Je fus accueilli pour le petit déjeuner par une logeuse
compatissante. Elle me baissa le pantalon de pyjama pour examiner mes fesses et
en conclut qu'une généreuse application de pommade était nécessaire. Comme elle
faisait allusion à la fessée qui m'attendait dès mon arrivée au bureau, je
fondis en larmes. Madame Tolbois m'assit sur ses genoux, face à elle. Elle posa
mon visage sur son épaule. Elle me tint serré contre elle, dans la position
dont j'avais maintenant l'habitude quand elle me consolait après une punition
particulièrement appuyée. Là, je savais que je pouvais pleurer autant que j'en
avais besoin.
"Chut, … chut, … là, mon grand garçon, tout va bien, …
tout va bien,…"
Elle avait glissé sa main sous la veste de mon pyjama et
elle me caressait le dos. Sa litanie, dite d'une voix douce, m'apaisait peu à
peu. Sa main descendit sur mes fesses qui étaient restées découvertes et ses
doigts, passant là où les piqures dues aux orties étaient encore sensibles,
provoquaient des petits frissons qui remontaient tout au long de mon dos, ce
qui, dans un premier temps, ravivaient un peu la démangeaison, mais avaient
ensuite un réel effet réconfortant, sans
doute plus psychologiquement que physiquement.
La soirée avait été difficile pour moi. Dès mon retour,
j'avais dû produire mon carnet de correspondance. Une fessée au martinet en
avait découlé et j'avais fini l'après-midi au coin. Le repas terminé, Madame
Tolbois m'avait annoncé une punition magistrale pour tous les mensonges
proférés depuis quelques semaines suite à mes retenues au travail. Après
m'avoir savonné la bouche, comme pour tous les mensonges, je dus aller cueillir
une baguette en bois dans le bosquet au fond du jardin. Je gardais un souvenir
apeuré de sa précédente application. Cette nouvelle séance me confirma dans ma
résolution de tout faire pour en éviter une nouvelle. Le quart d'heure que je
passais à genoux au coin, ne suffit pas à faire disparaître la douleur.
J'eus beau pleurer, je ne pus fléchir Madame Tolbois quand
elle m'ordonna d'aller cueillir une poignée d'orties. Quand Madame Tolbois me
mit au lit, j'avais encore les fesses brûlantes et le restèrent une bonne
partie de la nuit. J'en ressentais encore les effets le lendemain matin.
Madame Tolbois me gardait sur ses genoux, attendant que je cesse
de pleurer. Quand mes sanglots laissèrent place à des pleurs silencieux, Madame
Tolbois me chuchota à l'oreille :
"C'était une bonne fessée hier soir, hier soir,
n'est-ce pas ?"
Je me contentais de hocher la tête. Elle avait pris cette
habitude de revenir sur les punitions qu'elle me donnait quand elle m'asseyait sur
ses genoux. Les conversations étaient la plupart du temps à sens unique, je me
contentais de répondre par des mouvements de tête.
" Mais elle était méritée, qu'en penses-tu ?"
Je n'aimais pas quand Madame Tolbois me faisait acquiescer
au bien-fondé des fessées qu'elle m'administrait. Cependant, à moins de
défendre le droit de mentir ce qui risquait d'être périlleux, je dus convenir
qu'elle avait eu un motif sérieux pour me punir.
"Tu sais, je crois qu'il est préférable que tu reçoive
la fessée si tu travailles mal quand tu es au bureau."
J'émis un grognement étouffé pour signaler mon désaccord.
"Pourtant, si tu veux rester au-delà de la période
d'essai, il va être nécessaire que tu fasses de gros efforts. Je pense que la
fessée va t'y aider comme cela s'est passé à la maison. Madame Raveneau a
décidé de renouveler la période d'essai. Tu as donc un mois pour faire tes
preuves. Je compte également qu'en te donnant la fessée, elle te voie désormais
plus comme un enfant placé sous sa responsabilité que comme un employé
défaillant. Cela lui sera plus difficile de te mettre à la porte."
Tout en me raisonnant comme elle l'aurait fait pour un
enfant, elle me tapotait les fesses.
"Si Madame Raveneau te renvoie, je ne crois pas que tu
retrouveras du travail dans la région. Tu seras alors obligé de partir. Est-ce
cela que tu veux, partir de chez moi ?"
Je remuais la tête de droite à gauche.
"Bon, alors la fessée est encore la meilleure solution.
Sommes-nous d'accord ?"
Elle m'avait redressé sur ses genoux et elle avait pris mon
menton entre ses doigts, m'obligeant à la regarder droit dans les yeux. Je
voyais que sa question était très sérieuse et qu'elle attendait la même
sincérité dans ma réponse. Lentement, je hochais la tête de haut en bas.
Madame Tolbois me fit glisser de ses genoux et me remit sur
mes pieds. Elle remonta mon pyjama. Je reçus alors une petite tape sur les
fesses.
"Va prendre place pour le petit déjeuner, puis je te
laverai bien comme il faut. Je ne voudrai pas qu'après t'avoir baissé la
culotte, Martha trouve que les fesses de mon grand garçon sont d'une propreté
approximative."
Quand j'arrivais à mon travail, seule Madame Raveneau était
présente. Elle arrivait toujours la première et partait le plus souvent en
dernier. Je frappais à sa porte et je reçus aussitôt la permission d'entrer.
"Daniel ! Eh bien, tu es de bonne heure ce matin.
Impatient de recevoir ta fessée ?"
En fait c'était exactement cela. J'espérais en avoir fini
avec ma punition avant que mes collègues arrivent.
"As-tu ton carnet de correspondance ?"
Je lui remis l'objet.
"C'est bien, je vois que Suzanne l'a signé. As-tu eu
une fessée ?
– Oui Madame.
– Bon, nous sommes sur la bonne voie. Va te mettre au coin
en attendant que je sois prêt à te corriger."
Cette attente risquait de mettre à terre toute ma stratégie
pour que ma fessée me soit donnée en privé, loin des oreilles de mes collègues.
Les minutes passant, mes espoirs fondirent comme neige au soleil. Madame
Raveneau ne semblait pas pressée de me punir comme elle en avait l'intention.
Bientôt, j'entendis mes premiers collègues arriver. Après quelques nouvelles
minutes d'attente, Madame Raveneau se leva et ouvrit la porte.
"Bonjour Mesdames. Madame Colas, je vous attends dans
mon bureau dès que vous serez prête."
Je n'entendis pas la réponse, mais ma chef de bureau pénétra
dans la pièce.
"Je pensais que Daniel était encore en retard. Je me
suis trompée. En fait il était en avance.
– Je pense qu'il comptait que sa punition serait achevée
quand vous seriez arrivée. Je n'ai pas l'intention de garder secrètes les
punitions qu'il recevra ici. Elles lui seront données pendant les heures de
bureau, comme il se doit."
Ma piètre tentative avait échoué. Madame Raveneau l'avait déjouée
aussi vite que je l'avais imaginée dans ma tête.
"Daniel, viens ici !"
Nous y étions. Madame Colas était toujours présente. Il
fallait m'y résigner. Madame Raveneau se tenait exactement là où elle m'avait
donné la fessée la veille. Elle s'était assise sur la même chaise. Je marchais
jusqu'à elle espérant, jusqu'au dernier moment, être gracié. Je ralentis
légèrement avant d'arriver à sa portée pour retarder l'inévitable. Elle
m'attrapa par la main et me fit approcher. Elle me planta devant elle et entreprit
de déboucler ma ceinture.
"Voyez-vous, Madame Colas, Daniel doit être puni
…"
Elle défit les boutons de mon pantalon.
"… il faudra alors que vous ou moi …"
Elle baissa mon pantalon jusqu'à mes genoux.
" … lui donnions une réelle fessée ...
De ses deux pouces passés sous l'élastique de me culotte,
elle fit glisser mon sous-vêtement le long de mes cuisses.
" … ce qui signifie le déculotter…"
Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Je réfrénais
l'envie de les placer devant mon sexe afin de retrouver un semblant de dignité
face à ces deux femmes qui ne faisaient même pas partie de mes proches.
" … il faudra que vous et moi, mais surtout vous,
…"
Madame Raveneau me fit contourner son genoux en me tenant
par le coude pour m'amener à son côté droit.
" … qui l'avez sous la main toute la journée …"
Elle m'attira sur ses genoux sur lesquels je tombais à plat
ventre.
" … n'hésitions pas à le fesser à chaque fois que son
travail sera insuffisant."
Elle m'avait déculotté et placé en position pour recevoir la
fessée sans interrompre sa conversation avec Madame Colas, sans vraiment
s'occuper de moi … non, ce n'est pas l'expression appropriée, elle s'était,
malheureusement pour moi, tout à fait "occupé de moi", mais sans me
prêter attention, comme si elle accomplissait un acte ordinaire en me préparant
pour la fessée. Je réalisais en y pensant que, sous peu, me déculotter serait
effectivement un geste courant. En la laissant faire sans même émettre une
protestation, j'avais renforcé cette impression.
Je constatais, dès les premières claques, qu'elle avait
retenu les recommandations de Madame Tolbois. La fessée m'échauffa rapidement
les fesses.
"Je compte sur vous, reprit-elle tout en continuant à
me fesser, pour ne lui épargner aucune correction …"
Sa diction était tout juste un peu altérée par l'effort
qu'elle produisait en me claquant le postérieur. Je commençais à ressentir les
effets de la fessée et je maîtrisais moins bien mes réactions. J'émettais des
grognements de plus en plus bruyants et des cris de moins en moins étouffés.
" … il faut que le message soit clair et cela passe par
des fesses abondamment rougies …"
Bientôt, mon corps réagit sans que je puisse empêcher les
mouvements saccadés de mes jambes et retenir mes cris ni mes supplications.
" … voilà, cela commence à être satisfaisant.
Donnez-moi la règle qui est sur mon bureau, je vais vous montrer jusqu'où il
faut aller pour être certaine que la punition a eu des effets bénéfiques."
La démonstration fut éloquente. Je confirmais, par le
vacarme que je produisis dès que la règle remplaça la main de Madame Raveneau, que
cette correction aurait un effet dissuasif. Ma directrice dut s'employer un peu
plus sérieusement pour me maintenir en place. Bien que je ne tentasse rien pour
fuir la situation, mes battements frénétiques des pieds me faisaient glisser
sur les genoux de Madame Raveneau. Elle était contrainte, régulièrement de me
remettre à ma place d'origine afin de poursuivre la fessée à son aise.
Il y eut encore une volée de coups de règles encore plus
appuyés et la fessée cessa. Sans me laisser le temps de récupérer comme le
faisait généralement Madame Tolbois, Madame Raveneau me releva.
"Retourne au coin !"
Je ne demandais pas mon reste et je filais me mettre en
pénitence, attendant le bon-vouloir des deux femmes qui conversaient sur mes
futures situations de puni. Il fut vite convenu que Madame Colas prendrait en
mains la discipline quand elle me serait nécessaire. La directrice se réservait
les situations exceptionnelles qui demanderaient plus de solennité, ce qui
incluait les fessées du matin de cette semaine.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une,
- L'épisode précédent : chapitre 31
Il y a une suite ... le chapitre 33.
Les commentaires, les avis sont les bienvenus
Donnez votre avis, postez un commentaire, faites part de vos expériences, racontez ce que vous avez vécu, laissez libre cours à votre imagination, dites-nous ce que vous avez ressenti, soyez créatif...
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerLe récit me rappelle un dessin que j'avais fait en 2014 pour un texte de Isabelle 183 en deux scènes sur une page : un comptable fessé pour budget dépassé sur les genoux de sa chef tandis que ses collègues espionnent derrière la porte du bureau.
Pendant mes premiers emplois en lycée (général et pro.),mes collègues et mon chef étaient toujours des femmes. Avec le recul du temps et en lisant ce récit, je m'imagine bien en pareille situation. Rires.
Peter'
Peter Pan,
SupprimerNostalgie quand tu nous tiens ! Bon, 2014 ce n'est pas la préhistoire, mais peut-être que vos premiers emplois s'en rapprochent.
Il faudrait introduire la fessée comme sanction prévue par le code, du travail. Nous en sommes loin, non ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerAh la nostalgie...
Dans toute ma scolarité, je n'ai eu quasiment que des enseignantes. Il est vrai que l'Enseignement, tout comme la Médecine, est un secteur professionnel assez féminisé.
Quant je travaillais en Lycée (1993- 2003), le reproche assez souvent fait aux femmes, à tort ou à raison, était leur manque d'autorité par rapport aux hommes. Mais leur persuasion réside dans la confiance mutuelle et le dialogue. Leurs confrères masculins sont plus dans une autorité de persuasion "directe" et moins de dialogue. Mais tout dépend des individus réceptifs ou non à cette "stratégie". Un choix discutable, bien sûr.
Peter'.
(C'est un simple constat et non un sujet de polémique, Loin de moi, cher JLG, de semer la zizanie dans vos colonnes).
Messieurs, Oh la, la tellement loin! Aujourd'hui une petite tape au derrière, une seule, par dessus un pantalon est un délit!!!
RépondreSupprimerJudicieuse idée de banaliser la fessée comme un acte ordinaire. La séance du déculottage et de la préparation de Daniel est exemplaire à ce sujet. Plus humiliant pour le puni auquel ces dames ne prêtent aucune attention particulière, sinon à ses fesses qui deviennent l'unique centre d'intérêt. Belle démonstration d'autorité.
Ramina.
Ramina,
SupprimerJe ne suis pas mécontent de ce passage, effectivement. Merci de votre compliment.
Au Plaisir de vous lire,
JLG.
Bonsoir JLG,
RépondreSupprimerJ'ai commis une erreur dans mon commentaire précédent :
Je voulais parler pour les enseignantes, qu'on leur prête souvent un manque d'autorité non pas vis à vis de leurs collègues masculins mais par rapport à leurs élèves. Ca change la donne. Désolé pour ce lapsus.
Bonne soirée. Peter'
Peter Pan,
SupprimerIl n'y a que ceux qui s'abstiennent qui ne se trompe pas.
Je crois que j'avais bien compris le sens de votre commentaire.
Au plaisir de vos lire,
JLG.