Cela faisait trois jours que Magali avait reçu la dernière
fessée de la série qui avait été provoquée par un gobelet de café renversé sur
le clavier de son ordinateur. Cette correction m’avait impressionné et je
n’étais pas le seul. Magali était devenue attentive à son travail au point que
la directrice lui en avait fait compliment. Même Catherine et Béatrice
s’étaient plongées dans le travail, oubliant de me menacer d’une fessée à la
moindre occasion. Il est vrai que la présence continue de Madame Colas n’avait
pas donné d’occasion à Catherine d’exercer son autorité sur nous deux.
Le différend entre Catherine et Magali n’était toujours pas
réglé. Nous savions tous que c’était Catherine qui avait volontairement
provoqué l’incident qui s’était conclu par cette correction si impressionnante.
Cela ne pouvait pas en rester là.
C’était un vendredi matin. Madame Raveneau était Paris pour
un salon professionnel qui devait durer jusqu’au samedi soir. En milieu de
matinée, Madame Colas se prépara à partir pour un rendez-vous avec un client,
ce qui l’obligeait à se rendre dans le département voisin.
« Je ne serai pas de retour avant ce soir. Je compte
sur le dernier qui partira pour fermer correctement les bureaux. S’il y a un
problème, vous m’appelez sur mon portable. Je vérifierai lundi si votre travail
a été fait. »
Elle nous laissa sur ces recommandations. Je sentis la
nervosité de Magali monter. C’était la première fois, depuis ce fameux jour, où
nous n’étions plus sous la surveillance de l’une de nos cheffes. S’il devait y
avoir une explication, c’était maintenant. C’est Catherine qui ouvrit les
hostilités. Madame Colas était partie depuis une demi-heure. Plus de risque
qu’elle ne refasse son apparition inopinément.
« Je n’ai pas oublié, Magali, même si ça fait plusieurs
jours, que tu as été insolente à mon égard. Je t’avais dit que tu en serais
punie. C’est le moment. Je vais te donner la fessée que tu as
méritée ! »
Je m’attendais à une réponse cinglante et dédaigneuse comme
Magali en avait l’habitude face aux insistances de Catherine. Il n’en fut rien.
La réponse vint, mais sur u ton mesuré et hésitant.
« Mais, j’ai été punie !
– Non, tu as été punie pour avoir abîmé ton ordinateur et
pour tous les mensonges qui en ont découlé, mais pas pour avoir été insolente.
Viens-ici que je te donne la fessée.
– Non, vous n’avez pas le droit ! Je ne veux pas !
– Je comprends que tu ne veuilles pas, mais je ne te demande
pas ton avis. Depuis quand a-t-on besoin de l’autorisation d’une jeune fille
pour la punir ? J’ai décidé que tu auras une fessée, il ne te reste plus
qu’à m’obéir.
– Vous n’êtes pas ma cheffe, je ne vous obéirai pas … »
L’assurance manquait dans la voix de Magali. Cela ôtait
toute force à la fermeté qu’elle voulait afficher.
« Magali, Magali, Magali ! Pourquoi veux-tu rendre
les choses aussi compliquées ? Je pourrai venir te chercher par l’oreille
et te ramener à mon bureau. Si tu ne te laisses pas faire, je pense qu’avec
l’aide de Béatrice, j’y arriverai, y compris s’il faut te déculotter de
force. »
Magali était devenue toute pâle. L’absence de protestation
montrait qu’elle croyait la chose possible.
« Mais ce n’est pas ce que je veux. Tu vas venir de
toi-même, parce que tu sais que tu as besoin de cette fessée.
– Non, je ne le ferai pas !
– Bien sûr que si et je vais t’expliquer pourquoi. Tu dois
choisir entre recevoir, de temps en temps, une fessée de ma part, quand je
l’aurai décidé, ou bien ce sera deux jours de fessée avec la règle que
t’administrera Madame Colas. Entendons-nous bien, quand je te punirai, ce ne
sera pas une partie de plaisir pour toi, mais rien de comparable avec la correction
à la règle que te donnera notre cheffe de bureau. »
La grimace que fit Magali était éloquente.
« Crois-tu que je ne saurai pas organiser un nouvel
incident comme celui du gobelet de café ou du document disparu ? Tu
pourras être vigilante si tu veux, mais comme tu ne sais pas ni d’où ni quand
viendra le prochain coup, je pense que tu as peu de chance de l’éviter. La
fessée de Madame Colas, par contre, ce sera à coup sûr.
– Non, non …
– Si tu ne cèdes pas, il y aura un deuxième incident, puis
un troisième. Tu te vois recevoir la fessée avec la règle pendant tout une
semaine ? Chaque matin en arrivant, chaque midi, chaque soir avant de
partir ? Sans compter celles que ta Maman te donnera !
– Non, s'il vous plait …
– Allons, viens-ici ! C’est beaucoup plus
simple. »
Catherine laissa un petit temps de silence.
« Magali, je t’attends, tout de suite ! »
Lentement Magali se leva. Les deux femmes ne se quittaient
pas des yeux, comme si la plus jeune était hypnotisé par la plus ancienne.
« Non … non … non, ne cessait-elle de répéter, mais
elle avançait pas à pas vers Catherine. »
Catherine lui tendit la main et elle la prit. Il ne lui
restait plus que deux pas à faire, mais elle n’y arrivait pas. Catherine tira
un peu sur la main et ce fut fait. Magali était debout à son côté. Sans quitter
la jeune femme des yeux, Catherine glissa ses deux mains sous la jupe de
Magali. Elle trouva l’élastique de la culotte et elle la fit glisser doucement
le long des cuisses. Puis, tenue par le poignet et une main ferme posée dans
son dos, Magali dut s’allonger sur les genoux de Catherine. Celle-ci retroussa
la jupe dans le dos de la jeune fille.
« Oh oh, s’exclama-t-elle au spectacle des fesses sous
ses yeux ! Voilà une jeune fille qui a eu le martinet. C’est Maman qui l’a
donné ?
– Oui Madame, répondit Magali d’une toute petite voix.
– C‘était hier soir ou ce matin ?
– Hier, Madame.
– Et bien dis donc, les marques sont encore bien visibles.
Une grosse fessée ! Qu’as-tu fait pour la mériter ?
– J’ai répondu à Maman.
– Je sais donc ce qu’il me restera à faire si tu me réponds
un jour. Occupons-nous pour l’instant de ton insolence ! »
La main claqua sur les fesses, d’un côté, de l’autre, puis
elle recommença, encore et encore et encore … Catherine s’appliquait à
mettre toute sa force dans cette correction. Elle voulait que son autorité soit
clairement établie. Maintenant qu’elle avait obtenu que Magali lui reconnaisse
le droit à la fesser, il fallait que cette dernière craigne les punitions
qu’elle aurait à recevoir de sa collègue. Une paire de fesses écarlates et
cuisantes était donc un passage obligé.
Les cris et les pleurs de Magali la rassurèrent. Magali
accusait le coup. Il n’y avait pas à se tromper sur son comportement. Ce serait
une punition dont elle se souviendrait. Catherine avait donc atteint l’un de
ses buts, mais il fallait aller plus loin. Elle faillit passer à la phase
suivante quand elle repéra une petite surface de peau, pile à la jonction de la
fesse et de la cuisse du côté droit, qui n’avait pas la belle couleur uniforme
du reste des fesses. Elle y concentra les claques qu’elle donnait et en fut
récompensée par une reprise bien plus vigoureuse des cris de Magali.
« Voilà, ça doit suffire pour un début, pensa-t-elle.
Passons au stade suivant. »
Elle prit le temps de passer sa main sur toute la surface de
peau qui avait pris une couleur écrevisse.
« Relève-toi ! »
Elle aida la jeune femme à se remettre sur pieds. Magali se
pencha pour rattraper sa culotte et la remonter.
« Tu arrêtes ça tout de suite ! »
Catherine souleva le côté de la jupe. Une claque sur le haut
de la cuisse souligna, s’il en était besoin, le caractère impératif de sa
demande. Magali arrêta net son geste. La récente fessée l’incitait à obéir sans
réfléchir. Elle ne voulait pas donner un motif à Catherine pour reprendre la
punition.
« Relève ta jupe ! »
Magali n’hésita pas. Cela faisait partie des exigences
normales qu’avaient eues toutes ses correctrices après lui avoir donné la
fessée. Il s’agissait de montrer à tous qu’elle avait été convenablement punie
et que ses fesses en portaient la preuve.
« Tant que ta punition n’est pas finie, je ne veux pas
voir ta jupe cacher tes fesses ! »
La formulation inquiéta un peu Magali. Que voulait-elle dire
par « ta punition n’est pas finie » ? Sans doute un moment au
coin ? Magali y était prête. C’était dans l’ordre des choses.
« Va me chercher la règle sur le bureau de Madame
Colas. »
Magali ouvrit des yeux grands comme une soucoupe.
« Non, s'il vous plait, non !
– Une nouvelle désobéissance ? »
Magali savait ce que cela voulait dire. Désobéissance égale
fessée !
« Non, je vais obéir, mais pas la règle ! »
Le dernier souvenir qu’elle en avait ne datait que d’il y a
trois jours. Si les effets sur ses fesses avaient disparu, il n’en était pas de
même dans son cerveau. Elle en sentait encore la brûlure persistante sur ses
fesses.
« Magali, soit raisonnable ! Si tu ne vas pas la
chercher tout de suite, c’est moi qui y vais. Si je me lève de ma chaise, ce
sera trop tard ! Pour ta désobéissance, cela méritera alors, … deux autres
fessées avec la règle d’ici ce soir, en plus de celle que je vais te donner
maintenant. »
Magali retenait son souffle. Elle ne pourrait envisager
d’être de nouveau munie avec la règle.
« Je compte jusque trois, puis je me lève … une, …
deux, … »
C’est presque en courant que la jeune fille se dirigea vers
le bureau de sa cheffe. Sa culotte baissée faillit la faire trébucher. Elle se
rattrapa de justesse. La règle était là, au milieu du bureau Il lui fallut se contorsionner
un peu pour la prendre sans laisser tomber sa jupe. La règle en main, elle jeta
un regard en arrière, vers Catherine.
« Allons, dit simplement cette dernière ! »
Magali revint vers elle. Elle tenait la règle, mais elle la
regardait avec effroi. Son déplacement se faisait à une vitesse bien plus
raisonnable qu’elle l’avait été à l’aller. Le trajet n’était pas bien long.
Elle arriva à destination bien plus vite qu’elle ne l’aurait souhaité.
Catherine tendait la main. Elle lui remit la règle. Un
tapotement sur les genoux lui indiqua la place à occuper. Elle se coucha à
plat-ventre sur les genoux qui l’attendaient. Un premier coup de règle barra
ses fesses d’une brûlure ardente.
« Tu ne croyais tout de même pas que j’allais me
contenter d’une simple fessée à main nue, aussi cuisante soit-elle ? »
Une violente série de coups de règle enflamma le postérieur
de Magali. Ses cris et ses pleurs qui survinrent aussitôt confirmèrent la
douleur qu’elle avait provoquée. Catherine cessa. Magali, elle continuait de
pleurer.
« Ça suffit, tais-toi ! »
Un coup de règle incita Magali à obéir sans délai. Elle mit
pourtant un petit moment à ravaler tous ses sanglots qui ne cessèrent pas tout
à fait, mais ils ne troublaient plus le silence qu’exigeait Catherine.
« Ecoute-moi bien car je ne le redirai pas. »
Un nouveau coup de règle avait ponctué la phrase, ce qui
Magali accusa d’un cri aussitôt étouffé.
« Tu dois être sévèrement punie pour ton refus de
venir, l’autre jour, recevoir ta fessée. Quand j’estime que tu dois être
corrigée, j’attends de toi une obéissance immédiate. Je ne veux ni retard, ni
tergiversation, ni discussion. Est-ce compris ?
– Aïe ! Oui Madame ! »
Le coup de règle qu’elle venait de recevoir n’avait rien
d’anecdotique.
« Chaque fois que tu y mettras de la mauvaise volonté,
ce sera une deuxième fessée avec la règle. Si cela devient trop courant, je
t’imposerai une séance comme celle que Madame Colas t’a administrée il y a
trois jours. J’espère ne plus avoir à le redire, tu le
regretterais ! »
Quatre ou cinq coups de règle sur les fesses relancèrent les
plaintes de Magali, mais elles cessèrent dès que Catherine y mit fin. Magali
émettait un gémissement qu’on entendait à peine, mais qui témoignait de la
cuisson qui montait sur ses fesses.
« Pour ce soir, je vais finir la punition à la règle.
Jusqu’au bout !
– Non, s'il vous plait, non, j’ai compris, je serai sage. Je
vais vous obéir, mais pas la règle ! »
Une dizaine de coups de règle mit fin à la supplication de
la jeune femme. Catherine la prit par l’oreille et elle s’en servit pour secouer
la tête de Magali.
« Je t’ai dit de te taire ! »
Malgré la douleur, l’effet en fut immédiat.
« Ne crois pas qu’après cette fessée, tu en seras
quitte, mais la suite dépendra de ton comportement. Allez, c’est le moment
d’apprendre l’obéissance ! »
Il était clair que Catherine mit toute sa force dans les
premiers coups de règle qu’elle donna à Magali. Elle les enchaînait le plus
rapidement possible. Le résultat ne se fit pas attendre. Les cris que Magali
poussaient étaient emplis de désespoir. Elle reprit une gesticulation
désordonnée que nous avions déjà pu observer et que je devais imiter à la
perfection dans les mêmes circonstances. Rien de tout cela ne troublait
Catherine, concentrée sur son ouvrage.
Elle repérait les zones qui n’avaient pas encore pris une
couleur rouge écarlate et qui n’étaient pas encore barrées par de longs traits
sombres que laissaient les bords de la règle. Alors elle y appliquait au même
endroit, dix, vingt fois l’instrument qu’elle avait en main jusqu’à obtenir la
coloration souhaitée et les cris de détresse adéquats de Magali.
Il fallait que cette dernière n’espère plus qu’en la
clémence de sa punisseuse. Quand la fessée prit fin, c’était un sentiment de
reconnaissance envers Catherine qui dominait. Elle avait été punie pour une raison
dont elle reconnaissait la validité et sa fesseuse avait fini par l’estimer
assez corrigée. Magali aurait sincèrement promis de ne plus recommencer, d’être
obéissante si on le lui avait demandé.
Catherine regarda sa montre.
« Onze heures quarante-cinq. Il te reste trois quart
d’heure avant le déjeuner, tu vas les passer au coin. Lève-toi et fais-toi
oublier !
Magali s’y rendit avec empressement. Elle n’aimait pas être
mise au coin, mais elle n’y trouvait rien d’étonnant. Toutes les fesseuses à
qui elle avait eu affaire, avait procédé ainsi, à un moment ou à l’autre :
sa Maman, bien sûr, elle avait passé plus d’une soirée en pénitence, le nez
collé contre le mur ; Madame Colas et Madame Raveneau ; la belle-mère
de sa sœur et maintenant Catherine. Il n’y avait rien que de normal.
Le regard des spectateurs sur ses fesses nues lui était
indifférent, du moins le temps qu’elle récupère physiquement de la correction
reçue. Ce n’est qu’après qu’elle eut retrouvé son souffle et que la douleur fut
un peu apaisée, qu’elle sentit les yeux de ses collègues comme des poids pesant
sur son postérieur.
Elle savait pourtant, pour avoir été de l’autre côté des
regards, que passé le temps de la fessée et les premières minutes au coin,
chacun avait repris son activité. Elle n’intéressait plus personne tant qu’elle
se tiendrait immobile et silencieuse. C’était les règles d’une punition au
coin.
Magali disposa de vingt minutes pour prendre son déjeuner,
ce qu’elle dut faire debout et cela lui convenait très bien ; tournant le
dos à ses deux compagnes de repas, face au coin de l’office ce qui était moins
drôle ; la culotte toujours aux genoux et le bas de la jupe coincé dans sa
taille laissant visibles ses fesses ce qui lui convenait encore moins.
Elle acheva le rangement des couverts et de l’assiette dont
elle s’était servie. Puis elle attendit que Catherine lui dise ce qu’elle
devait faire.
« Madame, est-ce que …
– Ah notre petite désobéissante ! Ne vois-tu pas qu’il
y a un coin disponible dans cette pièce ? Il sera parfait pour toi.
– Oui Madame. »
Magali était lasse de se tenir au coin. La position
commençait à devenir pénible à tenir. Dès qu’elle croisa ses mains derrière son
dos, elle sentit l’engourdissement la reprendre là où elle l’avait laissé en
quittant le coin avant le repas. Elle se doutait qu’elle n’en avait pourtant
pas fini avec Catherine.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
- L'épisode précédent : chapitre 37
Il y a une suite, c'est le chapitre 39
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Bonjour,
RépondreSupprimerLes fessées de Magali deviennent de plus en plus cuisantes. Encore une description bien détaillée et qui parvient à renouveler l'intérêt.
La résistance justifie la belle succession de fessées et le regain de sévérité qui pimente le récit. La règle fait un malheur et l'on imagine facilement les fesses écarlates et cuisantes de l'indisciplinée, au centre de cet épisode. Petit répit pour celles de Daniel?
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerComme vous dites : petit répit pour les fesses de Daniel. Comptez sur moi pour les mettre de nouveau à contribution.
Au plaisir de vous lire,
JLG.