samedi 12 mai 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 43


La réunion continua sans qu’on se soucie de moi. Debout dans un coin placé dans le dos de Sœur Marie Joseph vers qui devaient converger tous les regards, je devais pourtant offrir une vue imprenable sur mes fesses nues encore d’une belle couleur si j’en jugeais par les fortes démangeaisons que j’éprouvais.
Je devais être le seul à penser que d’avoir un adulte à demi nu dans un coin de la pièce ne faisait pas partie des situations banales. Pourtant, les échanges, portant sur la gestion de l’établissement, se déroulaient comme si tout était normal. J’en étais en grande partie responsable, ayant contribué, dans mon rapport, à expliquer que ces situations étaient tout à fait justifiées.
J’étais abasourdi par ce qui avait été décidé dans la dernière demi-heure. C’était d’une logique implacable. Je ne savais pas ce qui m’accablait le plus : la fessée avec la lanière de Sœur Gabrielle qui m’était promise ce soir, j’en avais vu les ravages sur les fesses de Benoit il y a quelques semaines ; ou la prolongation de mon séjour à St Marie jusqu’à la fin de l’année.
J’avais beau retourner la situation dans tous les sens, je ne voyais pas comment me sortir de ces deux situations. Il n’y avait ni lieu, ni personne auprès de qui protester. Ces sombres pensées tournaient en rond dans ma tête sans que je n’entrevoie d’autre issue que les fessées qui avaient été annoncées.

Sœur Marie Joseph annonça la fin du Conseil d’Administration. Il y eut un brouhaha discret pendant que chacun rassemblait ses affaires et progressivement se dirigeait vers la porte, en commentant les événements de l’après-midi. J’y tenais une bonne place, mais il n’y avait aucune compassion à mon égard. On se félicitait plutôt que je sois si fermement tenu en main. C’était de bon augure, disaient ceux qui avaient envoyé leur progéniture à St Marie, une preuve que leurs rejetons ne risquaient pas de sortir du droit chemin. Les Sœurs y veilleraient.
« Madame de St Foix, demanda Sœur Marie Joseph, pouvez-vous me consacrer quelques minutes ? 
– Bien volontiers, ma Sœur. »
Rapidement, le bruit que faisaient les personnes en quittant la réunion s’atténua, puis disparut. J’entendis la porte se fermer sur une pièce qui devait être maintenant à peu près vide.
« Asseyez-vous, Madame, proposa Sœur Marie Joseph. Je voulais vous montrer ce courrier qui vous concerne.
– Un courrier ? Qui me concerne ?
– J’ai pris la liberté de contacter Madame votre mère, la Marquise de St Foix. »
Madame de St Foix ne put retenir une petite exclamation de dépit.
« J’ai dû lui expliquer comment vous avez tenté de mettre en cause mon autorité sur le Conseil.
– Ce n’est pas ce que j’ai voulu faire. J’ai pensé qu’il était préférable de …
– Laissez-moi finir, d’exposer les faits. Je vous serais reconnaissante de ne plus m’interrompre.
– Oui, ma Sœur. »


la fessée s'annonce


En quelques phrases, Sœur Marie Joseph avait repris l’ascendant sur son interlocutrice. Je sentais plus d’hésitation, voire de déférence dans la voix de Madame de St Foix.
« Madame la Marquise a bien voulu me faire l’honneur d’une réponse. C’est cette missive que je tiens en main et dont je vais vous lire les parties vous concernant. »
Madame de St Foix restait étrangement silencieuse.
« Commençons par l’un des premiers paragraphes :
« Je vous présente, Sœur Marie Joseph, mes plus plates excuses au sujet du comportement de ma fille. Je lui avais transmis ma place au Conseil d’Administration sous la promesse ferme qu’elle serait l’un de vos plus fervents soutiens. Je suis au regret de constater qu’elle a failli à ses engagements et par conséquent, qu’elle m’a placée dans une situation de plus inconfortables … »
Je n’en attendais pas moins de Madame votre mère que j’ai eu l’honneur d’avoir dans mon Conseil pendant de nombreuses année. J’étais bien persuadée qu’elle n’était pas au courant de votre initiative.
– Mais je n’ai pas voulu …
– Je préfèrerais que vous vous taisiez et que vous écoutiez attentivement les recommandations de Madame la Marquise. Est-ce bien compris ?
– Oui, ma Sœur.
– Continuons donc, maintenant que j’ai votre attention :
« Madame ma fille doit venir nous rejoindre dans notre château en Normandie pour les fêtes de Noël. Je viens de lui en intimer l’ordre. Je ne lui en ai pas explicité la raison. Je vous laisse ce soin. Vous lui annoncerez alors que Mademoiselle Bernadette, sa gouvernante, sur ma demande, a ressorti le martinet dont elle a eu à user abondamment jusqu’à il y a peu de temps, sur les fesses de cette péronnelle. Il va reprendre du service dès l’arrivée de cette petite écervelée sur les terres de ses ancêtres.
Il semble que votre séjour va être plus agité et douloureux que prévu. Ecoutez donc la suite :
« Je vous autorise, ou plutôt je vous demande de bien vouloir punir ma fille pour cette initiative déplacée. Je vous en laisse le choix des moyens. Je sais que vous ferez preuve d’à-propos et que votre option sera la bonne. … »
L’analyse de Madame votre mère rejoint la mienne. Votre attitude lors du dernier Conseil ne saurait rester sans réponse de ma part.
– Mais, ma Sœur, vous ne …
– Vous ai-je autorisée à parler ?
– Non, ma Sœur.
– Vous rappelez-vous ce qui arrive aux élèves, dans notre établissement quand ils se permettent de couper la parole aux adultes ?
– Oui, ma Sœur.
– Que je n’aie pas à vous le redire ! Il y a encore un paragraphe que je dois vous lire :
« A l’issue de ces prochaines vacances, si vous en êtes d’accord, je vous propose de mettre ma fille à disposition de l’établissement. Vous lui ferez faire les tâches que vous jugerez appropriées : ménage, cuisine, vaisselle, secrétariat, … Vous l’incorporerez parmi les filles de l’internat, là où vous trouverez de la place. L’âge de ses compagnes sera indifférent. Elle sera soumise au régime commun à tous les élèves, ce qui comprendra toute punition que vous penserez nécessaire, y compris la fessée à chaque fois qu’elle la méritera. Chaque adulte de l’établissement sera habilité à la lui administrer. Nous commencerons par un séjour d’un mois, sans trêve dominicale. Nous jugerons alors, vous et moi, de la nécessité de prolonger cette durée. »
Le reste du courrier ne vous concerne pas. »
Il y eut un petit moment de silence auquel Sœur Marie Joseph mit fin.
« Je ne vois pas d’autre solution que de vous donner une sérieuse fessée en punition de votre comportement. Naturellement, je vais agréer à toutes les propositions de Madame votre mère. Je pense que vous n’y verrez pas d’inconvénient. Je vous autorise à nous faire part de votre point de vue.
– Mais ma Sœur, je suis trop grande pour recevoir … enfin pour être punie avec une … »
Sœur Marie Joseph compléta la phrase que Madame de St Foix n’arrivait pas à finir.
« Vous voulez dire avec une fessée. Je ne crois pas que vous soyez trop âgée pour bénéficier d’une bonne fessée et cela ne semble pas, non plus, l’opinion de votre mère. Quel âge avez-vous ?
– Quarante-deux ans, ma Sœur.
– De quand date votre dernière fessée ?
– Il y a bien plus de cinq ans, … enfin, sans doute trois, …  peut-être deux. »
Je sentais, à sa voix hésitante, qu’elle rectifiait un mensonge, en se rendant compte qu’elle était sur une pente dangereuse.
« Deux années, donc, corrigea Sœur Marie Joseph. Cela vous faisait quarante ans, ce n’est pas une si grande différence. Il y a ici certains professeurs plus âgés que nous soumettons à ce genre de punition quand ils le méritent. Ce sera donc la fessée !
– Non, je ne me laisserais pas …
– Ne prenez pas de résolution que vous ne pourrez pas tenir. Sœur Gabrielle, pensez-vous que vous aurez une quelconque difficulté à déculotter cette dame afin qu’elle reçoive la fessée ?
– Je ne vois pas, Sœur Marie Joseph, ce qui pourrait m’en empêcher.
– Vous connaissez Sœur Gabrielle. Croyez-vous être capable de lui tenir tête ?
– Oh, non. Je vous en prie ma Sœur …
– Imaginez l’effet que cela fera, en arrivant devant votre mère, quand je l’aurais informée que vous avez refusé de recevoir, de bonne grâce, votre fessée. »
Sœur Marie Joseph laissa à Madame de St Foix le temps d’une courte réflexion.
 « Venez-ici que je vous déculotte. Il est temps de passer à la punition.
– Oui, ma Sœur, je vais obéir, mais pas ici.
– Quelle idée saugrenue. Pourquoi pas ici ?
– C’est à cause de … lui. »
Je compris que « lui » c’était « moi ». Ma présence au coin gênait Madame de St Foix.
« Je crois que vous n’avez pas tout saisi de la situation. Je n’ai pas l’intention d’être attentive au lieu ou aux personnes qui nous entoureront quand je vous donnerai la fessée. Ce sera vrai pour toute personne qui décidera de vous punir. La comédie que vous nous avez servie lors du Conseil, a provoqué, directement ou indirectement, plus d’une fessée. Les élèves qui les ont reçues sont en droit de constater que vous en êtes punie, à commencer par Axel. Vous serez donc corrigée en leur présence à chaque fois que cela se présentera. Considérez Axel comme votre confrère en fessée. Vous le rejoindrez bientôt au coin. Assez tergiversé, venez-ici ! »
Il y eut quelques bruits de pas suivi d’un froissement de tissu.
« Qu’est-ce que c’est que ça ! s’exclama Sœur Marie Joseph. Relevez votre robe ! »
Madame de St Foix ne dut pas mettre longtemps à se présenter selon le vouloir de Sœur Marie Joseph.
« Vous appelez cela une culotte ? Il n’y a pas assez de tissu pour cacher quoique ce soit, ni devant, ni derrière. Et quasiment transparent qui plus est ! Madame votre mère sait-elle que vous portez des dessous aussi indécents ? Je ne crois pas qu’elle va en être ravie quand je le lui apprendrai. »
Madame de St Foix reçu une belle série de claque sur les fesses qu’elle accompagna de petits cris perçants.
« Je vous confisque ce que je n’ose appeler un sous-vêtement. Il n’est pas question que vous rentriez chez vous ce soir dans cette tenue. Vous irez chercher une culotte convenable à l’infirmerie. Sœur Bénédicte en détient toujours quelques-unes d’avance en prévision des pipis à la culotte. En général elle ne se prive pas de fesser les jeunes filles qu’elle change. Quand je lui expliquerais les raisons de votre visite, je pense qu’elle se fera un devoir de sévir. »
Je ne voyais pas l’attitude de Madame de St Foix devant ce tableau terrifiant de ses prochaines heures, mais son absence de réaction montrait qu’elle avait perdu toute combativité.
« Quant à ce bout de chiffon que vous appelez « culotte », vous l’apporterez à votre mère afin qu’elle constate elle-même comment vous vous habillez. Je joindrai un mot à cet envoi et  vous lui remettrez le tout. Je vérifierai. »
Sans la voir, j’imaginais bien Madame de St Foix se tenant mains dans le dos, les joues rouges de honte, devant Sœur Marie Joseph, les yeux baissés afin d’encaisser la réprimande qu’elle subissait.
« Je ne peux pas continuer à vous appeler par votre patronyme alors que je vais vous fesser. Quel est votre prénom ?
– Marie-Claudine, ma Sœur.
– Marie-Claudine, c’est l’heure de votre fessée. Approchez ! »
Les bruits que j’entendis dans un premiers temps n’étaient pas interprétables, sauf le petit gémissement que Marie-Claudine émettait. Cela ne dura pas longtemps. La première claque tomba. Marie-Claudine cria assez fort pour remplir l’espace sonore de la salle dans laquelle nous nous trouvions. Elle ne devait pas s’attendre à une telle brûlure sur les fesses dès le début de la fessée.
La main de Sœur Marie Joseph ne s’abattit pas plus d’une dizaine de fois avant que la fessée ne soit suspendue.
« Marie-Claudine, votre main ! Enlevez-la de là tout de suite ! Vous devriez vous rappeler, du temps où vous fréquentiez cet établissement, qu’il est interdit de se protéger les fesses en interposant sa main durant une fessée. Je passe pour cette fois, mettons que vous ayez oublié, mais que je ne vous y reprenne plus.
– Pardon, ma Sœur, pardon, je regrette, je ne le referai plus !
– Oh, ce n’est pas encore le moment du pardon. Nous verrons cela plus tard. »
La fessée reprit de plus belle. Marie-Claudine, fondit en larmes aussitôt.la main de Sœur Marie Joseph frappait ses fesses avec la régularité d’un métronome. Elle ne semblait pas se lasser et elle faisait durer la correction. Les cris de Marie-Claudine résonnaient en contretemps, dans les temps morts que laissait Sœur Marie Joseph en reprenant l’élan nécessaire pour claquer une nouvelle fois les fesses nues de la femme qu’elle tenait sur ses genoux.
Cette belle harmonie ne dura pas. Ce ne fut pas Sœur Marie Joseph qui la rompit, mais Marie-Claudine qui cessa d’accorder le rythme de ses cris sur le tempo que marquait Sœur Marie Joseph sur ses fesses. Elle se mit à pleurer continument, modulant sa voix devenue criarde, sans aucune synchronisation avec la fessée qu’elle recevait. Elle devait avoir les fesses bien brûlantes quand Sœur Marie Joseph mit fin à cette fessée.
« Oh, non, non, non. Je ne vous ai pas autorisée à vous relever de mes genoux. Vous avez décidemment tout oublié de la façon dont doit se comporter une punie à St Marie. Que vous ayez plus de quarante ans ne vous exonère pas du respect de des règles d’obéissance et de soumission à notre autorité. »
Sœur Marie Joseph rajouta une sérieuse série de claques sur les fesses de Marie-Claudine.
« Votre fessée n’est pas terminée. Elle doit être à la hauteur de ce qui l’a motivée et je ne crois pas que le compte y soit pour l’instant.
– Non, pardon, ma Sœur, j’ai compris la leçon.
– Avant de vous pardonner, il faut que la contrition soit totale. Pour cela, je veux entendre de votre bouche les raisons qui vont ont amenée à essayer de déstabiliser non méthodes. »
Encore une courte série de claques.
« Alors ?
– Non, ma Sœur, je pensais juste à moderniser l’enseignement pour le bien de … »
Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin. Sœur Marie Joseph recommença à la fesser.
« Je vais devoir ajouter le mensonge à votre ardoise déjà bien remplie, Marie-Claudine. Sœur Gabrielle, pouvez-vous me donner cette règle ? Elle est un peu loin pour que je l’attrape et les fesses de la grande entêtée que j’ai sur mes genoux, en ont besoin.
– Avec plaisir, ma Sœur ! »
Les bruits que j’entendais avaient radicalement changé. C’est la règle que Sœur Marie Joseph utilisait maintenant pour poursuivre la punition et c’était des cris de désespoir qui sortaient de la gorge de Marie-Claudine. Etonnamment, Sœur Marie Joseph lui administra une fessée plutôt courte.
« Reprenons. Pour quelle raison ? »
Marie-Claudine mit un peu de temps à répondre, ce qui lui valut quelques coups de règle supplémentaires sur les fesses.
« Petite peste, je viendrai à bout de ton obstination, même s’il faut poursuivre cette fessée jusqu’au bout de la nuit. J’attends !
– Aïe, … pardon ma Sœur, … c’est à cause des fessées … que j’ai reçues … ici quand … j’étais élève. »
Marie-Claudine avait une diction hachée par les sanglots qui sortaient de sa gorge.
« Je voulais …vous … me …  me venger. »
Sœur Marie Joseph posa sa main sur le sommet des fesses qu’elle frottait tout doucement.
« Voilà, c’est mieux. On se sent soulagé quand on a avoué sa faute. Il reste à subir sa punition, mais c’est normal. »
Sœur Marie Joseph poursuivit sa caresse un petit moment.
« Je vous trouve assez ingrate, Marie-Claudine. Si j’en crois ce qui est dans votre dossier, votre séjour à St Marie vous a tiré d’un très mauvais pas. Vous avez dû mettre fin à votre habitude de voler dans les magasins. Vous auriez fini en prison. J’ai relu vos carnets de correspondance, il a fallu vous fesser très souvent dans les premiers mois que vous avez passés ici, mais nous avons fait de vous une femme respectueuse de la loi. Votre mère nous y a bien aidés en prenant à bras le corps votre problème. Vous pouvez l’en remercier, ainsi que Mademoiselle Bernadette, votre gouvernante qui a été recrutée à cette époque pour vous tenir à l’œil. J’ai cru comprendre qu’elle travaillait encore pour votre mère et qu’elle et son fameux martinet allaient reprendre du service. Je pense que cela vous fera beaucoup de bien. »
Marie-Claudine émit un grognement que Sœur Marie Joseph interpréta comme une protestation qu’elle réprima d’une dizaine de coups de règle.
« Attention, Marie-Claudine, vous n’êtes pas en position de faire votre forte-tête. »
Marie-Claudine avait dû comprendre que la soumission était le meilleur parti-pris. Elle se tenait silencieuse.
« Voilà qui est mieux ! Mais cela ne vous épargnera pas la punition que vous avez méritée pour avoir considéré que vous pouviez semer la perturbation à St Marie uniquement pour satisfaire vos petits désirs personnels. C’est inadmissible et je vais vous le montrer.
– Non, ma Sœur, pardon, non … »
Le reste des supplications se noyèrent dans les cris de Marie-Claudine qui reprirent. Sœur Marie Joseph avait recommencé à la fesser. La démonstration dura jusqu’à ce que Marie-Claudine n’émette plus que des pleurs continus que la règle n’arrivait plus à transformer en plaintes. J’entendis la religieuse poser la règle sur la table et un silence relatif s’installer.
« Là, … là, …, chut, … c’est fini. Je vais arrêter là pour cette fessée, mais il y en aura d’autres. Je vous laisse récupérer un peu. Allez donc vous mettre au coin ! »
Contemplant l’angle du mur dans lequel mon nez était placé, je ne pouvais qu’imaginer cette femme, arrivée en début d’après-midi certainement sûre de son statut d’un adulte membre du Conseil d’Administration, qui finissait la journée au coin les fesses nues. La chute était rude.
« Prenez exemple sur votre camarade si vous ne vous rappelez plus comment il faut se tenir quand on est en pénitence … Plus haut la robe, il ne faut pas qu’elle cache vos fesses, elles sont joliment colorées, ce serait dommage de ne pas nous en faire profiter …Encore un peu plus haut, … C’est bien ! Interdiction de bouger maintenant ! »
Les deux religieuses revinrent à la table du Conseil et elles tenaient un conciliabule à voix basse. Je n’en comprenais pas le contenu. Le satisfecit que Sœur Marie Joseph avait donné à Marie-Claudine quant à sa position me laissait à penser qu’elle devait se tenir immobile dans son coin. Elle continuait ses pleurs sans se retenir, ce qui allait contre les règles de comportement d’un temps de pénitence à St Marie. Sœur Marie Joseph ne patienta pas très longtemps.
« Si je vous ai mis au coin, c’est pour que vous vous y fassiez oublier. Ce beuglement est tout à fait déplacé. »
La main de Sœur Marie Joseph s’abattit sur les fesses de Marie-Claudine qui redouble de sanglots.
« Il suffit maintenant ! Je vous donne trente secondes pour vous calmer. Si passé ce délai je vous entends encore, je reprends la règle et vous revenez sur mes genoux. »
Trente secondes, cela suffit largement à Marie-Claudine pour qu’elle ravale ses pleurs. Le calme revint dans la salle du Conseil.

Grand merci à Peter Pan pour son illustration.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 42
L'épisode suivant : chapitre 44

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