Cet épisode ne changea pas vraiment l’atmosphère au bureau.
Madame Colas dirigeait son petit monde d’une main de fer sous le haut patronage
un peu distant de Madame Raveneau. Magali et moi étions fessés au moindre
prétexte. La honte, l’humiliation, la douleur étaient notre lot quotidien. Les
fessées de l’un rappelaient à l’autre que son tour viendrait prochainement. Y
compris quand ni l’un ni l’autre n’était puni, le risque de recevoir une fessée
planant en permanence sur nos têtes suffisait pour nous placer dans un statut
de personne mineure.
Catherine, aidée de Béatrice avaient repris leur travail de
harcèlement pour me placer sous leur coupe. Elles y avaient naturellement inclus Magali. Elles
ne manquaient pas une occasion de nous donner des ordres et attendaient qu’ils
soient diligemment exécutés. A chaque fois qu’elles le pouvaient, c'est-à-dire
quand Madame Raveneau et Madame Colas leur laissaient le champ libre, elles
trouvaient une raison pour nos administrer une ou deux claques sur les fesses.
Appliquées sur le fond du pantalon ou de la jupe, elles n’étaient pas
douloureuses, mais plutôt vexantes.
Aucune des deux ne disposait de l’autorité légitime pour
nous punir. Elles se l’étaient octroyée à notre corps défendant, et nous
n’osions pas dénoncer cette situation de peur des représailles que cela
pourrait provoquer.
J’avais décidé de faire contre mauvaise fortune, bon cœur.
J’obtempérais à leurs ordres, comme un petit employé de bureau soumis à la
hiérarchie des plus anciennes. Je subissais leurs remontrances et leurs petites
fessées sans broncher.
La nature rebelle de Magali fut plus difficile à dompter. A
la première tentative de lui imposer une tâche qui n’était pas de son ressort,
Magali refusa de l’exécuter. Catherine qui était clairement la meneuse dans ce
jeu, décida alors de lui donner une fessée. Agrippant Magali par le bras, elle
tenta d’appliquer sa main sur les fesses de la jeune femme. Bien que beaucoup
moins costaude, Magali réussit à se libérer. Catherine ne pouvait aller plus
loin. Elle risquait d’avoir du mal à expliquer le vacarme qui en résulterait.
Je vis la colère se dessiner nettement sur son visage.
« Nous en reparlerons ! menaça-t-elle. »
Deux ou trois jours plus tard, Magali fut appelée par Madame
Colas. Ce n’était, en général, pas bon signe.
« Où est le rapport sur la rénovation de la rubrique
FAQ du site ? Ne deviez-vos pas l’achever pour hier soir ?
– Oui, Madame, je l’ai mis dans la chemise courrier de
Madame Raveneau, comme convenu.
– Madame Raveneau n‘avait aucun document dans son courrier
ce matin. J’ai vérifié moi-même.
– Mais, Madame, je vous assure que je l’y ai mis. Quelqu’un
a dû le prendre …
– Ne vous enferrez pas dans vos mensonges, jeune
fille ! Prétendez-vous que Madame Raveneau et moi nous ayons dissimulé ce
rapport ?
– Non, Madame, ce n’est pas ce que je voulais dire.
Quelqu’un d’autre, peut-être.
–Vous accusez vos collègues pour dissimuler votre paresse.
– Non, mais …
– Cela suffit ! Encore un mensonge de plus et je double
votre punition. Celle que vous méritez sera déjà assez sévère. N’en rajoutez
pas ! C’est tout juste si vous n’osez pas me répondre. »
Le sort de Magali était scellé. Tout le monde avait compris que
Magali allait être punie.
« J’ai vérifié les fichiers sur le serveur. Il y a
bien une version du rapport qui a été enregistrée quelques minutes avant votre
départ hier soir. Je l’ai donc ouverte. Le rapport n’est pas achevé et je ne
vous parle pas des tombereaux de fautes d’orthographe. Il est clair que vous
n’avez pas terminé ce rapport dans les temps.
Magali resta sans voix, mais elle affichait un air indigné.
« Ne prenez pas cet air offusqué avec moi, gronda
Madame Colas. Vous devriez avoir honte de votre paresse : deux jours pour
rédiger un rapport de huit pages, c’est sans doute insuffisant ? De plus
votre facilité à rejeter la faute sur vos collègues m’insupporte au plus haut
point. La fessée que je vais vous donner sera à la hauteur de votre fainéantise
mais elle va également vous permettre de regretter vos tentatives d’implication
de vos collègues pour vous dédouaner de votre responsabilité. »
Dans l’ensemble, Madame Colas tenait ses promesses. Là, il
n’y eut aucun doute. Tout en finissant sa phrase, elle bascula la jeune femme
en travers de ses genoux. Magali fut promptement troussée et déculottée.
Depuis cette première et mémorable fessée, Magali ne luttait
plus quand Madame Colas avait décidé de la punir. Elle se laissait faire tout
en montrant son désaccord par de la lenteur à se mettre en position ou par son
attitude qui gardait en permanence un ait de défi durant les corrections ou
tout du moins pendant le déculottage. Une fois la fessée proprement dite
commencée, elle ne pouvait pas conserver ce comportement, toute à la douleur que
diffusaient alors ses fesses. Il était, en effet, difficile, quand elle se
trouvait au piquet, le nez contre le mur, de faire savoir sa désapprobation à
ceux qui n’avaient vu que sur ses fesses.
Madame Colas s’empara de la règle. La fessée commença directement
avec cet instrument que Magali avait appris à craindre depuis sa première
fessée. Madame Colas ne commença pas par une fessée à main nue. Celle-ci avait
l’avantage de chauffer progressivement les fesses avant que la règle n’y imprime
sa marque douloureuse. Nous avions tous reconnu les paramètres d’une fessée
magistrale : un rapport non rendu consistait en soi une grosse bêtise, il
y avait eu derrière un mensonge qui justifiait à lui tout seul une bonne
fessée, et puis, la maladroite tentative de faire reposer la responsabilité sur
autrui avait été la cerise sur le gâteau.
Les fesses de Magali furent rapidement écarlates, ce qui
n’empêcha par Madame Colas de continuer la fessée. Ce ne fut que quand Magali
ne réagissait plus sous les coups de la règle que Madame Colas jugea que la
jeune femme avait été correctement punie. Magali finit la matinée au piquet et
je crois que, bien qu’elle dût nous montrer ses fesses, elle fut heureuse de ne
pas avoir à les mettre en contact avec l’assise d’un siège, fut-ce celui
rembourré de sa chaise de bureau.
Magali fut priée de finir le rapport, ce qu’elle fit avant
la fin de la journée. Je pensais qu’après la retenue en fin d’après-midi pour
récupérer le temps perdus au piquet et le rituel de la lettre à sa Maman qui lui
vaudrait une nouvelle fessée, cette histoire était terminée. Il n’en fut rien.
Elle trouva sa fin provisoire quelques jours plus tard.
Je ne m’en rappelle plus la raison, mais Madame Raveneau et
Madame Colas étaient absente du bureau. Cela faisait partie des moments que
j’appréhendais parce qu’alors, Catherine, entraînant Béatrice avec elle,
devenait de plus en plus exigeante à mon égard. Les claques sur les fesses alors
se multipliaient. Cependant, ce jour-là, ce ne fut pas à moi qu’elles s’en
prirent.
« Dites-moi, demanda Catherine en se plantant devant le
bureau de Magali, avez-vous encore besoin d’une superbe fessée avec la
règle ? Je peux vous arranger cela.
– Que voulez-vous dire ? bredouilla Magali.
– Si vous en avez encore besoin, je peux vous arranger un
rendez-vous sur les genoux de Madame Colas, pour une nouvelle fessée avec la
règle. Je ne vous garantis pas qu’elle ne juge pas qu’une fessée encore plus
sévère soit méritée. Nous verrons !
– un rendez-vous, mais je … »
Magali ne voyait pas où Catherine voulait l’amener.
« Je vous parle du rendez-vous que j’ai organisé, il y
a trois jours entre la règle de Madame Colas et vos fesses, Magali. Je peux en
organiser un autre. Que diriez-vous de demain ?
– Organiser un rendez-vous. Vous avez organisé … »
Magali était tellement estomaquée qu’elle tenait des propos
sans suite.
– Bien sûr ! Vous ne pensiez tout de même pas que le
rapport, dans sa version finale, s’était volatilisé tout seul ? J’ai dû y
mettre du mien. N’exagérons rien, cela n’a pas été, non plus, extrêmement
compliqué. J’en connaissais d’avance les conséquences. Vous m’avez, par contre
bien aidée ?
– Je vous ai aidée ?
– Mais oui, en niant maladroitement l’évidence et en tentant
de reporter la faute sur quelqu’un d’autre, vous avez de vous-même aggravé la
punition. J’ai apprécié la punition que vous avez reçue, elle correspondait
tout à fait à votre insolence.
– Mon ... mon insolence ?
– Oui, je dis bien votre insolence. Il fallait que je vous
fasse punir pour voir non seulement refusé de m’obéir en début de cette
semaine, mais de plus, quand j’ai voulu vous administrer la fessée que vous
aviez méritée pour cette désobéissance, vous avez refusé de vous y soumettre.
Je vous ai donc fait punir par Madame Colas. »
Magali restait bouche bée devant Catherine.
« La fessée que vous avez reçue était bien plus sévère
que celle que je vous aurai donnée, mais cela a été votre choix et il fallait
vous punir d’avoir refusé une fessée que vous aviez méritée.
– Mais, … mais … vous n’avez pas le droit, vous ne pouvez
pas … ! »
Catherine sourit.
« Comme vous êtes naïve ! Bien sûr que je peux le
faire. La preuve, c’est que je l’ai fait et je le referai si nécessaire.
Regardons la situation sereinement. Vous allez venir me voir tout de suite. Je
vais vous donner une fessée, une sévère et évidemment avec la culotte baissée.
Vous allez me laisser faire. Si vous n’êtes pas parfaitement obéissante pendant
cette fessée, … ce sera Madame Colas qui s’occupera de votre cas. »
Catherine ne souriait plus.
« Alors ? La fessée tout de suite sur mes genoux
ou sur ceux de Madame Colas dans … je vous en laisse la surprise. »
Catherine jouait avec sa jeune collègue de bureau. Elle
l’avait prise dans ses filets et maintenant elle resserrait le nœud qui
l’emprisonnait.
« Mais, je ne veux pas …
– Ma petite écervelée, la coupa Catherine, ce que vous
voulez n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est ce que vous avez mérité. Que
vous ne vouliez pas recevoir une fessée, cela se comprend. Ce n’est pas
agréable, cela fera mal à vos fesses, c’est plutôt humiliant, bref, pas de quoi
se réjouir. Il ne s’agit pas de se préoccuper de votre confort, mais de ce dont
vous avez besoin ou plutôt de ce que j’estime que vous avez besoin. Et c’est
une bonne fessée. »
Catherine laissa passer un petit moment de silence. Nous
voyions tous que Magali cherchait désespérément un moyen de sortir de cette
situation. Puis, elle secoua la tête.
« Non, dit-elle, non ! Laissez-moi tranquille ! »
Magali courut se réfugier derrière son bureau. On voyait,
dans son regard, l’incertitude sur la pertinence de sa décision. Quel piège
pourrait bien lui tendre Catherine ?
« Comme tu veux, lui répondit Catherine, c’est toi qui
choisis. Si tu préfères les genoux de Madame Colas … »
La conversation en resta là. Magali resta nerveuse tout le
reste de la journée, ce qui lui valut quelques réprimandes de Madame Colas
quand celle-ci fut revenue. Le lendemain Magali resta sur ses gardes. Elle
prenait des précautions dans tout ce qu’elle faisait ce qui lui faisait perdre
beaucoup de temps.
Dans la semaine qui a suivi l’incident avec Catherine,
Magali devait remettre, à Madame Colas, une proposition de contenu pour le site
internet concernant toute une gamme de produits. Magali avait pris toutes les
précautions nécessaires. Le fichier était sauvegardé à plusieurs endroits,
impossible de le faire disparaître. A la date voulue, Magali le transmit à
Madame Colas.
Dès qu’elle consulta ses courriels, Madame Colas entra dans
une colère noire.
« Qu’est-ce que c’est que ce travail ? Je n’ai
jamais vu un document aussi incompréhensible. Magali, venez ici ! »
La jeune fille se dirigea vers le bureau de Madame Colas,
blanche, anticipant dans sa tête la punition en préparation.
« Vous pensez peut-être que vous pouvez me rendre un
document qui est juste un brouillon : des phrases pas achevées, des images
manquantes, des fautes d’orthographe autant qu’on en veut … La fessée de la
semaine dernière ne vous a pas suffi ? Vous en voulez une autre ?
– Mais non Madame, le document est fini, j’ai fait
attention.
– C’est ça que vous appelez « fini » ?
Regardez-moi ça ! »
Elles se penchèrent toutes deux sur l’écran et Magali se
releva presqu’aussitôt. Elle faisait une grimace de consternation. C’est d’une
voix hésitante qu’elle commença :
« Il y a une erreur, Madame Colas, je ne vous ai pas
envoyé la bonne version. Je me suis trompée.
– Comment ça, pas la bonne version ? »
La voix de Magali tremblait.
– Pour qu’on ne puisse pas détruire mon document, je l’ai
conservé à plusieurs endroits. Je me suis trompée de version quand je vous l’ai
envoyée, mais je peux vous redonner la bonne tout de suite. Elle est sur ma clé
USB et … »
Magali qui avait commencé à revenir vers son bureau fut
arrêtée par Madame Colas.
« Restez-ici, jeune fille ! Nous avons d’abord
deux choses à clarifier. D’abord vous recommencez à prétendre que ce qui vous
est arrivé la semaine dernière est de la faute d’un de vos collègues. C’est
inadmissible. C’est la dernière fois que j’entendrais cette fable de votre
part. La prochaine fois vous reprendrez une fessée au moins aussi sévère que
celle que je vous ai alors donnée. Est-ce bien clair ?
– Oui, Madame, répondit Magali d’une toute petite voix.
– Ensuite, vous vous êtes encore débrouillée pour vous
mélanger les pinceaux dans votre travail et vous me faites perdre mon temps. Ça,
ça mérite une punition ! »
Madame Colas attrapa le bras de Magali et elle l’allongea
sur ses genoux. Je ne voyais plus vraiment la jeune fille qui était dissimulée
derrière le bureau de Madame Colas. Il fut tout de même possible de voir la
jupe de Magali qui, dans le mouvement effectué en la retroussant, dépassa
brièvement du meuble qui la dissimulait. Je pus deviner aux gestes de Madame
Colas qu’elle baissait la culotte de la jeune fille. Le bruit de sa main sur la
peau nue confirma cette déduction.
Ce ne fut pas une fessée magistrale comme savait en
administrer notre cheffe de bureau. Elle suffit cependant pour que Magali
finisse en larmes, certainement de douleur, mais également d’humiliation.
Madame Colas lui imposa une courte station au piquet qu’elle put commencer
après avoir renvoyé la bonne version de son travail à Madame Colas.
Je ne voyais pas comment Catherine avait pu intervenir dans
cette erreur d’envoi. Ce n’était peut-être qu’une des étourderies de Magali qui
s’était compliqué le travail avec ses versions multiples du même document.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une,
- L'épisode précédent : chapitre 34
Il y a une suite, c'est le chapitre 36.
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