Je cherchais à la fois à aller
vite et à faire du travail irréprochable. Ce n’était pas facile. A chaque fois
que je mettais une boite de travers, je regardais Jennifer pour vérifier si
elle s’était rendu compte de ma bévue. Elle fronçait les sourcils et j’eus le
droit à quelques remarques :
« Sois attentif à ce que tu
fais ! »
« Regarde ce que tu fais, tu
te laisses distraire par un rien. »
« Remets-toi au
travail ! Vais-je devoir te donner une autre fessée ? »
Je faisais profil bas, lui
répondant aimablement :
« Oui, Mademoiselle
Jennifer, bien Mademoiselle Jennifer. »
Je n’avais rien à gagner à une
confrontation directe et encore moins à la fâcher. Je craignais, par contre de
faire une nouvelle bêtise dont je connaissais la suite que Mademoiselle
Jennifer y donnerait. Il était nécessaire, par contre, de travailler vite si je
voulais éviter la fessée qui m’était promise à midi si le travail n’était pas
achevé.
Comme tout travail, j’apprenais
en faisant. Une fois le coup de main pris, il est assez facile d’empiler des
boites de conserve tout en faisant en sorte qu’elles constituent une montagne
solide. J’allais de plus en plus vite.
La matinée avançait et, vers onze
heures trente, en regardant ce qui me restait à faire, j’eus l’impression qu’en
accélérant encore un peu dans la dernière demi-heure, si on me laissait un
quart d’heure de plus, je pouvais arriver au bout de la tâche que je devais
achever ce matin. Cela valait le coup d’essayer.
Cela marcha très bien.
J’attrapais les boites d’une main, je les lançais pour les faire passer dans
l’autre et la boite se retrouvait en un clin d’œil sur celle qui l’avait
précédée. Il n’y avait pas de doute, j’en viendrais à bout.
Une boite, puis une autre, encore
une boite … mon lancer moins précis me fis rater la réception. La boite tomba
sur le haut du tas et entraîna quatre de ses congénères avec elle. J’en
rattrapais quatre avant que l’une d’entre elle ne tombe par terre, mais la
cinquième roula hors de ma portée avant que je ne l’agrippe. Elle fit un bruit
sourd en tombant par terre.
« Encore, gronda
Mademoiselle Jennifer ! Viens ici ! »
Elle désignait le sol à ses
pieds, là où je ne souhaitais pas me rendre. Désobéir aurait été pire.
« Mademoiselle, je ne l’ai
pas fait exprès, elle m’a échappée et je …
– Viens ici tout de suite !
Il n’était plus question de
tergiverser. Je ne voulais pas y aller, mais je n’avais pas le choix.
« Mademoiselle, je vais … oh,
non ! »
Sans attendre Mademoiselle
Jennifer déboutonna mon pantalon. Par un réflexe malheureux, je posais mes
mains sur les siennes.
« Axel, je te conseille de
me laisser faire. Tu vas prendre la fessée que tu as méritée. »
J’écartais mes mains aussi vite
que je les avais interposées. Mademoiselle Jennifer me baissa le pantalon. Je
me retrouvais en culotte devant elle. Elle jeta un coup d’œil circulaire, puis
elle me prit le bras et je dus la suivre jusqu’au petit tabouret sur lequel
elle était perchée il y a quelques instants. Elle y posa son pied. Sa cuisse
était maintenant à l’horizontale. Ma tirant par le bras, elle m’amena jusqu’à
le toucher, puis, pesant sur mon dos, elle me courba sur sa cuisse.
Il était clair qu’une fessée
était au programme. Je n’eus qu’un bref instant l’espoir que ma culotte
resterait là où elle était. Je fus détrompé rapidement. Elle saisit l’élastique
de ma culotte à pleine main et la baissa à mi-cuisses.
« Si je comprends bien, il
n’y a que comme cela que tu apprends : courbé sur un genou féminin. Et
bien c’est d’accord, je vais t’enseigner deux ou trois choses sur l’attention
qu’on doit porter à son travail. »
Elle entoura mon buste de son
bras gauche et abattit sa main droite sur mes fesses. Cette fois-ci, il n’y eut
pas de montée en charge de la fessée. Dès le début, sa main claqua fortement
sur mes fesses. Une dizaine de fois de chaque côté et, déjà, je n’en pouvais
plus. Je n’avais ni l’envie, ni l’énergie pour résister. Je tentais de
supplier.
« Mademoiselle, je ne le
ferai plus, aïe, … Je vais faire attention à ce que je fais, aïe, … Pardon,
Mademoiselle, pardon, aïe, … aïe, … »
Je sentais bien que c’était
inutile, mais je ne pouvais m’empêcher de continuer.
« S’il vous plait, aïe, …
Mademoiselle, aïe, … j’ai compris, aïe, … je ne recommencerai, aïe, … plus
jamais, aïe, … »
Mademoiselle Jennifer ne prêtait
pas la moindre attention à ce que je disais. Elle se concentrait sur la fessée
qu’elle me donnait, attentive à ce que je reçoive une punition pour avoir
encore abîmé une boite, et susceptible de me décourager de recommencer.
Il n’y a que Sœur Gabrielle qui m’avait
puni dans cette position. Avec elle, j’avais l’impression d’être un poids léger
sur son genou et elle me manipulait comme elle le voulait pour me mettre en
place et m’y maintenir. C’est dans cette position où, pour la première fois,
elle m’avait déculotté et fessé de force.
Courbé sur le genou de
Mademoiselle Jennifer, j’y étais bien moins tenu. Sa main gauche était posée
sur mon dos et elle tenait ma chemise loin de du trajet de sa main droite. Elle
m’avait positionné contre son ventre ce qui fait que ma main gauche était
coincée derrière son dos. A part cela, j’étais libre de mes mouvements. Mes
pieds reposaient sur le sol et c’est moi qui supportais mon poids, ce qui
faisait une différence notoire avec les fessées de Sœur Gabrielle. J’aurais pu
me relever et mettre fin à la punition. C’était, pourtant un rêve inaccessible.
La fessée que m’administrait
Mademoiselle Jennifer, était légitimée par l’autorité de Madame André et, en
ultime recours, par celle de Tatie Nathalie. Faire obstacle à la fessée donnée
par Mademoiselle Jennifer, c’était s’opposer à Madame André et à Tatie
Nathalie. Il était préférable de ne pas se lancer sur ce chemin périlleux.
Dès que je sentis des larmes de
douleur et de frustration remplirent mes yeux, je les laissais couler.
Progressivement, mes supplications devinrent moins compréhensibles, hachées par
mes cris et mes sanglots, pour finir par disparaître totalement.
« C’est la dernière fois que
tu abîmes une boite de conserve. Si tu recommences une seule fois, je demande à
Madame André l’autorisation d’utiliser une règle pour te fesser. J’ai bien vu
que tu voulais aller toujours plus vite pour finir avant midi. C’est raté. Non
seulement tu vas recevoir ta fessée ce midi, mais en plus j’ai dû t’en donner une
autre ce matin. »
Elle m’administra encore une
bonne dizaine de claques sur chaque fesse.
« Allons,
debout ! »
Elle prit mon menton dans sa
main, m’obligeant à la regarder droit dans les yeux.
« As-tu compris, cette fois
ou faut-il que je prolonge la fessée ?
– Oui, Mademoiselle, euh .. non
Mademoiselle. »
Ma confusion la fit sourire. Elle
me donna une petite claque sur la cuisse qui finit en caresse.
« Reculotte-toi et
remets-toi au travail ! »
J’avais encore des larmes dans
les yeux et quelques sanglots sortaient encore de ma gorge quand je repris ma
place devant l’étagère. Au vu de ce qu’il restait à faire, il était maintenant
évident que je ne pouvais l’achever avant la pause déjeuner.
Mademoiselle Jennifer consulta sa
montre.
« C’est l’heure de déjeuner.
Viens avec-moi ! »
Je quittais mon poste de travail
à regret. Il restait une montagne de travail à faire, cela signifiait que je
marchais vers une prochaine fessée. Elle m’emmena dans la cuisine prévue pour
que le personnel puisse prendre ses repas. Il y avait trois femmes installées à
table et un jeune homme qui se tenait devant le micro-onde.
A gauche en entrant, il y avait
un mur nu. Florence s’y tenait debout, tournant le dos aux autres personnes, le
nez contre le mur et les mains croisées sur la tête. Nous fûmes accueillis par
des cris de bienvenue ? Nous étions attendus.
« Ah, Jennifer, nous
t’attendions. Est-ce que ton apprenti est puni, comme la mienne ? »
C’était une femme d’âge mur. Elle
était assez corpulente et elle paraissait assez extravertie.
« Oui, Geneviève, il a fait
suffisamment de bêtise ce matin. Madame André l’a puni pendant le déjeuner.
– Pareil pour la mienne. Elle
manque un peu d’enthousiasme pour faire le ménage. Je t’attendais pour la
fesser.
– Vas-y si tu dois reprendre ton
travail. Je vais manger d’abord et je fesserai ce jeune homme après. Mais je
serai ravie de voir comment tu t’y prends avec ta petite stagiaire. »
Une claque sur mes fesses.
« Va te mettre à côté de ta collègue. Au
piquet ! Et interdiction de bouger ! »
La conversation reprit. Il était
question de sujets banals, de la vie quotidienne de ces employées. Le jeune
garçon ne prenait pas part aux échanges. Il était question des enfants de
l’une, des prochaines vacances de l’autre, des ennuis financiers de la
troisième. Tous étaient indifférents à notre présence. C’était comme si avoir
deux adultes au piquet pendant le déjeuner, était une situation banale.
« Bon, fit une voix derrière
nous, il va être temps que je reprenne mon travail, autrement je vais bientôt
avoir Madame André sur le dos. »
La responsable du magasin
semblait jouer le rôle du père fouettard local.
« Mais auparavant, il y a
une demoiselle qui attend sa fessée depuis un petit moment. »
Je perçus qu’une personne
s’approchait, puis Florence la suivit. Le silence s’était fait dans la pièce.
Même les petits crissements sous les chaussures de Florence étaient audibles.
« Non, Madame, s’il vous
plait ! Je regrette, je ne le ferai plus ! »
Les regrets de Florence devaient
être bien tardifs. J’entendis le zip que fit la fermeture éclair de la
braguette de Florence quand elle fut descendue.
« Pardon, pardon, je vais
bien travailler cet après-midi !
– J’en suis absolument convaincue
et cette fessée va y aider. Ne sois pas inquiète, si je juge ton travail
insuffisant je pourrai toujours te corriger une nouvelle fois, et même
plusieurs fois si c’est nécessaire.
– Non, pas la fessée !
– Allons, allons, tu sais
parfaitement que tu en as besoin. A plat-ventre sur mes genoux ! »
Florence dut obéir car tout se
passa en silence. Puis le bruit d’une main claquant sur des fesses nues retentit
dans la pièce. Florence émettait maintenant des cris aigus qui finirent en
sanglots interminables. La main ne cessa pas, pour autant, de claquer les
fesses qui étaient à sa disposition. La punition se prolongeait. La fesseuse
devait avoir des griefs importants à faire regretter à Florence. Ce que
j’entendais me permettait de penser que la jeune fille finirait en se repentant
de ce qui lui était reproché.
Je fus surpris quand le bruit
cessa.
« Alors, ma petite chérie,
as-tu encore l’intention de me faire perdre du temps avec tes petites
désobéissances et tes lenteurs à faire ton travail ? »
Florence fit un effort pour
répondre en deux sanglots.
« Non, Madame, … je vais
être … sage.
–Parfait, parfait, nous verrons
cela. »
La fessée reprit pour une courte
volée de fortes claques.
« Je vais te laisser un peu
au piquet, puis je viendrai te rechercher. »
Florence fut ramenée à sa place à
côté de moi. Les conversations reprirent. Chacune des dames présentes
félicitait Geneviève pour sa sévérité. Le travail qu’elle avait fait était jugé
comme inadmissible tant il avait été négligé.
« Comptez sur moi, promis
Geneviève pour être moins coulante que ce matin. J’ai compris que cette péronnelle
avait besoin qu’on ne lui passe rien. Je serai généreuse en matière de fessée
cette après-midi. »
Elle ne reçut que des
encouragements.
« Florence, je te laisse un
peu au piquet, puis je viendrai te chercher pour te remettre au travail. Réfléchis
bien à comment tu devras te comporter ! »
Après le départ de Geneviève, le
calme revint. Les conversations baissèrent d’intensité. Ma prochaine punition
tournait en boucle dans ma tête : j’étais le prochain qui sera déculotté
devant toutes ces personnes. Cette idée ne cessait de m’accabler. Je ne voyais
pas comment y échapper.
Les employés avaient peu de temps
pour manger. Il était donc probable que ma fessée me serait administrée dès que
Mademoiselle Jennifer aurait fini son repas. Il y avait des bruits de couverts
et d’assiettes derrière moi mais je ne pouvais pas savoir où elle en était. Pas
question de me retourner. La fessée viendrait sans prévenir.
Il y avait un brouhaha et
plusieurs conversations qui se croisaient. Je ne distinguais plus la voix de
Mademoiselle Jennifer. Je sursautais quand elle me prit le bras.
« C’est l’heure, mon garçon.
Viens avec moi. »
Elle avait préparé une chaise,
placée un peu à l’écart de la table. Elle s’y assit et m’amena près d’elle sur
son côté droit. Ces préparatifs indiquaient clairement quel allait être mon
sort. Mademoiselle Jennifer, calmement, sans précipitation défit la ceinture de
mon pantalon. Elle dut tirer le tissu vers le haut pour baisser la fermeture
éclair de mon pantalon. Elle avait tout son temps. Je me laissais faire.
Mon cœur battait à tout rompre et
je ressentais par avance la honte d’être déculotté devant tant de personnes que
je ne connaissais pas. Mademoiselle Jennifer fit glisser tranquillement mon
pantalon, sûre de son bon droit. Je fis un petit pas en arrière pour retrouver
mon équilibre.
« Viens plus
près ! »
Elle avait posé sa main sur
l’arrière de ma cuisse nue et elle accompagna ainsi le pas que je dus faire
vers elles. Elle glissa ses deux pouces sous l’élastique de ma culotte, de
chaque côté de mes hanches et elle la fit glisser d’un mouvement lent et
régulier. On aurait pu croire que me déculotter était une vieille habitude qui
ne nécessitait pas d’attention particulière.
Lorsque mon sexe épilé apparut,
il y eut un murmure qui parcourut l’assemblée. Les plus jeunes se bousculèrent
un peu pour mieux l’apercevoir.
« C’est comme un petit
garçon, dit une voix fluette, ce qui fit rire toutes les autres. »
Je n’avais qu’une envie : me
coucher en travers des genoux de Mademoiselle Jennifer afin de me plus voir
toutes ces personnes qui détaillaient mon anatomie et leur cacher mes organes
sexuels. Mademoiselle Jennifer dut le sentir, car elle fit durer ce moment.
« Pourquoi es-tu puni,
Axel ?
–Pour avoir mal travaillé ce
matin, Mademoiselle.
– C’est bien cela. J’espère que
tu vas faire bien mieux cet après-midi.
– Oui, Mademoiselle.
– Nous verrons cela. Tu devrais
avoir honte qu’on soit obligé de te déculotter et de te fesser devant tout le
monde pour que tu travailles correctement. »
Elle me jeta un regard courroucé
et je baissais la tête.
« Aller, une bonne fessée et
je compte bien que cela te servira de leçon. »
Elle posa sa main sur mes reins
et elle pesa sur mon dos. Elle ne me couchait pas de force sur ses genoux. Sa
main, au creux de mes reins, m’indiquait juste la direction que je devais
prendre. Je courbais le buste vers les genoux qu’elle avait écartés pour me
recevoir. Tout cela fut fait sans heurt.
Je n’arrivais pas à oublier
toutes les personnes autour de nous qui devaient surveiller la couleur de mes
fesses, mais au moins dans cette position, je n’avais plus à croiser leurs
regards. Il y eut un petit temps d’attente pendant lequel Mademoiselle Jennifer
réajusta la position de ma culotte, puis elle releva ma chemise, découvrant le
bas de mon dos.
Bien que j’attendisse que la
fessée commence, je fus pris par surprise. Je réagis fortement à la claque que
Mademoiselle Jennifer me donna. Elle avait décidé de commencer très fortement
dès le début et sur la peau qui n’avait pas été préalablement échauffée,
c’était comme si elle y avait posé brièvement deux ou trois braises chauffées
au rouge. Je crois que je n’arrivais pas à associer la virulence de ses claques
avec sa stature un peu frêle. C’était histoire de forme donnée à la paume de sa
main quand et entrait en contact avec ma peau et de vitesse d’exécution. La
force elle-même était secondaire.
Je poussais un cri, j’arquais
tout mon corps sur ses genoux et je faillis interposer ma main.
« Sois sage, mon grand
garçon, je ne veux pas te voir te débattre comme cela ! Tu risques de ne
pas bénéficier pleinement de la fessée. »
Une deuxième claque accompagna
cette recommandation. Le rythme qu’elle prit alors ne me permit plus d’aussi
vives réactions. La claque suivante mettait au second plan la précédente et une
troisième lui succédait tout aussi vite et tout aussi douloureusement. Je
n’avais pas eu le temps de réfléchir au spectacle que je donnais à toutes ces
femmes qui m’entouraient. La rigueur de la fessée m’avait plongé dans une bulle
dans laquelle les spectateurs n’avaient pas leur place.
Je crois que je battais des pieds
sans arrêt, je pense que j’ai crié et pleuré durant toute la fessée. Mais tout
cela sans que j’en sois conscient. Seule la fournaise que Mademoiselle Jennifer
entretenait sur mes fesses, m’intéressait.
Je n’ai pas vraiment reprit mes
esprit avant d’avoir passé quelques minutes au piquet. J’avais vaguement
conscience que Mademoiselle Jennifer m’y avait conduit en me tenant par la
main. Elle m’avait placé elle-même dans la bonne position. Juste après m’avoir
mis les mains sur la tête, elle me dit d’une voix calme.
« Voilà, c’est mieux comme
cela. Je veux que tu profites de cette fessée pour prendre de bonnes résolutions
quant à ton travail. Je vais te laisser un petit moment au piquet, comme le
petit garçon puni que tu es. Quand je viendrai te chercher, j’espère que tu seras
prêt pour une longue après-midi de travail assidu. »
La claque sur mes fesses me
sembla une caresse à côté de ce que je venais de subir, une manière de
m’encourager à faire des efforts et à me rappeler ce à quoi je pouvais
m’attendre si je ne m’améliorais pas.
Je sentis une certaine tension quand
la porte s’ouvrit. Une nouvelle personne venait de s’inviter dans la cuisine.
« Ah, Jennifer, je venais
voir où vous en étiez. »
C’était Madame André.
« Bon, je vois à la couleur
des fesses de notre petit pensionnaire, je vous avais mis du cœur à l’ouvrage.
C’est exactement ce dont il avait besoin.
– Oui, Madame. »
Mademoiselle Jennifer était
redevenue Jennifer. L’assurance dont elle avait fait preuve en me déculottant
et en me fessant avait disparue. Il ne restait plus que la jeune fille timide.
La présence de Madame André l’avait métamorphosée.
« Pensez-vous qu’il va mieux
travailler cet après-midi ?
– Sans aucun doute, Madame. Il
sait que si ce n’est pas le cas, il recevra une autre fessée. Je pense que ce
sera suffisant pour le motiver.
– Et vous, Mesdemoiselles, qu’en
pensez-vous ?
– C’est certain ! Après une
telle fessée, je ne crois pas qu’il ait envie d’en avoir une autre, répondit
une voix.
– Il a compris ! Une fessée,
c’est ce qu’il y a de plus efficace, ajouta une autre ! »
Il y eut alors une approbation
unanime sur l’intérêt de la fessée pour régler les difficultés de motivation au
travail.
« Voilà qui est une
conclusion intéressante, poursuivit Madame André. Je pense que nous allons la
généraliser. Plutôt que de vous convoquer dans mon bureau quand j’ai des choses
à vous reprocher, j’aurai à ma disposition une autre façon de faire. Très bonne
idée !
Il n’y eut pas un mot de
protestation parmi la petite dizaine de personnes qui se trouvaient là. Un grand
silence accueilli cette déclaration.
« D’ailleurs, je ne sais pas
par laquelle je dois commencer. Josiane et Betty, ne deviez-vous pas reprendre
votre travail il y a presque dix minutes ?
– Si Madame, dirent-elles à
l’unisson. »
La peur dans leur voix était
perceptible.
« Si j’étais vous je me
dépêcherai d’y aller, sans oublier le quart d’heure de retenue ce soir, avant
que je ne me décide à utiliser une méthode … comment avez-vous dit ? Ce
qu’il y a de plus efficace. »
Les deux jeunes femmes incriminées
se dirigèrent vers la porte d’un pas pressé. J’entendis le bruit que faisait
une main frappant des fesses recouvertes de tissu, suivi d’un aïe sonore.
« Au travail, Betty ! »
Celle-ci franchit le seuil de la
pièce presque en courant.
« Non ! »
C’était la vois de l’autre,
Josiane sans doute.
« Enlevez votre main
Josiane. Si c’est moi qui dois le faire, ce sera la culotte baissée. »
Le bruit d’une claque sur les
fesses retentit deux fois, suivie par deux aïe sonores.
« La deuxième, c’est pour ne
pas avoir accepté la fessée du premier coup. »
Josiane se le tint pour dit et
elle s’empressa de sortir de la pièce.
« Il est sans doute temps de
regagner votre poste de travail si vous voulez y être à l’heure,
Mesdemoiselles. A moins qu’il y en ait parmi vous qui aient besoin d’un peu
plus de temps ? Je préfère vous prévenir qu’elles le passeront courbé sous
mon bras et la culotte aux genoux.
Ce fut une véritable envolée de
moineaux. C’était à qui passerait la porte en premier.
« Jennifer, attendez une seconde. »
La jeune femme interpellée
étouffa un cri qui finit en gloussement.
« Non, n’ayez crainte, je
n’ai rien à vous reprocher. Ce n’est pas maintenant que je vous donnerai votre
première fessée. Au contraire, je suis satisfaite de la façon dont vous avez
assumé vos nouvelles responsabilités. Je veux vous confier la responsabilité du
travail d’Axel pour toute l’après-midi. Je tiens à ce que vous soyez sévère
avec lui. Vous savez que si je vous trouve trop laxiste, c’est vous qui en
subirez les conséquences. Vous avez compris comment.
– Oui, Madame.
– C’est bon filez prendre votre
travail. Laissez un peu ces deux garnements au piquet, cela leur fait du bien. »
Jennifer sortit sans perdre de
temps. Il restait une personne dans la pièce. Je l’entendais remuer de la
vaisselle et ouvrir le frigidaire.
« Dites-moi, Alexandre, vous
me donnez l’impression de ne pas vous sentir concerné par ce que je viens de
dire.
– Non, Madame, euh … si Madame. …
Je veux dire que je suis concerné.
– Ce n’est pas ça qui vous a fait
accélérer le pas pour être certain de ne pas être en retard à la reprise de
votre travail.
– Si, si, Madame, j’y vais.
– Ne croyez pas Alexandre, que
sous prétexte que vous êtes l’un des seuls garçons, j’hésiterais à vous
déculotter pour vous fesser, y compris en présence de vos collègues féminines.
Je sais que votre mère n’y verrait pas d’objection étant donné qu’elle recourt encore
à cette méthode elle-même. Je me trompe ?
– Non, Madame.
– Vous n’avez probablement pas
oublié la dernière fois où je vous ai fessée, suite aux bêtises que vous aviez
faites avec mon fils alors que vous étiez chez moi. Vous aviez quel âge ?
Quinze, seize ans ? Et maintenant ? Dix-neuf, vingt ?
– Dix-neuf, Madame.
– Cela ne fait pas une grande
différence. J’ai bien su vous déculotter à l’époque, je pense que j’y
arriverais encore aujourd’hui. Je vous conseille donc de cesser vos insolences.
Je ne laisserai pas passer la prochaine. Est-ce compris ?
– Oui, Madame.
– Dépêchez-vous de reprendre
votre travail ! »
Alexandre disparut aussi vite que
l’avaient fait ses collègues.
« Quant à vous deux, je
pense que vous êtes sur la bonne voie. Florence, je t’ai placée sous la responsabilité
de Geneviève et toi, Axel, sous celle de Jennifer. Je leur ai donné des
consignes de sévérité. »
D’un regard, elle vérifia que
nous avions absorbé la nouvelle donne de l’après-midi.
« Avez-vous eu le temps de
manger ? »
Florence et moi avions tout juste
le temps de manger un sandwich, debout, sous la surveillance de Madame André.
Dès la dernière bouchée avalée, elle reprit le cours de la punition.
« Bien, je préfère que vous
soyez sous surveillance. Je vais vous laisser au piquet, la culotte baissée,
mais dans l’entrepôt plutôt que dans la cuisine où il ne va plus y avoir
personne. Allons, en route. »
Et avec deux nouveaux dessins de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
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Le premier épisode : chapitre 1
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De l'usage des commentaires
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Bonsoir,
RépondreSupprimerJ’espère que nos 2 punis après l’entrepôt , vont être vus les fesses a l'air par des clients les reconnaissants
Cher lecteur anonyme,
SupprimerUne bonne idée de suite pour ce récit. Dommage que celle qui sera publiée est déjà écrite jusqu'au bout. Peut-être ne vous décevra-t-elle pas ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour,
RépondreSupprimerA défaut de savoir empiler les boîte de conserve, Axel empile les fessées pour apprendre. Jenni-fer a la main du même métal pour lui rougir opportunément les fesses et lui inculquer le goût du travail aussi bien fait que les fessées qu'elle administre.
Madame André, Tatie Nathalie toujours là pour mettre le feu, Jennifer et Geneviève veillent à l'approvisionnement. Aucune rupture de stock au rayon fessées! Florence bénéficie d'une promotion sur les déculottées avec mise au coin en tête de gondole.
Le petit nouveau, Alexandre, ne devrait pas tarder à bénéficier des cuisants et claquants avantages de la grande distribution.
Elle est pas belle la vie au Supermarché vue par JLG ?
Cordialement
Ramina