Les Sœurs reprirent leur activité
sans plus se soucier de nous. Je les entendais échanger sur des sujets dont je
ne saisissais pas le sens. Sœur Marie Madeleine vint apporter des courriers que
Sœur Marie Joseph, signa. Ce n’était pas les deux punis occupant deux coins de
la pièce qui gênaient en quoi que ce soit le cours normal des activités de St
Marie.
Même si ma semi-nudité en public
me pesait, c’était devenu une situation courante pour moi. En général, c’était
le sentiment d’être vraiment puni et la honte qui dominaient. Cela faisait
partie de la punition qui atteignait un de ses buts principaux : me faire
comprendre que j’avais eu un comportement irresponsable qui avait appelé à me
considérer et à me traiter comme un enfant. Au coin, j’avais tout le temps d’y
penser sans être distrait par ce qui se déroulait autour de moi, tant les
perceptions de ce qui m’entourait étaient restreintes.
Cet après-midi-là, je ne pouvais
penser à autre chose qu’à la lanière de Sœur Gabrielle qui m’avait été promise.
Je ne pouvais rien faire pour l’éviter et je m’attendais à une grande sévérité
de la part de la religieuse. Je ressassais, en boucle dans ma tête les
souvenirs de la fessée avec cet instrument que Benoit avait reçue. J’avais une
boule dans ma gorge qui rendait difficile mes déglutitions.
Je me morigénais de ma naïveté.
Comment avais-je pu penser qu’une bêtise aussi énorme ne serait pas
découverte ? Les occasions de rencontre entre la professeure Girard et les
Sœurs étaient prévisibles et ma situation de grand garçon fessé en aurait
fatalement été dévoilée. De fil en aiguille, il y avait toutes les chances que
l’histoire des bons de sortie soit mise sur la table. Les fessées, celle que
j’avais reçue et celle que j’attendais pour le soir, étaient une juste
rétribution non seulement pour ma falsification, mais également pour mon
ingénuité. Il était temps que j’apprenne à ne plus me mettre dans des
situations pareilles.
J’eus une courte pensée pour
Madame de St Foix, Marie-Claudine comme Sœur Marie Joseph l’appelait
maintenant. Si j’avais bien décrypté les relations qu’elle entretenait avec sa
mère, la fessée, donnée dans un cadre domestique, n’était pas assez lointaine
pour qu’elle en ait perdu le souvenir et qu’elle ait pu se croire totalement à
l’abri d’une récidive.
Même dans ses cauchemars les plus
sombres, elle n’avait sans doute jamais imaginé se retrouver de nouveau sous la
coupe des religieuses, sous la menace permanente de fessées qui étaient
généralement administrées là où elles étaient méritées, c’est-à-dire le plus souvent
en public. Les espaces d’intimités étaient rares à St Marie.
Mes premiers moments au coin
n’étaient pas si éloignés dans le temps pour que j’en aie oublié les
sensations. Au cours de la première phase du temps passé en pénitence, il n’y
avait place que pour la cuisson de mes fesses. Je ne pouvais penser à autre
chose. Il fallait ensuite laisser le temps d’absorber la honte d’avoir été
déculotté. Ces deux sentiments occupaient les premières minutes, mais les
affres ressentis dans ces situations ne s’arrêtaient pas là.
Une des principales sources
d’humiliation était de savoir que je montrais mes fesses nues de garçon
fraîchement fessé, à des personnes que je ne pouvais identifier et qui, le plus
souvent, étaient totalement indifférentes au spectacle que j’offrais. J’aurais
préféré qu’elles montrassent leur étonnement, ce qui aurait signifié que la
situation sortait des cadres ordinaires. J’aurais pu alors espérer qu’elle
revienne un jour à la normale. A St Marie, c’était le contraire. Déculotter
puis fesser un élève et le mettre au coin était un acte d’éducation tout à fait
usuel. Il n’y avait là rien dont on devait se formaliser.
Pour Marie-Claudine, cela devait
être pire. Comment aurait-elle pu imaginer, ce matin en se levant, qu’elle
finirait la journée au coin, montrant ses fesses nues et colorées par la
fessée, à qui passait par là ? Elle devait ressentir ce que j’avais
éprouvé les premières fois où les Sœurs m’avaient déculotté devant toute la
classe pour me fesser : un sentiment d’irréel, de me retrouver dans un
cauchemar dont j’allais me réveiller. Puis, la fessée et le temps de pénitence
au coin aidants, il fallait se rendre à l’évidence. C’était bien la réalité et
elle avait toutes les chances d’être durable.
Comme moi, en son for intérieur,
elle devait balancer entre l’urgence de se rebeller contre ce traitement de
petite fille appliquée à une femme dans son âge mur et la soumission pour
éviter une nouvelle fessée. A St Marie, c’était toujours la seconde solution
qui l’emportait.
Je n’avais pas résisté lorsque
Sœur Thérèse m’avait donné ma première fessée en public. Les quelques fessées,
reçues en privé de la main de Sœur Gabrielle, m’avaient appris que je ne
pouvais m'opposer à la volonté des religieuses. Ne pas baisser mon pantalon
quand Sœur Thérèse m’en avait donné l’ordre, avait été pris pour un refus alors
qu’il s’agissait d’une paralysie face à une situation qui dépassait mon
entendement.
Marie-Claudine, malgré son âge,
s’était soumise à la punition sans contester le droit de Sœur Marie Joseph à la
lui administrer. Il semblait que l’autorité de sa mère avait pesé lourd dans la
balance. Elle était probablement encore dépendante de sa mère, matériellement,
financièrement, ou affectivement, je ne savais le dire.
Non seulement elle serait soumise
à la fessée dans le cadre domestique, mais de plus, Sœur Marie Joseph avait
maintenant la haute main sur une bonne partie de sa vie : la façon dont
elle s’habillait et ce qu’elle ferait au moins pendant le mois qui suivrait la
prochaine rentrée.
Me doutant des modes de
fonctionnement de notre directrice, je la voyais bien se livrer à une
inspection des sous-vêtements de Marie-Claudine à chaque fois qu’à l’avenir,
elle viendrait à St Marie, lors de chaque Conseil, et quand elle serait
convoquée par Sœur Marie Joseph. Une punition suivrait immanquablement tout
écart de comportement. Marie-Claudine en avait certainement pour de longues
années à regretter son erreur de jugement en s’opposant à Sœur Marie Joseph.
« Mes deux punis,
venez-ici ! »
Marie-Claudine fut arrivée auprès
de Sœur Marie Joseph avant moi. N’ayant plus de culotte, elle se déplaçait plus
facilement que moi qui devais traîner mon pantalon entourant mes chevilles.
J’avais conservé mes mains dans mon dos pour maintenir ma chemise au-dessus de mes
reins. Je savais que je devais maintenir mes fesses apparentes tant que je
n’avais pas reçu l’autorisation de retrouver une tenue plus décente.
Marie-Claudine avait laissé
tomber le bas de sa robe qui avait repris sa place habituelle.
« Qui vous a autorisé à
baisser votre robe ?
– Mais, ma Sœur, je suis toute
nue en dessous. On va voir mes fesses et …
–
Exposer ses fesses, le derrière et le devant fait partie de la punition
à St Marie. Vous vous trouverez dans cette situation aussi souvent qu’il sera
nécessaire de vous corriger. Cela se passera devant de nombreuses personnes. Si
c’est d’exposer votre toison pubienne qui vous pose problème, nous arrangerons
cela. Je demanderai à Sœur Bénédicte de vous épiler. Vous ressemblerez ainsi
bien plus à la petite fille que vous êtes encore dans votre tête qu’à la grande
dame que vous prétendez être. »
Sœur Marie Joseph attrapa
Marie-Claudine par le bras et elle la courba sous son coude. Elle releva sa
robe et elle lui administra une courte mais puissante fessée qui fit de l’effet
immédiatement sur le postérieur de Marie-Claudine qui ne pouvait pas avoir déjà
récupéré de la correction avec la règle. C’est une Marie-Claudine en pleurs
qu’elle relâcha mais elle s’empressa de retrousser sa robe au-dessus de sa taille,
laissant de côté sa pudeur outragée.
« Tout le monde dans mon
bureau, je n’en ai pas fini avec vous deux ! »
Sœur Marie Joseph désignait la
porte. Je m’engageais dans le couloir sans hésiter. L’humiliation que
j’éprouvais m’était pas suffisante pour que je risque une fessée J’en avais
suffisamment à venir d’ici le coucher. Marie-Claudine fit un pas pour me
suivre. Elle vérifia que le couloir était désert avant de s’y engager. Elle
avait commencé à passer la porte quand un groupe d’élèves, sortant de la
bibliothèque toute proche, s’engagea dans le couloir. Marie-Claudine fit un pas
en arrière pour retourner dans la salle du Conseil. Elle heurta Sœur Marie
Joseph qui la suivait.
« C’est une fois de trop, ma
fille. »
Sœur Marie Joseph prit l’oreille
de Marie-Claudine et elle l’emmena dans le milieu du couloir. Là, elle la
courba de nouveau sous son bras.
« Je vous conseille de
garder votre robe bien haut au-dessus de vos reins. »
Sœur Marie Joseph se lança dans
une des fessées dont elle avait le secret. En un temps record, elle rougit de
nouveau toute la surface de peau qui était à sa portée. Je ne savais pas si le
haut des cuisses avait été épargné la première fois, mais cette fois-ci, la
main de Sœur Marie Joseph y imprima sa marque.
Le groupe d’élève passa à côté de
Sœur Marie Joseph et de Marie-Claudine sans s’attarder. Aucun d’entre eux ne
tenait à être le prochain à venir éprouver la résolution de Sœur Marie Joseph.
« Ne vous faites pas
d’illusion, Marie-Claudine. »
Sœur Gabrielle avait fait une
pause pendant laquelle elle expliquait la situation à Marie-Claudine qui ne
semblait pas avoir tout compris.
« S’il faut que je vous
fesse cinq, dix fois ou même plus d’ici ce soir pour que vous obéissiez sans
discuter, je me ferai un plaisir de le faire. Vous n’aurez le droit à aucun
passe-droit. J’attends de vous un comportement analogue à celui de tous nos
élèves et vous serez punie comme nous punissons n’importe lequel des enfants
qui sont sous notre responsabilité. »
Sans doute afin de bien faire
entrer ces principes dans le crâne de la femme qu’elle tenait sous son bras,
Sœur Marie Joseph recommença à la fesser.
« Dès que nous serons dans
mon bureau, je vous ferai un rappel de ces évidences avec la règle. »
La fessée continua un petit
moment, puis, elle cessa. Sœur Marie Joseph prit Marie-Claudine par l’oreille
et elle l’emmena avec elle.
« Axel, vous nous suivez ! »
J’avais du mal à tenir le rythme,
mais je ne me laissais pas distancer. Je ne sentais pas Sœur Marie Joseph
disposée à faire preuve de patience. Le bureau n’était pas loin nous y fûmes
arrivés presqu’aussitôt.
« Axel, au
coin ! »
Je ne me fis pas dire deux fois.
Sœur Marie Joseph montrait une détermination qui ne me donnait pas envie de lui
laisser croire que je n’obéissais que mollement.
« Quant à vous,
Marie-Claudine, je vais vous apprendre à obéir. »
Sœur Marie Joseph n’eut pas
besoin de beaucoup de temps pour, une nouvelle fois, faire retentir la règle
sur les fesses de Marie-Claudine. Celle-ci ne hurlait plus. Elle pleurait au
rythme de la règle s’abattant sur son postérieur. Sœur Marie Joseph procédait
en silence. Tout avait été dit et il s’agissait de punir Marie-Claudine afin de
lui ôter l’envie de désobéir encore une fois.
Aux bruits que j’entendais, je
supposais que cette dernière ne se débattait pas plus que cela était
autorisé ; c’est-à-dire sans contrarier l’administration de la fessée. Il
est probable, si elle était allée au-delà de ce qui était permis, que la
religieuse l’aurait grondée, lui intimant l’ordre de se soumettre à la
correction.
La fessée me sembla
exceptionnellement longue, mais je n’avais pas vraiment de repères temporels
pour le confirmer. Ma montre à mon poignet était aussi inaccessible que si elle
avait été à l’autre bout du monde.
Sœur Marie Joseph ne faiblissait
pas. Elle maintenait un rythme régulier et rapide, qui ne laissait pas le temps
à Marie-Claudine de reprendre son souffle entre deux coups de règle. Celle-ci
claquait toujours aussi fort et je devinais au bruit qu’elle faisait sur les
fesses de Marie-Claudine, que Sœur Marie Joseph mettait du cœur à l’ouvrage.
Selon la méthode en vigueur à St
Marie, il fallait que Marie-Claudine apprenne dès le premier jour à obéir sans
discussion. Il s’agissait de lui faire prendre de bonnes habitudes avant que,
dans sa tête, ne s’installe l’idée qu’elle pourrait contester l’autorité des
Sœurs. La fesser jusqu’à ce qu’elle en accepte l’inéluctabilité, était bien
entendu la meilleure voie selon les préceptes de St Marie. Sœur Marie Joseph
s’y employait consciencieusement, avec le professionnalisme que tout le monde
lui reconnaissait.
La première fessée, pourtant
administrée avec fermeté, n’avait pas suffi comme c’était généralement le cas.
Marie-Claudine avait besoin de plus de temps et de sévérité que la plupart des
élèves, pour accepter d’abandonner son statut d’adulte. Elle n’avait pas été
préparée à être soumise à la fessée comme j’avais pu l’être par Sœur Gabrielle.
Le fossé qu’elle devait franchir en moins d’une heure était suffisamment large
pour que cela demande un peu de persévérance de la part de Sœur Marie Joseph.
Cette deuxième fessée, si je ne
comptais pas les deux petites administrées à main nue, était en quelque sorte
un investissement, qui éviterait, à Marie-Claudine, de nombreuses corrections
dans le mois qu’elle devait passer sous la houlette des religieuses.
Je crus entendre encore la règle
fesser Marie-Claudine alors que Sœur Marie Joseph avait mis fin à la punition.
J’ai eu longtemps après qu’il eût cessé, le claquement de la règle dans
l’oreille. Dans le calme relatif retrouvé, j’avais l’impression de discerner
encore le bruit saccadé.
Sœur Marie Joseph garda
Marie-Claudine un petit moment sur ses genoux, le temps qu’elle retrouve un peu
de contrôle d’elle-même. Si elle l’avait mise au coin immédiatement après la
fin de la fessée, Marie-Claudine n’aurait jamais pu maîtriser ses sanglots afin
de se tenir en silencieusement au coin. Il fallait un sas auquel Marie-Claudine
eut le droit comme tous ceux qui recevaient une fessée magistrale.
« J’espère que cette fessée
suffira pour vous apprendre à obéir. S’il en faut une autre n’hésitez pas,
désobéissez encore une fois et je comprendrai qu’il remettre l’ouvrage sur le
métier.
– Oh non, ma Sœur, plus de
fessée, supplia Marie-Claudine entre deux sanglots.
– Mais cela ne dépend que de
vous. Obéissez et je n’aurai plus besoin de vous punir, du moins pour ce
motif-là. Vous vous doutez bien qu’il y aura d’autres fessées. Les deux que je
vous ai données aujourd’hui ne permettront pas de rectifier toutes les mauvaises
habitudes que vous avez prises. »
Le gémissement de Marie-Claudine
se termina par une claque sur ses fesses.
« Allez donc au coin.
N’oubliez pas : je ne veux plus vous entendre ! »
Je perçus les pas précipités de
Marie-Claudine qui se dépêchait d’obéir. Elle se plaça dans le coin libre Sa
respiration était haletante et elle hoquetait à chaque fois qu’elle laissait
échapper un sanglot qu’elle n’avait pas réussi à ravaler à temps. Elle
s’efforçait de les stopper, mais ce n’était pas si aisé. La crainte de recevoir
une nouvelle fessée fait des miracles. En peu de temps, Marie-Claudine ne
faisait pas plus de bruit dans son coin que moi. Son parcours vers l’obéissance
était en bonne voie.
« Axel, venez ici. »
J’avais toujours un coup au cœur
quand j’étais convoqué par une religieuse, particulièrement quand mon pantalon
et ma culotte étaient tous les deux descendus sous mes genoux. Sœur Marie
Joseph avait-elle décidé de me donner une autre fessée ?
Elle m’indiqua de me tenir debout
devant son bureau. Mes mains dans mon dos maintenaient ma chemise relevée,
laissant la vue dégagée sur mon sexe qui pendait entre mes jambes. La crainte
qu’une correction soit au programme suffisait à ce qu’il restât flasque, malgré
sa mise en lumière sous le regard de Sœur Marie Joseph qui n’en faisait aucun
cas.
« Je ne sais pas si vous
avez bien compris ce que nous avons décidé. Tout d’abord, vous resterez à
l’internat jusqu’à la fin de l’année. Sœur Gabrielle et Sœur Marie-Odette
s’occuperont de vous. Il y a encore beaucoup de travail à faire avant que vous
ne puissiez assurer toutes vos responsabilités d’adulte. La falsification des
signatures le prouve. En attendant, nous continuerons à vous traiter comme un
enfant. Je garderai un œil sur vous et je ne vous passerai rien. La fessée
saura vous remettre dans le droit chemin aussi souvent que nécessaire. »
Le programme avait le mérite
d’être clair. Ce n’était pas le moment d’expliquer que je n’avais pas
l’intention, après les vacances de Noël, de me replacer sous la coupe de St
Marie, aussi attentives que soient les religieuses à mon égard.
« Sœur Gabrielle vous punira
ce soir. Avez-vous vu l’un de ses garçons recevoir une fessée avec sa
lanière ?
– Oui, ma Sœur.
– Bien ! Vous savez alors à
quoi vous attendre. Dites-vous bien que cette fessée doit rester gravée dans votre
mémoire. Elle vous ôtera l’envie de jouer une nouvelle fois au
faussaire. »
Je partageais son avis. Ma
carrière de falsificateur de signature venait d’être stoppée nette, à peine
commencée.
« Vous n’oublierez pas votre
rendez-vous dans le bureau de la professeure Girard, lundi matin à dix heures
précises. Je crois que votre directrice de laboratoire veut vous demander
quelques explications sur vos mensonges et sur l’imitation de sa signature. Je
ne serais pas étonnée que cela se termine mal pour vos fesses. J’ai mis un mot
à l’attention de votre colocataire afin qu’elle s’assure que vous ne soyez pas
en retard. »
Julie était maintenant considérée
comme ma tutrice. Cela n’arrangeait pas mes affaires. Il fallait vraiment que
je sorte de cette situation au plus vite.
« Sœur Marie Madeleine vous
attends dans la pièce à côté. Elle va superviser la correction des fautes dans
votre rapport. Je lui ai recommandé de ne pas hésiter à vous fesser tant que
votre travail ne sera pas parfait. Dépêchez-vous, elle vous attend. »
Je fis demi-tour et je marchais
vers la porte du bureau avec la démarche empruntée que m’obligeait à tenir la
position de mon pantalon et de ma culotte.
« Rhabillez-vous Axel !
Sœur Marie Madeleine saura vous déculotter si elle en a besoin. »
Sœur Marie Madeleine m’attendait.
Elle m’installa devant un ordinateur qui se trouvait sur une table de travail à
côté de son bureau. Je tournais le dos à la porte. Ma clé USB était prête. Mon
rapport s’y trouvait.
« Axel, vous reprenez votre
travail. Nous procéderons chapitre par chapitre, en commençant par le premier.
Vous y corrigerez les fautes d’orthographe. Dès que vous aurez fini, vous m’en
informez. Je vérifierai votre travail et je le noterai comme s’il s’agissait
d’une dictée. Quand vous aurez en-dessous de la moyenne, vous serez puni.
Est-ce clair ?
– Oui, ma Sœur. »
Je ne savais pas exactement quel
était le barème de fessées qu’appliquait Sœur Marie Madeleine, mais il ne
devait pas être très différent de celui qui était en vigueur avec les autres
religieuses. En général, en dessous de la moyenne, c’était la fessée. Si la
note tombait en-dessous de cinq, la règle prenait le relais de la main. Il
était préférable de ne pas atteindre le zéro qui justifiait une fessée
monumentale. Quelle que soit la note, la culotte était baissée dès que la
fessée s’imposait.
J’étais inquiet. Il était très
facile, en orthographe, de perdre des points rapidement. Une erreur de frappe,
c’était deux points. Quand il s’agissait d’un accord, on perdait quatre points
d’un coup. Il était aisé d’en perdre dix en une douzaine de pages, ce qui était
la longueur de mes chapitres. Cela faisait bien moins d’une faute par page.
Pas le choix. Je m’attelais à la
tâche. Je découvris tout de suite que
Sœur Marie Madeleine avait désactivé le correcteur d’orthographe. Je comptais
sur son automatisme pour éliminer tout un tas de fautes d’étourderie ou de
frappe. Il faudrait faire sans.
Le premier chapitre était assez
court. J’y trouvais à rectifier dès la première lecture. Un deuxième passage me
permit de repérer encore quelques inversions de lettres ou des s oubliés. Ce
fut la dernière relecture qui fut la plus difficile. A de nombreux endroits, je
ne savais plus s’il fallait corriger ou laisser en l’état. Je modifiais ce que
j’avais écrit, puis je revenais à la formulation originelle et parfois, je
recommençais ainsi deux ou trois fois. Je ne savais plus alors où j’en étais et
je sentais la pression de la fessée sur mes épaules.
« Axel, il va falloir passer
à la correction. Je vous donne encore deux minutes. »
Je regardais mon ouvrage,
incertain sur la qualité de ce que j’avais produit.
« Laissez-moi regarder
cela. »
Sœur Marie Madeleine prit ma
place devant l’ordinateur et, d’un geste, elle m’ordonna de rester près d’elle.
Elle lisait mon texte et de temps en temps, elle prenait des notes sur un
papier.
« Alors, cela fait :
quatre plus deux, plus deux, plus un, soit neuf points. Juste au-dessus de la
moyenne. »
Je soufflais intérieurement. C’était
juste, mais ça passait. Si Sœur Marie Madeleine respectait les règles de St
Marie, je ne devais pas prendre de fessée.
« Vous devriez faire
attention, Axel, en corrigeant votre rapport, vous avez rajouté deux fautes qui
n’existaient pas dans la précédente version. Il reste donc quatre fautes. Vous
les corrigez, Axel, puis vous passez au deuxième chapitre. »
Je me retrouvais face aux
dix-huit pages qui constituaient la deuxième partie. Je me focalisais sur mon
travail. D’avoir passé aussi près de la fessée ne me rassurait pas. Une page de
plus et j’aurais eu toutes les chances d’y passer. Il me fallait corriger
presque le double de page, sans faire de faute supplémentaire. Les affres que
j’avais ressenties en corrigeant la première partie ne tardèrent pas à me
reprendre. J’éliminais facilement les fautes évidentes, je revins sur certains
mots qui, à la réflexion me semblaient mériter une correction. Puis, il ne
resta que le doute. Il ne fallait pas toucher à ce qui était correctement
orthographié.
« Je vous ai laissé assez de
temps, Axel, montrez-moi ce que vous avez fait. Imprimez-moi le chapitre que
vous venez de corriger et apportez-moi cela. »
Je lui apportais mon travail et
je restais debout à côté d’elle pour attendre la correction de mon travail. Je suivais
des yeux les marques que Sœur Marie Madeleine faisait, de son stylo rouge, sur
mon rapport au fur et à mesure de sa lecture. Une, … deux, … trois, … pour
finalement arriver à six. C’était mal engagé.
« Deux fautes d’accord, une
consonne double, un « h » mal placé, un tiret manquant et une faute
d’accent. Voyons, Quatre et quatre, huit et deux dix, plus deux cela fait
douze, quatorze avec l’accent et le tiret. Eh bien cela mérite une sérieuse
fessée ! Vous échappez de justesse à la règle. »
Sœur Marie Madeleine éloigna son
fauteuil à roulette de son bureau.
« Enlevez votre veste, Axel,
elle va nous gêner. »
J’avais l’impression de
contribuer à ma propre fessée. En bras de chemise, je revins me placer à
proximité de la religieuse. Sœur Marie Madeleine prit son temps pour me défaire
le pantalon, le baisser sur mes chevilles, puis pour glisser ses doigts sous ma
culotte et la baisser jusqu’en bas de mes cuisses. Elle m’indiqua alors ses
genoux et je m’y allongeais sans songer à protester. Cette fessée sanctionnait
fort logiquement mes carences en orthographe.
La main nue de Sœur Marie
Madeleine suffit à me faire gémir, puis crier et enfin pleurer quand je ne pus
plus supporter une cuisson plus soutenue de mes fesses. C’était, sans doute, ce
que Sœur Marie Madeleine attendait. Elle me remit debout.
« Allez corriger les six
fautes pour lesquelles je vous ai donné la fessée et mettez-vous à la troisième
partie. »
Elle examina mon document et
ajouta.
« Compte tenu de ce qu’il
restera, vous y irez jusqu’à la fin du rapport. »
Une dizaine de minutes et je dus
lui apporter mon travail. Sœur Marie Madeleine soupira en en finissant la
correction.
« Douze fautes ! Il
reste douze fautes. »
Elle me déculotta une nouvelle
fois en un tour de main.
« Vous n’avez aucun fonds
d’orthographe. J’ai l’impression que vous faites les accords sans réfléchir.
Dès qu’il faut réfléchir un peu, vous vous trompez une fois sur deux. Et je ne
vous parle pas des consonnes doubles ni des accents ! »
Elle me prit par le bras et me
guida à plat ventre sur ses genoux.
« C’est étonnant que nous
n’ayons pas remarqué plus tôt cette lacune. Je vais en informer Sœur
Marie-Odette, il faut qu’elle la prenne en main. »
Sœur Marie Madeleine me fit
glisser sur ses genoux pour m’installer dans une position plus commode … pour
elle.
« En attendant, je ne vois
aucune raison de ne pas vous punir pour ce travail médiocre. Douze fautes, cela
vous vaut un zéro. La fessée, pour un zéro, se donne avec la règle. »
Je sentis qu’elle prenait
l’instrument sur son bureau, puis elle remonta ma chemise un peu plus haut dans
mon dos et elle m’asséna le premier coup de règle en travers de mes fesses. En
un rien de temps, la douleur m’avait transformé en un petit garçon gesticulant,
pleurant et criant, mais prenant bien garde à laisser ses fesses à portée de la
règle. J’avais perdu bien vite toute lien avec la réalité qui m’entourait, me
concentrant sur la fessée que je recevais. Celle-ci s’arrêta avant que j’ai pu
l’espérer.
« Que voulez-vous,
Mademoiselle ? »
Je pris conscience qu’il y avait
une élève qui sollicitait l’attention de Sœur Marie Madeleine qui avait
interrompu mon châtiment pour s’occuper de sa visiteuse.
Ce point administratif réglé, la
fessée reprit. Je replongeais aussitôt dans l’océan de douleur qui irradiait
depuis mes fesses. J’étais épuisé quand Sœur Marie Madeleine jugea que la
punition avait été suffisante. Je pleurais encore quand elle me releva.
« Allez vous calmer au
coin ! »
Je pris place dans l’angle de la
pièce, face à la porte, où j’avais vu si souvent des élèves patienter les
fesses nues. J’étais dans le champ du regard de la secrétaire qui reprit son
travail sans se soucier de moi.
« C’est étonnant que nous n’ayons pas remarqué plus tôt cette lacune. Je vais en informer Sœur Marie-Odette ». Il semble que Sœur Marie-Odette ait commis quelques négligences concernant la surveillance de l'orthographe d'Axel. Quelles seront les conséquences de cette négligence ?
RépondreSupprimerBonjour Doumik,
SupprimerEtant donné que la suite est déjà écrite, il ne vous reste plus qu'une option pour répondre à cette question, c'est de l'écrire vous-même.
Je le publierais volontiers si vous respectez la cohérence avec les autres récits de l'univers St Marie qui ont été écrits auparavant. Tout cela est précisé sur la page "à propos du blog".
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Partisan des punitions d'adultes correspondant à des fautes ou défauts réels.
RépondreSupprimerDoumik,
SupprimerEuh ... oui, mais encore ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.