La sonnerie qui réglait la vie à
St Marie annonça la fin des cours. Le ballet dans le bureau de la secrétaire
devint incessant. Des élèves et des professeurs entraient et sortaient pour
régler la myriade de sujets qui passait entre les mains de Sœur Marie Madeleine.
Nul ne faisait de commentaire sur
ma présence au coin, exposant à chacun mes fesses nues qui si j’en croyais la
cuisson qui les embrasait encore, devaient être encore bien rougies. Cette
indifférence montrait combien il était normal de me trouver là, moi ou un autre
élève. C’était presque plus humiliant que d’entendre des commentaires étonnés.
Sœur Marie Madeleine filtrait les
entrées dans le bureau de la directrice. C’était l’heure où Sœur Marie Joseph
réglait tout un tas de petites et de grandes questions. C’était un défilé
permanent dans son bureau. Je songeais un bref instant à ce que devait éprouver
Madame de St Foix qui devait, sans doute, se tenir au coin, la culotte baissée,
alors que des personnes qu’elle ne pouvait pas voir, circulaient dans son dos.
Sœur Marie Joseph lui envoya
rapidement des compagnons de pénitence. En fin d’après-midi, la directrice
convoquait les élèves qu’elle souhaitait punir elle-même quand il s’agissait de
donner un caractère plus solennel à une punition. Sœur Marie Madeleine était
chargée de les accueillir.
« Gautier, je vous
attendais. Vous venez pour recevoir votre punition ?
– Oui, ma Sœur.
– Le coin est occupé ce soir, je
ne peux pas vous le proposer. Mettez-vous donc le nez contre le mur là-bas.
Sœur Marie Joseph va s’occuper de vous. »
Le ton ironique de Sœur Marie
Madeleine changea brusquement.
« Qu’est-ce que c’est que
cette position ? Mettez vos mains sur la tête ! Faut-il que je vous fesse
pour vous apprendre à vous tenir au coin ? »
Gautier dut comprendre qu’il
était préférable de se tenir conformément aux désirs de Sœur Marie Madeleine
car elle n’eut plus de remarque à lui faire. Il fut rejoint rapidement pas deux
autres élèves, deux filles, qui durent se mettre au piquet à côté de Gautier.
« Je vois que mes trois
punis sont arrivés. »
Le flot des visiteurs avait
quelque peu diminué. Sœur Marie Joseph s’inquiétait des trois élèves qui
avaient mérité de recevoir un châtiment de sa main.
« Allons, tous les trois,
dans mon bureau ! »
L’un des trois prit, sans doute
des libertés avec l’attitude attendue par la directrice. J’entendis une main
claquer des fesses recouvertes par des vêtements. Cela ne durerait pas.
« Les mains sur la tête,
Valentine ! »
Tout ce beau monde entra dans le
bureau de Sœur Marie Joseph. Il y eut un petit moment où c’est le silence qui
prédomina, puis, j’entendis nettement le bruit d’une règle sur des fesses nues.
Sœur Marie Joseph n’avait pas dû prendre le soin de fermer la porte. Malgré
cela, le déculottage s’était effectué en silence, il m’avait échappé. Les cris
que j’entendais indiquaient que Gautier devait subir sa punition en premier.
Le silence se fit de nouveau, bientôt
suivit par le fracas d’une fessée, accompagné par les cris d’une jeune fille.
Il y eut ensuite une brève accalmie, qui fut remplacé par l’éclat d’une
troisième fessée administrée avec une règle.
« Valentine, rejoignez vos
camarades au piquet ! »
Cet ordre marqua la fin de ce que
je pouvais entendre. Les punis ne ressortirent pas avant d’avoir enduré leur
temps de pénitence. Madame de St Foix avait maintenant trois compagnons
d’infortune qui partageaient son sort. Je n’imaginais pas que cela put la
consoler.
Le calme s’était installé autant
dans le bureau de la directrice que dans celui de sa secrétaire. Il n’y avait
plus de visiteurs. Les externes étaient rentrés chez eux et les internes
devaient être en étude. Ce n’était pas nous autres, les quatre punis expiant
leur faute en pénitence, qui risquions de nous signaler par le bruit que nous
pouvions faire.
Sœur Marie Joseph vint échanger
quelques propos avec Sœur Marie Madeleine, mais je n’en comprenais pas la
teneur. Ils étaient tenus à voix basse. Il fut cependant question de moi.
« Dois-je envoyer Axel en
étude, demanda Sœur Marie Madeleine ?
– C’est inutile. Demain, il n’ira
pas en cours. Il passera la journée en punition. Gardez-le ici jusqu’au dîner.
Vous le remettrez entre les mains de Sœur Gabrielle. Elle prendra le relais pour
la soirée. Vous aurez à vous occuper de lui demain pour sa journée de punition. »
Le temps parut s’allonger. Je
n’entendais plus rien qui pouvait me donner des indications sur ce qui se
déroulait dans mon dos. La position immobile au coin, les bras croisés dans le
dos commençait à devenir difficile à tenir. Je sentais les prémices des
premières crampes. C’était le résultat, évidemment, du long temps passé au
coin, mais surtout de l’ennui qui me gagnait inexorablement.
J’étais partagé entre faire durer
mon temps de pénitence, bien que j’y exposasse mes fesses nues à qui passait
par là, et l’impatience d’y mettre fin ce qui me conduirait sur les genoux de
Sœur Gabrielle munie de sa terrible lanière. C’était passer de Charybde en
Scylla. Je fus distrait de ce dilemme cornélien quand Sœur Marie Joseph renvoya
ses trois punis chez eux.
« Marie-Claudine, vous ne
bougez pas. Reculottez-vous, mes trois punis de la soirée. Passez chercher
votre carnet auprès de Sœur Marie Madeleine. Elle y a consigné les fessées de
ce soir. Vous les ferez signer pas vos parents, et vous Gautier, par votre
tante. Ils doivent être demain matin sur le bureau de Sœur Marie Madeleine,
sans faute. »
Il y eut quelques bruits de pas,
puis le silence se réinstalla pour de longues minutes encore. C’est Sœur Marie
Joseph qui vint mettre de l’animation dans tout ce désœuvrement. Je l’entendis administrer
une nouvelle fessée dans son bureau. Il ne pouvait s’agir que de Madame de St
Foix.
Quand la fessée cessa, Sœur Marie Joseph pénétra dans la pièce dans laquelle je me tenais. Elle n’était pas seule.
Quand la fessée cessa, Sœur Marie Joseph pénétra dans la pièce dans laquelle je me tenais. Elle n’était pas seule.
« Sœur Marie Madeleine va
vous accompagner à l’infirmerie. Sœur Bénédicte est prévenue, elle vous donnera
une culotte décente. Je lui ai suggéré de vous fesser. Je crois qu’elle l’aurait
fait de toute façon. Vous pourrez alors rentrer chez vous, préparer votre
bagage. Madame votre mère vous attend dans sa propriété dès demain. »
Il y eut un court gémissement qui
émanait de Madame de St Foix.
« Dans cette enveloppe, j’ai
mis le chiffon qui vous servait de sous-vêtement. Vous remarquerez qu’elle est
scellée. Il vous est évidemment interdit de l’ouvrir. J’y ai également placé
une missive pour Madame la Marquise. Vous lui remettrez le tout. Je lui
explique où j’ai découvert cette tenue indécente. Elle en tirera ses propres
conclusions, mais, si elle n’a pas faibli, je pense que vos fesses en supporteront
les conséquences. »
Madame de St Foix étouffa un
petit sanglot. Elle ne se faisait certainement pas d’illusion sur le traitement
qui lui serait réservé.
« Vous rapporterez le
courrier signé de la main de votre mère, dès le premier jour de la rentrée, en
janvier. Vous commencerez alors votre mois de réparation de votre
outrecuidance. Nous vous tiendrons occupée à des tâches utiles à notre
établissement. »
J’entendis deux claques retentir
sur les fesses de Madame de St Foix.
« Cela n’ira pas sans être
fessée régulièrement. Préparez-vous y. Sœur Marie Madeleine, je vous laisse vous
occuper de Marie-Claudine.
– En route, répliqua cette
dernière, vers l’infirmerie. »
Il y eut un petit cri de Madame
de St Foix. J’imaginais que Sœur Marie Madeleine venait de lui attraper
l’oreille pour la conduire vers sa prochaine fessée.
Je restais seul dans le bureau de
Sœur Marie Madeleine. J’avais passé une grande partie de l’après-midi au coin
et je n’en pouvais plus. La tentation était grande de soulager les muscles de
mes bras et de mes jambes qui ne supportaient plus l’ankylose auquel ma
position les soumettait.
Je restais raisonnable. Sœur
Marie Joseph était dans la pièce d’à côté et Sœur Marie Madeleine pouvait
revenir à tout moment. Je cherchais au plus profond de ma volonté l’énergie
pour rester immobile. La crainte de la fessée que je ne manquerais pas de
recevoir si je bougeais, me fit trouver des ressources de détermination que je
ne soupçonnais pas.
« Je peux encore tenir cinq
minutes, me disais-je. »
Chaque fois que je sentais les
muscles de mes cuisses trembler ou mes bras retomber, je raffermissais ma résolution
et je tenais cinq minutes de plus.
« Je vois que vous avez été
sage, c’est bien ! »
Sœur Marie Madeleine était
revenue sans que je l’entende. Elle se réinstalla à son bureau et le simple
froissement de papier qu’elle faisait suffit à me distraire de mon ennui.
J’oubliais ma posture pendant cinq minutes de plus.
J’étais au bout et près de
craquer quand Sœur Marie Madeleine me délivra.
« Reculottez-vous, Axel. Vous
devez finir de corriger les fautes restantes dans votre rapport, puis nous
irons voir Sœur Gabrielle. Je pense qu’elle vous attend impatiemment. »
Mes premiers mouvements furent
difficiles. Je dus contraindre mes mains à se saisir de ma culotte pour la
remonter. Il fallut m’y prendre à deux fois. Je faillis perdre l’équilibre au
premier pas. J’avançais tout doucement, les jambes un peu écartées, vers la
chaise sur laquelle je m’assis lourdement. Je massais mes bras un petit moment
pour leur faire retrouver leur tonicité. Sœur Marie Madeleine ne me laissa pas
plus de temps qu’il n’en fallait.
Je repris une à une les douze
fautes que Sœur Marie Madeleine avait soulignées d’un trait de stylo rouge.
Cela ne me prit moins de cinq minutes. C’était facile maintenant qu’elles
étaient mises en évidence.
« Avez-vous fini ?
– Oui, ma Sœur.
– Alors, en route ! »
Sœur Marie Madeleine me prit par
le bras. Ce geste suffisait à me rappeler que j’étais soumis à son autorité et
ceux qui croisèrent notre chemin n’en eurent aucun doute. J’étais un puni
qu’une Sœur escortait vers son prochain châtiment. Je m’estimais heureux
qu’elle n’ait pas jugé bon de me tenir par l’oreille.
Sœur Gabrielle me donna le ton de
la soirée dès qu’elle me vit approcher.
« Voilà mon faussaire qui se
double d’un menteur. Je vous remercie, Sœur Marie Madeleine, je vais m’en
occuper. Quand à toi, je te promets que ta carrière de faussaire s’achève ce
soir. Quelle honte qu’un grand garçon comme toi ait recours à de telles
compromissions. Et mentir en plus pour échapper aux conséquences de ses actes !
Tu ne grandiras donc jamais ? »
Mon oreille fut mise à
contribution pour me placer le nez contre le mur, près de la porte du
réfectoire. Je croisais mes mains sur ma tête.
« Tu vas attendre tes
camarades ici. D’ici demain soir, quand tu n’auras rien d’autre à faire, tu te
mettras au coin ou au piquet. Je vais suggérer à Julie que tu y passes un temps
conséquent pendant les vacances de Noël. »
Elle ponctua son ordre d’une
fessée sur le fond de mon pantalon, comme s’il était besoin de me faire
comprendre qu’elle ne plaisantait pas. Je ressentais un mélange de peur et de
honte : peur de la fessée magistrale qui m’attendait et honte d’avoir
amené Sœur Gabrielle à me considérer comme un enfant dans lequel on ne pouvait
avoir confiance.
J’avais du mal à avaler les bouchées
que je mastiquais longuement avant d’arriver à les ingurgiter. Je savais
pourtant qu’il fallait me forcer. Finir son assiette faisait partie des règles
à St Marie et celle-ci, tout comme les autres, ne souffrait pas d’exception.
Comme habituellement, nous
mangions en silence, mais je sentais bien les regards interrogateurs de mes
condisciples. Ils avaient deviné qu’il se passait quelque chose, mais ils n’en
savaient pas plus. La dame de service déposa sur la table un plateau sur lequel
il y avait les huit ramequins remplis d’une crème. C’était le dessert.
« Non, fit Sœur Gabrielle,
pas pour toi. Tu es privé de dessert. Au coin ! »
Sœur Gabrielle vint m’y chercher
dès que les autres eurent fini leur repas. Elle me prit par l’oreille et,
courbé en deux, le cou tordu pour alléger la torsion sur le côté de ma tête, je
la suivis jusqu’au dortoir.
« Va te mettre au
coin ! J’arrive tout de suite pour m’occuper de toi. »
Sœur Gabrielle donna ses
consignes. Il régnait une tension évidente dans l’air. Tous savaient qu’une punition exceptionnelle était en préparation
et personne ne voulait partager mon sort par une attitude déplacée au mauvais
moment. Si cela était possible, chacun s’efforçait de montrer qu’il obéissait encore
plus diligemment que les autres soirs.
J’entendis les pas de Sœur
Gabrielle se rapprocher de moi. Elle m’agrippa par le bras et elle me fit faire
demi-tour. Je la suivis jusqu’à mon lit sur lequel elle s’assit. Elle commença
par défaire mon pantalon qu’elle baissa sur mes chevilles. Ma culotte ne
couvrit pas plus longtemps mon intimité.
Je faisais preuve de bonne
volonté en devançant ses intentions quand elle me coucha sur son genou gauche.
Son bras pesa sur mon dos forçant mon visage à s’enfouir dans les couvertures.
Elle referma alors ses genoux sur mes cuisses.
« Je n’admettrai jamais que
l’un des enfants dont je m’occupe se donne le droit d’enfreindre aussi délibérément
les règles et de mentir aussi effrontément. »
La fessée commença aussitôt. Elle
n’utilisait que sa main, mais elle y mettait une détermination sans faille. Le
message était clair : c’était une fessée maternelle qu’elle administrait à
l’un de ses garçons qui l’avait profondément déçue. Cela n’empêchait pas la
rigueur du châtiment, au contraire. Je devais payer non seulement pour la
bêtise que j’avais commise, mais également pour avoir trahi sa confiance. Elle
y mettait toute l’affection qu’elle avait pour l’un des jeunes gens qu’elle
tenait sous son autorité. Il s’agissait de me faire comprendre qu’elle ne me
laisserait pas aller sur des chemins aussi tortueux.
Je pleurais dès la première
claque sur mes fesses. La douleur que Sœur Gabrielle m’infligeait y était pour
beaucoup. Mais elle n’expliquait pas tout. La honte d’avoir abusé de sa
confiance me taraudait. Pourrait-elle me l’accorder de nouveau ? Au fur et
à mesure que la fessée progressait, et avec elle la cuisson de mes fesses, je
sentis remonter la culpabilité que j’avais éprouvé dès le premier soir où
j’étais revenu avec un bon de sortie falsifié. Elle ne n’avait pas vraiment
lâché depuis. La fessée agissait comme une catharsis. Elle me permettait
d’aller au-delà de ma faute, de l’expier et de pouvoir la laisser derrière moi.
C’était un sentiment étrange que
de se sentir en sécurité et protégé par la personne qui me punissait aussi
rudement. Je lui étais reconnaissant de cette punition que j’aurais volontiers
subie jusqu’au bout de la nuit si cela avait été nécessaire pour regagner son estime.
Heureusement, Sœur Gabrielle ne
jugea pas nécessaire d’aller aussi loin. Elle m’administra ce qui est toujours
l’une des deux ou trois plus formidables fessées à main nue que j’ai reçue de
toute ma vie. J’avais perdu tout lien avec ce qui m’entourait quand elle y mit
fin.
Sans me laisser le temps de
récupérer et sans me changer de position, elle m’ôta mon pantalon, puis ma
culotte. Mes chaussettes subirent le même sort. Elle me mit à genoux entre ses
pieds et elle acheva de me déshabiller. Elle ne me laissait pas prendre la plus
petite initiative. C’est elle qui me mit sur mes pieds en me tenant par la
taille entre ses deux mains.
Elle ne disait pas un mot et son
silence m’inquiétait. Je me doutais bien qu’elle était encore fâchée, mais pour
combien de temps encore ? Aurais-je encore le droit à l’un de ces moments
de tendresse sur ses genoux ? Pourrais-je regagner son affection ?
Ces questions restaient sans
réponse pendant qu’elle me conduisait là où mes camarades avaient presque fini
leur toilette du soir. Toujours muette, elle savonna mon gant de toilette et
entreprit de ma laver. Je faisais tout ce que je pouvais pour lui faciliter la
tâche, y compris quand elle s’occupa de la propreté de mes fesses, de ma verge
et de mes testicules. Elle me rinça et me sécha avec tout autant d’efficacité.
De retour à mon lit, elle me
passa mon pyjama.
« Je vous demande pardon, ma Sœur,
esquissais-je timidement.
– Ce n’est pas encore le moment
du pardon. Tu as encore une fessée à recevoir, celle avec la lanière. »
J’avais presqu’oublié ce petit
détail qui obscurcissait encore ma soirée.
« Va te mettre au piquet en
l’attendant. »
Je n’étais pas le seul au piquet.
J’y rejoignis Benjamin, un camarade qui devait me maudire d’avoir eu la
mauvaise idée de fâcher profondément Sœur Gabrielle un soir où lui-même était
puni. Je me posais à côté de lui. Nous avions tous les deux la même posture,
celle du pénitent et la même perspective, celle de recevoir une fessée. La
sienne serait probablement bien moins sévère que la mienne.
« Baisse ton pyjama, Axel,
que nous puissions tous voir tes fesses. »
Un tel ordre de notre maîtresse
de dortoir ne se discutait pas. Je baissais mon pyjama et je replaçais mes
mains sur le sommet de mon crâne. L’attente commença. L’accumulation des
fessées reçues depuis le début de l’après-midi, avaient laissé leur trace. Je
sentais un échauffement de la peau de mes fesses qui ne décroissait pas. Je
doutais que la suite de la soirée me permettrait d’y porter remède.
Sœur Gabrielle mettait tous mes
camarades au travail. La proximité de la fin du trimestre et les vacances qui
allaient avec n’étaient pas une raison suffisante pour relâcher les efforts
comme cela se produisait dans beaucoup d’établissements scolaires. Si chacun se
sentait un peu excité par les fêtes qui approchaient, Sœur Gabrielle savait
conserver l’énergie de chaque élève sur son travail scolaire. Elle n’avait pas
besoin d’élever la voix pour ce faire, particulièrement ce soir où tous
faisaient très attention à leur comportement.
Le rituel de la punition suivit
son cours. Sœur Gabrielle vint placer la chaise au milieu de l’espace
disponible.
« Benjamin, c’est l’heure de
ta fessée ! »
Il n’y avait pas d’alternative à
une telle annonce. Il fallait aller mettre ses fesses à la disposition de notre
maîtresse de dortoir. Benjamin n’hésita pas. Je ne vis pas Sœur Gabrielle le
déculotter, mais il n’y avait aucune raison que cela se passe autrement.
Ce fut une fessée à main nue.
Sœur Gabrielle ne se munit pas d’un instrument punitif. La faute de Benjamin
devait être bénigne. Il revint rapidement reprendre sa place à mes côtés. Il
tentait de maîtriser ses sanglots, ce qui ne se faisait pas sans mal. J’aurais
souhaité que sa punition dure plus longtemps cela aurait retardé la mienne
d’autant.
Je sentais grossir la boule qui
me nouait le ventre. Le moment de faire connaissance avec la lanière de Sœur
Gabrielle était maintenant tout proche.
« Axel, c’est à ton
tour ! »
Je pivotais lentement. La
première chose que je vis, c’était la lanière que Sœur Gabrielle tenait en
mains. Nous y étions. Il n’y avait plus de doute. J’avais vu les ravages que
cet instrument avait provoqués sur les fesses de Benoit. J’en étais resté
psychologiquement marqué. La perspective d’y être soumis dans les minutes qui
venaient me terrifiait.
Elle me désigna le sol entre ses
pieds. En m’y agenouillant, je crus que j’allais faire pipi par terre. Ensuite, ce fut Sœur Gabrielle qui prit les
choses en mains. Elle me positionna, courbé sur son genou gauche et me fit
basculer jusqu’à ce ma tête pende dans le vide, laissant mes fesses comme le
point culminant de tout mon corps. Ses genoux emprisonnèrent mes cuisses.
« Donne-moi ta
main ! »
Elle prit ma main et remonta mon
bras au-dessus de mes reins. Son coude, à plat sur mon dos, appuyait sur ma
colonne vertébrale. Elle m’avait immobilisé comme elle l’avait fait pour
Benoit. Cela laissait supposer une fessée tout aussi magistrale. Elle posa son
instrument punitif sur le haut de mes fesses, le temps de retrousser un peu
plus ma chemise. La lanière glissa et vint se positionner le long de la raie de
mes fesses. Le contact était plutôt agréable, cela ne durerait pas. Sœur
Gabrielle reprit la lanière dont l’extrémité caressa mes fesses.
Je ne peux pas vraiment dire que
j’ai été surpris. Je m’étais préparé au pire, mais je n’avais pas imaginé que
cela puisse être aussi douloureux. Je n’ai, bien évidemment, jamais été marqué
au fer rougi par le feu, mais c’est l’image qui me vint à l’esprit la première
fois que Sœur Gabrielle appliqua la lanière sur mes fesses. La douleur était
intense et elle restait localisée pendant un long moment là où la lanière
s’était abattue, créant une brûlure persistante qui avait la forme de la
lanière. Puis, elle diffusait lentement, mais je n’avais pas vraiment le temps
de m’en rendre compte avant qu’une nouvelle fois Sœur Gabrielle m’administrât
une nouvelle cinglée avec son terrible instrument.
Sœur Gabrielle me maintenait
fermement en place, faute de quoi j’aurais fui la correction qu’elle
m’administrait. Mon bras tenu dans mon dos m’ôtait toute possibilité de me
relever ou de protéger mes fesses. Je tentais bien, au début de la correction,
avec ma main libre de m’agripper au pied de la chaise pour me dégager de cette
position qui mettait mes fesses à disposition de la lanière. Je n’eus même pas
l’impression que Sœur Gabrielle s’aperçut de mes tentatives.
Mes pieds battaient l’air en
vain. Le mouvement ainsi provoqué ne s’étendait pas au-delà de mes genoux qui
étaient tenus entre les cuisses de Sœur Gabrielle. Je reçus les dix ou quinze
premiers coups avec, à chaque fois, un cri de désespoir. Ensuite, je laissais
éclater mes sanglots et je cessais de lutter. Cela n’empêchait pas les
soubresauts qui que j’effectuais sur les genoux de la religieuse au rythme
qu’imprimait la lanière claquant sur mes fesses.
Mes fesses furent rapidement en
feu. J’avais l’impression que Sœur Gabrielle avait appliqué son instrument
punitif sur la totalité de mon postérieur, mais elle prouvait, à chaque nouveau
contact de la lumière avec ma peau, qu’il en était rien. Il y avait toujours un
petit espace dont Sœur Gabrielle arrivait à augmenter la cuisson.
Quand l’extrémité de la lanière,
en fin de course, atteignait le haut de mes cuisses, particulièrement à
l’intérieur dont une petite surface de peau était accessible, c’était là où je
reçus les cinglées les plus redoutables. Mes cris montaient alors dans l’aigu,
bien plus haut que je ne m’en serais cru capable.
Sœur Gabrielle me fessait avec
une régularité de métronome. Je pouvais prévoir quand allait tomber la
prochaine fouettée, mais pas où. Elle variait les emplacements sans que je
puisse l’anticiper. Cela me donnait l’impression d’une plus grande soumission
au bon vouloir de notre maîtresse de dortoir.
C’est quand je n’y croyais plus
que la fessée cessa. Dans l’instant, je remarquais à peine que mes fesses
avaient cessé d’être la cible du courroux de Sœur Gabrielle. Pourtant, elle
avait relâché sa prise, rendant une certaine liberté à mes mouvements. Je me
gardais bien de bouger, ne sachant pas si un incident extérieur avait provoqué
une pause dans ma correction ou si celle-ci était arrivée à son terme.
Puis, Sœur Gabrielle écarta ses
cuisses et je tombais à genoux entre ses jambes. Mon buste n’avait pas bougé,
courbé sur la cuisse de la religieuse. Je n’osais pas prendre l’initiative du
premier mouvement malgré l’envie de soulager la brûlure qui emportait mes
fesses.
« Voilà de quoi marquer tes
fesses pour les quelques prochains jours. Je pense que la leçon aura
porté. »
Mes pleurs qui continuaient, confirmaient
aisément cette hypothèse.
« La punition n’est pas
finie pour autant. Va te mettre au coin ! »
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerHum.... les religieuses ont hérité d'une recrue "de choix" !!!
La marquise (junior) de St-Foix s'est muée en femme indépendante et rebelle !!! Envolés les beaux préceptes de moralité et dobéissance
dans son esprit !
Ces saintes femmes vont devoir ré-éduquer cette belle insoumise le temps de son séjour parmi la communauté du Pensionnat.
Et quelle influence aura t-elle sur les élèves plus jeunes ?
(En comparaison, mon héros Gérôme est un piêtre trublion... Rires.)
A suivre....
Peter'
Peter Pan,
SupprimerJe suis plus optimiste que vous. Cette première journée alternant fessée et mise au coin a réinstallé les anciennes habitudes d'obéissance. Certes, cela ne se passe pas sans grincements de dents, mais sans doute rien que le séjour chez Madame Marquise mère ne saurait régler.
Je pense que les religieuses en ont vu d'autre et que la fessée à répétition saura ramener cette rebelle à de meilleurs sentiments.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Messieurs,
RépondreSupprimerEspérons que cette ré-éducation ne se fasse pas trop vite. Ce qui priverait le lecteurs de quelques autres bonnes fessées.
Peter pan nous gratifie d'un joli dessin de la pulpeuse créature avec une belle paire de fesses bien rondes et d'affriolants dessous! Savoureux!
Ramina
Désolé, mais les aventures de Madame de St Foix à St Marie ne sont pas encore écrites.
SupprimerCela laisse des ouvertures pour qui veut s'emparer du sujet ... chez Madame la Marquise mère, retour à St Marie pour y être affectée à des tâches d'entretien, ...
Il y a de quoi faire. A vos claviers !
Au plaisir de vous lire,
JLG.
"exposasse", "Charybde en Scylla" ...ca devient culturelle !
RépondreSupprimerGege Bonn,
SupprimerEcrire des récits de fessée ne signifie pas qu'ils doivent être dans une forme indigente. C'est bien trop souvent le cas sur internet.
Tant que cela reste compréhensible ...
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Mais bien sûr et c'est ce qui fait la valeur et l'intérêt de ce Blog. La culture de la fessée mérite autant de qualité d'expression que n'importe quelle autre. Ce fantasme d'ailleurs est souvent entretenu par l'imaginaire de personnes de nature plutôt cérébrale.
RépondreSupprimerSed persévérare (non) diabolicum... ( rires)
Ramina
Ramina,
SupprimerJe savais que je pouvais compter sur vous pour en ajouter question écriture soignée. C'est, en effet, une exigence dont trop de blog sur internet s'exonèrent.
J'espère que cela fait partie des intérêts que vous trouvez sur ce blog, mes chers lecteurs qui ne s'appellent pas Ramina.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG.
RépondreSupprimerLe sujet le mérite.
Le soin et la qualité accordés à l'écriture permettent d'éviter l'écueil de la vulgarité. C'est une manière de valoriser pour le plaisir, l'expression d'un simple fantasme, souvent, injustement perdu dans les méandres d'un indécent scribouillage pornographique.
Rien à voir avec cela.
Ramina
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec vous.
Il n'est pas donné à tout le monde de savoir écrire une histoire.
Il faut savoir tourner une phrase, une expression, une métaphore.
C'est la raison pour laquelle j'ai du respect pour les personnes qui prennent la patience et font l'effort de se lancer dans la rédaction d'une histoire.
Personnellement, je ne me sens pas de taille à débuter une histoire, Je préfère en rester à légender une saynète en quelques phrases.
Les philosophes asiatiques disent quelque chose comme "un dessin vaut mille mots". Une sacré économie. Mais c'est un choix.
Je m'en tiens à cette version. Pour l'instant.
Bon WE. Peter'