L’activité de l’après-midi avait
repris. Elle était redevenue la fourmilière qu’elle avait été en milieu de
matinée. Le ballet incessant dans notre dos amenait de nombreuses personnes que
je n’avais jamais vues à nous contempler, Florence et moi, les deux adultes mis
au piquet cul nu après avoir reçu la fessée. Tout cela se faisait dans une
indifférence générale. La nouveauté que nous avions représentée ce matin était
passée. Malgré notre nudité partielle, nous étions devenus un spectacle banal.
Geneviève vint chercher Florence
et, non sans lui avoir claqué les fesses en guise d’avertissement, elle lui
ordonna de se reculotter. Je restais tout seul au piquet. Je pensais avoir été
oublié quand Mademoiselle Jennifer arriva.
« Alors, comment vont ces
fesses, dit–elle en les caressant ? Encore douloureuses ? »
Le temps passé au piquet avait
été suffisamment long pour que le gros de la douleur eusse disparu. Il restait
une raideur de la peau de mes fesses qui me rappelait sans cesse la fessée
reçue.
« Plus beaucoup, Mademoiselle.
Encore un peu.
– Parfait ! Tu n’en travailleras
que mieux. Rhabille-toi correctement. J’ai du boulot à te donner. »
Il s’agissait de sélectionner,
dans l’entrepôt, les marchandises nécessaires pour approvisionner le magasin.
Nous étions en pleine période de préparation des fêtes et les consommateurs,
comme chaque année à la même époque, étaient pris d’une frénésie d’achats. Il
fallait remplir les rayons au fur et à mesure qu’ils se vidaient.
Les responsables de rayon nous
transmettaient des listes de marchandises sur le point de manquer et
Mademoiselle Jennifer était responsable de les préparer sur une palette qui
était enlevée par une personne qui la transportait dans les rayons ou des
vendeuses les mettaient à disposition des clients.
Je la secondais dans cette tâche.
Elle m’ordonnait de lui apporter un produit et elle attendait que j’aie exécuté
son ordre pour m’en donner un deuxième. Il y avait ainsi peu de risque d’erreur
de ma part, donc une faible probabilité de recevoir la fessée. Le travail se faisait
à flux tendu et les seules menaces de fessées que je reçus, le furent en raison
de la lenteur que je mettais à trouver certains produits.
L’après-midi ne pouvait se
dérouler aussi simplement. Cela faisait une bonne heure que je faisais ce
travail, quand elle me mit une liste dans les mains.
« Tu la prépares sur cette
palette ! »
Je n’eus pas le temps de poser la
moindre question qu’elle était déjà partie s’occuper de l’autre liste qu’elle
avait en main.
« Ce n’est pas le moment de
lambiner, pensais-je. »
La liste ne comprenait pas
beaucoup d’articles et je savais où ils se trouvaient. Je les disposais sur la
palette, mais avant qu’elle ne fût enlevée, Mademoiselle Jennifer contrôla ce
que j’y avais mis.
« C’est bien, il ne manque
rien. Tiens occupe-toi de celle-là ! »
Les listes devinrent plus conséquentes,
plus complexes et j’avais de moins en moins de temps pour les préparer.
Mademoiselle Jennifer avait vérifié ce que je faisais pour les trois ou quatre
premières. Puis elle avait cessé, sans doute par manque de temps. Les palettes
étaient maintenant enlevées avant que je ne puisse repointer la liste au regard
de ce qu’il y avait sur la palette.
La fatigue aidant, j’avais
l’impression d’avoir de moins en moins de temps. Alexandre qui était l’un de
ceux qui amenait les palettes dans le magasin commença à m’en faire la
remarque.
« Ta palette n’est pas
prête ? Dépêche-toi ! Ils l’attendent dans le magasin. Si je suis en
retard, je vais me prendre une avoinée. Avec les remarques de Madame André ce
midi, je ne tiens pas à me faire remarquer. ! »
Peu de temps après une liste
revint. Un article était entouré d’un trait rouge et quelqu’un avait écrit dans
la marge : où est-ce ? Mademoiselle Jennifer me regarda d’un air
sévère.
« Tu as oublié de mettre ce
carton. Va le porter »
Elle me le mit dans les bras et
je reçus une claque sur chaque fesse. A travers le pantalon, cela ne faisait
pas mal, mais cela sonnait comme un avertissement. Je ne demandais pas plus
d’explication et je m’éloignais du risque de fessée qu’il y avait dans les
parages proches de Mademoiselle Jennifer.
Par-dessus le bruit qui
emplissait l’entrepôt, je crus distinguer un battement régulier auquel
répondait des cris synchrones. Cela ressemblait à ce qu’aurait pu produire une
fessée, ce qui n’avait rien d’étonnant, compte tenu de ce qui s’était passé
depuis ce matin. A peine étais-je arrivé au bout du rayonnage, que la scène
s’imposa à moi.
Florence était courbée sous le
bras de Geneviève qui lui encerclait la taille. Son pantalon recouvrait ses
chaussures et sa culotte était descendue à mi-cuisses. La main nue de Geneviève
frappait en cadence sur les fesses dénudées. Le postérieur de Florence était
déjà bien rouge, mais Geneviève ne montrait aucun signe de fatigue.
« Je te promets,
disait-elle, que je vais t’apprendre à être plus attentive à ce que tu fais.
S’il faut, pour cela, que tu passes ta journée sous mon bras, la culotte
baissée, ce n’est pas un problème. Je suis loin d’être fatiguée de te fesser.
– Aïe, … je vais faire attention,
aïe, … je le promets, aïe, … »
La fessée se poursuivit alors que
je passais la porte qui menait dans le magasin.
Immédiatement, le problème me
submergea. Où devais-je amener ce colis ? Je n’en avais aucune idée.
Retourner auprès de Mademoiselle Jennifer pour la questionner ? C’était la
fessée assurée. Comment faire ? Alexandre ! Trouver Alexandre !
Lui savait.
Encombré par mon carton, je
déambulais dans le magasin à la recherche de mon sauveur. Le seul problème,
c’était qu’il n’était nulle part. A bout d’espoir, sans aucune autre façon de
savoir à qui délivrer mon colis sans mettre en évidence ma légèreté dans la
gestion de la situation, je demandais à l’accueil où je pouvais trouver
Alexandre.
« Alexandre, il accompagne
un client à sa voiture pour l’aider à y loger un objet volumineux. Il va
bientôt être de retour. »
Effectivement, Alexandre
réapparut au bout d’un temps qui me sembla démesurément long, mais qui ne
devait pas avoir duré plus de deux minutes. Il m’aiguilla tout de suite.
« Au rayon articles de
Noël, au fond du magasin, sur la droite. Mais tu en as mis du temps. C’est
Madame Bourgeois qui attend. Elle ne va pas être contente ! »
Elle n’était effectivement pas
contente. C’était une forte femme, plus grande que moi ? sa stuture en
aurait imposé à de nombreux hommes.
« C’est maintenant que ça
arrive ? Depuis le temps que j’attends ! Je suppose que si Jennifer
t’envoie, c’est parce que c’est toi qui as fait la bêtise ?
– Oui, Madame, c’est de ma faute.
– Et tu as fait le tour du magasin
pour arriver jusqu’ici ? Nous sommes tout à côté de l’entrepôt. Sans doute
avais-tu besoin de faire une promenade ? Jennifer n’avait pas de travail à
te donner ?
– Si Madame, mais je me suis
perdu.
– Perdu dans le magasin ? Tu
n’es vraiment pas très dégourdi ! Comment veux-tu que je te crois ?
J’en parlerai à Jennifer dès que j’aurai le temps. Retourne
travailler ! »
Elle m’arracha le carton des bras
et le posa au sol. Puis il me retint par le bras et je reçus une dizaine de
claques sur chaque fesse.
« C’est un acompte sur ce
que va te donner Jennifer. Dis-lui de ma part qu’au prochain oubli, tu auras
besoin une bonne fessée. N’oublie pas ! »
Ce n’était pas la douleur qui
provoquait la gêne que je ressentais. La fessée qu’elle m’avait donnée, l’avait
été en public, au vu et au su des clients du magasin qui étaient présents dans
l’allée. Je ne sais pas si tous l’avaient remarqué, mais certains me jetaient
un regard interloqué alors que je regagnais les réserves. Ils n’arrivaient pas
à faire coïncider mon âge avec le traitement que n’avait réservé Madame
Bourgeois. Moi non plus.
Mon retour ne fut pas l’objet de
réjouissances excessives.
« Où étais-tu passé ?
Si tu crois qu’en ce moment, nous avons du temps à perdre. »
Cette réprimande ne pouvait se
conclure que par une dizaine de claques sur le fond du pantalon. Je trouvais
que je ne m’en sortais pas si mal. Il y avait eu pas mal de fessées, mais
aucune ne m’avait été donnée après m’avoir déculotté. Certes, c’était vexant,
particulièrement en présence de témoins, de recevoir une fessée, y compris
quand ma pudeur n’en souffrait pas, mais aucune ne m’avait mené aux larmes et
aux supplications. C’était donc moindre mal. Florence ne pouvait en dire
autant.
Il y avait pourtant quelques
nuages qui s’accumulaient. Je ne pouvais plus m’offrir une erreur. Il fallait
donc que je redouble de vigilance en préparant les approvisionnements. Je m’en
sentais capable. Le mensonge par omission m’inquiétait bien plus. Je n’avais
pas transmis le message de Madame Bourgeois à Mademoiselle Jennifer. Il
suffisait qu’elles se rencontrent et que l’une d’elles aborde le sujet … Je ne
pouvais rien faire pour éviter cette hypothèse malheureuse, sauf me confier à
ma bonne étoile. Mais elle ne semblait pas très présente ces jours derniers.
Je repris mon travail de
préparation de l’approvisionnement du magasin. Je voyais bien que Mademoiselle
Jennifer me surveillait. Comme le rythme s’était un peu ralenti, j’avais le
temps de faire une vérification, ce qui me permit de rectifier un ou deux
oublis sans que Mademoiselle Jennifer ne s’en aperçoive.
L’alerte la plus chaude se
produisit quand une vendeuse arriva en tenant dans ses mains une série de
boites de feutres de couleur.
« Ce n’est pas ce modèle-là
que Madame Bourgeois a demandé. Elle dit que vous ne faites pas attention. Je
dois demander les bons à Jennifer.
– Je peux m’en occuper, si vous
le voulez. Je vais les échanger. Je vois bien où sont stockés les bons. »
J’avais hésité entre deux
modèles. Si ce n’était pas les premiers, c’était certainement les autres.
« Je ne sais pas si je peux.
Elle m’a dit de remettre le bon à Jennifer.
– Comme vous préférez, mais avec
moi, ce serait déjà réglé, non ?
– Oui, vous avez raison. »
Elle me donna le document. Madame
Bourgeois y avait mentionné, en rouge : « référence
erronée ! » Il ne fallait pas que Mademoiselle Jennifer le voit.
J’aurais été bon pour une fessée. Je procédais à l’échange des pochettes de
feutres et je cachais le papier au milieu des autres. C’est là où il se verrait
le moins.
J’étais assez satisfait de la
façon dont j’avais géré cette situation épineuse. Je n’avais pas vu
Mademoiselle Jennifer consulter les anciens bons d’approvisionnement, ceux qui
nous étaient retournés avec la signature de celle qui l’avait réceptionné. Ma
bévue était réparée, elle était donc passée inaperçue. Je commençais à
envisager une après-midi bien plus calme que ne l’avait été le matin.
L’arrivée de Madame Bourgeois
m’alerta aussitôt. Elle semblait furieuse.
« Où est
Jennifer ? »
Je reconnus mon écriture sur le
bon qu’elle tenait à la main.
« S’il y a un problème, je
peux certainement m’en occuper. »
La réaction ne se fit pas
attendre. Madame Bourgeois me prit par le bras et elle me donna une dizaine de
fortes claques sur le fond de mon pantalon. Heureusement qu’il protégeait
encore mon postérieur car, même à travers les deux couches de tissu, la main de
Madame Bourgeois m’échauffa les fesses.
« Que se
passe-t-il ? »
Mademoiselle Jennifer, attirée
par le bruit, venait aux nouvelles.
« Jennifer, encore une
erreur dans les produits qu’on nous amène ? Si tu crois qu’en ce moment
nous avons le temps de gérer les insuffisances de ton apprenti ! Il nous a
envoyé un carton de serviettes en papier alors qu’il en fallait trois.
Résultat, tout est parti et les clients nous en demandent. Si Madame André
apprend ça, ça va chauffer. »
Je vis Mademoiselle Jennifer
blêmir. Faire entrer Madame André dans le jeu ne semblait pas lui convenir.
« Je vais régler ça avec ce
jeune homme. C’est sa deuxième erreur. Je vais lui apprendre à faire plus
attention.
– Pas deux, trois !
– Comment ça trois ? Non, il
y a eu le carton que je l’ai envoyé vous rapporter et maintenant …
– Tu oublies les pochettes de
feutre, Jennifer.
– Quelles pochettes de
feutre ? »
Elle se tourna vers moi, d’un air
soupçonneux. En quelques phrases, ma dissimulation fut mise au jour. Le bon
litigieux fut retrouvé. Mademoiselle Jennifer se tourna alors vers moi.
« Viens ici, dit-elle d’un
ton sec ! »
J’obtempérais. C’était la seule
façon de ne pas jeter de l’huile sur le feu de sa colère. Elle me déboutonna le
pantalon et elle le fit descendre d’un geste rageur. Puis elle passa son bras
autour de ma taille et elle m’obligea à me courber. Je sentis son pouce se
glisser sous le bord de ma culotte et l’air frais de l’entrepôt venait caresser
ma peau nue au fur et à mesure qu’elle faisait glisser mon sous-vêtement le
long de mes cuisses.
Un cri de désespoir passa à
travers mes dents serrées. Je ne tentais pas de rester impassible sous la fessée,
mais je crispais tous mes muscles pour tenter d’absorber plus facilement la
douleur sur mes fesses. Quelques claques bien senties sur mon fessier et je fus
obligé de me relâcher, laissant libre cours à Mademoiselle Jennifer pour me
punir.
Ce n’était que la quatrième fois
qu’elle me corrigeait, mais j’avais l’impression d’en avoir une pratique
ancienne. Ses fessées ne duraient pas longtemps, mais elle arrivait à faire
monter mes fesses en température avec une célérité inégalée. Sans doute
était-ce l’effet du rythme endiablé avec lequel elle frappait mes fesses.
Après quelques dizaines de
claques, je commençais à accuser la brûlure sur mes fesses quand la fessée
cessa. Je l’avais trouvée particulièrement courte et je me fis la réflexion
qu’elle était nettement insuffisante pour m’éviter de recommencer mes erreurs
d’approvisionnement. Je me sentais, en quelque sorte, volé d’une partie de ma
punition. Je déchantais bien vite. Ce n’en était qu’un bref aperçu, le plus
gros était à venir.
« Trois erreurs d’inattention
dans l’après-midi. J’ai passé la première, mais pas les deux autres. Ce seront
donc deux fessées. Tenter de dissimuler l’une de tes erreurs est une faute bien
plus grave. C’est de la malhonnêteté. Tout ça pour éviter une fessée qui était
pourtant tout à fait méritée. Et bien tu en auras une rien que pour avoir
essayé de cacher ta bêtise. »
La fessée recommença de plus
belle. Je criais ma douleur sans retenue. Mademoiselle Jennifer me ramena au
bord des larmes avant de faire une autre pause.
« Je vais répartir ces trois
fessées tout au long de l’après-midi afin que tu profites pleinement de chacune
d’entre elles. Tu recevras la dernière juste avant de partir ce soir. »
Si mes fesses commençaient à
accuser le coup, la main de Mademoiselle Jennifer semblait toujours aussi
insensible à l’échauffement qu’elle devait également ressentir. Cette fois-ci
elle me réservait une surprise. Désagréable.
J’avais commencé à danser d’une
jambe sur l’autre au rythme que me donnaient les claques sur mes fesses. Mademoiselle
Jennifer s’arrêta.
« Je pense qu’il serait bon
que tu sois également fessé par la personne à qui ton inattention a posé
problème. Va voir Madame Bourgeois et demande-lui de te fesser.
– Mais, … mais, … je … »
Mes velléités de protestation
furent étouffées dans l’œuf par une formidable claque sur le haut de la cuisse.
« Tout de
suite ! »
La claque me propulsa dans la
bonne direction. Madame Bourgeois m’attendait, l’air sévère.
« Alors,
dit-elle ? »
Je ne savais pas quoi dire. Une
claque sur mes fesses me décida.
« Je vous demande pardon
pour mes erreurs, Madame. Est-ce que vous pouvez me donner … »
Le dernier mot n’arrivait pas à
sortir.
« Axel, gronda Mademoiselle
Jennifer !
– Une fessée, dis-je d’une vois
étouffée.
– Mais bien sûr, mon garçon. Je
pense qu’elle te fera du bien. »
Madame Bourgeois me tira à elle
et je décollais presque du sol. D’une seule mais, elle supportait presque
totalement mon poids. Elle me ploya sous son coude et en se redressant, elle ne
laissa que le bout de mon pied toucher au sol. La fessée commença aussitôt. Je
n’avais pas mesuré que ses mains avaient
la taille d’un battoir. D’un seul coup, elle couvrait tout un côté de mon
fessier. Chaque coup sur mes fesses expédiait mon bassin en avant et si je
n’avais pas été strictement immobilisé par son bras j’aurais perdu l’équilibre.
« Tu bouges de trop,
finit-elle par grommeler. »
Elle me coinça alors le bassin
contre sa cuisse et sa main claque une nouvelle fois mes fesses. J’eus
l’impression que mes fesses s’écrasaient entre sa jambe et sa main, puis une
brûlure intense remplaça cette première sensation alors que sa main s’abattait
sur mon autre fesse avec le même effet dévastateur.
Chaque fois que mes mouvements
involontaires me décalaient un peu trop par rapport à l’endroit où initialement
elle m’avait placé, elle me remettait en place d’un petit mouvement de genou.
Je sentais bien que je ne pesais rien entre ses mains et que même si j’avais eu
l’intention de m’y opposer, elle aurait été au bout de la punition.
La fessée ne fut pas longue,
peut-être une vingtaine de claques, bien détachées l’une de l’autre, sur chaque
fesse, mais cela lui avait suffi pour meurtrir mes globes fessiers que je ne
sentais plus vraiment. Il ne restait qu’une douleur intense qui émanait de
quelque part derrière moi, sans que j’en puisse situer le siège exactement.
« Voilà, fit-elle en me
libérant. Une petite fessée. Je n‘ai pas voulu y aller trop fort comme tu avais
déjà été bien puni par Jennifer. «
Je tremblais à la pensée de ce
qu’aurait pu être une grosse fessée donnée par la main de cette femme. Je
priais silencieusement pour que je n’en sois jamais le récipiendaire. Cette
double fessée était très édifiante. Je me promis de ne plus faire d’erreur de
composition des palettes d’approvisionnement, en particulier de celles qui
étaient à destination des rayons dont s’occupait Madame Bourgeois.
Madame André arriva sur ces
entrefaites.
« Je vois que tu as fait
connaissance avec Madame Bourgeois. Cela tombe très bien, j’avais l’intention
de lui demander de prendre soin de toi toute la journée de demain. »
Mon sang se retira de ma figure.
Je devais être blanc comme un linge car Madame André m’attrapa par le bras et
elle me soutint aussi facilement qu’elle l’avait fait pour me donner la fessée.
« J’ai donc l’air si
terrible ? »
Oui, elle avait l’air terrible et
la « petite fessée » qu’elle m’avait donnée me laissait entrevoir ce
que serait une grosse fessée donnée par sa main.
« Tu n’as pas à t’inquiéter.
Demain, tu n’auras la fessée qui si tu ne travailles pas bien. En quelque
sorte, tu en seras responsable. A toi de faire en sorte de ne pas en avoir
besoin. »
Elle tapota mes fesses de sa
formidable main.
« Et puis, quand elle est
méritée, une bonne fessée ne fait pas de mal. Au contraire ! »
Elle s’inscrivait dans le même
courant de pensée que celui de St Marie ou que ce que proférait Tatie Nathalie.
« Peut-être est-il temps de
se remettre sérieusement au travail, proposa Madame André ? »
Chacun comprit cette suggestion comme un ordre.
Et avec un nouveau dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 87.
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerAu bout de quatre vingt six épisodes, allez savoir combien de fois les fesses de notre ami Axel ont été rougies par des femmes sévères qui se préoccupent de son éducation avec tant de zèle. Quand on aime, on ne compte pas... On fesse !
Quelle idée aussi de travailler dans la grande distribution qui distribue de tout... même des fessées! Après, entre autres, Geneviève et Jennifer, sans gant de velours, c'est la rencontre fatale avec madame Bourgeois. Le genre de performeuse de la fessée musclée, capable de vous ravager un derrière, à la main s'il vous plaît, en deux temps et pas beaucoup plus de mouvements ! De la fessée de compétition mesdames et messieurs. Messieurs, surtout!
Si Axel a des problèmes avec les palettes, nulle doute que celle, plus humaine mais tout aussi redoutable de la charmante créature, risque de lui en poser d'avantage sur les fesses.
La "petite" fessée de démonstration s'avérant déjà bien soignée, on attend avec impatience de mesurer l'efficacité de la vraie grosse fessée qui ne devrait pas tarder à arriver.
Axel, certainement peu impatient d'en arriver là, devrait cependant être déjà en train de préparer ses fesses...
Comme dit une de nos, (maintenant) vieille connaissance... parce que, ça va encore chauffeeeeeer!
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerJe ne sais pas quoi répondre face à tant de lyrisme. Vous me laissez sans voix.
Les aventures d'Axel dans la grande distribution ne sont pas finies. Il y a de la ressource, et pas seulement des marchandises en stock, mais également des corrections largement distribuées.
Madame Bourgeois devrait prendre le relais. Comptez sur moi.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Josip,
RépondreSupprimerBien sûr que l'on compte sur vous...C'est vous qui m'inspirez. Et vous savez très bien répondre... la fessée laisse rarement sans voix tout de même.
Ramina
J'aime bien les petits dessins de Peter qui traduisent le texte, par association d'images... main=battoir par exemple... Astucieux.
RépondreSupprimerRamina
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerMerci . C'est une astuce de style usitée parfois dans des BD. Comme les rébus, une sorte de métaphore visuelle. Rires.
"Un dessin vaut mille mots" (proverbe asiatique).
Amicalement. Peter.