Une nouvelle consultation par courriel auprès du Docteur Legendre. Catherine saura-t-elle résoudre ses problèmes de conscience qui se posent alors qu'elle envisage de fesser son mari ? Je vous laisse le découvrir en lisant leurs échanges.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, prénoms parfois...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.
De: k********@aliceadsl.fr
À: "jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Samedi 9 Mars 2019 18:33:10
Objet: C******** et J****** - Que dois je faire ?
Bonjour Docteur,
A la lecture de certaines consultations, j’ai cherché à résoudre le cas qui
me concerne. Tout d’abord, je tiens à me présenter. Je suis C******** 36
ans, enseignante, et je suis mariée avec J******* 39 ans, cadre financer. Nous
avons deux enfants et vivons tous le quatre une vie heureuse et harmonieuse.
Le reproche que je pourrais faire à mon conjoint est son reste de gaminerie
le conduisant à faire ou dire des blagues qui ne sont plus de son âge et
peuvent être graves.
Il nous arrive de pratiquer la fessée comme un jeu et celles que nous
nous administrons ne feraient même pas grimacer un enfant, sauf peut-être la
dernière qui nous a conduit à une discussion que je veux vous relater en vous
demandant conseil.
Nous étions sur notre lit, nus, et je l’avais fessé sur mes genoux jusque
là gentiment, puis je me suis placée à cheval sur son dos pour qu’il ne puisse
pratiquement plus bouger et j’ai fortement appuyé mes claques au point d’en
avoir mal aux mains et lui faire demander de cesser. Ses fesses étaient rouges
et douloureuses, si j’en crois la cuisson visible au bout d ‘environ 10
minutes. Il n’avait aucunement apprécié ce « piège » mais je comptais bien lui
expliquer le pourquoi de cette punition car en fait c’en était une. Il
avait vanté au cours d’un dîner les mérites de sa voiture de sport et affirmait
aux amis avoir roulé à 230 Km/H en exhibant le relevé de son anti-radar
communautaire. Sur le coup, je l’ai traité d’irresponsable et après la fessée
je lui ai dit qu’il avait été puni pour cette raison.
En revenant sur cette discussion ensuite je lui ai fait part de mon
intention de le punir de la sorte pour ses bêtises dès lors que je les trouve
graves, mais avec son consentement car bien que sportive et relativement forte,
je ne peux le forcer au point de vue physique.
Sa réponse a été une acceptation « sous réserve » que ces punitions soient
réciproques au cas où il m’arrive de faire une faute que nous jugeons grave. Il
a cependant reconnu que ça lui arrivait plus souvent qu’à moi mais que personne
n’est à l’abri. Que si je risquais de recevoir une fessée dans un laps de temps
où il en reçoit quatre notre égalité dans la couple demeurait.
C’est pour lui répondre que je demande conseil sachant que : Je l’aime
et ne mettrais pas notre couple en cause s’il refuse Je ne suis pas
dominatrice et refuse de toucher à sa dignité
Que dois je lui répondre ? Votre aide me serait précieuse sachant que
je souhaite emporter son consentement
Avec mes remerciements
C*******
De: jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche 10 Mars 2019 08:34:19
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
Bonjour C*******,
La situation que vous me décrivez est bien plus courante que vous ne le
pensez. La fessée donnée à un adulte est une punition qui aide celui qui la
reçoit à intégrer la gravité de ce qu'il a fait. Il lui est, ainsi, signifié
des limites que, même sa condition d'adulte, ne lui permet pas de dépasser.
C'est particulièrement utile quand ces personnes ne savent pas rester dans le
cadre de ce qui est autorisé.
Le portrait que je trace, semble correspondre à J*******, votre mari.
L'excès de vitesse et encore plus les vantardises qui en ont découlé en sont un
exemple évident et justifiait tout à fait que vous le punissiez. Il s'agissait
d'un comportement puéril et la fessée est particulièrement bien adaptée pour
répondre à ce genre de situations.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous. Mais il est tout à fait possible
que vous ayez également des comportements irréfléchis ou enfantins qui
justifieraient que vous soyez, vous aussi, corrigée de cette façon. Votre mari
semble le croire et je n'ai pas décelé, dans votre réponse, d'indignation à
l'idée que vous pourriez faire une bêtise qui mériterait une sévère fessée.
Soyez tout d'abord persuadée que celui de vous deux qui donnera la fessée à
son conjoint, fera un travail très utile, s'il s'agit bien d'une punition pour
un écart effectif. J'insiste fortement sur l'absolue nécessité du caractère punitif
de la correction. Elle doit être la conséquence d'un comportement inadmissible
ou irréfléchi. C'est à cette condition qu'elle aura conjointement un caractère
curatif (faire prendre conscience de la gravité de l'acte commis) et préventif
(dissuader de futures récidives).
Si ce n'est pas le cas, il s'agit alors de jeux érotiques entre adultes et
je dois avouer mon incompétence en ce domaine à poser des analyses et à donner
des avis pertinents.
Donner une fessée à un adulte, est une marque d'attention et la preuve que
la personne ainsi corrigée, est importante pour celui qui sévit.
Réciproquement, recevoir une fessée de la main d'une personne qu'on aime,
démontre combien elle est préoccupée par les comportements de celui qui la
reçoit, qui pourraient le mettre en danger.
Touche-t-on de cette façon à la dignité de l'autre ? Il est évident que
l'adulte qui s'entend dire qu'il va recevoir une réelle fessée en punition de
l'un de ses actes va vivre un moment de régression enfantine pendant lequel il
va perdre son statut d'adulte. En est-il pour autant indigne ? Je ne crois pas
que ce soit le cas si lui et la personne qui va lui donner la fessée, sont
persuadés qu'ils agissent pour le bien de celui qui va la recevoir et que la
légitimité de la punition n'est pas contestable. Certes, recevoir une sérieuse
fessée déculottée est douloureux et ramène celui qui la reçoit à une humilité
bienvenue, mais c'est un passage obligé pour retrouver sa dignité que la bêtise
avait fait perdre. Je ne crois pas que vous risquiez de toucher durablement à
la dignité de J*******. A sa fierté, peut-être sur le moment, mais cela est
nécessaire.
La question de la réciprocité mérite qu'on s'y arrête. Si vous êtes
d'accord pour penser que certains comportements nécessitent une correction, il
serait difficile à expliquer pourquoi ce serait vrai pour l'un et pas pour
l'autre. Souvent ils ne sont commis que par l'une des deux personnes. En effet,
celui qui n'a pas la maturité suffisante pour s'autodiscipliner, recherche
couramment, comme conjoint, une personne qui peut lui servir de repère. Il
choisit, la plupart du temps, une personne qui a un grand sens des
responsabilités. La relation trouve son point d'équilibre dans des statuts
différents mais complémentaires au sein du couple. C'est donc souvent l'un des
conjoints qui doit régulièrement donner la fessée à l'autre et la réciprocité
n'est pas de mise, parce qu'il n'y a pas de situation qui la justifierait.
Si cela n'est pas le cas, comme cela semble l'être pour vous, si l'un
reçoit la fessée pour ses écarts, il est normal que l'autre l'ait également. La
réciprocité peut alors être une bonne solution.
Une fois reconnue la légitimité de l'autre à donner la fessée, il reste à
déterminer qui prendra la décision de passer à l'acte et dans quelles
conditions. Si vous voulez que ces corrections soient de véritables punitions,
elles ne peuvent pas être l'objet d'une négociation. La décision ne
peut appartenir qu'à celui qui a identifié la nécessité de sévir sans que celui
qui va la recevoir ait son mot à dire. C'est une décision unilatérale et elle
doit être sans appel.
Déterminez une bonne fois pour toute le périmètre des actes qui donneront
l'autorisation, voire le devoir, à l'autre d'administrer une fessée punitive.
Il sera possible de le faire évoluer, mais jamais en fonctions des
circonstances. Remettez en discussion la question du périmètre, si cela est
nécessaire, à un moment où aucune fessée n'est en préparation.
Fixez-en les modalités : à quelle moment peut-elle être donnée, dans quels
lieux, sera-t-il possible de recourir à des instruments punitifs, y aura-t-il
la possibilité de punitions complémentaires (mise au coin, lignes à copier...),
la présence de tierces personnes est-elle possible, est-il admis de déléguer le
droit de punition à une autre personne...
Ensuite, la décision de donner la fessée ne doit être guidée que par les
écarts commis. L'autre ayant toute légitimité pour décider seul d'administrer
la correction. J'insiste cependant sur l'importance, pour le puni, de savoir
pourquoi il est corrigé. En effet, toute correction
donnée indûment serait contre-productive et apparaîtrait comme
une conséquence de l'arbitraire de l'autre, ce qui pourrait avoir des suites
fâcheuses sur la stabilité de votre couple.
Je suis à votre disposition si vous souhaitez pousser plus avant votre
questionnement sur ce sujet et je suis intéressée pour connaître les suites que
vous donnerez à lasituation que vous exposez dans votre précédent
courriel.
Docteur Jeanine Legendre,
Diplômée es fessologie
SOS Urgence Fessée
De: k*******@aliceadsl.fr
À: "jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche
10 Mars 2019 16:43:43
Objet: Re: C******** et J******* - Que dois je faire ?
Bonjour docteur,
Merci infiniment de votre aide, et ainsi que vous le
proposez, je souhaite approfondir le sujet. Dans mon premier courriel, je vous expliquais comment
je l'avais "piégé" et j'en ai mauvaise conscience.J'aurais mille
fois préféré lui faire admettre sa faute et lui demander de venir sur
mes genoux prendre sa fessée, mais .... on ne peut pas réécrire
l'histoire.
Quelques précisions sur sa personnalité: J******* est
un cadre qui a presque 100 personnes sous se ordres et qui
réussit en se faisant aimer. Aisance et charisme le rendent sur de lui. De
ce fait, il trouve que nous sommes enfermés dans un carcan de lois et
règlements faits
uniquement pour des FFG comme il dit (Francais
facilement gouvernables). Je suis d'accord avec lui mais
avec certaines limites.
Comme personne n'est parfait je suis bien entendu,
sujette à certaines fautes. Je ne pourrais donc pas m'indigner de
me soumettre au même règlement, et de plus je suis certaine qu'une
fessée reçue de lui ne serait pas sévère car c'est quelqu'un de doux
et attentionné. Son but est de ne pas me laisser prendre seule la tête
de notre foyer, ce que je
ne souhaite d'alleurs pas car nous décidons
TOUT à 2 (Education des enfants, investissements immobiliers,
changement de voiture etc etc).
Quant à moi, je veux insister sur le fait que c'est
l'homme de ma vie, je le respecte et même l'admire. Il m'est donc
impossible de le rabaisser, l'infantiliser, le dominer mais une
punition limiterait ses erreurs qui risquent de compromettre notre
bien à tous les deux (c'est aussi pour son bien que je ne veux pas qu'un
accident de la route le transforme en légume... ou pire). Vous
traitez aussi de la sévérité, et là encore je pense que ma main peut suffire
à rougir douloureusement cuisses et fesses, mais je refuse
systématiquement l'utilisation d'instruments car je ne veux pas risquer de
lui infliger des marques durables. Tout doit se régler entre nous et ce
sera notre secret.
Il va de soi maintenant que je suis prête à accepter
sa condition mais je dois pour ce faire rassembler tout mon
courage, et je ne m'étonnerais pas de remettre mon acceptation au lendemain
pendant quelque temps. J'ai même imaginé accepter et faire une grosse
bêtise du genre dépense inconsidérée ou autre pour être la coupable et
qu'il me punisse. Notre égalité serait de ce fait scellée mais vous
imaginez bien que ça demande beaucoup de courage.
Je ne sais si ces dernières précisions peuvent vous
permettre une précision de vos conseils, mais je vous
tiendrais au courant de la suite (même si je dois vous avouer que c'est moi qui
ai reçu une fessée)
C********
De: jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche 10 Mars 2019 20:41:31
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
Bonjour C********,
J'ai bien compris votre attachement réciproque et votre souhait que cela
dure. C'est votre choix, je n'ai rien à dire sur ce sujet. Prenons-le comme une
donnée de départ.
Vous semblez culpabiliser au sujet de la fessée que vous avez donnée à
votre mari. Il va vous falloir choisir !
Soit vous considérez que la fessée est utile et qu'elle permettra à votre
mari de dominer un certain nombre de ses pulsions, soit vous pensez qu'il
s'agit d'un abus que vous commettriez. Vous ne pouvez pas défendre les deux.
Choisissez ! Si lui donner la fessée a été un mal à court terme, pour un bien à
long terme, vous avez fait quelque chose de très utile.
Vous venez de découvrir que punir en donnant la fessée est presque aussi
difficile pour celui qui la donne que pour celui qui la reçoit. Ne croyez pas
que dans cette situation dissymétrique, la facilité est du côté de celui qui
est puni. Il va être nécessaire, soit de renoncer à ce mode de punition, soit
en accepter les inconvénients. Il va de soi qu'on ne donne la fessée, dans le
cadre domestique, qu'à des personnes avec lesquelles nous sommes affectivement
liées. En les punissant, vous mes ferez souffrir sur le moment mais cela les
aide à grandir.
Si vous n'acceptez pas complètement le rôle de punisseuse, vous n'arriverez
jamais à l'assumer suffisamment pour que votre conjoint en bénéficie. Ce sera
pareil dans l'autre sens, si votre mari est bloqué par un sentiment de
culpabilité.
Vous devez faire les efforts sur vous-même, rejeter ce sentiment de culpabilité.
Je vous assure que vous faire punir volontairement n'aura aucun effet salvateur
pour vous. La fessée, pour jouer son rôle efficacement doit être une punition
dont le récipiendaire n'est pas à l'origine.
Si j'en crois ce que vous avez écrit, votre mari bénéficiera de votre
sévérité si vous l'exercez au bon moment, comme vous bénéficierez de la sienne,
si chacun accepte de rester dans le rôle qui est le sien.
Docteur Jeanine Legendre,
Diplômée es fessologie
SOS Urgence Fessée
De: k********@aliceadsl.fr
À: "jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Mercredi
13 Mars 2019 18:24:20
Objet: Re: C******** et J******* - Que dois je faire ?
Bonjour Docteur,
La décision fût difficile à prendre, mais c'est fait,
j'ai sauté le pas. Il me restait à accepter d'être punie, le cas
échéant et pour un respect mutuel de l'autre dans notre couplé, j'ai
accepté.
Mon mari quant à lui, bien que surpris n'est pas
revenu sur son acceptation d'être puni s'il le méritait,
puisque c'était réciproque. Maintenant, je n'aurais plus à le surprendre
(en fait c'est de cela que j'ai culpabilisé), mais à simplement lui
annoncer une sentence. C'est plus honnête !
Maintenant que je sais que je peux le punir s'il
commet des actions pouvant compromettre notre bien-être, je
souhaite ne pas avoir à le faire. Je voudrais que ce risque le
responsabilise et qu'il évite de mal agir.
Maintenant, je me demande si nous pourrons continuer à
nous fesser lors de nos jeux érotiques.
En vous remerciant encore de votre aide, je vous
tiendrais au courant de l'évolution qu'il soit plus responsable, ou
bien que l'un de nous deux mérite une fessée punitive (même si je suis la
victime je vous en informerais)
Avec toute mon amitié
C********
De: jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Mercredi 13 Mars 2019 19:52:36
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
C********,
Je sens, en lisant votre courriel, que vous avez franchi une étape, celle
de la décision. Il vous en reste une autre à franchir, celle de l'action.
Si vous et J******* voulez être crédible, il va être nécessaire que la
fessée punitive soir réellement administrée par l'un ou l'autre en fonction de
qui a commis une bêtise. Soyez bien certaine et préparez-vous-y, que ce sera
une nouvelle décision difficile à prendre la première fois, celle qui aboutira
à une concrétisation de la décision d'aujourd'hui. J'espère pour vous que
les suivantes seront plus simples.
N'hésitez pas à revenir vers moi dès que vous en aurez besoin.
Docteur Jeanine Legendre,
Diplômée es fessologie
SOS Urgence Fessée
De: k********@aliceadsl.fr
À: "jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Mercredi
13 Mars 2019 21:12:28
Objet: Re: C******** et J******* - Que dois je faire ?
Docteur,
Tout à fait d'accord avec vous, j'ai franchi une
étape. Cependant, pour la seconde étape, il faut une bêtise, et vu
mes normes, une grave. S'il mettait des vies en danger avec sa voiture, je
lui en administrerais une des plus sévères, mais je
me refuse à le punir pour
un oubli de participation à une tâche ménagère
comme le vidage du lave-vaisselle ou le passage de l'aspirateur.
En résumé, pour la seconde étape, c'est le fautif
potentiel qui a les cartes en main
Merci encore
C********
De: jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Mercredi 13 Mars 2019 23:06:43
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
C********,
C'est votre choix qui dépend de votre niveau d'exigence. J'espère qu'en
retour, son exigence envers vous est de même niveau.
Tenez-moi au courant.
Docteur Jeanine Legendre,
Diplômée es fessologie
SOS Urgence Fessée
De: k********@aliceadsl.fr
À: "jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche 31 Mars 2019 10:18:50
Objet: Re: C******** et J******* - Que dois je faire ?
Bonjour Docteur,
Suite à notre échange de mails, j'ai beaucoup repensé
à notre accord. Là où j'ai réellement avancé, pardon où NOUS
avons réellement avancé, c'est dans la prise de décision. Elle est acceptée
par chacun de nous, et inconsciemment nous sommes devenus plus sages,
plus responsables.
Est il convenable que j'ai parfois le désir qu'il
fasse un écart pour lui administrer sa première correction
consensuelle ? Je culpabilise, mais je le ferais. Dernièrement, au restaurant
il voulait prendre un apéritif et je lui ai annoncé qu'il mangerait
à l'eau. Il a résisté en me disant que je pourrais conduire, alors je
lui ai dit "apéritif et vin en mangeant, c'est la fessée ce
soir, je t'autorise un des deux" Avant il n'en aurait fait qu'à sa tête, mais là il
s'est rangé à ma décision, malheureusement peut être !
Nous avons avancé, mais la première séance risque de
se faire attendre. Puis je me permettre de vous demander si vous
connaissez d'autres cas de réciprocités, car dans ce que j'ai pu lire, il
y a un des deux qui est le disciplinaire ?
Merci encore de vos conseils à l'appui desquels je
l'ai assagi, mais dès qu'il se passe quelque chose, je vous le
relaterais, et en détail.
Bien cordialement
C********
De: jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche 31 Mars 2019 16:21:28
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
C********,
Je sens que vous n'êtes toujours pas à l'aise par rapport à la situation
que vous avez provoquée. Je crois déceler des relents de culpabilité qui
nuisent à l'acceptation de la nouvelle relation qui vous lie à J*******. Vous
évoquez une éventuelle punition comme si elle relevait d'un abus d'autorité vis
à vis de votre compagnon. Et si vous la regardiez comme un service que vous lui
rendez en l'aidant, voire en l'obligeant, à respecter des règles de bon sens,
ce qu'il ne sembla pas toujours capable de faire de lui-même ?
Reprenons, par exemple, la situation au restaurant que vous racontez dans
votre courriel. Croyez-vous que l'exigence que vous avez formulée était
déplacée ? Qu'elle était l'expression d'un autoritarisme sans fondement ? D'un
arbitraire sans autre raison que votre plaisir à être obéie ? Ou y avait-il une
justification raisonnable que vous n'avez réussi à faire valoir que parce qu'il
y avait au bout une sanction dissuasive et crédible ?
Je crois qu'il faut que vous preniez le temps de réfléchir sur cette
question et de prendre le temps d'y répondre.
Je reviendrai ensuite sur les autres questions que soulève votre courriel.
J'attends votre réponse. Soyez sincère ou notre échange n'aura plus de
sens.
Docteur Jeanine Legendre,
Diplômée es fessologie
SOS Urgence Fessée
De: k********@aliceadsl.fr
À: "jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche 31 Mars 2019 19:45:32
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
Docteur,
Votre réponse laisse à penser qu'à vos yeux je n'ai
pas progressé.
Cependant je me sens plus sûre de moi et
ce que je ressens est plus une appréhension que de la culpabilité. Lorsque J*******
aura vraiment dérapé et que je lui administrerais sa première
punition consensuelle, une page sera tournée. C'est ce que j'attends. (à moins
que ce soit moi la punie, éventualité envisageable)
Revenons sur l'épisode du restaurant : Je ne pense pas que mon exigence ait été abusive étant
donné qu'il ne doit pas se reposer sur moi pour prendre sa
place au volant.
Il dit pouvoir compter sur lui. Imaginons qu'il ait un
repas d'affaires, et qu'il me téléphone en disant "rejoins
moi, j'ai un verre de trop pour ramener la voiture" Ce serait une
solution prudente évitant le risque de catastrophe, mais je serais furieuse qu'il ne
se soit pas pris en mains et le punirais pour ce manquement. J'espère
donc, bien que je ne lui ai pas demandé qu'il a compris que je n'avais pas
pour rôle de suppléer à ses insuffisances.
Si dès le départ il m'avait dit "je ne devrais
pas prendre apéritif et vin, mais j'en ai vraiment envie, puis je
compter sur toi pour ramener la voiture ?" J'aurais dit OUI pour lui
accorder un plaisir car il me donnait la certitude de son sérieux en mon
absence.
En conclusion, je crois que mon exigence était
justifiée
Bien cordialement
C********
De: jeanine legendre" <jeanine.legendre@laposte.net>
Envoyé: Dimanche 31 Mars 2019 20:38:12
Objet: Re: C****** et J****** - Que dois-je faire ?
C********,
Je ne sais pas dire si vous avez progressé ou pas. Je voulais surtout que
vous affrontiez votre sentiment de culpabilité, mot que vous avez utilisé
vous-même dans votre message. Je continue donc à penser qu'il s'agit de cela,
ce qui n'est pas étonnant. Donner la fessée à son compagnon change évidemment
le champ de relations qui vous lie. Il y a donc là quelque chose qui est de
l'ordre du saut dans l'inconnu.
Acceptez le fait que punir peut être une solution extrêmement pertinente
quand il s'exerce au bon moment. La fessée en est un des moyens, ce n'est pas
le seul, mais elle a le mérité de rendre les choses transparentes pour les deux
parties et de solder les comptes en un temps assez court, propice à prendre un nouveau
départ sur de nouvelles bases. Il ne s'agit donc pas d'abus d'autorité, au
contraire. C'est, sans doute, un service que vous rendriez à votre compagnon.
De ce point de vu là, oui, j'ai l'impression que vous avez encore du chemin à
parcourir, ce qui ne veut pas dire que vous n'avez pas avancé. Aborder ces
problématiques, c'est déjà marcher dans la bonne direction.
Vous évoquiez dans votre précédent message votre "désir" que
votre compagnon fasse un écart pour pouvoir lui administrer une fessée. Posez-vous
la question : d'où vient ce souhait ? Nous abordons là des questionnements dont
les réponses ont des fondements fragiles tant j'ai peu d'éléments pour formuler
des hypothèses. Elles vous seront donc renvoyées sous forme de question.
Pourquoi éprouvez-vous ce besoin ? Y aurait-il un faisceau d'indices et de
signaux faibles qui vous amènerait à penser qu'une sérieuse fessée serait
salutaire à votre compagnon ? Est-ce donc un "désir" dont vous faites
part ou le sentiment que J******* en aurait besoin ? A ce sujet, l'épisode du
restaurant ne vous fait-il pas réfléchir ?
J'ai peu d'interlocuteurs qui évoquent des situations de réciprocité. N'en
déduisez pas qu'elles n'existent pas, mais œuvrant dans l'univers du blog
"une bonne fessée", cela sélectionne mes interlocuteurs qui
m'interpellent donc plus souvent quand c'est une main féminine qui donne la
fessée. Sachez que la situation la plus courante, c'est quand Monsieur donne la
fessée à Madame, considérée comme une personne immature qui a besoin d'un père
de substitution. C'est ce que racontent les fantasmes lus sur Internet. Je ne
suis pas certains qu'ils soient représentatifs de la réalité.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais, à mon observation, ce sont bien
souvent les dames qui sont les plus à même de prendre les décisions
raisonnables et les messieurs qui ont besoin, le plus souvent, d'être rappelés
à l'ordre. Les situations que vous évoquez dans votre courriel font état d'une
situation où c'est votre compagnon qui a besoin de votre autorité et non le
contraire. Evidemment, une situation n'a pas valeur statistique, mais c'est une
illustration à prendre en compte.
Votre compagnon a-t-il eu des situations à vous reprocher qui auraient pu
nécessiter que vous receviez une fessée ? Interrogez-le ! Encore un champ
d'investigation qu'il faudra explorer pour comprendre où en sont réellement
votre relation de couple.
Mais je vous ai lancée sur de nombreuses pistes de réflexion. Peut-être
devriez-vous avancer dans vos réponses pour que nous puissions poursuivre nos
échanges ?
J'attends vos réactions à mes hypothèses.
Docteur Jeanine Legendre,
Diplômée es fessologie
SOS Urgence Fessée
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En exigeant la réciprocité dans le pouvoir de punir, le mari de Catherine la pousse de façon un peu perverse mais parfaitement justifiée à aller jusqu'au bout de sa propre logique. C'est lui qui a un comportement immature récurent justifiant l'humiliation d'être fessé comme un gamin lorsqu'il ne s'est pas comporté en adulte. C'est elle qui représente l'adulte mature de référence du couple, ce qui justifie qu'elle ait l'autorité et décide au restaurant quand il peut boire de l'alcool ou non. Mais elle n'est pas infaillible et pourrait, beaucoup plus occasionnellement, mériter d'être punie. Mais il est beaucoup plus humiliant pour l'adulte de référence du couple d'admettre de ne pas s'être comportée pleinement en adulte et de se voir flanquer une fessée déculottée comme une gamine. La solution serait peut-être (y compris pour éviter le déficit de sévérité qu'elle redoute) qu'elle fesse son mari quand il le mérite et que lui - étant trop souvent fessé - n'exerce pas l'autorité mais recours à un tiers quand Catherine mérite d'être fessée.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, j'ai hâte de connaître la suite des pratiques disciplinaire de ce couple...