« Ah, Cathy, je vous ai fait
appeler car j’aimerai que vous me rendiez un service.
– Bien sûr, ma Sœur ! Que
puis-je faire pour vous ? »
C’était une voix jeune, sans
doute celle d’une élève des grandes classes. Je ne la reconnaissais pas.
« Pouvez-vous conduire ce
grand garçon jusqu’au bureau de Sœur Gabrielle ?
– Ce n’est pas bien difficile, je
devrai y arriver. Ce n’est pas la première fois que j’accompagne un puni au
bureau de Sœur Gabrielle.
– C’est vrai. Vous faites cela
très bien.
– Je vous remercie ma Sœur.
– Comme les autres fois, si ce
garçon vous donne le moindre mal, je vous autorise à le fesser. D’habitude, il
s’agit d’élèves plus jeunes, mais j’espère que son âge ne vous retiendra pas de
sévir, si nécessaire.
– Ne craignez rien ma Sœur, je
suis outrée par ce qu’il a fait. Il a mis en doute la probité de chaque élève de
St Marie. Il mérite complètement ce qui lui arrive. »
J’entendis des pas se rapprocher de moi. Cathy m’asséna une forte claque sur les fesses.
J’entendis des pas se rapprocher de moi. Cathy m’asséna une forte claque sur les fesses.
« En route mon garçon.
J’espère que vous allez me donner l’occasion de vous fesser. »
Elle me prit par le coude et elle
me mit face à elle. Je croisais ses yeux et j’y vis une détermination ferme. Elle
m’examina de bas en haut, puis elle s’attarda sur mon sexe. Elle eut un petit
grognement de dédain. Je baissais les yeux.
« Avancez ! »
Une nouvelle claque sur les fesses
et nous voilà partis.
Elle me tenait toujours par le
coude et je marchais à son rythme qui était un peu rapide pour ma marche
entravée. Cathy n’y prenait pas garde. Le couloir était presque désert. Tous
les élèves étaient encore en cours. La sonnerie qui indiquait la fin des cours
et de la semaine de travail ainsi que le début des vacances de Noël retentit.
Cathy avait choisi un itinéraire
qui nous faisait traverser la cour. Elle aurait pu prendre un chemin qui nous
aurait fait suivre des coursives à peu près infréquentées. Elle tenait à
m’exposer publiquement comme un trophée.
Lorsque nous arrivâmes au bout du
couloir qui débouchait sur la cour, celle-ci s’était remplie de tous les élèves
qui sortaient de classe. Notre route nous imposait de traverser cette masse
d’élèves et j’eus un geste de recul au moment de faire le premier pas à
l’extérieur. « Décidément, gronda Cathy, vous n’avez
pas encore appris à obéir. »
Elle dévia sa trajectoire vers un
banc scellé sur le bord de l’espace de récréation. Elle s’y assit et elle me
courba vers ses genoux. Je gardais mon équilibre tant que je pus, pour me
donner le temps de trouver comment sortir de ce mauvais pas. Une dernière
pression sur mon coude et je tombais à plat ventre sur les cuisses de Cathy.
Elle retroussa ma chemise dans mon dos et la fessée commença.
Elle n’en était pas à son coup
d’essai. Sa main était ferme et se positionnait parfaitement pour échauffer la
peau. Cependant, ce n’était pas la douleur bien qu’elle montât rapidement, qui
me causa le plus de dommage. C’était d’être fessé par une jeune fille bien
moins âgée que moi qui me mortifiait. De plus, cela se déroulait en public sans
que je ne puisse rien y faire.
Afin de garder un reste de
dignité, je tentais de subir stoïquement la punition, mais Cathy arrivait sur
un terrain qui avait été largement préparé pendant toute la journée. Je me mis
à geindre, puis à pousser de petits cris. Cathy accéléra le rythme de la
fessée. Finalement, je ne pus retenir les larmes qui perlaient sur le bord de
mes yeux. J’éclatais en sanglots et les mouvements erratiques de mes jambes
accompagnèrent chaque claque que me donnait Cathy.
« Enfin, fit celle-ci !
J’ai cru que je ne savais plus donner une fessée. »
Tout au long du trajet qui nous
mena devant le bureau de Sœur Gabrielle, je ne pouvais retenir les restes des
sanglots qui empêchaient ma respiration de reprendre son rythme régulier.
Cathy frappa à la porte du bureau
de Sœur Gabrielle. Nous reçûmes l’autorisation d’entrer.
« Bonjour, Sœur Gabrielle.
Je vous emmène un puni de la part de Sœur Marie Madeleine.
– Je vous remercie Cathy.
Effectivement je l’attendais. Je n’ai pas le temps de m’en occuper tout de
suite. Pouvez-vous le mettre au coin en remplacement de cette
demoiselle ? »
Dans l’angle de la pièce, il y
avait une jeune fille qui semblait avoir franchi sa majorité depuis quelques
années déjà. Elle tenait sa jupe retroussée dans son dos. Sa culotte avait
disparue. Son postérieur portait les traces d’une récente fessée.
« Cathy, avez-vous dû fesser
Axel ? »
Sœur Gabrielle venait de
remarquer la couleur de mes fesses.
« Oui ma Sœur, il a renâclé
quand je lui ai fait traverser la cour. Je ne pouvais pas faire autrement que
de l’en punir.
– Vous avez bien fait. »
Sœur Gabrielle se dirigea vers moi.
Elle me ploya sous son bras. Elle m’administra une vingtaine de claques bien
senties sur chaque fesse. Puis elle me redressa.
« Un bout de trimestre pour
t’apprendre à obéir, cela a été notablement insuffisant. Heureusement que tu
reviendras parmi nous à la rentrée. »
Elle reporta son attention vers
la jeune fille qui se tenait toujours au coin.
« Voulez-vous bien, Cathy,
accompagner cette demoiselle jusqu’à l’infirmerie. Sœur Bénédicte l’y attend
pour lui laver les fesses et lui mettre une couche et une culotte propre en
remplacement de celle qu’elle a souillée. »
Je sentis la jeune femme se
recroqueviller dans son coin.
« Je ne pense pas qu’elle
vous fera des difficultés, mais si c’est nécessaire, vous avez ma bénédiction
pour la fesser. Faire pipi à la culotte, quelle honte à son âge ! »
Je vis un sanglot silencieux
soulever les épaules de la jeune femme.
« Ne vous inquiétez pas ma
Sœur, ce sera fait. »
Cathy nous fit échanger nos
places. C’était Margot, une condisciple de ma classe de terminale. Nous
rougîmes tous les deux en croisant le regard de l’autre.
« C’est chez votre tante que
vous habitez si je ne me trompe pas.
– Oui ma Sœur, répondit Margot
d’une voix à peine audible.
– J’espère qu’elle vous fera
porter des couches pendant les vacances de Noël. Je le lui ai recommandé dans
le courrier que vous lui donnerez dès ce soir. Bien évidemment, je lui ai
également demandé de vous fesser très sévèrement. »
J’entendis une série de claques sur de la peau nue. Margot redoubla de
pleurs immédiatement.
« Cathy, n’oubliez le sac
plastique dans lequel j’ai mis sa culotte sale ! Vous demanderez également
à Sœur Bénédicte de mettre une ou deux couches dans le sac de cette péronnelle
afin que sa tante ne soit pas prise au dépourvu pour ce soir. »
La porte se referma.
« Toi, tu ne bouges pas de
là ! »
Je ne risquais pas de m’y
essayer.
Sœur Gabrielle vaquait à ses
obligations. Elle m’ignorait. De mon côté, je faisais en sorte qu’elle n’ait
pas à s’occuper de moi. Elle s’absenta, puis revint. Elle rangea quelques
objets dans un placard, puis elle s’assit à son bureau.
« Axel,
viens-ici ! »
Les bras croisés dans le dos, de
ma démarche contrainte par mon pantalon, je me rendis à son invitation. J’étais
toujours aussi gêné de me déplacer avec mon sexe en figure de proue, balloté entre
mes jambes par mon allure saccadée. Mais je n’avais pas le choix. Je m’arrêtais
entre ses pieds qu’elle avait écartés, là où son index pointait le sol.
Sœur Gabrielle me tourna dos à
elle. Elle passa sa main sur mes fesses avec le geste dont j’avais maintenant
l’habitude : elle pinçait légèrement la peau entre son pouce et ses autres
doigts. Elle estimait ainsi l’état de mes fesses.
« Hum, hum, fit-elle. La
journée a été difficile, ça se sent. »
Elle me coucha sur son genou,
dans la position qu’elle me faisait adopter assez régulièrement autant pour me
fesser que pour prendre soin de mes fesses. Là, j’étais à sa disposition.
« Alors, que penses-tu de
cette journée de punition. As-tu appris quelque chose ?
– Oh oui, ma Sœur !
– Dis-moi, as-tu encore envie
d’imiter une signature ?
– Oh non, ma Sœur.
– Bien sûr, mais si un jour c’est
vraiment important ?
– Oh non, ma Sœur, plus jamais.
– Tu sais, la tentation
reviendra, un jour. Tu te souviendras alors d’aujourd’hui de la fessée que je
t’ai donnée hier soir et de ta journée de punition. J’espère que tout cela
restera longtemps gravé dans ta mémoire.
– Oh oui, ma Sœur.
– Tu sais, même si c’est dans dix
ans ou dans vingt ans, si j’apprends que tu as recommencé, je viendrai te
donner la punition de ta vie et en premier, ce sera une fessée déculottée bien
plus sévère que celle d’hier soir. Est-ce bien compris ?
– Oui, ma Sœur.
– Nous verrons. Pour l’instant,
occupons-nous de tes fesses. »
La phrase était ambiguë. A plat
ventre sur le genou de Sœur Gabrielle, le buste fermement tenu entouré par son
bras, je ne pouvais voir ce qu’elle se préparait à faire : me donner une
fessée ou me passer de la pommade sur les fesses.
Je sentis le liquide frais couler
sur ma peau. Je laissais aller mon souffle que j’avais retenu pendant les
quelques instants d’incertitude. Je me détendis et je me laissais aller entre
les mains de Sœur Gabrielle. Quand elle fut satisfaite de son travail, elle me
donna une petite claque sur les fesses.
« Allons, debout ! Va
au coin pendant que j’écris la lettre pour Julie. »
Je fis le trajet inverse avec
autant de difficulté qu’à l’aller. Encore Julie que Sœur Gabrielle avait
intronisée comme ma tutrice. Ce n’était pas le moment de protester. Je remis
mon nez dans le coin, je relevais ma chemise dans mon dos et j’attendis.
« Bien, fit Sœur Gabrielle,
voilà qui est prêt ! Viens me voir. »
Pendant que je faisais le trajet,
Sœur Gabrielle cacheta la lettre ? Elle écrivait le prénom de ma
colocataire sur l’enveloppe quand j’arrivais au bureau.
« J’ai décrit à Julie le
plus gros de tes turpitudes de ces derniers jours. Je lui ai suggéré qu’une
sévère punition de sa part, pendant les vacances de Noël, renforcerait le
message que nous avons commencé à faire passer depuis presque deux mois. Je lui
conseille toutefois d’attendre demain pour te fesser. Il est préférable de te
laisser récupérer un peu. Je lui demande également de veiller à l’état de tes
fesses. »
J’étais estomaqué par ce
programme. C’était de ceux auquel on soumettait un petit enfant. Je devais me
comporter comme Sœur Gabrielle l’attendait de moi. A défaut, elle serait tout à
fait capable de prendre des mesures draconiennes desquelles je ne pourrais
probablement pas me dérober. Je devais faire profil bas et régler tout cela avec
Julie.
« Bien sûr, Julie devra
signer le carnet de correspondance. J’y ai signalé la lettre et j’ai précisé
que tu dois la lui remettre dès que tu la verras, de préférence ce soir. »
Sœur Gabrielle avait pensé à
tout, sauf au fait que je ne comptais pas revenir à St Marie à la rentrée de
janvier.
« J’avais envisagé de te
faire rentrer chez toi la culotte baissée. Cela aurait permis de te faire durer
jusqu’au coucher ta journée cul nu, mais j’y ai renoncé. Je pense que tu as
compris la leçon. Je compte sur Julie pour prendre le relais. »
Sœur Gabrielle remonta ma
culotte. Elle y positionna mon pénis et mes testicules, puis elle y glissa mon
tee-shirt. Ce fut alors le tour du pantalon qu’elle boutonna et dont elle
boucla la ceinture.
« Il est temps de rentrer
chez toi. »
Elle tapotait le fond de mon
pantalon, à mi-chemin entre un simulacre de fessée et une caresse.
« J’ai préparé ta valise.
Elle est là. Je t’attends en pleine forme le lundi de la rentrée. »
J’attendis d’avoir fait une bonne
centaine de mètres sur le trottoir pour me sentir soulagé. A mon grand
étonnement, presqu’aussi fort que le soulagement, je ressentais principalement
de la nostalgie, comme si je quittais une maison qui m’était chère. Etait-ce la
dernière fois que je voyais Sœur Gabrielle ? A cette pensée mon cœur se
serra. Je dus lutter contre la tristesse qui m’envahissait.
Seul Marc était présent quand
j’arrivais dans l’appartement où, normalement je logeais, bien que je n’y aie
pas mis les pieds depuis le début novembre. Je m’embrouillais un peu dans les
raisons qui expliquaient une si longue absence. Je sentais bien que ce n’était
pas complètement crédible.
Marc s’étonna également que je
porte l’uniforme de St Marie. Me justifier par la nécessité d’être inséré dans
le groupe d’élève pour les besoins de mon observation, ne le convainquit qu’à
moitié.
Marc fronça les sourcils et son
air montrait qu’il ne me croyait qu’à moitié.
Son interrogatoire terminé, je m’enquérais
de Julie. Sa réponse me soulagea. Elle passait une soirée entre copine, ce qui
fait qu’elle ne rentrerait qu’assez tard. J’avais donc du temps pour me
préparer à résister à son emprise sur moi. En particulier, je n’aurais pas à
lui remettre la fameuse lettre dès ce soir.
Marc me laissa à mes réflexions.
Il avait senti que je n’avais pas l’humeur à la conversation.
« Je te laisse, me dit-il,
je pars demain matin de très bonne heure, pour les deux semaines. Je ferai en
sorte de ne pas vous réveiller Julie et toi. »
C’était une deuxième bonne
nouvelle. Je serai seul dans l’appartement pour m’expliquer avec Julie. Il y
aurait sans doute quelques éclats de voix qui m’auraient, sans doute, obligé à
donner un bout d’explication à Marc alors qu’il ne semblait pas au courant des
fessées que Julie m’avait données pendant les dernières vacances.
Mon plan commençait à prendre
forme.
Je partageais un frugal dîner
avec Marc. Mes fesses se rappelèrent à mon bon souvenir lorsque je pris place
sur la chaise. Je fis une grimace et je laissais échapper un grognement.
« Tu as un problème,
questionna Marc ?
– Non, non, juste une raideur
dans le dos. Tu sais, le mal du siècle. »
Marc fit la conversation à lui
tout seul. Mon mutisme le fit réagir.
« Dis-moi si je t’embête
avec mes histoires. J’ai l’impression que tu n’y fais même pas attention. Tu
sembles préoccupé. Tu as des ennuis ? »
Je réussis à le rassurer sur ce
point et je prétextais une fatigue accumulée ces dernières nuits pour achever
la rédaction de mon rapport d’étude. Cette excuse me permit de me retirer
rapidement dans ma chambre.
Ma première préoccupation fut
l’état de mes fesses. Je m’enfermais dans la salle de bains et j’examinais les dégâts.
Ce n’était pas impressionnant. Alors que je m’attendais à un postérieur portant
des bleus et des traces visibles des lanières de Sœur Gabrielle et Sœur Marie
Hortense. La peau était d’un rouge uniforme et soutenu. Elle était par contre,
encore bien sensible au toucher.
De retour dans ma chambre je
m’allongeais à plat ventre sur mon lit et j’étalais de la pommade dont Sœur
Gabrielle m’avait donné un tube. Ce n’était pas aussi facile que je l’avais
cru. Je ne voyais rien de ce que je faisais, ce qui était bien normal.
Ma tentative pour contempler mes
fesses dans le miroir fixé sur la porte de mon armoire ne fut pas tellement
plus satisfaisante. La lumière était tamisée, ce qui fait que je n’y voyais pas
grand-chose.
« Demain il faudrait que je
le fasse dans la salle de bain, pensais-je.
– A condition que Julie ne s’en
soit pas chargée, répondit une petite voix dans ma tête. »
C’est vrai, il fallait d’abord
régler ce problème. Julie devait me trouver endormi quand elle rentrerait. Tant
pis pour la pommade, ça ira bien comme cela pour ce soir. Je me mis au lit.
Je ne cessais de ressasser les
événements de la journée et je passais en revue tous les scénarios pour le
lendemain. Tout cela tournait en boucle dans ma tête. J’avais besoin de me
changer les idées. Oui, mais que faire, dans mon lit, lumière éteinte ?
Je me morigénais. Je me
comportais comme si je n’avais aucune chance de résister à l’emprise de Julie.
Il suffisait d’être ferme et de lui expliquer que me traiter comme un enfant,
c’était fini, tout comme mes séjours à St Marie. Il fallait juste tenir jusqu’à
demain afin que Marc ne soit pas mêlé à l’explication que nous aurons tous les
deux.
Julie devait me croire endormi
quand elle rentrerait. Il suffisait que la lumière soit éteinte avant qu’elle
n’arrive à la porte de ma chambre et que je simule le sommeil s’il lui prenait
envie d’y jeter un œil. Fort de cette nouvelle résolution, je fis de la lumière
et je me plongeais dans une bande dessinée que j’avais laissée en plan à la fin
des dernières vacances. J’en oubliais les soucis à venir.
Heureusement que j’étais vigilant.
Je perçus tout juste la clé de Julie dans la serrure. Je me jetais sur
l’interrupteur, je posais la BD sous mon lit et je m’allongeais sous les
couvertures, les rabattants sur ma tête. Je m’efforçais de prendre une
respiration lente et régulière.
Je n’entendais plus rien. Sans
doute Julie était-elle allée se coucher. Je n’osais pas encore bouger.
« Encore une minute de
patience, me disais-je intérieurement. »
La minute passa. Un peu plus. Je
soufflais de soulagement. Ma stratégie avait été couronnée de succès. C’est à
ce moment que la porte de ma chambre s’ouvrit.
« Ne fait pas semblant de
dormir. J’ai vu la lumière à travers les rideaux en passant dans la rue.
– Non Julie, je …
– Ne dit rien, ça t’évitera de proférer
un mensonge. »
Je laissais ma phrase en plan.
Julie alluma la lumière et vint s’asseoir sur le bord de mon lit.
« Alors, comment s’est
passée cette dernière journée d’école ? »
Le ton qu’elle employait me
décontenançait. C’était celui qu’un adulte aurait utilisé pour interroger un
enfant. Je ne savais plus quoi répondre.
« Bien ! Je …
– Mais dis-moi, m’interrompit
Julie, tu dois avoir un carnet de correspondance à me montrer. »
Julie rabattit les couvertures au
pied de mon lit. Elle me donna trois ou quatre petites fessées sur le fond du
pyjama.
« Puisque tu ne dors pas, tu
peux aller le chercher. Allons, lève-toi ! »
Elle me fit glisser sur le drap,
m’assit dans le lit et posa mes pieds par terre. J’hésitais une seconde.
C’était une seconde de trop.
« Si tu hésites comme cela,
c’est qu’il doit être rempli de mauvaises appréciations. Dépêche-toi de me
l’amener ! »
Une claque assez ferme sur la
cuisse me décida à obéir. Pas question de prendre une fessée alors que Marc
était encore dans l’appartement. Il n’y avait que trois pas pour faire le tour
de mon bureau au pied duquel j’avais laissé mon sac à dos dans lequel il y
avait le carnet.
En le sortant, je sentis la
catastrophe poindre. La lettre de Sœur Gabrielle y était glissée. Que
faire ?
« Je t’attends. Donne-le-moi ! »
Je ne pouvais plus dissimuler le
courrier, Julie avait sans doute vu le blanc de l’enveloppe. De toute façon, il
en était question sur le carnet. Je donnais le tout à Julie.
« Qu’est-ce que c’est que
ça ? »
Julie commença par la lecture du
carnet. Quand elle eut fini, elle me jeta un regard sévère.
« Voyons la lettre. »
Elle la lut une fois, puis elle
la relut.
« Je vois ! Nous aurons
à parler de tout cela demain. Pour le moment … »
Elle m’attrapa par la main et me
ramena près d’elle. Sans transition elle baissa mon pantalon de pyjama et
tourna mes fesses vers la lumière.
« Sœur Gabrielle a raison.
Pas de fessée ce soir ? Nous avons le temps de voit tout cela. Est-ce toi
qui as étalé cette crème ?
– Oui Julie.
– Je me doutais bien que tu
n’eusses pas demandé ni à Marc ni à la voisine de le faire. Tu as eu tort.
C’est ni fait ni à faire et tu en as mis plein sur ton pyjama. Je vais être
obligée de le changer. Je ne vais pas te laisser passer la nuit avec un pyjama
tout sale. »
Julie acheva de baisser mon pantalon
et d’une petite claque sur la cuisse elle m’ordonna de lever un pied, puis
l’autre. Je me retrouvais les fesses et les jambes nues devant elle.
« Où as-tu mis la
pommade ? »
Elle m’attira à elle par la main
et elle me plaça à plat ventre sur son genou gauche.
« Ça ne va pas. On ne voit
rien ici. Relève-toi ! »
Julie me poussait vers la porte
de ma chambre de sa main posée au milieu de mon dos. Au moment de franchir la
porte, je résistais à la pression. Une claque sur les fesses acheva de me
convaincre.
« J’ai dit : pas de fessée
ce soir, mais je peux changer d’avis. »
Julie me conduisit dans le
séjour. J’eus une pointe d’angoisse en voyant une raie de lumière sous la porte
de la chambre de Marc. Julie alluma le plafonnier et s’assit sur le canapé. Elle
tapota son genou. Je m’y allongeais. Elle me réinstalla et je basculais, le
visage dans les coussins. Julie étala la pommade et entreprit un massage pour
faire pénétrer la pommade dans la peau.
Mon cœur battait la chamade. Je
m’attendais, à tout moment, à voir Marc faire irruption dans la pièce où nous
étions. Je n’aurais alors probablement même pas le droit à la parole pour
tenter une explication. Julie s’en chargerait à sa manière et toute
intervention de ma part se conclurait par une fessée.
« Sœur Gabrielle me
conseille de te punir pendant ces vacances. Je crois qu’elle a raison. Tu me
raconteras exactement ce que tu as fait, mais si j’en juge par le carnet, ce
n’est pas tout à fait un garçon qui a été sage que je tiens sur mes genoux.
Bien entendu, je te donnerai la fessée, mais je vais réfléchir à quelque chose
de plus durable. »
Elle venait d’évoquer les fessées
qu’elle me promettait et j’étais resté sans protester. Evidemment, la position
dans laquelle j’étais, ne me m’incitait pas à entamer le débat dès maintenant.
Je mènerai mon offensive demain.
« Bon, fit-elle au bout d’un
moment, ça ira pour ce soir. Mets-toi debout ! »
Elle me prit par la main et je la
suivis dans ma chambre.
« Mets-toi à plat ventre sur
le bord du lit. Il faut que la pommade sèche avant que je te remette un pyjama.
Tu restes-là, sans bouger ! »
Julie sortit mais elle laissa la
porte grande ouverte. S’il prenait l’envie à Marc d’aller aux toilettes, il ne
pouvait manquer l’exposition de mes fesses nues. En passant dans le couloir, on
ne voyait qu’elles. Je suppliais silencieusement Julie de revenir très vite.
Je l’entendis entrer dans la
salle de bain. Cela pouvait durer longtemps. Elle en sortit pourtant sans y
avoir traîné outre mesure. Elle entra dans sa chambre. Je ne pouvais plus
percevoir les bruits qu’elle faisait. Enfin elle en sortit et revint vers moi.
Elle avait mis son pyjama, prête pour la nuit.
Elle passa sa main sur mes
fesses.
« Bon cela semble sec. Je
peux te mettre un pyjama propre. »
J’esquissais un geste pour me
relever. Sa voix m’arrêta.
« Reste-là ! Je ne t’ai pas dit de
bouger ! »
Julie fouillait dans mon armoire.
Elle en sortit un pyjama qui lui convenait.
« Viens-ici ! »
Je contournais le lit pour me
tenir debout devant elle. Elle m’ôta la veste de pyjama, puis elle m’enfila la
propre qu’elle boutonna, sans me laisser faire quoi que ce soit par moi-même.
Puis, elle s’assit sur mon lit pour me présenter une jambe du pantalon, puis
l’autre. Elle le remonta alors, couvrant enfin mes fesses.
« Au lit, m’ordonna-t-elle ! »
Elle me couvrit et s’assit sur le
bord du lit. Elle tapota le drap près d’elle.
« Rapproche-toi ! »
Elle m’installa à plat ventre, ma
joue touchant sa cuisse. Sa main se glissa sous les couvertures. Elle caressait
mon dos.
« Tu es un vilain garçon,
commença-t-elle d’une voix toute douce qui tranchait avec ses propos. Un vilain
garçon désobéissant qui n’a pas été sage à l’école. De plus, tu as fait une
grosse bêtise. Je peux te dire dès maintenant que tu vas être puni pendant
toutes les vacances. »
Sa main se glissa sous
l’élastique de mon pyjama. Elle massait mes fesses du bout de ses doigts en un
petit geste circulaire.
« Tu es quand même mon grand
garçon. Tu m’as manqué pendant ces deux mois. Nous allons passer de bonnes
vacances ensemble. »
Je ne savais plus que penser de
ce programme tant j’étais détendu sous la caresse. Julie déposa un bisou sur ma
joue.
« Allez, il est l’heure de
dormir. Bonne nuit Axel ! »
Julie se leva. J’eus un bref sentiment d’abandon et je
faillis la rappeler pour lui demander de rester jusqu’à ce que je m’endorme.
J’y renonçais au dernier moment.
Grand merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerLa vie de Axel prend un nouveau tournant... le retour en grâce n'est pas pour demain. Au fond, il tombe de Charybde en Scylla.
Blanc bonnet et bonnet blanc ! comme l'on dit.
Mademoiselle Julie compte bien mettre ce grand garçon sous sa coupe.
Pensez-donc : elle va régner sur deux hommes. Une vraie souveraine en somme.
Axel parviendra t-il à s'émanciper de la tutelle autoritaire, mais bienveillante, de la belle Julie ? A suivre...
Bon WE. Peter'.
Peter Pan,
SupprimerArriverai-je à vous surprendre ? Bien que vous ayez une semaine d'avance sur les autres pour pouvoir illustrer les récits, je fais le pari que le récit tournera différemment de ce que vous pouvez imaginer.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Cher JLG,
SupprimerJ'ai pris la liberté d'interpréter le personnage de Julie à ma façon. Il ne semble pas y avoir de description physique de sa personne dans votre récit.
Je la vois donc comme une jeune femme libre, bien dans son époque (ou un peu kitsch ? Au choix). Seule liberté que je m'autorise vis-à-vis de votre récit. Mais j'essaierai de ne pas en faire une "mère-poule" d'un autre âge. Promis.
Bonne journée. Peter.
Peter Pan,
SupprimerVous avez bien saisi le personnage : femme libre dans son époque me va très bien. Il n'y a pas de description de cette jeune femme, pas plus que pour les autres. Nous découvrirons son comportement au fur et eà mesure des chapitres.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Re-bonjour,
RépondreSupprimerHum... voilà qui ouvre le champ des possibles.
Moiselle Julie va t-elle faillir dans sa mission ? Charmée par le côté "frondeur" de son protégé ? L'astuce de l'arroseur arrosé ?
La victoire serait trop belle !
Hé Hé Hé Hé !
Peter'.
Ah Peter pan, Peter Pan, Peter Pan ...
SupprimerNe manquez-vous pas un peu d'imagination ?
Bon, j'arrête-là parce que, à force de faire monter l'attente, je risque de décevoir le lecteur si ce que j'ai écrit semble, au bout du compte, un peu banal.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Cher JLG,
SupprimerEn réalité, je me doute de l'issue.
Mais, comme vous le savez, dans l'art de l'écriture, que vous maitrisez parfaitement (je ne pourrais tenir la distance sur autant d'épisodes. Chapeau, l'artiste. Si, si, c'est mérité !,)je fais durer le suspense qui permet de mettre le lecteur sur les dents.
Comme une bonne enquête du lieutenant Columbo...
Avec son air brouillon et tête en l'air, il résolvait l'affaire en trois coups de cuillères à pot. Rires.
Bon samedi. Peter'