A mon grand effroi, j'entendis Madame Raveneau
conclure :
"Vous devriez lui montrer, dès maintenant, qu'être
corrigé de votre main ne sera pas une partie de plaisir.
– Vous avez raison. Il faut instaurer tout de suite des
bonnes habitudes. Daniel, viens ici !"
Madame Colas était appuyée du bout des fesses sur le bord de
la table. Je ne montrais aucun emballement à me rendre à sa convocation, mais
comme le chemin était court, j'arrivais bien vite au bout. La honte à me
montrer fesses nues l'emportait encore sur la peur de la fessée à venir. En me
tenant par le bras, elle me fit faire le dernier pas qui m'amena à toucher ses
genoux. Son bras passé autour de mes reins me mit dans la position penchée que
je devais adopter.
Mes jambes appuyées contre les siennes et mon bassin bloqué
contre le sien, m'obligeaient à un contact étroit qui me sembla inconvenant en
plaçant mon sexe à proximité de son bas-ventre. La position qu'elle m'avait
fait adopter ne laissait pourtant aucun doute sur le traitement qu'elle me
réservait. Son bras m'enserrant la taille restreignait les mouvements qu'elle
autorisait à mon buste plaqué contre son flanc. Elle pesa sur mon dos, me contraignant
à fléchir légèrement les genoux et à reposer la plus grande partie de mon poids
sur elle, ce qui ne semblait pas l'incommoder. Dans cette position, je ne
pouvais voir que son dos tout proche. Je sentis qu'elle retroussait ma chemise
jusqu'au milieu de mon dos et qu'elle la coinça sous son bras.
Elle avait fait ces préparatifs en quelques instants, mais
sans précipitation. Je sentais de la fermeté et de la conviction dans ses
gestes, mais sans qu'il lui eût été nécessaire d'employer la force. Celle était
d'ailleurs bien inutile, tant je la laissais m'installer à sa convenance. Je
sentais que le tissu de sa robe tombant entre ses jambes, effleurait mon sexe
et le dissimulait aux regards, ce qui suffit à porter mon attention plus sur la
correction imminente que sur ma tenue inappropriée à mon âge. Mes yeux se
remplissant de larmes brouillèrent ma vue.
"Non, Madame, pas la fessée ! Parvins-je à
balbutier
– Il va falloir t'y habituer, mon garçon, car je n'ai pas
l'intention de te passer quoi que ce soit. Depuis que tu travailles ici, j'ai
beaucoup plus souvent eu l'impression d'avoir affaire à un adolescent attardé
qu'à un adulte. La fessée est donc tout à fait adaptée à la situation."
J'avais tourné la tête vers elle dans une vaine tentative
pour plaider ma cause. Je la vis lever sa main au-dessus de son épaule et
prendre son élan. Je crispais mes fesses comme si cela pouvait atténuer la
douleur que sa paume allait m'infliger. Je poussai un cri qui fut suivi d'un
autre accompagnant la deuxième claque. Ce fut une véritable et interminable
grêle de claques qui tomba sur mes fesses. Elles étaient si rapprochées que
l'écho de l'une se confondait avec le bruit de la suivante. Je voyais son bras
se levant et s'abattant en prenant une vitesse que j'éprouvais l'instant
suivant à la brûlure de mes fesses.
J'entremêlais des cris et des sanglots, brièvement
interrompus par des supplications que je ne formulais jamais jusqu'au bout.
Madame Colas savait s'y prendre pour donner la fessée. Bien vite j'oubliais le
spectacle que je donnais pour me concentrer sur l'espoir de la fin de ma
punition. Je ne me rendis pas compte que mes gestes étaient maintenant
incontrôlés. Ils obligèrent ma chef de bureau à stopper la fessée.
"Tes jambes pliées comme cela me gênent pour te fesser
correctement. Tu vas laisser tes pieds par terre. Quand je fessais mon fils et
qu'il ne me laissait pas faire, il avait le droit à une deuxième fessée. Je
ferai pareil ici. C'est toi qui choisis, mais si je dois t'en donner une autre
pour cette raison, ce sera avec la règle. Est-ce que c'est ce que tu
veux ?
– Non, Madame, Non Madame, j'ai compris, j'ai
compris !"
La fessée reprit de plus belle. Je m'efforçais de laisser le
champ libre à Madame Colas qui me tenait en place grâce à son bras entourant
mes reins. Je ne pouvais m'empêcher de remuer les fesses de droite à gauche à
chaque claque, mais cela me gênait en rien et la main de ma chef de bureau
trouvait sa cible à chaque fois, ce que je confirmais par un cri lâché sans
retenue qui entrecoupait la litanie de mes pleurs. Je soulevais mes pieds,
alternant chaque côté, mais je les laissais sagement en dehors du trajet de la
main de ma fesseuse, ce qui me demandait un effort pour lequel je devais
mobiliser toute ma volonté.
Le résultat en était évident. Ma soumission à la punition
était totale, bien que sa rigueur fût flagrante. Mes gestes involontaires en
étaient le témoignage manifeste. Je me serai volontiers soustrait à ce
châtiment mais il aurait fallu contester la légitimité de Madame Colas à me
fesser. C'était une route dangereuse sur laquelle il aurait alors été
nécessaire de s'engager et au bout de laquelle les conséquences prévisibles
étaient encore plus effrayantes. La fessée, si humiliante et si douloureuse
fut-elle, étaient bien préférable au dénouement évident auquel il me faudrait
faire face dès que Madame Tolbois en serait informée. Je subis la fessée
jusqu'au bout.
Madame Colas relâcha sa prise sur ma taille et
m'ordonna :
"Retourne de mettre au coin."
Sans plus me prêter attention, les deux femmes s'attaquèrent
aux questions du jour. Apparemment, je n'en faisais pas parti. Madame Colas
sortit du bureau et je fus oublié au coin. Madame Raveneau passa un long coup
de téléphone à une relation professionnelle et c'est seulement en raccrochant
qu'elle me convoqua près de son bureau.
"J'ai rempli ton carnet de punition. Tu vas le poser
sut ton bureau, bien en évidence afin que Madame Colas et moi n'oublions pas de
le compléter à chaque fessée. Reculotte-toi maintenant et mets-toi au travail !"
Je ne savais pas quelle contenance prendre en entrant dans
la pièce qui nous servait de bureau commun. Les regards de mes trois collègues
se tournèrent vers moi. Madame Colas prit les choses en main.
"Va t'asseoir à ton bureau. Je t'ai mis ton travail
dans le dossier que tu y trouveras. Dès que tu auras fini, tu viendras me le
montrer."
Je pris place à mon poste de travail et j'y restais pensif
quelques secondes.
"Ne perd pas de temps, me rappela à l'ordre Madame
Colas."
Ce fut une journée studieuse où j'enchaînais les tâches à un
rythme que je n'avais jamais atteint auparavant. De temps en temps, mes
collègues levaient leurs yeux de leur ouvrage pour me regarder avec un air
dubitatif. Quand je croisais leur regard, je baissais la tête, feignant d'être
absorbé par mon travail. Je réussis ainsi à tenir toute la journée sans que
Madame Colas trouve à redire à ce que je lui présentais, malgré des inspections
minutieuses.
Je n'eus pas autant de chance le lendemain.
J'avais dû rédiger une lettre en réponse à une réclamation
d'un client. Cette tâche effectuée, je la posais sur le bureau de Madame Colas.
J'avais continué mon travail quand je fus interpellé par ma chef de bureau.
"Daniel, viens ici !"
Je m'exécutais, pas très rassuré. Le ton qu'elle avait
employé montrait une certaine exaspération.
"Dis-moi, Daniel, combien de mots dans ton courrier
sont soulignés en rouge ?"
Je me penchais pour les compter.
"Huit, Madame, il y en a huit.
– Exact, il y en a huit. Ce qui veut dire huit fautes dans
un courrier d'une page. C'est inadmissible ! Tu ne vas pas me faire croire
que tu as relu attentivement ce que tu as écrit."
Je restais muet, les yeux fixés sur le bout de mes
chaussures. Mes trois collègues avaient suspendu leur ouvrage.
"Je crois que je sais comment je vais traiter ces
étourderies."
Madame Colas m'attrapa par la ceinture et me rapprocha
d'elle. Elle déboutonna mon pantalon et le descendit sur mes mollets.
"Non, non, protestais-je mollement.
– Une bonne fessée déculottée devant tes collègues va
t'apprendre à être plus attentif."
Les yeux de mes collègues s'arrondirent de surprise, puis je
vis se dessiner un sourire sur leurs lèvres qui s'élargit lorsque ma culote fut
baissée.
"Alors voyons, dit Madame Colas, à la première
ligne : "je vous pris." Première faute."
Debout à côté d'elle, je reçus alors une volée de claques
sur mes fesses nues. Bien qu'elle ne me tînt pas, je restais en place, me
contentant de petits cris de douleur.
"Comment cela s'écrit-il ?
– Avec un "e", m'empressais-je de répondre, p. r. i. e.
– C'est bien cela, avec un "e"."
Madame Colas m'administra une longue série de fessée.
Lorsqu'elle cessa, je commençais à la supplier, promettant de ne pas
recommencer.
"Voyons la suite. Deux lignes plus bas : "les
marchandises qu'elles ont expédié" Deuxième faute."
La fessée reprit. Sans chercher à m'éloigner de cette
avalanche de claques, je commençais à me dandiner d'un pied sur l'autre, tous
en laissant échapper, de plus en plus sans retenue, des "aïe", des
"ouille" des "ah". Après m'avoir fait corriger cette
deuxième faute, je reçus une quatrième série de claques pendant laquelle
apparurent mes premières larmes.
Madame Colas procéda de la même façon pour chacune des
fautes. Dès la quatrième, j'avais les fesses en feu, mais je les laissais à
portée de la main de Madame Colas qui ne faiblissait pas.
J'avais le sentiment d'être exposé à tous vents. Je ne
savais pas où poser mon regard. A chaque fois que les yeux d'une de mes
collègues fixaient les miens, ils me renvoyaient ma semi nudité et la
confirmation qu'elles attendaient depuis quelques jours : j'étais soumis à
la fessée déculottée quand Madame Colas en décidait ainsi. Elles restaient
silencieuses, mais je pouvais imaginer leurs pensées me catégorisant dans la
catégorie des petits garçons, ceux qu'on pouvait déculotter en public et
exposer leur intimité sans que cela porte à conséquence, ceux qu'il fallait
fesser pour les punir de leurs bévues. Leurs regards passaient de mon visage à
mes fesses, puis glissaient vers Madame Colas, pour revenir bien vite vers moi.
Chez Magali, c'est la stupeur qui dominait. Les traits de
son visage étaient restés écarquillés depuis que Madame Colas avait commencé à
me déculotter. Son attitude laissait entrevoir une certaine empathie avec le
petit garçon que j'étais et qui recevait la fessée déculottée en public.
Il en allait tout autrement pour Catherine et Béatrice.
Passé le premier moment d'étonnement au début de mon déculottage, elles
abhorraient un sourire indiquant, sans aucun doute possible, qu'elles se
réjouissaient de me voir dans cette situation. De temps en temps, elles se
tournaient l'une vers l'autre, comme pour se confirmer le tableau qu'elles
avaient sous les yeux.
Quand Madame Colas eut fait le tour des huit fautes, elle se
leva et me prenant par le bras, elle me fit faire le tour de son bureau. Elle y
posa le bout de ses fesses sur son bord et je me retrouvais courbé son coude,
maintenu en place par son bras passé autour de ma taille. Elle affina ma
position en me faisant fléchir les jambes pour me placer à la bonne hauteur, ce
qui me plaquait tout contre elle. Elle m'avait amené là où mes collègues
avaient une vue directe sur mes fesses. Elle retroussa ma chemise qui les
dissimulait en partie.
"Dorénavant, chaque faute laissée dans un document quel
qu'il soit, sera sanctionnée par une fessée, comme je viens de le faire. Est-ce
bien compris ?
– Oui, Madame, répondis-je d'une petite voix.
– Quand il y en aura de trop, comme dans cette lettre, je
finirai avec la règle. Donne-la-moi !"
L'instrument était posé sur le bureau, juste sous mes yeux.
Je savais l'usage qu'elle en ferait. J'hésitais un tout petit moment. Je fus
rappelé à l'obéissance d'une claque sonore sur chaque fesse.
"Allons, plus vite que cela !"
Je me dépêchais de lui tendre la règle. Je savais à quoi
m'en tenir, mais cela n'atténua pas le choc du premier coup sur mes fesses. Je
poussais un long cri, tétanisé, tous mes muscles se durcirent et je décollais
les deux pieds du sol. Bien que devant supporter l'intégralité de mon poids,
Madame Colas ne broncha pas. Elle abattit la règle sur l'autre côté de mes
fesses. Je ne me rappelle rien d'autre de la suite de cette fessée, que la
brûlure grandissante qui envahissait l'ensemble de mon postérieur.
Fort heureusement, les habitudes d'obéissance acquises lors
des punitions que m'avaient données Madame Tolbois, constituaient un impératif
indépassable. Je ne tentais rien pour protéger mes fesses. En quelques semaines
passées chez ma logeuse, j'avais appris à me soumettre aux châtiments que les
"grandes personnes" jugeaient mérités. Cette règle était maintenant
profondément ancrée au fond de moi. Lors des fessées les plus sévères, j'étais
incapable de raisonner. Seule la cuisson de mes fesses comptait. Je me contrôlais
plus mes actes grâce à ma volonté, mais je me comportais en vertu du
conditionnement que j'avais intériorisé : puisque je recevais une fessée,
c'est qu'il y avait une bonne raison.
Quand Madame Colas mit fin à la fessée, elle me garda quelques
minutes dans la position punitive. Je trépignais sur place sans arrêter de
pleurer pendant un bon moment, puis progressivement je revins à la réalité.
C'est seulement alors qu'elle me releva.
"Croise tes bras dans ton dos, en relevant la chemise.
Je veux continuer à voir la couleur de tes fesses pour savoir si la punition a
été suffisante."
Cela faisait également partie de ce que Madame Tolbois
m'avait inculqué. J'obéis sans hésiter, indifférent au spectacle que j'offrais
à mes collègues.
"Tu vas te mettre au coin, là-bas ! Je ne veux pas te
voir bouger avant que je t'en donne l'autorisation."
Je peux assurer que je ne ressentis aucune gêne à traverser
la pièce à demi nu, sous le regard des quatre femmes qui étaient présentes. Je
me calais dans le coin, comme j'en avais l'habitude. C'est seulement après
plusieurs minutes que je réalisais vraiment qu'il n'y avait plus ni de lieu, ni
de moment où je ne serai pas sous la menace d'une fessée.
J'en éprouvais des sentiments mitigés qui oscillaient entre
d'une part la honte de recevoir encore la fessée à mon âge et la peur de cette
correction et, d'autre part, la sensation que, pour moi, une bonne partie des
difficultés à vivre dans ce monde complexe serait désormais prise en charge par
les personnes qui avaient autorité sur moi.
Madame Colas me laissa quelques temps au coin, mais ce ne
fut pas très long. A part quand ils comprenaient des temps de pause, les durées
de mes séjours en pénitence, se révéleraient généralement bien plus courtes que
chez Madame Tolbois. La punition ne pouvait durer trop longtemps afin que je
puisse reprendre mon travail.
Convoqué devant elle, je fus obligé de traverser le bureau
faisant de nouveau face à mes collègues. Je ne savais plus quoi penser. Mon
parcours jusqu'au bureau de Madame Colas me sembla durer une éternité sous les
regards de mes collègues qui ne me quittaient pas des yeux. D'un autre côté,
l'emprise de ma chef de bureau et ma soumission donnaient un caractère naturel
à cette situation humiliante, la rendant presque banale. Mes fesses et mon sexe
nus focalisaient pourtant l'attention générale. Chacun prenait la mesure de ma
nouvelle situation dans ce bureau. Les quelques doutes que la porte fermée
avait pu laisser lors de mes deux fessées les jours précédents, étaient
définitivement dissipés.
Le calme régnait dans le bureau. Il n'y avait ni moqueries,
ni excitation perceptibles. Mes trois collègues avaient interrompu leurs tâches
en cours pour considérer cet événement d'une nature nouvelle. Elles
l'observaient sans étonnement, comme un épisode normal de discipline administrée,
dans le monde du travail, à un salarié négligent. La fessée reçue était apparemment
considérée comme l'exercice d'une juste autorité, sanctionnant, à la
satisfaction générale, mes insuffisances professionnelles.
Madame Colas m'indiqua le sol tout près de ses pieds. Cela
fit encore monter la crainte que je ressentais. A cet endroit, j'étais de
nouveau idéalement placé pour que la main de ma chef de bureau puisse claquer
mes fesses nues.
"Ce soir, tu copieras cent fois chacune des expressions
dans laquelle tu as fait une faute. Demain, tu me ramèneras cette punition,
signée de la main de Madame Tolbois. Je veux que ce soit sans faute, ni rature
et avec une écriture soignée.
– Oui, Madame.
– Bien évidemment, tu resteras en retenue ce soir une
demi-heure pour compenser le temps que j'ai pris pour te fesser et celui que tu
as passé au coin."
Elle laissa passer un petit moment de silence, pour me
laisser ingérer ces nouvelles informations.
"C'est bon, tu peux te reculotter et retourner
continuer ton travail. Tu commenceras par réécrire ce courrier et sans faute
cette fois-ci."
L'après-midi se tirait en longueur. Je ne levais plus le nez
de mon travail, évitant de croiser les regards de mes collègues. Mon attention
ne fut, heureusement pas pris en défaut une nouvelle fois ce jour-là.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une,
- L'épisode précédent : chapitre 32
Il y a une suite ... c'est le chapitre 34.
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