samedi 23 juin 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 49


Le soulagement provoqué par l’onguent passé sur mes fesses ne dura pas. La cuisson originelle revint assez vite et je désespérais, me préparant à une fin de journée compliquée. Puis, Sœur Marie Madeleine m’ayant laissé assez longtemps au coin, je sentis la douleur s’atténuer pour être ramenée à ce que pouvait provoquer un sérieux coup de soleil. J’avais repris espoir en comprenant que Sœur Marie Madeleine m’avait mis au coin, le temps de laisser la pommade faire un effet durable.
« Axel, il est temps de retourner à votre rédaction. »
Le contact avec l’assise de la chaise fut douloureux, mais bien moins que ce à quoi je m’attendais. L’efficacité de la pommade de Sœur Marie Madeleine n’était plus à démontrer. Cela me facilita la concentration sur mon travail et je trouvais que j’avançais vite dans mon travail, même si le sujet ne me passionnait pas. Je comprenais, par contre l’utilité de la punition qui m’obligeait à une introspection afin d’aller au fond des raisons de cette pratique répréhensible. J’avais décidé de jouer le jeu et de m’ouvrir franchement en expliquant la genèse de cette pratique et les conséquences qu’elle avait eues dans ma vie et dans celle d’autres personnes.
Le temps passait et je ne m’en rendais pas compte.
« Axel, vous devez avoir fini votre rédaction pour ce midi. Il vous reste un quart d’heure. »
Je mettais justement un point final à ma rédaction qui ne faisait pas tout à fait les six pages demandées, mais j’avais réussi à dépasser les cinq. J’espérais que Sœur Marie Madeleine s’en contenterait.
Il était temps d’effectuer une relecture orthographique. Une première relecture. J’y trouvais de nombreuses fautes. La plupart étaient évidentes, mais il y en avait quelques-unes sur lesquelles j’hésitais. Habituellement, le correcteur orthographique de mon ordinateur en éliminait une bonne partie. L’écriture à la main me privait d’un précieux auxiliaire.
Je commençais un deuxième tour de correction, mais la sonnerie, annonçant la fin des cours, m’interrompit alors que je n’avais relu qu’un peu plus de la moitié de mon travail.
« Axel, apportez-moi votre rédaction ! »
Sœur Marie Madeleine ne me laissait pas de délai de grâce, ce qui m’inquiétait beaucoup. J’avais encore trouvé pas mal de fautes à corriger dans la première partie de mon texte, malgré les corrections que j’avais effectuées à la première relecture.
« Mets-toi au coin, Sœur Marie Hortense va venir te chercher. »
De nouveau sous la coupe de Sœur Marie Hortense ! Evidemment, je n’en étais qu’à la moitié de ma journée de punition. Que la préfète de discipline me prenne en charge n’avait rien d’étonnant. Je plaçais mon nez dans le coin, offrant mes fesses et mes jambes nues à la vue de qui entrait dans le bureau.
La brève conversation que Sœur Marie Madeleine et Sœur Marie Hortense eurent dans le bureau m’informa de l’approche de ma prochaine correctrice. J’en eu la confirmation quand elle me prit par l’oreille et qu’elle m’emmena avec elle en tirant généreusement sur mon appendice auriculaire.
Sœur Marie Hortense me conduisit dans le réfectoire. Il n’y avait que quelques élèves qui étaient installés, attendant que le service ne commence. Je voulais soulager le pinçon que Sœur Marie Hortense imposait à mon oreille. Je la suivais donc le plus scrupuleusement possible en m’efforçant de devancer ses mouvements.
Sœur Marie Hortense me lâcha l’oreille alors que je me trouvais face à l’estrade sur laquelle mangeaient les professeurs. Je tournais donc le dos aux tables sur lesquelles s’installeraient bientôt tous les élèves.
« A genoux ! »
Sainte Marie montrait le sol à quelques dizaines de centimètres de l’estrade.
« Les mains sur la tête ! »
Je me voyais passer tout le déjeuner dans cette position. Afin de m’installer plus confortablement, je pris un peu de temps avant d’obéir à l’ordre que j’avais reçu. La réaction de Sainte Marie fut immédiate. Elle posa une main sur mon ventre et l’autre s’abattit sur mes fesses.
« Aïe ! Pardon, ma Sœur, je les mets tout de suite, tout de suite. Aïe ! »
Mon obéissance tardive ne dissuada pas la préfète de discipline de continuer ma punition. Chaque claque m’obligeait à effectuer un petit mouvement d’avant en arrière, ce qui modifiait la répartition de mon poids sur mes genoux. Je ne savais plus ce qui était le plus douloureux : mes fesses ou mes genoux.
« Avise-toi une autre fois de prendre ton temps pour m’obéir. Quand je te dis quelque chose, c’est tout de suite que tu l’exécutes ! »
Elle continua la fessée encore quelques instants.
« Tu restes là tant qu’on ne t’a pas autorisé à en bouger. »

Sœur Marie Hortense avait des méthodes dissuasives. Malgré la douleur qui cisaillait mes genoux, je ne bougeais pas. J’avais peur que ce ne fusse que le début d’une longue attente dans cette position. Les élèves entraient par groupe. Je ne pouvais les voir, il aurait fallu que je tourne la tête, ce qui aurait été un motif largement suffisant pour que Sœur Marie Hortense sévisse de nouveau.
Mes condisciples défilaient dans mon dos. Je sentais un petit souffle d’air sur mes fesses et mes cuisses nues, quand certains, pour gagner leur place, devaient passer à me frôler.
Face à moi, les professeurs prenaient place. Le silence total observé par les élèves permettait d’entendre ce que disaient les religieuses à quelques mètres de moi. J’étais au centre de plusieurs conversations. On demandait de mes nouvelles, en quelque sorte.
Sœur Marie Madeleine qui avait rejoint ses collègues reçut de nombreux encouragements à la sévérité à mon égard. Toutes jugeaient durement l’imitation de signature que je m’étais permise. Il n’était question que de me faire passer l’envie de recommencer. Sœur Marie Madeleine reçut plusieurs offres de services et maints conseils. Puis, l’entrée étant servie sur les tables, on passa à autre chose. La nouveauté que je représentais, agenouillé au pied de l’estrade, cessa de représenter un intérêt immédiat. Régulièrement, certaines religieuses me jetaient un regard rapide. Le moindre de mes mouvements ne pouvait passer inaperçu. Il était préférable que mon immobilité me fasse oublier de ces dames. Je sentais bien que plusieurs d’entre elles n’auraient aucune hésitation à expérimenter, sur mes fesses nues, les effets de l’application de leur main.
J’étais, à l’évidence, exposé pour que mes condisciples comprennent ce qu’ils risquaient à prendre le même chemin que moi. Je ne pouvais le vérifier, mais je suppose que l’état de mes fesses, à ce que je ressentais venant de mon postérieur, devait les dissuader de se lancer dans la même voie que moi.
J’entendis qu’on servait l’entrée et je me tenais toujours à genoux. J’avais cessé d’être le centre d’attention de mes professeurs et je suppose qu’il en était de même pour les élèves. Un garçon à genoux, culotte baissée, ne constituait pas un événement suffisamment rare pour retenir l’attention bien longtemps.
Le contraste sonore de la salle ne m’avait pas encore paru aussi évident. Devant moi, les professeurs devisaient et, bien que cela se fît avec un niveau sonore modéré, cela faisait un murmure parfaitement audible. Derrière moi, pas de conversation. Seul le bruit des couverts dominait l’assemblée des élèves. Nous avions l’habitude de manger en silence et malgré notre nombre bien supérieur à celui des Sœurs, la masse des élèves était plus silencieuse que les professeurs. De façon générale, tout cela se déroulait dans une atmosphère feutrée.
Mon attention se focalisa rapidement vers mes genoux. Comme à chaque fois que j’avais dû me mettre en pénitence dans cette position, elle devenait inconfortable, puis pénible et enfin insupportable alors que je devais y rester immobile, sans aucune solution pour soulager la douleur qui venait de mes articulations. Rester en placer, cela signifiait laisser la douleur augmenter lentement, mais régulièrement, soulager mes genoux en changeant de place provoquait une douleur aigue qui me contraignait au statuquo. Je ne voyais pas comment il me serait possible de tenir cette position pendant tout le repas. Comme à chaque fois, cela devint très vite mon unique préoccupation.
Mon angoisse se réveilla d’un coup lorsque Sœur Marie Hortense se leva et se dirigea vers moi. Pour un puni, voir la préfète de discipline se rapprocher est toujours une source d’angoisse. Elle me prit par l’oreille et son elle la tira vers le haut.
« Debout, plus vite que ça ! »
Une claque sur les fesses m’encouragea à obéir. Il était quasiment impossible de se mettre debout depuis cette position. Il aurait fallu faire reposer tout son poids sur un seul genou, le temps de poser un pied par terre. Une main tirant mon oreille vers le haut et l’autre me fessant, Sœur Marie Hortense en avait décidé autrement. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais je me suis retrouvé sur mes deux pieds. J’avais hurlé de douleur, je pleurais, mais j’étais debout. Motivé par Sœur Marie Hortense, j’avais trouvé les ressources pour réaliser l’impossible.


fessé par la religieuse


Sœur Marie Hortense me courba sous son bras. Je serrais les dents et je contractais mes fesses, mais c’était peine perdue. La fessée m’arracha des cris, puis des pleurs. Je proposais une danse fessière et un ballet de jambes à mes camarades vers lesquels mon postérieur était tourné. Je ne ressentais plus aucun reste de pudeur à me montrer nu de la taille aux chevilles. L’accumulation de fessées, reçues depuis le matin, faisait son effet. Chacune d’elle redonnait vie aux précédentes, le tout constituait, dans ma tête, une longue correction sans vraiment d’interruption, ni de fin prévisible.
Sœur Marie Hortense me conduisit vers une table haute qui avait été installée dans un coin. Là, une assiette m’attendait. Il n’y avait que des pâtes, sans sauce, et une tranche de jambon. Je mangeais debout, d’une part parce que l’installation ne me permettait pas de faire autrement et que l’absence de chaise indiquait clairement que personne n’avait prévu que je m’asseye. De toute façon, je préférais la station debout. Mes fesses n’auraient supporté que difficilement que j’y fasse reposer mon poids.
J’arrivais rapidement au bout de mon assiette. C’était l’inconnu devant moi. Je priais intérieurement pour que Sœur Marie Hortense ne me remette pas à genoux. Je ne m’en sentais pas capable. Pourtant, ma punition était loin d’être arrivée à son terme.

J’étais immobile devant mon assiette vide quand Sœur Marie Hortense revint vers moi. Elle me reprit par l’oreille et je la suivis au milieu de la salle. La suite était inévitable. Je reçus une longue fessée, courbé sous le bras de la préfète de discipline.
Elle me mit ensuite au piquet, juste à droite de la porte du réfectoire. Nous étions presque à la fin du repas. Je me représentais par avance la file des élèves, passant à quelques centimètres de mes fesses nues et rougies par les attentions dont elles avaient été l’objet. Je n’y étais pas tout à fait.
La fin du repas fut un peu perturbée. Habituellement, les élèves ne se levaient de table qu’après en avoir reçu l’autorisation. D’un signe de tête, table par table, et non sans avoir vérifié que les assiettes et les couverts avaient été rangés selon les exigences en vigueur, Sœur Marie Hortense autorisait les convives à se lever et à quitter le réfectoire. Cela se faisait dans un silence quasi-total.
La prise de parole de Sœur Marie Hortense retentit comme une clameur inattendue.
« Vous savez tous ce que votre camarade a fait pour mériter une si longue punition. Afin de vous permettre de lui montrer votre réprobation, chacun de vous lui donnera une claque sur les fesses en passant à côté de lui. »
Le défilé commença. La première claque me prit au dépourvu. Elle m’avait été assénée sans retenue et à la petite exclamation d’étonnement, il me sembla qu’il s’agissait d’une fille. La deuxième fut plus franche et plus forte. C’était à l’évidence un garçon ou une fille très sportive. J’accusais chaque fessée par des grognements de douleur qui se transformèrent assez vite en sanglots continus. La honte d’être fessé par mes camarades constituait sans doute la pire des punitions qui m’avait été infligée jusqu’alors.
Il y avait des mains féminines qui alternaient avec celles des garçons. Il y en avait des frêles appartenant aux élèves des petites classes et des grandes qui claquaient bien plus fort. Les élèves se succédaient sans interruption et sans s’attarder. Sœur Marie Hortense veillait au grain. Certaines claques n’étaient pas bien fortes, d’autres augmentaient sérieusement la cuisson de mes fesses. Peu atteignaient le niveau de cuisson que provoquaient les mains des Sœurs. Mais l’accumulation faisait son effet. Je ne sais pas combien d’élève prenaient leur déjeuner à St Marie ce jour-là, mais la procession me sembla interminable.
Je ne m’aperçus de la fin que parce que le silence se fit et que, comme cela s’était produit le matin, je restais seul dans la pièce. Cela ne dura pas longtemps. Sœur Marie Madeleine vint me chercher. Elle commença par examiner mes fesses, en testant leur sensibilité de son pouce.
« L’idée de Sœur Marie Hortense était excellente. Quoi de mieux pour vous montrer qu’unanimement, élèves et professeurs désapprouvent votre comportement. Je pense que nous renouvellerons cette méthode à d’autres occasions. »
J’espérais que je n’en serai pas le destinataire. L’humiliation était trop forte. Je ne pourrais plus côtoyer mes camarades sans penser à la fessée qu’ils m’avaient administrée.
« Nous avons du travail à faire, vous comme moi. Il faut requinquer vos fesses pour les punitions qui vous sont promises cet après-midi et vous avez quelques punitions qui vous attendent. Dans mon bureau ! »
J’attendais la claque qui traditionnellement concluait ce genre de propos quand une religieuse avait des fesses nues sous les yeux. Je ne fus pas déçu.

Le déjeuner m’avait épuisé surtout émotionnellement. Je n’en étais qu’au début de l’après-midi, mais j’avais l’impression de ne pas avoir dormi depuis plus de vingt-quatre heures. Sœur Marie Madeleine me mit brièvement au coin, le temps de régler quelques questions administratives dont elle devait s’occuper.
Puis, elle me coucha en travers de ses genoux. J’éprouvais à chaque fois la même crainte. Dans cette position, elle pouvait me fesser. J’attendais à chaque fois qu’elle décidât de mon sort. Je contractais mes muscles dans l’attente du début d’une correction. Cette fois-ci, ce fut pour me masser les fesses avec sa crème apaisante. Je me détendis sur ses genoux. Le massage se prolongea. J’étais déjà dans les premières phases de sommeil quand Sœur Marie Madeleine me rappela à l’ordre par quelques petites claques sur les fesses.
« Ce n’est pas le moment de dormir, Axel, je vous ai préparé du travail pour cet après-midi. »


la religieuse et la punition


Je me relevais de cette position où je me sentais pourtant si bien. La main de Sœur Marie Madeleine étalant l’onguent sur mes fesses calmait la cuisson de mes fesses. Elle massait la peau sous sa main à la fois délicatement te fermement, passant et repassant pour faire pénétrer la pommade dans ma peau. Elle descendit sur l’arrière de mes cuisses qui étaient tout aussi douloureuses que mes fesses ?
« Ecarte les jambes ! »
Sa main se glissa entre mes cuisses apaisant la douleur là où l’extrémité de la lanière de Sœur Marie Hortense avait fini sa course. Elle finit son massage en remontant sa main jusqu’à la jonction de mes cuisses et de mes fesses. Sa main effleurait mes testicules et à chaque fois je sentais un frisson remonter le long de mon dos. J’eus peur que cela ne me déclenche une érection.
Les Sœurs n’admettaient pas ces manifestations déplacées quand elles prenaient soin de nos parties intimes. Cela n’arrivait jamais pendant les fessées. Leur rigueur suffisait amplement à contrôler de telles manifestations de virilité. Durant une toilette intime, quand les Sœurs s’emparaient du pénis du garçon dont elles s’occupaient pour le savonner de la même façon qu’elles le faisaient pour toutes les autres parties du corps, on pendant un massage fessier, il arrivait qu’un garçon s’oublie et laisse sa verge durcir.  Cela arrivait assez rarement, heureusement pour nous. Les religieuses avaient toute la même méthode pour réprimer ce comportement inconvenant. Le fautif recevait aussitôt une sévère fessée jusqu’à ce que son sexe, redevenu flasque sous le coup de la douleur, pende entre ses jambes.
La peur d’un nouveau châtiment modérait en général les ardeurs des jeunes gens placés dans cette situation. Pour ma part, je me concentrais sur la cuisson de mes fesses qu’avait provoquée ma dernière fessée. Cela me permettait de faire disparaître les premières manifestations interdites.
« Pendant que je corrige votre rédaction de ce matin, vous avez des lignes à copier : deux cent fois cette phrase : en aucun cas, je n’imiterai plus jamais la signature ou l’écriture d’une autre personne. Faites bien attention, Axel, je veux une écriture impeccable : toutes les lettres bien formées, une écriture régulière, pas de faute, pas de rature. La ligne dans laquelle il y aura une lettre mal écrite, une faute ou une rature ne comptera pas. Vous ne sortirez pas de ce bureau, ce soir avant d’avoir fini. »
Sœur Marie Madeleine me donna une bonne claque sur le sommet de mes fesses.
« Je vous ai assez cajolé pour le moment. Voyons voir ce que vos fesses vont ressentir au contact de l’assise de la chaise. »
Je me relevais et je pris place à ma table de travail. La position assise n’était vraiment pas confortable. Elle accentuait les tiraillements que je ressentais sur la peau de mes fesses.
Le stylo était toujours là et un petit tas de feuilles blanches m’attendait. Je commençais mon pensum. Une ligne. Une deuxième, puis une autre. Encore une. Recopier des lignes devient rapidement d’un ennui mortel. Je n’en avais pas écrit plus de vingt que je levais la tête, cherchant ce qui pourrait me sortir de cette répétition qui me semblait infinie. Les gros yeux que me fit Sœur Marie Madeleine et le regard noir qu’elle me jeta m’incitèrent à rester concentré sur mon travail.
Le temps s’éternisait. Je progressais lentement dans mon travail.
« Venez-ici, Axel, que nous jetions un œil sur votre rédaction. »
Le pantalon autour des chevilles et ma culotte descendue sur mes mollets rendaient tous mes déplacements laborieux. Je montrais, malgré tout, de l’empressement à obéir. Il était inutile d’aggraver mon cas en prenant le risque d’être suspecté de mauvaise volonté. Je marchais, mes pieds rasant le sol, mais je me risquais à accélérer la fréquence de mes pas.
Sœur Marie Madeleine tourna les feuilles de papier face à moi.
« Pouvez-vous compter le nombre de croix rouges qu’il y a dans la marge ? »
Un balayage rapide des yeux me fit évaluer leur nombre à trois ou quatre marques par page. Ce n’était pas bon signe. Vingt-deux. Il y en avait vingt-deux.
« Vingt-deux, ma Sœur. »
Comment avais-je pu laisser autant de fautes ? Les conséquences en étaient évidentes.
« Nous sommes d’accord sur le nombre. Je vous ai prévenu que je noterai votre orthographe comme une dictée. Vingt-deux points à enlever sur une note de départ de vingt. Il ne reste plus grand-chose. Cela fait zéro. Qu’arrive-t-il aux élèves qui ont zéro en dictée ? »
Il n’y avait pas besoin de réponse. Nous le savions tous deux. Sœur Marie Madeleine prit mon poignet et elle tira sur mon bras, l’amenant au-dessus de ses genoux. Je tombais à plat ventre en travers de ses cuisses. Aucun professeur ne se serait contenté de sa main nue pour châtier une telle concentration de fautes. Mes craintes furent confirmées quand je sentis qu’elle se penchait vers son bureau pour y prendre un objet. Au petit bruit que cela fit, je sus qu’elle s’était emparée de la règle.
Avec une règle à la main, il est aisé pour n’importe qui d’infliger une véritable correction. Le bras de levier que constitue un morceau de bois léger de plusieurs dizaines de centimètres, auquel il suffit de donner un peu de vitesse avant qu’il n’atteigne les fesses, accumule une énergie cinétique importante qui se transmet au contact de la peau. Sœur Marie Madeleine n’avait peut-être pas autant d’occasions que ses collègues de manier cet instrument, mais elle avait suffisamment d’expérience pour en maîtriser l’application.
Ce ne fut pas la pire des fessées que j’ai pu recevoir avec cet instrument, mais elle venait après presque vingt-quatre heures d’une densité peu commune de fessées. Il ne fallut pas plus de dix coups de règle sur chaque fesse pour que la douleur fût à son paroxysme. Tout en laissant aller mes sanglots, mes jambes s’étaient lancées dans une gigue endiablée, encouragée par le tempo que la règle battait sur mes fesses.
« Allez vous mettre au coin ! »
Sœur Marie Madeleine avait la réputation d’être relativement clémente. Elle ne poursuivait jamais une fessée lorsqu’elle estimait que le puni avait intégré les raisons qui avaient provoquées la correction. Une fois qu’elle eut sérieusement embrasé mon postérieur, elle mit fin au châtiment.
« Vos fesses vont tout juste voir le temps de refroidir. Sœur Marie Hortense ne va pas tarder pour vous mettre au piquet pendant la récréation. »
Les mêmes scènes que le matin se reproduisirent. Tenu par l’oreille, je fus conduit sous le préau par Sœur Marie Hortense. Courbé sous son bras, je reçus une bonne dose de sa lanière qu’elle répartit équitablement entre mes fesses et mes cuisses. Je passais le reste de la récréation le nez contre le mur, les mains sur la tête. Ma culotte baissée donnait à voir mes fesses nues ce qui rappelait à chacun le sort réservé aux délinquants de mon espèce à St Marie.
Cette fessée fut moins mise en scène que celle du matin. Sœur Marie Hortense n’exigea pas que tous les élèves de l’établissement se rassemblent pour assister à ma punition. L’intérêt pour mon cas était fortement retombé. Le temps fort en avait été quand chacun de mes condisciples avait pu me claquer les fesses de sa main à la fin du déjeuner.
Sœur Marie Madeleine vint me prendre en charge à la fin de la récréation. Elle me donna la traditionnelle fessée, puis elle répandit la crème apaisante sur mes fesses et elle la fit pénétrer grâce à un massage énergique.
Je n’arrivais pas à y trouver le même bien-être que lorsqu’elle s’était livrée à la même activité dans son bureau. Les deux positions dans lesquelles j’avais été mis, allongé en travers de ses genoux ou ployé sous son coude avec la culotte baissée dans les deux cas, étaient tout autant infantilisantes. J’en ressentais, au fond de moi, une gêne qui alimentait ma honte. Que l’on prenne soin de mes fesses en public en rajoutait à ce sentiment. J’aurais préféré que cela se fasse dans l’intimité, pourtant relative, du bureau de Sœur Marie Madeleine. Il n’était, bien évidemment, pas question que j’en fasse la demande. J’avais bien trop peur que cela ne fût pris pour un caprice.
La fin de l’après-midi fut consacrée à l’écriture des lignes que Sœur Marie Madeleine m’avait imposées. Cela n’avançait pas. L’attention que je devais mobiliser pour former chacune des lettres de chacun des mots, dépassait de bien loin ce dont j’avais l’habitude. Une forte concentration me permettait d’écrire deux ou trois lignes sans problème. Puis, mon écriture se dégradait.
Périodiquement, Sœur Marie Madeleine inspectait mon travail par-dessus mon épaule. D’un trait de stylo rouge, elle biffait une ou deux lignes, parfois plus, parmi les dernières que j’avais écrites. Celles-là ne comptaient pas. Je devais les recommencer. Je la sentais excédée par mon inattention. Elle passa à un niveau de menace supérieur.
Sœur Marie Madeleine me mit debout en me tirant par le lobe de l’oreille. Elle s’assit à ma place et elle me plaça en travers de ses genoux. Je reçus une courte mais énergique fessée de sa main nue. Elle se contenta de me tirer quelques larmes après une abondance de cris que je commençais dès la première claque.
« Tu vas faire plus attention à ta calligraphie. Tu recevras un coup de règle sur chaque côté de tes fesses pour chaque ligne dans laquelle il y aura une lettre mal écrite. De plus, elle ne comptera pas dans le décompte final. Tu en as déjà une bonne vingtaine à ton actif. Si tu penses que cela ne fera pas une assez grosse correction en fin d’après-midi, il ne tient qu’à toi d’en rajouter. Remets-toi au travail ! »
J’ai découvert à St Marie combien la promesse d’une fessée améliorait automatiquement ma capacité à me concentrer sur mon travail. Je n’étais pas le seul dans ce cas. C’était l’une des raisons qui permettait à cet établissement d’avoir un aussi bon niveau scolaire. Il est vrai que les Sœurs ne se contentaient pas de promettre. Elles passaient à l’acte sans hésitation.
Mon taux de lignes rejetées par Sœur Marie Madeleine chuta de façon spectaculaire. Je mettais plus de temps à écrire chaque phrase, mais j’en avais moins à réécrire. Mon impatience grandissait plus j’approchais du terme de ma punition. Il ne me restait plus qu’une petite trentaine de lignes à écrire.
Sœur Marie Madeleine vint se livrer à ce qui serait, sans doute, l’une de ses dernières vérifications de mon travail. Elle entoura deux lettres mal formées dans la dernière ligne que j’avais écrites, puis une autre dans celle du dessus. Elle barra ces deux phrases puis en repéra une troisième dans laquelle un e manquait ou était tellement mal formé que c’était tout comme.
Elle glissa sa main sous mon genou droit pour décoller ma jambe de l’assise de la chaise. Puis elle claqua trois fois le haut de ma cuisse.
« Vous recommencez à être dissipé. Vous faut-il encore une fessée d’encouragement ? »
Toisa fois encore sa main vint marque r le haut de ma cuisse.
« Vous finissez votre punition sans que j’aie à vous faire aucune remarque. Une seule et je double le tarif de la punition avec la règle. »
Je devais en être à presqu’une trentaine de coups de règle sur chaque fesse. Inutile de passer à soixante ! Ma motivation était assez forte pour finir mon pensum sans nouvelle erreur.
Sœur Marie Madeleine compta vingt-huit lignes qui avaient dû être recommencées. Elle me fit passer sous son bras puis elle me ceintura. Vingt-huit fois la règle vint claquer sur chacun de mes globes fessiers. Cela suffisait pour raviver toutes les cuissons accumulées depuis la veille.
Elle me conduisit au coin où je m’efforçais de ravaler mes sanglots pour me conformer à la consigne de silence qui était la norme en cet endroit.


Grand merci à Peter Pan pour ses illustrations.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 48
L'épisode suivant : chapitre 50

Ou bien retrouvez l'ensembles des chapitres sur la page "mes récits"

4 commentaires:

  1. Bonsoir JLG,

    Je continue mon format BD.
    Pour le dialogue du premier dessin, j'aurais du choisir le court passage de Sœur M-Hortense, depuis: "Avises-toi..." jusqu'à la fin du paragraphe. Ca aurait été peut-être plus adéquat pour l'action. Mais bon, ce n'est pas facile de trouver le moment fort parmi les divers stades du récit. C'est aussi l'intérêt de l'exercice pour la personne qui illustre. Tout comprendre par l'image.Un petit défi à relever à chaque fois.
    Bonne soirée. Peter'

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    1. Peter Pan,
      Un défi que vous relevez plus bien. Ces Nouvelles illustrations collent plutôt bien à l'histoire.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Bonjour JLG,

    Merci beaucoup pour ces compliments ! Ca fait toujours plaisir.
    Cela fait le 25ème épisode que j'illustre grâce à vous et... ça se fête ! Champagne pour tout le monde. Trinquons (avec modération !)par écran interposé. Rires.
    Bon Dimanche. Peter.

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  3. Les derrières trinquent sans modération sous les fessées, alors pourquoi ne pas trinquer au champagne de la même façon... ben oui?
    Ramina... par écrans interposés.

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