La fin de cette semaine fut particulièrement difficile. Il
était établi que je devais être fessé chaque matin. Madame Raveneau s'en
acquittait consciencieusement. Cependant, elle ne prenait plus la peine de
fermer la porte de son bureau durant ma punition qui, si elle n'était pas donnée
en public, peu s'en fallait. Comme il me l'avait été promis, chacune de ces
fessées était doublée à la maison dès mon retour chez Madame Tolbois.
En parallèle, le niveau d'exigence de Madame Colas avait
augmenté considérablement. J'en fis la douloureuse expérience dès le lendemain
de ma première fessée reçue devant mes collègues. J'avais été lui présenter ma
punition. Debout devant son bureau et mains croisées dans le dos, j'attendis
son satisfecit avant de commencer réellement ma journée de travail. J'oscillais
entre une très grande concentration sur ce que je faisais afin d'éviter les
punitions que m'auraient valu mes étourderies, et une pensée qui s'égarait dans
des questions sans réponse quant à la façon de me sortir de cette situation. Je
travaillais alors mécaniquement sans grande application à ce que je faisais.
L'une de mes tâches quotidiennes consistait à remplir un
tableau de bord avec des chiffres que je récupérais sur différents documents
qui m'étaient transmis tout au long de la journée. C'était un travail assez
répétitif et sans grand intérêt. Je le commençais en me forçant à une vigilance
sans faille. Puis, mon esprit s'égara en songeant à la fessée que je ne
manquerais pas de recevoir dès la porte de ma demeure franchie. Je fus sorti de
cet état de distraction par Madame Colas.
"Qu'est-ce que c'est que ce travail ?"
Sans doute alertée par mon manque de vigilance, elle avait
contourné mon bureau, pour contrôler ce que je faisais. Elle lisait, par-dessus
mon épaule, ce que j'écrivais sur l'écran de mon ordinateur. Visiblement cela
ne lui convenait pas.
Madame Colas me saisit par l'oreille et elle m'obligea à me
lever et à la suivre.
"Cinq erreurs en cinq lignes ! Je crois qu'il est
temps de te rappeler ce qu'il en coûte, dans ce bureau de travailler sans s’appliquer."
Elle m'entraîna vers son bureau où elle s'accota en y posant
le bout de ses fesses. Il n'y avait aucun doute pour personne sur la nature de
la prochaine étape. Elle baissa mon pantalon sans se précipiter, sûre de son
droit de me déculotter, puis elle me fit passer sous son coude, me positionnant
comme elle l'avait fait lors des précédentes fessées. Je laissais mon poids
reposer sur elle, résigné à recevoir la correction qui était entrée dans les
mœurs professionnelles. J'avais toujours l'espoir que ma culotte resterait en
place, mais cela faisait partie du rituel que de la baisser pour achever ma
transformation en un gamin sur le point de recevoir sa punition.
Ainsi positionné, je pouvais voir mes collègues qui
prêtaient la plus grande attention à la situation dans laquelle je me trouvais.
Catherine et Béatrice arboraient un large sourire. Visiblement, elles se
réjouissaient de me voir de nouveau dans cette position infamante. Leurs yeux
allaient de mes fesses nues à mon regard. Il n’y avait toutefois nulle trace
d’étonnement perceptible. Elles me faisaient comprendre sans détour qu’elles
trouvaient naturel que je sois fessé devant elles.
L’attitude de Magali était plus circonspecte. Elle ne
perdait rien de la préparation de la punition. Mais, à chaque fois que je
croisais son regard, je sentais de la compassion, comme si elle se mettait à ma
place. Son expression ne trahissait pas de révolte en réaction à la nature de
la punition qui m’attendait, pas même de désapprobation. Il s’agissait juste de
sympathie envers un collègue subissant une réprimande méritée.
Vu la rigueur de la fessée, je laissais bien vite de côté
ces considérations sur les regards que portaient ces spectatrices sur le grand
garçon soumis à la fessée. Ma métamorphose en petit garçon fut rapidement achevée.
Madame Colas fit pleuvoir un grêle de claques sur mes fesses, maintenant un
rythme accéléré qui ne me laissait pas de temps de récupération entre deux explosions
de douleur sur mes fesses. Je battais des jambes, mais sans entraver l'administration
de la correction. J'eus très vite l'impression de perdre le contrôle de mes
mouvements. Je laissais cours aux réactions instinctives que provoquait la
douleur de la fessée.
Mon orthographe déficiente, mes étourderies, mon inattention
régulière, ma lenteur à accomplir certaines tâches, le non-respect de certaines
procédures, des réponses trop sèches au téléphone, mes arrivées tardives, mon
impolitesse et mes insolences, quelques maladroites tentatives de mensonge, …
ce furent autant de situation qui justifiaient la fessée. Madame Colas s’en
chargeait sans délai. Dans les premiers jours, c’est quotidiennement que je dus
exposer mes fesses nues en présence de mes collègues pour recevoir les
châtiments que j’avais mérités.
Bien que, par force, cela devienne une situation banale, je
redoutais la sévérité de ma chef de bureau. L’éventualité d’une fessée
déculottée planait en permanence. Cette menace ne quittait pas un coin de mon
cerveau. J’y pensais à chaque fois que je commençais une nouvelle tâche. Cela
renforçait ma concentration sur ce que j’avais à produire. Hélas, mon attention
était très fluctuante et je retombais régulièrement dans des moments de
relâchement pendant lesquels la qualité de ce que je faisais était déficiente.
Madame Colas avait un don pour repérer aussitôt ces
laisser-aller. Elle me convoquait à son bureau avec mon travail en cours et son
insatisfaction se concluait immuablement de la même façon. Dès qu’elle
commençait à me gronder, j’étais submergé par l’angoisse de ce qui m’attendait.
Malgré la douleur que provoquait la fessée, c’est le moment où elle me baissait
la culotte qui restait le plus difficile. C’était à l’instant où elle
débouclait ma ceinture et que je restais passif alors qu’elle me préparait pour
la fessée, que nous changions d’univers : ce n’était plus simplement un
employé auquel son supérieur hiérarchique faisait savoir son mécontentement.
Là, le code du travail n’avait plus court. La sanction n’en était que plus
efficace ce que mes cris et mes pleurs démontraient sans aucun doute possible.
La situation aurait pu me paraitre banale s’il n’y avait eu
l’obligation de me soumettre à ces corrections devant mes collègues de travail.
Il y avait maintenant trois sortes de salariés : les cheffes, celles qui
pouvaient me donner la fessée quand elles le jugeaient bon, les employées qui
n’étaient pas soumis à la fessée mais assistaient aux miennes, et celui qu’il
fallait punir pour qu’il travaille correctement. J’en étais le seul
représentant.
Catherine et Béatrice eurent vite fait d’intégrer ces
différences de statut. Autant je sentais Magali compatissante avec ma
situation, autant mes deux autres collègues me firent rapidement sentir le
fossé qui existait maintenant entre elles et moi.
Dans les jours qui suivirent la première fessée que j’avais
reçue devant elles, elles ne loupèrent pas une occasion de me faire des
remontrances à chaque fois que l’occasion leur en était donnée. Leur prise d’ascendant
sur moi alla crescendo. Peu à peu elles m’ordonnèrent d’effectuer les tâches
les plus rébarbatives, en particulier quand il s’agissait de me mettre à leur
service : « range les tasses ! Va fermer la fenêtre !
Va mettre cette enveloppe dans le courrier ! C’est tombé par terre
ramasse-le ! … » Leur ton ne laissait aucun doute sur leur volonté de
me faire comprendre qu’elles attendaient une obéissance immédiate. Je faisais
profil bas et j’exécutais leurs ordres tout en marquant mon mécontentement.
Un matin, elles montèrent une marche dans leur hardiesse à
m’imposer leur volonté. Madame Colas était absente. Catherine venait de
m’ordonner de reclasser un dossier dont elle avait eu besoin dans le début de
la matinée. Alors que je passais à côté d’elle en soufflant aussi fort que je
le pouvais pour marquer mon exaspération, elle me prit par le bras et m’asséna
trois fortes claques sur le fond du pantalon. Je poussais un hoquet de
surprise.
–« J’en ai par-dessus la tête de tes caprices et de ta
mauvaise volonté à obéir. Faut-il que je te baisse la culotte pour que tu
cesses tes comédies quand je te dis de faire quelque chose ?
–Non, Madame, pardon, je vais obéir, répondis-je en baissant
les yeux. »
Je reçus trois autres claques sur les fesses tout aussi
fortes que les premières. Je n’étais pas en condition de me révolter alors que
je savais qu’en se comportant comme l’une de mes punisseuses, elle outrepassait
ce qui lui était permis. Enfin... j’en étais presque sûr. Je m’empressais de
classer le dossier, objet du litige.
Nous en étions là quand la donne changea en quelques
instants, un matin qui ne laissait présager de différent par rapport aux jours
précédents. A la vue du site internet, Madame Colas avait fait remarquer à
Magali plusieurs oublis flagrants. Elle somma la jeune fille de réparer son
étourderie dans les plus brefs délais. C’est alors qu’une dame qui devait avoir
une bonne cinquantaine d’années poussa la porte de notre bureau. Magali tournait
le dos à la porte. Elle jeta un œil par-dessus son épaule pour voir qui était
cette visiteuse. A sa vue, elle eut un gloussement comme si elle s’étranglait.
« Bonjour, je suis la Maman de Magali. Je souhaite
avoir un entretien avec la directrice. »
Elle s’était adressée à Béatrice qui occupait le bureau le
plus proche de la porte. Celle-ci se leva, et après en avoir reçu
l’autorisation, elle introduisit la Maman de Magali dans le bureau. La jeune
fille avait un air affolé. J’avais l’impression qu’elle cherchait des yeux une
sortie, puis baissant la tête sur le clavier de son ordinateur, elle donnait
l’impression d’une condamnée résignée à son sort. Il y avait une tension
certaine dans l’air, qui resta perceptible durant tout le temps où la mère de
Béatrice demeura dans le bureau de la directrice.
Au bout de longues minutes, Madame Raveneau passa sa tête
par la porte de son bureau.
« Madame Colas, pouvez-vous nous rejoindre pour
quelques instants ? »
Le conciliabule entre les trois femmes dura encore un petit
moment. Je voyais Magali, face à moi, se décomposer de minute en minute.
Enfin, elles sortirent toutes les trois. C’est Madame
Raveneau qui prit la parole.
« Magali, votre Maman a été mise au courant de la façon
dont Daniel est puni dans ce bureau. C’est d’ailleurs vous qui avez amené ce
sujet à votre domicile. Je lui ai, par ailleurs, confirmé que nous ne sommes
que partiellement satisfaites du travail que vous produisez ici. Votre
investissement dans votre travail est médiocre et des inattentions régulières
provoquent des dysfonctionnements que vous pourriez éviter sans mal. »
Cette remontrance publique acheva de liquéfier Magali.
« Votre Maman et moi nous sommes mis d’accord pour dire
qu’une action concertée s’impose, de sa part et de la nôtre, afin de corriger
toutes vos négligences dès qu’elles se produisent. La méthode utilisée avec
Daniel lui est apparue très pertinente pour votre cas. »
Les pires craintes de Magali étaient sur le point de se
concrétiser.
« Nous allons donc utiliser la fessée comme punition de
vos étourderies dans ce bureau et comme votre Maman l’a récemment réintroduite à
la maison, cela ne changera pas vos habitudes. Cela fonctionne plutôt bien avec
Daniel, vous bénéficierez donc du même traitement que lui. »
Magali se tenait les yeux baissés sur le clavier de son
ordinateur. Elle était cachée derrière ses cheveux longs qui entouraient son
visage.
« Regarde la directrice, quand elle te parle, petite
effrontée ! Je vais t’apprendre la politesse et le respect que tu dois à
ta directrice. »
La remontrance de sa mère fit réagir Magali. Elle devait
commencer à subodorer un risque imminent. Quand elle releva la tête elle
faisait une moue de petite fille qui venait de se faire gronder.
« Madame Colas nous a dit que, ce matin, elle a repéré
plusieurs négligences de votre fait sur le site internet. C’est une excellente
occasion de vous soumettre à votre nouveau régime. Vous allez donc être fessée
de la même façon que l’est Daniel. Madame Colas, s’il vous plait, pouvez-vous
punir correctement cette jeune fille pour les erreurs qu’elle a laissées sur le
site internet ?
– Bien entendu, Madame Raveneau. »
Madame Colas avança vers son bureau et y prit appui dans la
position semi assise dont j’avais l’habitude.
« Magali, venez-ici, je vous prie ! »
La jeune femme se leva et elle vint vers sa cheffe de bureau
en traînant les pieds.
Sa mère, près de laquelle elle passa, lui donna une claque
sur les fesses qui la fit faire, presqu’en courant les trois pas qui la
séparaient encore de Madame Colas.
« Veux y aller plus vite que cela ! Madame Colas
prend le temps de te punir quand tu l’as mérité. Tu devrais lui en être
reconnaissante. Crois-tu qu’elle n’a que cela à faire ? »
Madame Colas attrapa Magali par le bras et la positionna
entre ses pieds. Puis elle ceintura la taille de la jeune femme et l’obligea à
se courber sous son bras. Alors elle releva la jupe de Magali jusqu’au-dessus
de ses reins. Magali la laissait faire sans résister, ni même protester. Elle
eut juste un geste de recul qui fut contenu par le bras de Madame Colas, quand
cette dernière lui baissa la culotte. Son bras libre fut immobilisé sous son
ventre dans la main de Madame Colas.
Elle tenta franchement de se libérer quand Madame Colas lui
donna la première claque. Elle n’était pas de taille à lutter contre la matrone
qui la tenait à sa merci. Magali devait bien rendre vingt centimètres et autant
de kilos à sa correctrice. Maintenu en place, elle reçut une deuxième claque
dont elle essaya d’amortir la cuisson en se tortillant. La troisième claque la
remit en place. Elle sembla alors se résigner à son sort, laissant ses fesses à
disposition de la main qui la punissait. Elle émettait quelques grognements,
qui l’échauffement des fesses aidant, muèrent en cris de plus en plus retentissants.
Madame Colas accéléra le rythme de la punition, et, j’en eus
l’impression, elle y mit plus d’énergie. Magali ne cessait de se débattre, de
desserrer l’étreinte qui l’obligeait à laisser ses fesses à disposition de la
main de sa fesseuse. Malgré la rougeur de plus en plus prononcée de son
postérieur, elle luttait pour tenter de mettre fin à la correction qu’elle
recevait. La jeune femme finit par éclater en sanglots, ce qu’attendait
plusieurs des témoins de la scène.
« Enfin, commenta la mère de Magali, une fessée dont
elle se souviendra !
– Oui, mais elle n’a toujours pas accepté de recevoir sa
punition, pourtant largement méritée, rajouté Madame Colas. Il va falloir
quelque chose de plus substantiel pour faire comprendre à cette jeune rebelle,
qu’il est préférable de se soumettre quand on a mérité une correction. »
Alors, elle prit la règle dont elle usait sur moi. Elle
resserra son étreinte sur Magali et frappa la fesse gauche du terrible
instrument. Magali rua, Magali hurla, mais elle dut demeurer dans la position
où la maintenait Madame Colas. Une deuxième fois la règle prit le chemin de ses
fesses. Magali se débattait de toutes ses forces.
« Voulez-vous rester en place et prendre dignement
votre fessée, la gronda Madame Colas. »
Je ne voyais pas comment il était possible de prendre
dignement une fessée déculottée en public. Madame Colas accéléra le rythme et à
peine l’écho d’une claque avait-il retentit que la règle avait déjà claqué une
autre zone des fesses de Magali. Il n’y avait plus le temps de se débattre
entre deux claquées de la règle.
Magali ne renonça pas à se libérer, cependant, sous la
rigueur du châtiment, elle se débattait moins énergiquement. Elle devait
consacrer son énergie à absorber la douleur provoquée par la règle. Sans doute,
comme cela m’arrivait à chaque fois en cas de fessée particulièrement sévère,
elle avait tout mis de côté si ce n’est la cuisson qui embrasait son
postérieur. Seuls ses pieds qui pédalaient dans le vide indiquaient sans erreur
possible la difficulté à supporter la punition qui lui était infligée. Ce
faisant, elle laissait la plupart du temps, Madame Colas supporter le poids de
son corps. Enfin, la terrible fessée cessa.
Magali ne cherchait plus ni à se dégager, ni à dissimuler
ses fesses exposées. Elle sanglotait sans pouvoir se calmer et des larmes
tombaient de ses joues. Madame Colas glissa le bas de la jupe dans la ceinture
de la jeune femme, puis elle la remit sur ses pieds. Magali porta ses mains à
ses fesses et commença un massage précautionneux. Madame Colas lui administra
une claque sur chaque cuisse.
« Les mains sur la tête, quand on est
puni ! »
Comme Magali continuait sans tenir compte de l’ordre qui lui
avait été donné, Madame Colas la fessa en continu sur le haut des cuisses.
Magali interposa sans main.
« Mais qu’est-ce que c’est que cela ? Depuis quand
une punie peut-elle m’empêcher de lui administrer une fessée ? Peut-être
crois-tu que tu n’as pas amplement mérité cette fessée pour essayer de t’y
soustraire ? »
Madame Colas reprit Magali sous son coude et elle la replaça
en position disciplinaire. La jeune femme posa la main qui n’était pas coincée
dans le dos de sa cheffe de bureau, sur ses fesses en un geste de protection
que nous savions tous bien dérisoire.
« Magali, je vais vous donner une nouvelle fessée pour
votre désobéissance. Pour que je puisse le faire, vous allez enlever votre main
et je ne veux plus la voir sur vos fesses avant que je vous y autorise. Je
compte jusque trois ! Un …
– Non, non, gémit Magali.
– Deux …
– Non, pardon, je ne le ferai plus, mais pas la fessée.
– Trois ! »
Madame Colas reprit la règle qu’elle avait posée sur le
bureau, puis, elle frappa sur la main de Magali jusqu’à ce que la jeune femme
l’ôte de son postérieur. Elle laissait le champ libre pour marquer ne nouvelle
fois ses fesses du plat de la règle. Elle réussit à le supporter quelques
instants, puis elle replaça sa main sur son postérieur. Elle fut alors la cible
de la règle. Madame Colas varia alors sa méthode. Elle appliquait la règle sur
la surface des fesses que la main n’arrivait pas à protéger ou sur le haut des
cuisses. Puis, elle frappait les doigts plusieurs fois de suite jusqu’à ce que
Magali les retire. Alors, Madame Colas s’occupait de rougir la peau en
insistant sur la surface qui avait été protégée par la main de Magali. Quand
celle-ci devenait trop forte, Magali interposait de nouveau sa main. Il était
visible que Magali ne savait plus comment faire cesser la cuisson grandissante
de ses fesses.
« Je ne cesserai pas la fessée tant que vous ne vous
soumettrez pas.
– Aïe, aïe, je vais obéir, je vais obéir ! »
Mais Magali laissait toujours sa main sur ses fesses. La
fessée continua un petit moment.
« Alors ? demanda Madame Colas.
– Je vais obéir, mais pas la fessée. J’ai mal !
– Qu’une fessée fasse mal aux fesses, Mademoiselle, c’est
dans l’ordre des choses. C’est même un prévu pour. Par contre, qu’une jeune
fille qui a mérité une sévère punition tente de s’y soustraire, ça c’est tout à
fait anormal. »
Alors que la fessait continuait, Magali ne faisait plus
d’effort pour déplacer sa main en fonction de là où la règle venait de
s’abattre. Madame Colas fit une pause.
« Magali, votre main ! »
Tout en pleurant, Magali ramena lentement sa main devant
elle.
« Je vais reprendre la fessée à son début et
croyez-moi, je ne vais pas vous épargner, mais vous laisserez votre main là où
elle est. »
Madame Colas tint sa promesse. Je ne sais s’il était
possible d’accentuer encore la sévérité de la punition, mais elle en donna
l’impression. Magali pleurait maintenant sans aucune retenue. Elle hoquetait et
semblait parfois avoir du mal à reprendre son souffle, ses jambes dansaient une
sarabande folle. Son corps criait, de toutes les façons possibles, la douleur
insupportable, qu’elle supportait cependant. Mais la main de Magali ne revint
pas protéger ses fesses.
Madame Colas mit fin à la fessée. Elle laissa la jeune femme
reprendre son souffle en la maintenant en place. Dès que le plus gros des
pleurs se calma, Madame Colas passa à la suite.
« Magali, je vais vous lâcher. Vous mettrez
immédiatement vos mains sur la tête. Puis, vous irez vous mettre au piquet, le
nez contre le mur comme le fait si bien votre collègue. Vous resterez là, les
fesses exposées, jusqu’à ce que je vous autorise en en bouger. A ce moment-là,
j’attends que vous veniez me demander pardon de votre désobéissance. Je vous donnerai
une nouvelle fessée pour faire bonne mesure et vous me laisserez faire. Est-ce
compris ? »
Comme Magali tardait à répondre, la fessée recommença, à
main nue cette fois-ci. Elle ne dura pas mais cela fut suffisant pour redonner
toute leur vigueur aux pleurs de la jeune femme.
« Est-ce bien compris ? recommença Madame Colas.
– Oui, … oui, … j’ai compris. »
Magali arrivait péniblement à répondre entre deux sanglots
et malgré sa respiration haletante.
« Voilà une punition qui va se terminer de la meilleure
des manières ! »
Madame Colas reçut l’approbation sans réserve de Madame
Raveneau et de la Maman de Magali. Nos deux collègues avaient un petit sourire
du coin des lèvres, mais elles restèrent discrètes, sans oser prendre la
parole. Moi, je compatissais avec Magali, mais cela lui était de peu d’utilité.
La suite se déroula exactement comme Madame Colas l’avait
annoncée. Magali passa un long temps au piquet ce qui laissa le temps à sa
Maman de prendre congé, non sans l’avoir prévenue :
« Compte sur moi pour m’occuper de tes fesses dès ce
soir ! »
Magali vint demander pardon, debout devant Madame Colas, les
mains croisées dans le dos. Elle reçut une autre fessée, allongée sur les
genoux de sa cheffe de bureau. Elle ne tenta pas de s’y opposer. Elle fit une
nouvelle crise de larmes qui mit un bon moment à se calmer.
Madame Colas lui annonça alors qu’elle était désormais soumise
au même régime que moi : la fessée déculottée aussi souvent que
nécessaire ; des retenues pour rattraper le travail mal fait, et un carnet à faire signer par sa mère, pour le lendemain, ce qui lui vaudra certainement
autant de fessées à la maison.
J’appris, par la suite, à partager avec Magali le temps que,
généreusement, Madame Colas consacrait à punir nos négligences et nous nous retrouvâmes
souvent côte à côte au piquet.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une,
- L'épisode précédent : chapitre 33
Il y a une suite c'est le chapitre 35.
Les commentaires, les avis sont les bienvenus
Donnez votre avis, postez un commentaire, faites part de vos expériences, de vos protestations, racontez ce que vous avez vécu, laissez libre cours à votre imagination, dites-nous ce que vous avez ressenti, soyez créatif, n'hésitez pas...
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerExcellent récit. Voilà une fessée superbement décrite et une punition rondement menée...
Voilà où mène négligences et étourderies dans son travail...
Mais c'était sans compter la rigueur morale et la poigne de ces Dames. Qui mettent un zèle tout particulier à "recadrer les fortes têtes " comme je le dis souvent.
Le pauvre Daniel ne devait pas en mener large au milieu de ces dragons femelles. L'impact d'une fessée féminine a plus de poids dans l'esprit d'un jeune homme. C'est certain. Enfin à mon avis.
Peter'.
Peter Pan,
SupprimerJe ne sais pas si vous avez lu les premiers épisodes de "chambre chez l'habitante", mais le terme de "jeune homme" ma semble peu approprié pour Daniel. Relisez le chapitre 1.
Cela dit, je vous remercie pour votre retour sur cet épisode des aventures de Daniel.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG,
SupprimerSuite à votre comm', j'ai lu le premier chapitre. Sinon, je "picore" les récits ça-et-là.
En effet. De la même génération que ses "protectrices".
Dans le genre "Mère-poule sévère"... Qui ramène ses grands poussins sous son aile. Rires.
Peter'
Peter Pan,
SupprimerMère poule très sévère pour un poussin déjà bien avancé. N'était-ce pas ce dont Daniel avait besoin ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Belle séance de fessées. Voilà encore une maman autoritaire qui ne lésine pas sur la discipline et trouve en madame Colas une parfaite collaboratrice... Magali à bien tenté de résister mais force est restée à la fessée. Excellente idée de doubler les punitions de retour à la maison.
RépondreSupprimerRamina.
Ramina,
SupprimerAvouez que cela aurait été décevant que la Maman de Magali et Madame Colas n'arrivent pas à leur fin. Un peu de résistance pimente un peu la relation qui se fait "à l'insu du plein gré" de la punie. Nous ne sommes pas vraiment dans la fessée entre deux adulte consentants, sauf si l'on considère que reconnaître la légitimité d'un autre adulte à recourir à la fessée à son égard, constitue un consentement.
Je vous remercie pour votre commentaire.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG
RépondreSupprimerA mon avis reconnaître la légitimité de recevoir une fessée, relève davantage d'une résignation devant une punition que d'un réel consentement. Les fessées administrées par ces dames à Axel sur son lieu de travail sont des corrections qu'il est bien obligé d'accepter. Comme celles infligées par madame Tolbois sous la menace de se faire mettre à la porte. Il me semble que la fessée consentie n'est peut-être plus vraiment une punition.
La résistance est stimulante et justifie une série de fessées plus sévère. Encore un chapitre original. Même au 34è on ne s'ennuie pas une seconde. Les fesses de Daniel non plus d'ailleurs, pour le plus grand plaisir de la lecture.
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerJe suis assez d'accord avec ce que vous dites. Quand il s'agit d'une punition, se résigner à recevoir une fessée est une expression plus pertinente que consentir. Le consentement suppose une décision commune alors que la punition est décidée par la personne qui l'administre pour le bien de celle qui la reçoit.
Pour que la légitimité de la correctrice à punir soit établie, il est nécessaire qu'elle agisse en tant que personne responsable vis à vis de celle qui, par son attitude, a montré qu'elle n'était pas capable de se conduire en adulte. Cela peut demander quelques pressions et contraintes les premières fois. Si la fessée est donnée à bon escient et est proportionnée à la faute commise, la correctrice gagnera en légitimité. La relation à établir doit alors être bienveillante à l'égard du puni. Il doit se sentir protégé et en sécurité. La tutrice doit faire comprendre à son pupille qu'elle agit pour combler les manquements de son éducation. Elle représente alors une autorité dont les décisions ne sont pas contestables.
Contrainte, bienveillance, justice, autorité, telles sont les ingrédients de la résignation d'un pupille vis à vis de sa tutrice.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour Messieurs,
RépondreSupprimerEn effet. La fessée, passée le cap de la honte, est intérieurement acceptée. Seule notre fierté refuse cette situation. Un peu comme si nos deux consciences s'affrontaient :
La bonne nous conseille : "C'est pour ton bien, Même si ça fait mal !Tu te sentiras mieux après. Crois-moi."
La mauvaise nous murmure au contraire: "Résiste ! Tu n'es plus un gamin, que diable ! Elle profite de la situation, C'est toi l'homme ! ".
"Allons, c'est pour ton bien, mon grand !" insistent ces dames.
Elles sont sévères mais sans méchanceté. Elle s'échinent à nous donner des bonnes habitudes pour notre futur d'adulte.
Ca mériterait bien un "Merci, Mesdames" !
( hoooou, quel fayot, Peter ! Rires.)
Bonne journée. Peter'.
Bonsoir,
SupprimerC'est effectivement une alchimie particulière que ce mélange d'attirance répulsion du pupille envers sa tutrice qui l'amène si la tutrice est compétente, à subir les fessées dont elle décide, y compris quand elles sont sévères.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour pour moi c'est ma femme ma patronne une entreprise de transport je fais de la comptabilité et pour une petite erreur ou rature ma cheffe prévient ma femme qui est la patronne me convoque dans son bureau en laissant la porte entrouverte me déculotte et me couche sur ses genoux pour me mettre la fessée devant ma cheffe puis je vais au coin ,et le soir en rentrant à la maison je reçois la même punition j'ai les cuisses et les fesses toutes rouges pendant plusieurs heures
RépondreSupprimer