain.
« Il est temps d’aller te
coucher.
– Je peux le mettre au lit si tu
veux. »
L’offre de service de Mamie fut
acceptée. Elle me donna une claque sur le fond du pantalon.
« Monte dans ta
chambre ! Je vais te mettre en pyjama. »
Le passage dans la salle de bain
fut court. Je dus me laver les dents sous la supervision de Mamie, ce qui
n’alla pas sans quelques claques de rappel à l’ordre. Mes fesses étaient
protégées par mon pantalon. Cela ne me faisait donc aucun mal, mais c’était un
avertissement de ce qui pourrait m’arriver si je ne me conformais pas au plus
vite aux attentes de Mamie. Elle se chargea elle-même de me débarbouiller le
visage et les mains. Enfin satisfaite par ma courte toilette, elle me prit par
la main pour me conduire dans ma chambre.
Quand elle s’assit sur mon lit,
il y eut un bruit de froissement inhabituel. Face à mon air étonné, Mamie m’expliqua
tout en me déshabillant.
« C’est le bruit qui
t’intrigue ? Tatie a mis une alèse imperméable. Nous ne prenons pas le
risque que tu mouilles ton matelas une deuxième fois. Si cela arrive, tu sais
que ce sera la fessée, plus sévère que ce matin et nous serions obligées de
prendre des mesures. »
Ce rappel de mon incontinence
nocturne rajouta à mon malaise.
« Il est préférable que tu
ailles faire pipi avant de te coucher. File ! »
Mamie ne m’avait mis que le haut
de mon pyjama. Je traversais le couloir, les jambes et les fesses nues. Mamie
me suivit et, selon le rituel en œuvre chez Tatie Nathalie, elle m’installa sur
les toilettes, attendis ma miction pour essuyer les dernières gouttes de pipi à
l’extrémité de ma verge.
« Au lit,
maintenant ! »
Sur mes fesses nues, la claque
résonna bien plus fort qu’elle ne me fit mal. Le bisou sur le front, une fois
la lumière éteinte, ne m’apporta qu’un réconfort éphémère. Je mis un long
moment à m’endormir. Je pensais à ce que serait la journée du lendemain. A
chaque fois que je me tournais dans mon lit, l’alèse faisait un bruit
désagréable. Elle était bien moins confortable que celle qui, auparavant,
protégeait mon matelas.
Cela ne me détendait pas, bien au
contraire. La boule qui avait grandi dans mon ventre n’avait pas diminué
lorsque que je sombrais dans le sommeil.
Et avec un nouveau dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerAh la belle formule : " Une fessée au travail, une autre fessée à la maison.)
Un peu comme la mise en abîme lorsque deux miroirs l'un en face de l'autre se renvoient l'image à l'infini. Une fessée sanctionne la fessée précédente, et ainsi de suite ... Tatie Nathalie, madame Andrée, Jennifer et toutes ces adeptes de la déculottée à répétition, réinventent les cadences infernales avec la fessée en mouvement perpétuel!
A ce rythme là, Axel et ses amies risquent de passer plus de temps le slip en travers des cuisses que les fesses dedans! Les petits câlins réparateurs entre les corrections ne suffiront sans doute pas à éteindre les incendies de fessiers! Tout juste à les faire accepter!
Il n'y a pas que la planète qui réchauffe, les derrières aussi! Et beaucoup plus vite.
Cordialement.
Ramina
Ramina,
SupprimerVous aurez reconnu une déclinaison pour adulte de la formule "une fessée à l'école, une autre à la maison" qui a été si longtemps à la mode.
Avouez que parfois, cela ferait du bien à quelques-une d'entre nous de recevoir une sérieuse fessée déculottée au travail et de la voir doublée dès le retour à la maison. Motivation à travailler efficacement garantis=e !
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour, JLG
RépondreSupprimerje pense effectivement à l'époque où, l'instituteur ayant raison de sévir, je me prenais ( à défaut de fessée et, rarement, il faut dire ) une deuxième gifle à la maison, qui accréditait celle reçue à l'école. On n'en était pas mortifié pour autant.
Aujourd'hui, élever simplement la voix est considéré comme traumatisant alors une fessée!... Un délit !!! Les enfants peuvent porter plainte contre leurs parents.
les législateurs mériteraient bien quelques bonnes fessées... déculottée, évidemment. (Rires)
Cordialement
Ramina.