vendredi 22 juin 2018

Consultations es fessées - Madame L


Cette semaine, prenons connaissance d’une consultation montrant comment il peut être utile de bénéficier d’un regard extérieur pour comprendre les situations que l’on peut vivre au quotidien.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, ...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Mercredi 13 juin 2018 - 11h02

« Allô, Docteur ?
– Le Docteur Jeanine Legendre au téléphone. Que puis-je pour vous, Madame ?

– Madame L. Docteur, j’ai peur de me tromper et j’aimerais échanger avec vous sur la situation qui se présente à moi. C’est tout à fait inhabituel et je ne sais pas si je ne me fourvoie pas.
– Voyons cela. Expliquez-moi de quelle situation vous parlez.
– Et bien, Docteur, J’ai pris le parti de prendre un jeune étudiant comme locataire depuis la rentrée dernière. Vous comprenez, j’habite une grande maison dans laquelle il y a plusieurs chambres vides depuis que mes enfants sont partis vivre leur propre vie. Certains sont à l’autre bout de la France et l’une est à l’étranger. Je les ai souvent au téléphone, mais ils ne viennent pas souvent me voir.
– Et oui, c’est ce qui arrive quand les enfants grandissent.
– Je me sens un peu seule, surtout depuis le décès de mon mari. Aussi, je me suis dit que la présence d’une jeune personne apporterait un peu de vie dans la maison. Ce n’est pas que j’en ai besoin pour vivre. Mes revenus sont confortables. Et puis, j’ai pensé que si le loyer était faible, cela pouvait rendre service à une famille qui a peu de moyens.
– C’est une initiative qui vous honore, Madame.
– Je vous remercie. Vous savez, depuis longtemps dans notre famille nous sommes très attentifs à ce qui arrive aux … Mais je m’égare. Je vous fais perdre votre temps en vous racontant ma vie.
– Non, non, pas du tout ! Vous savez, mieux je comprendrai le contexte dans lequel se pose votre problème, plus je serai à même de vous aider judicieusement. Continuez, prenez le temps qu’il vous faudra.
– Merci de votre patience Docteur ! C’est donc un jeune homme que le CROUS m’a envoyé en réponse à l’annonce. Je m’étais mis dans la tête que ce serait une jeune fille, mais j’ai accepté quand même. Il avait vraiment besoin de cet hébergement qui est à la fois proche de la fac et dans un quartier tranquille. Le bus passe tout près. Je lui faisais ses repas du soir, et ceux du week-end quand il restait là. Ça c’est une faveur que je lui fais. Je ne les lui fais pas payer.
–Vraiment très pratique. Il doit être bien chez vous.
– Sans doute trop bien. L’année ne s’est pas si bien passée que cela.
– C’est là où le bât blesse ?
– Oui, comme vous dites ! Ce n’est pas qu’il ait été désagréable, mais j’ai bien vu qu’il ne savait pas gérer la liberté qu’il découvrait en étant à la fac. Cela ne faisait pas un mois qu’il avait emménagé chez mois, qu’il sortait deux, trois, parfois quatre fois par semaine. « Pour faire la fête » comme il dit. Il rentrait à pas d’heure ! Je voyais bien qu’il ne travaillait pas beaucoup. Il avait souvent du mal à tenir les yeux ouverts toute une journée durant. Combien de fois lui ai-je dit d’aller se coucher !
– C’est une difficulté récurrente chez nos jeunes gens. La première année de fac est difficile à gérer.
– C’est tout à fait ce qui s’est passé. Il a loupé presque tous ses partiels. Il doit recommencer l’année prochaine.
– Situation malheureusement trop fréquente.
– Il en est tout abattu quand il me l’a annoncé. Ces jeunes gens, quel manque de jugeote. Incapable de s’autodiscipliner.
– C’est l’un des inconvénients de la jeunesse qui présente, par ailleurs, de nombreux avantages.
– Oui, évidemment ! Il est cependant assez lucide sur ce qui lui est arrivé. Il reconnait ne pas avoir travaillé suffisamment.
– C’est déjà un premier pas.
– Quand m’a dit que son année était ratée, je me suis fâchée. Je l’ai grondé comme un petit garçon. J’étais assise sur le canapé dans le séjour, il était debout devant moi et il baissait la tête pendant que j’énumérais tous ses manquements : sa désinvolture vis-à-vis de ses études, son incapacité à gérer ses sorties et son sommeil, le désordre de sa chambre, ses vêtements sales qu’il laisse traîner jusque dans la salle de bains, les douches du matin dont il se dispense quand il est en retard, … tout y est passé. Je ne lui ai rien épargné.
– Comment a-t-il réagi ?
– Il était embêté, honteux et il a fini par me dire que j’avais raison, qu’il ne savait pas que j’avais remarqué tout cela. Comme si c’était difficile à voir !
– Nous sommes parfois stupéfaits de la naïveté de certains jeunes adultes.
– De vrais gamins ! Il a fini par avouer qu’il se sentait incapable de faire face tout seul à toutes ses responsabilités d’adulte. Je sentais bien qu’il voulait aller encore un peu plus loin mais qu’il n’osait pas. J’ai dû insister fermement.
– Qu’a-t-il fini par admettre ?
– Il a reconnu qu’il avait espéré plus d’une fois que j’intervienne plus rapidement pour lui dire toutes ces choses, un peu comme sa mère l’aurait fait si elle avait été là.
– Intéressant !
– Nous avons alors parlé de son avenir, de ce qu'il avait l’intention de faire l’année prochaine.
– Oui …
– C’est là où ça se complique. Ses parents ne peuvent pas continuer à financer des études aussi catastrophiques. Ils parlent de le rapatrier chez eux et de chercher du travail. Quel potentiel gâché !
– En êtes-vous restée là ?
– Non, c’est là où j’ai peut-être outrepassé ce que j’avais le droit de lui dire. »
[Silence durant plusieurs secondes]
– Oui ?
– Je lui ai dit que s’il avait été mon fils, il aurait eu le droit à quelques bonnes fessées magistrales.
[Nouveau silence]
– Et alors ?
– Rien. Il n’a rien dit. Il se balançait d’un pied sur l’autre et ses doigts trituraient le tissu de son pantalon. Un petit garçon fort justement grondé par une grande personne ! C’est à ça qu’il ressemblait. Je dois avouer qu’à ce moment-là, j’ai dû me retenir pour ne pas lui flanquer la fessée dont il avait besoin. Afin de ne pas prendre le risque de passer à l’acte, je l’ai renvoyé dans sa chambre en lui ordonnant de ne pas en sortir.
– Que s’est-il passé depuis ?
– C’était hier. Il n’est descendu que pour dîner quand je l’ai appelé. Il n’a pas dit un mot. Je suis restée très froide avec lui, pour lui montrer que j’étais fâchée. Pour une fois je ne lui ai rien passé à table. Sous mes injonctions, il a dû rectifier sa position sur sa chaise. J’ai exigé qu’il débarrasse toute la table et qu’il range la cuisine après le repas. Je ne l’ai pas autorisé à quitter la table avant que le repas soit fini. Il a obéi, sans protester. C’était préférable pour lui.
– Vous avez monté le niveau d’exigence à son égard.
– Oui et j’ai continué ce matin. Je l’ai consigné dans sa chambre pour toute la journée, pour y réfléchir à la proposition que je lui ai faite.
– Quelle proposition ? »
[Court silence]
– Je … Je lui ai proposé de prendre en charge le coût de sa prochaine année universitaire.
– Mais vous avez mis des conditions.
– C’est exactement cela. Je lui ai dit que je laisserai rien passer et qu’il devra m’obéir en tous points, que je surveillerai tout ce qu’il fera.
[Long silence]
– Mais encore ?
– Que je lui donnerai la fessée quand je serai mécontente de son comportement ou de son travail. J’ai été claire. Je lui ai parlé de fessées déculottées et de mises au coin. Je l’ai également prévenu que j’utiliserai des instruments punitifs quand ce sera nécessaire.
– Qu’elle a été sa réaction ?
– D’abord il a fait une grimace, mais sans rien dire. Je voyais bien qu’il était ennuyé pour répondre. Puis il m’a remercié de ma proposition. C’est alors que je lui ai dit d’aller dans sa chambre.
[Nouveau silence]
– Je ne sais pas si j’ai eu raison.
– Au fond de vous-même, qu’en pensez-vous ?
– Je ne voyais pas d’autre solution. Je ne voulais pas le laisser sur cet échec, mais je ne me voyais pas recommencer une deuxième année qui se serait soldée comme la première. Et puis, c’est un gentil garçon, un peu immature pour son âge, je ne pouvais pas le laisser tomber. Cette solution s’est imposée et j’ai eu l’impression qu’il m’y encourageait pas son attitude.
– Pourquoi en doutez-vous, alors ?
– Vous ne trouvez pas étrange de faire cette proposition à un jeune homme de dix-neuf ans qui n’est même pas mon fils ?
– Tout dépend de l’intention qu’on y met. Si l’on y réfléchit bien, qu’avez-vous fait ? Vous lui avez proposé, pour l’année prochaine un cadre propice à ses études et une personne pour contrôler qu’il en respecte bien les limites. J’ai cru comprendre, à vous entendre, qu’il en avait besoin, voire qu’il le souhaitait. N’est-ce pas ?
– Oui, c’est ce qu’il m’a semblé.
– De plus vous lui avez proposé de jouer le rôle de Maman de substitution. Je ne vous ai pas demandé votre âge, mais il me semble que la différence d’âge avec lui, vous permet de jouer ce rôle.
– Oui, sans problème !
– Ne l’obligez pas à donner son accord. C’est déjà assez humiliant pour lui de s’entendre promettre la fessée, sans qu’il ait à la demander ou presque. Mettez-le devant le fait accompli au plus tôt.
– Vous croyez ?
– J’en suis certaine. Dès que vous aurez raccroché, vous lui ordonnerez de descendre dans le séjour. Vous lui annoncerez que vous avez réfléchi et que vous pensez, qu’indépendamment de ce qui se passera l’année prochaine, il a mérité une bonne fessée pour tout ce qui s’est passé cette année. Sans lui laisser le temps ni d’accepter, ni de refuser, vous le déculotterez, puis vous le coucherez en travers de vos genoux. Il faudra alors qu’il sente passer la fessée pour bien comprendre le nouveau régime auquel il sera soumis. Comprenez-vous ?
– Oui, je crois.
– Vous le mettrez alors au coin pour le reste de la matinée. Bien entendu, ce sera la culotte baissée. Soyez intransigeante s’il ose bouger ou faire du bruit. Une deuxième fessée devra alors lui faire comprendre les exigences du coin. Il faut qu’il apprenne dès maintenant. Quand rentre-t-il chez lui ?
– A la fin de la semaine.
– Cela laisse deux, presque trois jours. Informez-le qu’il est puni jusque-là. Durant tout ce temps, le moindre écart doit être sanctionné par une fessée déculottée et un long moment au coin. Vous en pensez-vous capable ?
– Je pense que ça ne me posera aucun souci. C’est ce que j’avais envisagé, mais je voulais un avis autorisé avant de passer à l’acte. Merci Docteur, je vais suivre vos conseils. »

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1 commentaire:

  1. Bonjour moi j'aurais été ravi que l'on me fasse cette proposition en montrant une bosse grossissante au devant de mon pantalon et je ne vous explique pasla suite lors du deculottage juste avant la fessée sur les genoux de ma fesseuse

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