Consultations es fessées - Bérénice

Il s'agit ici de retranscription de consultations données par téléphone par le Docteur Jeanine Legendre, spécialiste comportementaliste, diplômée es fessologie.

En effet, l'ouverture d'une ligne "SOS urgence fessée" s'est imposée devant la recrudescence des questions qui se posent alors que de nombreux adultes reçoivent de plus en plus souvent cette punition, de la part des personnes qui ont accepté de prendre la responsabilité de leur éducation. Cette ligne est ouverte autant aux personnes désireuses de donner la fessée en guise de punition, qu’à ceux qui la reçoivent.
Ces retranscription ont pour objet de faire comprendre, à un large public, comment la fessée, quand elle est judicieusement donnée, peut aider à résoudre bon nombre de situations délicates.
Les questions ou les commentaires peuvent être adressées, par l'intermédiaire du formulaire ci-dessous, à l'équipe pluridisciplinaire qui répondra à vos sollicitations.

Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, ...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Samedi 9 juin 2018 - 15h48

« Allô, Docteur ?

– Le Docteur Jeanine Legendre au téléphone. Madame ou Mademoiselle ?

– Euh… Made… Madame.

– Bonjour Madame, pouvez-vous vous présenter ?

– Je m’appelle Bérénice XXXX. J’ai trente-cinq ans. Je suis… euh… célibataire.

– Parfait ! Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?

– C’est à cause de ma mère, Docteur.

– Votre mère, oui. Que se passe-t-il ?

– Et bien, ce n’est pas facile…

– Prenez votre temps. Expliquez-moi les choses depuis le début.

– Voilà ! J’ai dû me séparer de mon conjoint et je suis revenue vivre chez ma mère. Il y a deux semaines.

– Oui…

– Ce que...  Maman veut s’occuper de moi comme avant.

– Comme avant ?

– Avant que je me marie… enfin… que je parte vivre avec Gaëtan.

– Gaëtan, c’est... c’était votre compagnon ?

– Oui, c’est ça. C’était mon compagnon.

– Et votre mère ?

– Elle veut me traiter comme avant.

– Comme avant, c'est-à-dire ?

– Et bien avant que je parte avec Gaëtan, elle me punissait.

– Oui, elle vous punissait. De quelle façon ?

– Et bien, euh... elle, … elle me … enfin c'est-à-dire…

– Oui ?

– Elle me fessait.

– Elle vous fessait ? Cela arrivait souvent ?

– Oui, assez souvent. A chaque fois que je le méritais.

– Vous le méritiez ?

– Oh, je n’ai pas toujours été une adolescente facile. Heureusement que Maman était sévère. Elle m’a évité de faire tout un tas de bêtises.

– A quel âge êtes-vous parti de chez votre mère ?

– J’avais vingt-quatre ans, presque vingt-cinq.

– Et votre mère vous a donné la fessée tant que vous avez habité chez elle ?

– Oui, bien sûr !

– Qu’en pensez-vous, dix ans après ?

– Et bien… je sais qu’elle avait raison. Evidemment quand elle me baissait la culotte pour me fesser, je n’aimais pas ça, mais je ne lui en veux pas.

– Votre mère vous donnait la fessée déculottée ?

– Oui, bien sûr ! C’est comme ça qu’on doit donner la fessée, non ? Je me rappelle que quand elle me mettait au coin, après la fessée, je regrettais toujours la bêtise que j’avais faite. Cela me servait de leçon.

– Vous considérez que vous donner la fessée était une bonne chose ?

– C’est certain ! Si Maman me punissait, c’est parce qu’elle voulait mon bien. Elle m’aime beaucoup et moi aussi, je l’aime énormément. Elle est très préoccupée par ce qui m’arrive.

– C’est une bonne chose. Pouvons-nous revenir à ces dernières semaines ? Que s’est-il passé depuis que vous vivez de nouveau chez elle ?

– Maman veut faire comme avant.

– Comme avant, vous voulez dire … la fessée ?

– Oui, elle dit que j’en ai encore besoin.

– Et qu’en pensez-vous ?

– Je… je ne sais pas… »

[Long silence]

« Peut-être. »

[Long silence]

« Je crois, oui.

– Alors, quel est le problème ?

– Mais je suis trop grande !

– Pourquoi dites-vous cela ?

– Mais on ne peut pas donner la fessée à une femme de trente-cinq ans, ça ne se fait pas !

– Vous dites pourtant que vous en avez encore besoin. Pourquoi ?

– Tout le monde dit que je fais des colères et des caprices. C’est pour cela que Gaëtan m’a quitté.

– Est-ce vrai ? »

[Long silence]

« Oui.

– Croyez-vous que si vous receviez la fessée, cela vous ferait du bien ? »

[Long silence]

« Oui, peut-être.

– C’est certainement, alors, que vous n’êtes pas trop grande pour être punie de cette façon. »

[Long silence]

« Oui, je crois.

– Votre Maman est-elle à la maison ?

– Oui, dans la cuisine, à côté.

– Bérénice, voilà ce que vous allez faire : tout de suite après avoir raccroché, vous allez aller voir votre mère. Vous irez vous nicher dans ses bras, puis vous la remercierez de ce qu’elle fait pour vous.

– Oui.

– Alors, vous direz à votre mère que vous lui demandez de vous administrer la fessée quand vous l’avez méritée. Vous lui direz qu’il faut qu’elle baisse votre culotte et que c’est elle qui décidera quand et où vous serez punie. N'oubliez pas de préciser qu'elle vous mette au coin. Est-ce bien compris ?

– Oui Docteur.

– Vous lui direz qu’il faut qu’elle vous punisse pour les mensonges et les bêtises de ces derniers jours. Je vous rappellerais pour savoir si vous l’avez fait et je vérifierai auprès de votre mère.

– Oui Docteur.

– Il est temps d’y aller, Bérénice.

– Oui Docteur. Merci Docteur. »