vendredi 29 juin 2018

Les consultations es fessées – Gaëtan B.


Quand un bref échange téléphonique clarifie les choses et permet de repartir sur des bases saines.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, ...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Lundi 25 juin 2018 - 09h17

 « Allô, Docteur ?
– Le Docteur Jeanine Legendre au téléphone. Que puis-je pour vous, Monsieur ?

– Docteur, j’ai lu, sur le blog « une bonne fessée » la retranscription de votre entretien avec Madame L. Cela m’a incité à vous appeler.
– C’est parfait. Je vois que nos articles sont utiles. Pouvez-vous vous présenter ?
– Je m’appelle Gaëtan Bxxxxx. J’ai vingt-huit ans.
– Merci Gaëtan. Expliquez-moi ce qui vous amène.
– C’est à cause d’Elodie.
– Qui est Elodie ?
– C’est l’amour de ma vie. Nous avons décidé de vivre ensemble et d’avoir des enfants.
– Je vous souhaite une longue vie amoureuse !
– Oh oui, nous nous aimons.
– Que s’est-il passé qui vous ait incité à m’appeler ?
– C’est hier soir…
– Hier soir, oui ?
– Et bien elle a…
[Quelques secondes de silence]
– Elle m’a dit que…
[Nouveau silence qui se prolonge]
– Que vous a-t-elle dit ?
– Vous savez, Docteur, ce n’est pas facile à dire.
– A qui pourriez-vous en parler, si ce n’est à moi au téléphone ? Ce que vous dites restera entre nous.
– Oui, je sais.
[Nouveau silence]
– Racontez-moi ce que vous faisiez à ce moment-là. Où étiez-vous ?
– J’étais chez moi. Elodie m’avait téléphoné. Elle n’était pas contente.
– Que disait-elle ?
– Que je ne savais pas tenir mes promesses, que je n’étais qu’un gamin irresponsable.
– Elle était fâchée ?
– Oh oui, très fâchée.
– Après vous ?
– Ben oui ! Après moi.
– Qu’est-ce qui avait motivé sa colère ?
– J’avais promis de déposer mon dossier d’inscription à une formation.
– Et vous ne l’avez pas fait ?
– Non, j’ai oublié.
– Oublié ?
– Oui.
– C’est pourtant quelque chose de très important ?
– Oui. C’est important. C’est pour finir ma formation de web développeur en informatique. J’ai loupé mes examens à la fin de cette année. Julie veut que je recommence l’année prochaine dans une école plus exigeante.
– Et vous, que voulez-vous ?
– Je ne sais pas … Je voudrais bien … mais …
– Mais quoi ?
– Si je déçois encore Elodie et qu’elle ne veuille plus de moi.
– Lui en avez-vous parlé ?
– Oui, elle m’a dit qu’elle m’aiderait. Qu’elle me ferait travailler.
– Et vous pensez que c’est ce qu’il faut ?
– Je ne sais pas… Non… Peut-être…
– Vous semblez hésiter.
– Oui…
– Pourquoi ?
– C’est à cause de ce qu’elle a dit qu’elle ferait.
– Ce qu’elle ferait ?
– Si je ne travaillais pas assez.
– Qu’a-t-elle dit qu’elle ferait ?
– Qu’elle … qu’elle me punirait.
– Vous punir ?
– Oui… c’est ça.
– A-t-elle précisé comment elle envisageait de vous punir ?
– Elle a dit qu’elle me donnerait une bonne fe… [mot inaudible]
– Vous avez dit « une bonne fessée » ?
– Oui, c’est ça.
[Silence durant une dizaine de secondes]
– Et alors ?
– Je ne veux pas avoir la fessée.
– Encore une question si vous permettez. Est-ce une fessée qu’Elodie vous a promise pour ce soir puisque vous n’avez pas fait le nécessaire pour votre dossier ?
– Oui.
– Avez-vous déjà reçu une fessée ?
– Oh oui, souvent !
– De quand date votre dernière fessée ?
– C’était il y a deux semaines. Un peu plus.
– C’est Elodie que vous a donné cette fessée ?
– Non, c’est Maman.
– Quelle en était la raison ?
– Je lui avais répondu.
– Considérez-vous qu’elle a eu raison de vous punir de cette façon, qu’elle en avait le droit ?
– Oui, j’avais été insolent.
– Pourquoi, à votre avis, votre Maman a-t-elle ce droit ?
– Maman m’aime et elle me punit pour mon bien depuis que je suis petit.
– Pensez-vous que cela vous fait du bien ? Je ne parle pas de ce que cela fait du bien sur le moment, je suppose que les fessées sont douloureuses, non je parle à plus long terme. Êtes-vous ensuite, par exemple, plus sage, plus obéissant, plus travailleur ?
– Oh oui, bien sûr. J’ai peur de recevoir une autre fessée.
– C’est le double effet d’une fessée, à la fois curatif pour punir un écart et préventif. Si la fessée a été suffisamment forte, le puni réfléchit à deux fois avant de recommencer. Votre Maman a bien compris cela, n’est-ce pas ?
– Oh oui Docteur.
– Avançons un peu. Votre compagne sait-elle que votre Maman vous donne encore la fessée bien que vous ayez vingt-huit ans ?
– Oui depuis peu de temps.
– Racontez-moi.
– C’était il y a un peu plus d’une semaine, nous mangions chez Maman dimanche il y a deux semaines. J’ai répondu à Maman. Elle m’a donné une fessée.
– Votre Maman baisse-t-elle la culotte pour donner la fessée ?
– Oh oui, à chaque fois !
– Elodie était présente ?
– Oui, elle était là.
– A-t-elle assisté à votre fessée ?
– Ben oui ! Maman donne toujours la fessée tout de suite, sur place. Peu importe qui est présent.
– Je comprends que votre mère est sévère. Comment a réagi Elodie ?
– Pendant la fessée, elle n’a rien dit. C’est après, quand j’étais au coin, qu’elle a discuté avec Maman qui lui a expliqué comment elle s’y prenait avec moi.
– Je vois, je vois. Si je résume : vous pensez que votre Maman a raison de vous fesser parce qu’elle vous aime et qu’elle le fait pour votre bien.
– Euh … oui, c’est ça !
– Dites-moi, avez-vous confiance en Elodie ?
– Oui, bien sûr !
– Pensez-vous qu’elle vous aime et qu’elle veut votre bien ?
– Oui, je crois.
– Parfait. Comme vous n’êtes pas assez mature pour gérer vos études tout seul, à partir de maintenant, c’est Elodie qui s’en occupera. Elle veillera à ce que vous travailliez correctement et suffisamment. Elle vous donnera la fessée à chaque fois qu’elle ne sera pas contente de votre comportement, pour vos études, mais pour tout le reste également. Est-ce bien compris ?
– Oui Docteur !
– Vous irez ce soir au rendez-vous qu’elle vous a donné. Vous la laisserez faire quand elle vous déculottera et qu’elle vous fessera. Je crois que vous l’avez bien mérité. Donnez-moi son numéro de portable et celui de votre mère. Je vais leur envoyer un SMS pour leur expliquer tout cela. Je leur demanderai de me prévenir s’il y a un problème avec vous. Il va de soi que si vous n’êtes pas parfaitement obéissant pendant votre correction de ce soir et de celles à venir, je viendrai moi-même m’en occuper.
– Oui Docteur !
– Vous verrez, vous m’en remercierez plus tard ! Le numéro de téléphone d’Elodie, s'il vous plait !
– Oui Docteur. 06 42 … »

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Bérénice
Madame L

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9 commentaires:

  1. Bonjour,

    Cette conversation rappelle le transfert d'autorité de Sœur Gabrielle vers Julie, la tutrice de Axel.
    "Qui aime bien châtie bien".
    Gaëtan est entre de bonnes mains, si j'ose dire.
    Entre les deux femmes qui comptent le plus pour lui. Le dilemme de tout homme : entre l'amour de Maman et celui de sa Dulcinée. D'une certaine manière: heureux homme.
    Mais c'est assez humiliant pour un homme de se faire fesser cul nu par Maman devant la femme qui partage votre vie et vouloir ensuite lui prouver qu'il reste l'homme de la maison.
    "Entre femmes, nous nous comprenons, N'est-ce pas, Elodie ?
    - Bien sûr, Be... belle-maman."
    Mais courage, camarade ! La fessée, c'est comme les massages: au début, ça tire mais ensuite ça détend. On a rien sans peine.
    Bonne journée. Peter.

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    1. Peter Pan,
      Croyez-vous que vos encouragements aient pu être d'un quelconque secours pour Gaëtan ? Il a juste compris, maintenant, que c'est fort justement que sa compagne va le fesser. Un changement de perspective qui va l'engager pour longtemps.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. cher JLG,

    Comme vous le savez, un peu d'humour, même grinçant, je vous l'accorde, permet parfois à faire passer la pilule.
    Faute de grives, on mange des merles ! (pauvres bêtes!).
    Eh oui. Peter.

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    1. Cher Peter Pan,
      Ah elle est belle l'élite de l'illustration fessophile ! Faire de l'humour sur le dos de ce pauvre Gaëtan qui s'engage dans uns vie ponctuée de nombreuses fessées de la part de sa compagne. Je ne vous félicite pas !
      Quand aux merles, je préviens la Ligue de Protection des Oiseaux.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  3. Cher JLG,

    Mince alors ! Moi qui pensais le réconforter dans sa démarche à long terme. Où avais-je la tête ?
    Transmettez lui mes vœux de soutien. Mon bon cœur me perdra. Damned !
    Peter'.

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  4. Chers amis,
    Comme dit Gladys, très avisée en la matière, en paraphant Boileau " Cent fois sur le fessier remettez votre ouvrage, rougissez le sans cesse et le re-polissez "...
    Alors fessées de maman, belle maman ou de l'épouse, dans tous les cas ça ne manque pas de fondement!!!(Oui j'ai osé!). C'est bon pour le physique, ça remet les idées en place, et ça aide à marcher droit... même les fesses cuites!
    A moins que JLG n'appelle SOS homme fessé! Ce qui serait tout de même étonnant!
    Ramina.

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  5. Bonsoir Ramina,

    Nous semblons sur la même longueur d'onde:
    Passé le cap de la douleur, la fessée reste salvatrice pour le moral et le comportement. Naturellement, notre égo masculin en prend un sacré coup (sur les fesses ! ). Mais bon...
    Bonne soirée. Peter'.

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  6. Je suis de l'avis de Ramina. Une fessée éducative, comme tout châtiment corporel, ça fait mal, mais c'est quand même fait pour cela. Et au-delà de la douleur et de l'aspect vexatoire qu'elle peut prendre, "ça remet les idées en place et ça aide à marcher droit".
    Oliver Twist

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    1. Oliver,
      Une fessée, si elle a des visées éducatives, doit créer un souvenir dans la tête de celui qui la reçoit. Plusieurs facteurs sont déterminants.
      En tout premier lieu la douleur. Je suis d'accord avec vous. La cuisson sur les fesses aide à prendre conscience de la gravité de la faute commise aux yeux des autres, et particulièrement de la tutrice. Il y a, en effet, un côté salvateur.
      Il ne faudrait, cependant, pas oublier les effets produits par le déculottage. C'est à ce moment que le puni perd son statut d'adulte. Montrer ses fesses, à son corps défendant, c'est constater qu'une autre personne peut prendre les décisions à votre place, sans vous demander votre avis. C'est à ce moment où la tutelle de l'autre s'exerce pleinement.
      Enfin, le troisième facteur décisif, c'est le lieu dans lequel se déroule la fessée, ou plus exactement les personnes qui y assistent. Si cela se passe en privé, entre la tutrice et son pupille, la fessée sera beaucoup moins marquante que si d'autres personnes en sont spectateurs.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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