Le soulagement provoqué par
l’onguent passé sur mes fesses ne dura pas. La cuisson originelle revint assez
vite et je désespérais, me préparant à une fin de journée compliquée. Puis,
Sœur Marie Madeleine m’ayant laissé assez longtemps au coin, je sentis la
douleur s’atténuer pour être ramenée à ce que pouvait provoquer un sérieux coup
de soleil. J’avais repris espoir en comprenant que Sœur Marie Madeleine m’avait
mis au coin, le temps de laisser la pommade faire un effet durable.
« Axel, il est temps de
retourner à votre rédaction. »
Le contact avec l’assise de la
chaise fut douloureux, mais bien moins que ce à quoi je m’attendais. L’efficacité
de la pommade de Sœur Marie Madeleine n’était plus à démontrer. Cela me
facilita la concentration sur mon travail et je trouvais que j’avançais vite
dans mon travail, même si le sujet ne me passionnait pas. Je comprenais, par
contre l’utilité de la punition qui m’obligeait à une introspection afin d’aller
au fond des raisons de cette pratique répréhensible. J’avais décidé de jouer le
jeu et de m’ouvrir franchement en expliquant la genèse de cette pratique et les
conséquences qu’elle avait eues dans ma vie et dans celle d’autres personnes.
Le temps passait et je ne m’en
rendais pas compte.
« Axel, vous devez avoir
fini votre rédaction pour ce midi. Il vous reste un quart d’heure. »
Je mettais justement un point
final à ma rédaction qui ne faisait pas tout à fait les six pages demandées,
mais j’avais réussi à dépasser les cinq. J’espérais que Sœur Marie Madeleine
s’en contenterait.
Il était temps d’effectuer une
relecture orthographique. Une première relecture. J’y trouvais de nombreuses
fautes. La plupart étaient évidentes, mais il y en avait quelques-unes sur
lesquelles j’hésitais. Habituellement, le correcteur orthographique de mon
ordinateur en éliminait une bonne partie. L’écriture à la main me privait d’un
précieux auxiliaire.
Je commençais un deuxième tour de
correction, mais la sonnerie, annonçant la fin des cours, m’interrompit alors
que je n’avais relu qu’un peu plus de la moitié de mon travail.
« Axel, apportez-moi votre
rédaction ! »
Sœur Marie Madeleine ne me
laissait pas de délai de grâce, ce qui m’inquiétait beaucoup. J’avais encore
trouvé pas mal de fautes à corriger dans la première partie de mon texte,
malgré les corrections que j’avais effectuées à la première relecture.
« Mets-toi au coin, Sœur
Marie Hortense va venir te chercher. »
De nouveau sous la coupe de Sœur
Marie Hortense ! Evidemment, je n’en étais qu’à la moitié de ma journée de
punition. Que la préfète de discipline me prenne en charge n’avait rien
d’étonnant. Je plaçais mon nez dans le coin, offrant mes fesses et mes jambes
nues à la vue de qui entrait dans le bureau.
La brève conversation que Sœur
Marie Madeleine et Sœur Marie Hortense eurent dans le bureau m’informa de
l’approche de ma prochaine correctrice. J’en eu la confirmation quand elle me
prit par l’oreille et qu’elle m’emmena avec elle en tirant généreusement sur
mon appendice auriculaire.
Sœur Marie Hortense me conduisit
dans le réfectoire. Il n’y avait que quelques élèves qui étaient installés,
attendant que le service ne commence. Je voulais soulager le pinçon que Sœur
Marie Hortense imposait à mon oreille. Je la suivais donc le plus
scrupuleusement possible en m’efforçant de devancer ses mouvements.
Sœur Marie Hortense me lâcha
l’oreille alors que je me trouvais face à l’estrade sur laquelle mangeaient les
professeurs. Je tournais donc le dos aux tables sur lesquelles s’installeraient
bientôt tous les élèves.
« A genoux ! »
Sainte Marie montrait le sol à
quelques dizaines de centimètres de l’estrade.
« Les mains sur la
tête ! »
Je me voyais passer tout le
déjeuner dans cette position. Afin de m’installer plus confortablement, je pris
un peu de temps avant d’obéir à l’ordre que j’avais reçu. La réaction de Sainte
Marie fut immédiate. Elle posa une main sur mon ventre et l’autre s’abattit sur
mes fesses.
« Aïe ! Pardon, ma
Sœur, je les mets tout de suite, tout de suite. Aïe ! »
Mon obéissance tardive ne
dissuada pas la préfète de discipline de continuer ma punition. Chaque claque
m’obligeait à effectuer un petit mouvement d’avant en arrière, ce qui modifiait
la répartition de mon poids sur mes genoux. Je ne savais plus ce qui était le
plus douloureux : mes fesses ou mes genoux.
« Avise-toi une autre fois
de prendre ton temps pour m’obéir. Quand je te dis quelque chose, c’est tout de
suite que tu l’exécutes ! »
Elle continua la fessée encore
quelques instants.
« Tu restes là tant qu’on ne
t’a pas autorisé à en bouger. »
Sœur Marie Hortense avait des
méthodes dissuasives. Malgré la douleur qui cisaillait mes genoux, je ne
bougeais pas. J’avais peur que ce ne fusse que le début d’une longue attente
dans cette position. Les élèves entraient par groupe. Je ne pouvais les voir,
il aurait fallu que je tourne la tête, ce qui aurait été un motif largement
suffisant pour que Sœur Marie Hortense sévisse de nouveau.
Mes condisciples défilaient dans
mon dos. Je sentais un petit souffle d’air sur mes fesses et mes cuisses nues,
quand certains, pour gagner leur place, devaient passer à me frôler.
Face à moi, les professeurs
prenaient place. Le silence total observé par les élèves permettait d’entendre
ce que disaient les religieuses à quelques mètres de moi. J’étais au centre de
plusieurs conversations. On demandait de mes nouvelles, en quelque sorte.
Sœur Marie Madeleine qui avait
rejoint ses collègues reçut de nombreux encouragements à la sévérité à mon
égard. Toutes jugeaient durement l’imitation de signature que je m’étais
permise. Il n’était question que de me faire passer l’envie de recommencer.
Sœur Marie Madeleine reçut plusieurs offres de services et maints conseils.
Puis, l’entrée étant servie sur les tables, on passa à autre chose. La
nouveauté que je représentais, agenouillé au pied de l’estrade, cessa de
représenter un intérêt immédiat. Régulièrement, certaines religieuses me
jetaient un regard rapide. Le moindre de mes mouvements ne pouvait passer
inaperçu. Il était préférable que mon immobilité me fasse oublier de ces dames.
Je sentais bien que plusieurs d’entre elles n’auraient aucune hésitation à
expérimenter, sur mes fesses nues, les effets de l’application de leur main.
J’étais, à l’évidence, exposé
pour que mes condisciples comprennent ce qu’ils risquaient à prendre le même
chemin que moi. Je ne pouvais le vérifier, mais je suppose que l’état de mes
fesses, à ce que je ressentais venant de mon postérieur, devait les dissuader
de se lancer dans la même voie que moi.
J’entendis qu’on servait l’entrée
et je me tenais toujours à genoux. J’avais cessé d’être le centre d’attention
de mes professeurs et je suppose qu’il en était de même pour les élèves. Un
garçon à genoux, culotte baissée, ne constituait pas un événement suffisamment
rare pour retenir l’attention bien longtemps.
Le contraste sonore de la salle
ne m’avait pas encore paru aussi évident. Devant moi, les professeurs
devisaient et, bien que cela se fît avec un niveau sonore modéré, cela faisait
un murmure parfaitement audible. Derrière moi, pas de conversation. Seul le
bruit des couverts dominait l’assemblée des élèves. Nous avions l’habitude de
manger en silence et malgré notre nombre bien supérieur à celui des Sœurs, la masse
des élèves était plus silencieuse que les professeurs. De façon générale, tout
cela se déroulait dans une atmosphère feutrée.
Mon attention se focalisa
rapidement vers mes genoux. Comme à chaque fois que j’avais dû me mettre en
pénitence dans cette position, elle devenait inconfortable, puis pénible et
enfin insupportable alors que je devais y rester immobile, sans aucune solution
pour soulager la douleur qui venait de mes articulations. Rester en placer,
cela signifiait laisser la douleur augmenter lentement, mais régulièrement,
soulager mes genoux en changeant de place provoquait une douleur aigue qui me
contraignait au statuquo. Je ne voyais pas comment il me serait possible de
tenir cette position pendant tout le repas. Comme à chaque fois, cela devint
très vite mon unique préoccupation.
Mon angoisse se réveilla d’un
coup lorsque Sœur Marie Hortense se leva et se dirigea vers moi. Pour un puni,
voir la préfète de discipline se rapprocher est toujours une source d’angoisse.
Elle me prit par l’oreille et son elle la tira vers le haut.
« Debout, plus vite que
ça ! »
Une claque sur les fesses
m’encouragea à obéir. Il était quasiment impossible de se mettre debout depuis
cette position. Il aurait fallu faire reposer tout son poids sur un seul genou,
le temps de poser un pied par terre. Une main tirant mon oreille vers le haut
et l’autre me fessant, Sœur Marie Hortense en avait décidé autrement. Je ne
sais pas comment j’ai fait, mais je me suis retrouvé sur mes deux pieds.
J’avais hurlé de douleur, je pleurais, mais j’étais debout. Motivé par Sœur
Marie Hortense, j’avais trouvé les ressources pour réaliser l’impossible.
Sœur Marie Hortense me courba
sous son bras. Je serrais les dents et je contractais mes fesses, mais c’était
peine perdue. La fessée m’arracha des cris, puis des pleurs. Je proposais une
danse fessière et un ballet de jambes à mes camarades vers lesquels mon
postérieur était tourné. Je ne ressentais plus aucun reste de pudeur à me
montrer nu de la taille aux chevilles. L’accumulation de fessées, reçues depuis
le matin, faisait son effet. Chacune d’elle redonnait vie aux précédentes, le
tout constituait, dans ma tête, une longue correction sans vraiment
d’interruption, ni de fin prévisible.
Sœur Marie Hortense me conduisit
vers une table haute qui avait été installée dans un coin. Là, une assiette
m’attendait. Il n’y avait que des pâtes, sans sauce, et une tranche de jambon.
Je mangeais debout, d’une part parce que l’installation ne me permettait pas de
faire autrement et que l’absence de chaise indiquait clairement que personne
n’avait prévu que je m’asseye. De toute façon, je préférais la station debout.
Mes fesses n’auraient supporté que difficilement que j’y fasse reposer mon
poids.
J’arrivais rapidement au bout de
mon assiette. C’était l’inconnu devant moi. Je priais intérieurement pour que
Sœur Marie Hortense ne me remette pas à genoux. Je ne m’en sentais pas capable.
Pourtant, ma punition était loin d’être arrivée à son terme.
J’étais immobile devant mon assiette
vide quand Sœur Marie Hortense revint vers moi. Elle me reprit par l’oreille et
je la suivis au milieu de la salle. La suite était inévitable. Je reçus une longue
fessée, courbé sous le bras de la préfète de discipline.
Elle me mit ensuite au piquet,
juste à droite de la porte du réfectoire. Nous étions presque à la fin du repas.
Je me représentais par avance la file des élèves, passant à quelques
centimètres de mes fesses nues et rougies par les attentions dont elles avaient
été l’objet. Je n’y étais pas tout à fait.
La fin du repas fut un peu
perturbée. Habituellement, les élèves ne se levaient de table qu’après en avoir
reçu l’autorisation. D’un signe de tête, table par table, et non sans avoir
vérifié que les assiettes et les couverts avaient été rangés selon les exigences
en vigueur, Sœur Marie Hortense autorisait les convives à se lever et à quitter
le réfectoire. Cela se faisait dans un silence quasi-total.
La prise de parole de Sœur Marie
Hortense retentit comme une clameur inattendue.
« Vous savez tous ce que
votre camarade a fait pour mériter une si longue punition. Afin de vous
permettre de lui montrer votre réprobation, chacun de vous lui donnera une claque
sur les fesses en passant à côté de lui. »
Le défilé commença. La première
claque me prit au dépourvu. Elle m’avait été assénée sans retenue et à la
petite exclamation d’étonnement, il me sembla qu’il s’agissait d’une fille. La
deuxième fut plus franche et plus forte. C’était à l’évidence un garçon ou une
fille très sportive. J’accusais chaque fessée par des grognements de douleur
qui se transformèrent assez vite en sanglots continus. La honte d’être fessé
par mes camarades constituait sans doute la pire des punitions qui m’avait été
infligée jusqu’alors.
Il y avait des mains féminines
qui alternaient avec celles des garçons. Il y en avait des frêles appartenant
aux élèves des petites classes et des grandes qui claquaient bien plus fort.
Les élèves se succédaient sans interruption et sans s’attarder. Sœur Marie
Hortense veillait au grain. Certaines claques n’étaient pas bien fortes,
d’autres augmentaient sérieusement la cuisson de mes fesses. Peu atteignaient
le niveau de cuisson que provoquaient les mains des Sœurs. Mais l’accumulation
faisait son effet. Je ne sais pas combien d’élève prenaient leur déjeuner à St
Marie ce jour-là, mais la procession me sembla interminable.
Je ne m’aperçus de la fin que
parce que le silence se fit et que, comme cela s’était produit le matin, je
restais seul dans la pièce. Cela ne dura pas longtemps. Sœur Marie Madeleine
vint me chercher. Elle commença par examiner mes fesses, en testant leur
sensibilité de son pouce.
« L’idée de Sœur Marie
Hortense était excellente. Quoi de mieux pour vous montrer qu’unanimement,
élèves et professeurs désapprouvent votre comportement. Je pense que nous
renouvellerons cette méthode à d’autres occasions. »
J’espérais que je n’en serai pas
le destinataire. L’humiliation était trop forte. Je ne pourrais plus côtoyer mes
camarades sans penser à la fessée qu’ils m’avaient administrée.
« Nous avons du travail à
faire, vous comme moi. Il faut requinquer vos fesses pour les punitions qui
vous sont promises cet après-midi et vous avez quelques punitions qui vous
attendent. Dans mon bureau ! »
J’attendais la claque qui
traditionnellement concluait ce genre de propos quand une religieuse avait des
fesses nues sous les yeux. Je ne fus pas déçu.
Le déjeuner m’avait épuisé
surtout émotionnellement. Je n’en étais qu’au début de l’après-midi, mais j’avais
l’impression de ne pas avoir dormi depuis plus de vingt-quatre heures. Sœur
Marie Madeleine me mit brièvement au coin, le temps de régler quelques
questions administratives dont elle devait s’occuper.
Puis, elle me coucha en travers
de ses genoux. J’éprouvais à chaque fois la même crainte. Dans cette position,
elle pouvait me fesser. J’attendais à chaque fois qu’elle décidât de mon sort.
Je contractais mes muscles dans l’attente du début d’une correction. Cette
fois-ci, ce fut pour me masser les fesses avec sa crème apaisante. Je me
détendis sur ses genoux. Le massage se prolongea. J’étais déjà dans les
premières phases de sommeil quand Sœur Marie Madeleine me rappela à l’ordre par
quelques petites claques sur les fesses.
Je me relevais de cette position
où je me sentais pourtant si bien. La main de Sœur Marie Madeleine étalant
l’onguent sur mes fesses calmait la cuisson de mes fesses. Elle massait la peau
sous sa main à la fois délicatement te fermement, passant et repassant pour
faire pénétrer la pommade dans ma peau. Elle descendit sur l’arrière de mes
cuisses qui étaient tout aussi douloureuses que mes fesses ?
« Ecarte les
jambes ! »
Sa main se glissa entre mes
cuisses apaisant la douleur là où l’extrémité de la lanière de Sœur Marie
Hortense avait fini sa course. Elle finit son massage en remontant sa main
jusqu’à la jonction de mes cuisses et de mes fesses. Sa main effleurait mes
testicules et à chaque fois je sentais un frisson remonter le long de mon dos.
J’eus peur que cela ne me déclenche une érection.
Les Sœurs n’admettaient pas ces
manifestations déplacées quand elles prenaient soin de nos parties intimes.
Cela n’arrivait jamais pendant les fessées. Leur rigueur suffisait amplement à
contrôler de telles manifestations de virilité. Durant une toilette intime, quand
les Sœurs s’emparaient du pénis du garçon dont elles s’occupaient pour le
savonner de la même façon qu’elles le faisaient pour toutes les autres parties
du corps, on pendant un massage fessier, il arrivait qu’un garçon s’oublie et
laisse sa verge durcir. Cela arrivait
assez rarement, heureusement pour nous. Les religieuses avaient toute la même
méthode pour réprimer ce comportement inconvenant. Le fautif recevait aussitôt
une sévère fessée jusqu’à ce que son sexe, redevenu flasque sous le coup de la douleur,
pende entre ses jambes.
La peur d’un nouveau châtiment
modérait en général les ardeurs des jeunes gens placés dans cette situation.
Pour ma part, je me concentrais sur la cuisson de mes fesses qu’avait provoquée
ma dernière fessée. Cela me permettait de faire disparaître les premières
manifestations interdites.
« Pendant que je corrige
votre rédaction de ce matin, vous avez des lignes à copier : deux cent
fois cette phrase : en aucun cas, je n’imiterai plus jamais la signature
ou l’écriture d’une autre personne. Faites bien attention, Axel, je veux une
écriture impeccable : toutes les lettres bien formées, une écriture
régulière, pas de faute, pas de rature. La ligne dans laquelle il y aura une
lettre mal écrite, une faute ou une rature ne comptera pas. Vous ne sortirez
pas de ce bureau, ce soir avant d’avoir fini. »
Sœur Marie Madeleine me donna une
bonne claque sur le sommet de mes fesses.
« Je vous ai assez cajolé
pour le moment. Voyons voir ce que vos fesses vont ressentir au contact de l’assise
de la chaise. »
Je me relevais et je pris place à
ma table de travail. La position assise n’était vraiment pas confortable. Elle
accentuait les tiraillements que je ressentais sur la peau de mes fesses.
Le stylo était toujours là et un
petit tas de feuilles blanches m’attendait. Je commençais mon pensum. Une
ligne. Une deuxième, puis une autre. Encore une. Recopier des lignes devient
rapidement d’un ennui mortel. Je n’en avais pas écrit plus de vingt que je
levais la tête, cherchant ce qui pourrait me sortir de cette répétition qui me
semblait infinie. Les gros yeux que me fit Sœur Marie Madeleine et le regard
noir qu’elle me jeta m’incitèrent à rester concentré sur mon travail.
Le temps s’éternisait. Je
progressais lentement dans mon travail.
« Venez-ici, Axel, que nous
jetions un œil sur votre rédaction. »
Le pantalon autour des chevilles
et ma culotte descendue sur mes mollets rendaient tous mes déplacements
laborieux. Je montrais, malgré tout, de l’empressement à obéir. Il était
inutile d’aggraver mon cas en prenant le risque d’être suspecté de mauvaise
volonté. Je marchais, mes pieds rasant le sol, mais je me risquais à accélérer
la fréquence de mes pas.
Sœur Marie Madeleine tourna les
feuilles de papier face à moi.
« Pouvez-vous compter le
nombre de croix rouges qu’il y a dans la marge ? »
Un balayage rapide des yeux me
fit évaluer leur nombre à trois ou quatre marques par page. Ce n’était pas bon
signe. Vingt-deux. Il y en avait vingt-deux.
« Vingt-deux, ma
Sœur. »
Comment avais-je pu laisser autant
de fautes ? Les conséquences en étaient évidentes.
« Nous sommes d’accord sur
le nombre. Je vous ai prévenu que je noterai votre orthographe comme une
dictée. Vingt-deux points à enlever sur une note de départ de vingt. Il ne
reste plus grand-chose. Cela fait zéro. Qu’arrive-t-il aux élèves qui ont zéro
en dictée ? »
Il n’y avait pas besoin de
réponse. Nous le savions tous deux. Sœur Marie Madeleine prit mon poignet et
elle tira sur mon bras, l’amenant au-dessus de ses genoux. Je tombais à plat
ventre en travers de ses cuisses. Aucun professeur ne se serait contenté de sa
main nue pour châtier une telle concentration de fautes. Mes craintes furent
confirmées quand je sentis qu’elle se penchait vers son bureau pour y prendre
un objet. Au petit bruit que cela fit, je sus qu’elle s’était emparée de la
règle.
Avec une règle à la main, il est
aisé pour n’importe qui d’infliger une véritable correction. Le bras de levier
que constitue un morceau de bois léger de plusieurs dizaines de centimètres,
auquel il suffit de donner un peu de vitesse avant qu’il n’atteigne les fesses,
accumule une énergie cinétique importante qui se transmet au contact de la
peau. Sœur Marie Madeleine n’avait peut-être pas autant d’occasions que ses
collègues de manier cet instrument, mais elle avait suffisamment d’expérience
pour en maîtriser l’application.
Ce ne fut pas la pire des fessées
que j’ai pu recevoir avec cet instrument, mais elle venait après presque vingt-quatre
heures d’une densité peu commune de fessées. Il ne fallut pas plus de dix coups
de règle sur
chaque fesse pour que la douleur fût à son paroxysme. Tout en laissant aller
mes sanglots, mes jambes s’étaient lancées dans une gigue endiablée, encouragée
par le tempo que la règle battait sur mes fesses.
« Allez vous mettre au
coin ! »
Sœur Marie Madeleine avait la
réputation d’être relativement clémente. Elle ne poursuivait jamais une fessée
lorsqu’elle estimait que le puni avait intégré les raisons qui avaient
provoquées la correction. Une fois qu’elle eut sérieusement embrasé mon
postérieur, elle mit fin au châtiment.
« Vos fesses vont tout juste
voir le temps de refroidir. Sœur Marie Hortense ne va pas tarder pour vous
mettre au piquet pendant la récréation. »
Les mêmes scènes que le matin se
reproduisirent. Tenu par l’oreille, je fus conduit sous le préau par Sœur Marie
Hortense. Courbé sous son bras, je reçus une bonne dose de sa lanière qu’elle répartit
équitablement entre mes fesses et mes cuisses. Je passais le reste de la
récréation le nez contre le mur, les mains sur la tête. Ma culotte baissée
donnait à voir mes fesses nues ce qui rappelait à chacun le sort réservé aux
délinquants de mon espèce à St Marie.
Cette fessée fut moins mise en
scène que celle du matin. Sœur Marie Hortense n’exigea pas que tous les élèves
de l’établissement se rassemblent pour assister à ma punition. L’intérêt pour
mon cas était fortement retombé. Le temps fort en avait été quand chacun de mes
condisciples avait pu me claquer les fesses de sa main à la fin du déjeuner.
Sœur Marie Madeleine vint me
prendre en charge à la fin de la récréation. Elle me donna la traditionnelle
fessée, puis elle répandit la crème apaisante sur mes fesses et elle la fit
pénétrer grâce à un massage énergique.
Je n’arrivais pas à y trouver le
même bien-être que lorsqu’elle s’était livrée à la même activité dans son
bureau. Les deux positions dans lesquelles j’avais été mis, allongé en travers
de ses genoux ou ployé sous son coude avec la culotte baissée dans les deux
cas, étaient tout autant infantilisantes. J’en ressentais, au fond de moi, une
gêne qui alimentait ma honte. Que l’on prenne soin de mes fesses en public en
rajoutait à ce sentiment. J’aurais préféré que cela se fasse dans l’intimité,
pourtant relative, du bureau de Sœur Marie Madeleine. Il n’était, bien
évidemment, pas question que j’en fasse la demande. J’avais bien trop peur que
cela ne fût pris pour un caprice.
La fin de l’après-midi fut
consacrée à l’écriture des lignes que Sœur Marie Madeleine m’avait imposées.
Cela n’avançait pas. L’attention que je devais mobiliser pour former chacune
des lettres de chacun des mots, dépassait de bien loin ce dont j’avais
l’habitude. Une forte concentration me permettait d’écrire deux ou trois lignes
sans problème. Puis, mon écriture se dégradait.
Périodiquement, Sœur Marie
Madeleine inspectait mon travail par-dessus mon épaule. D’un trait de stylo
rouge, elle biffait une ou deux lignes, parfois plus, parmi les dernières que
j’avais écrites. Celles-là ne comptaient pas. Je devais les recommencer. Je la
sentais excédée par mon inattention. Elle passa à un niveau de menace
supérieur.
Sœur Marie Madeleine me mit
debout en me tirant par le lobe de l’oreille. Elle s’assit à ma place et elle
me plaça en travers de ses genoux. Je reçus une courte mais énergique fessée de
sa main nue. Elle se contenta de me tirer quelques larmes après une abondance
de cris que je commençais dès la première claque.
« Tu vas faire plus
attention à ta calligraphie. Tu recevras un coup de règle sur chaque côté de
tes fesses pour chaque ligne dans laquelle il y aura une lettre mal écrite. De
plus, elle ne comptera pas dans le décompte final. Tu en as déjà une bonne vingtaine
à ton actif. Si tu penses que cela ne fera pas une assez grosse correction en
fin d’après-midi, il ne tient qu’à toi d’en rajouter. Remets-toi au
travail ! »
J’ai découvert à St Marie combien
la promesse d’une fessée améliorait automatiquement ma capacité à me concentrer
sur mon travail. Je n’étais pas le seul dans ce cas. C’était l’une des raisons
qui permettait à cet établissement d’avoir un aussi bon niveau scolaire. Il est
vrai que les Sœurs ne se contentaient pas de promettre. Elles passaient à
l’acte sans hésitation.
Mon taux de lignes rejetées par
Sœur Marie Madeleine chuta de façon spectaculaire. Je mettais plus de temps à
écrire chaque phrase, mais j’en avais moins à réécrire. Mon impatience
grandissait plus j’approchais du terme de ma punition. Il ne me restait plus
qu’une petite trentaine de lignes à écrire.
Sœur Marie Madeleine vint se
livrer à ce qui serait, sans doute, l’une de ses dernières vérifications de mon
travail. Elle entoura deux lettres mal formées dans la dernière ligne que j’avais
écrites, puis une autre dans celle du dessus. Elle barra ces deux phrases puis
en repéra une troisième dans laquelle un e manquait ou était tellement mal
formé que c’était tout comme.
Elle glissa sa main sous mon
genou droit pour décoller ma jambe de l’assise de la chaise. Puis elle claqua
trois fois le haut de ma cuisse.
« Vous recommencez à être
dissipé. Vous faut-il encore une fessée d’encouragement ? »
Toisa fois encore sa main vint
marque r le haut de ma cuisse.
« Vous finissez votre
punition sans que j’aie à vous faire aucune remarque. Une seule et je double le
tarif de la punition avec la règle. »
Je devais en être à presqu’une
trentaine de coups de règle sur chaque fesse. Inutile de passer à
soixante ! Ma motivation était assez forte pour finir mon pensum sans
nouvelle erreur.
Sœur Marie Madeleine compta
vingt-huit lignes qui avaient dû être recommencées. Elle me fit passer sous son
bras puis elle me ceintura. Vingt-huit fois la règle vint claquer sur chacun de
mes globes fessiers. Cela suffisait pour raviver toutes les cuissons accumulées
depuis la veille.
Elle me conduisit au coin où je m’efforçais
de ravaler mes sanglots pour me conformer à la consigne de silence qui était la
norme en cet endroit.
Grand merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 48
L'épisode suivant : chapitre 50
Ou bien retrouvez l'ensembles des chapitres sur la page "mes récits"
Ou bien retrouvez l'ensembles des chapitres sur la page "mes récits"
Bonsoir JLG,
RépondreSupprimerJe continue mon format BD.
Pour le dialogue du premier dessin, j'aurais du choisir le court passage de Sœur M-Hortense, depuis: "Avises-toi..." jusqu'à la fin du paragraphe. Ca aurait été peut-être plus adéquat pour l'action. Mais bon, ce n'est pas facile de trouver le moment fort parmi les divers stades du récit. C'est aussi l'intérêt de l'exercice pour la personne qui illustre. Tout comprendre par l'image.Un petit défi à relever à chaque fois.
Bonne soirée. Peter'
Peter Pan,
SupprimerUn défi que vous relevez plus bien. Ces Nouvelles illustrations collent plutôt bien à l'histoire.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ces compliments ! Ca fait toujours plaisir.
Cela fait le 25ème épisode que j'illustre grâce à vous et... ça se fête ! Champagne pour tout le monde. Trinquons (avec modération !)par écran interposé. Rires.
Bon Dimanche. Peter.
Les derrières trinquent sans modération sous les fessées, alors pourquoi ne pas trinquer au champagne de la même façon... ben oui?
RépondreSupprimerRamina... par écrans interposés.