Chapitre 5 : Une matinée à rebondissements
Le slip toujours baissé en travers de
ses cuisses, comme son pantalon autour des
chevilles, Robin suivit sa sœur en trébuchant. Il eut du mal à monter
les escaliers et faillit tomber plusieurs fois. Même si son allure était
ridicule, il préférait malgré tout rester déculotté. Ses fesses lui cuisaient
tellement qu’il aurait eu trop de mal à supporter le frottement de son slip sur
sa peau incandescente. Dans ce cas-là, mieux valait rester les fesses à l’air.
Patricia redescendit dans le salon une
demie heure plus tard les mains luisantes d‘huile de massage.
« C’est fait maman ! Il va dormir
comme un bébé. On devrait retrouver une belle paire de fesses en pleine forme
demain.
– Très bien ! Il reste encore le plus important à régler.
C’est bien toi qui as ramassé l’enveloppe qui est tombée de son cartable tout à
l’heure dans l’entrée?
– Oui maman, elle doit être toujours sur
la commode où je l’ai posée.
– Certainement son carnet de
correspondance de la semaine. C’est bien un courrier de Ste Marie ?
– Oui maman, il y a le tampon de
l’école dessus. Il est facile à retenir, c’est le dessin simplifié de la
façade de l’institut barrée d’un
martinet !
– Amusant, je n’avais pas encore
remarqué ça. Au moins c’est explicite, on sait à quoi s’en tenir. En ce qui
concerne le bulletin de Robin, je crains le pire et il doit certainement s'y
attendre.
– Pour ses résultats ?
– Ses résultats, son comportement bien
entendu, mais aussi pour ses fesses !
– Évidement cela va de pair.
– Oui... de paire de fesses
même.! »
Un bref moment de silence suivi le jeu
de mot. Les deux femmes se regardèrent et partirent d’un grand éclat de rire.
Elles décidèrent de prendre un thé dans
le salon pour finir en douceur cette soirée bien agitée. Patricia se rendit
dans la cuisine et revint avec un plateau et le service à thé.
« Décidément,
je ne comprends pas Edouard. dit Gladys en reposant sa tasse sur sa soucoupe
après avoir bu une gorgée.
– Il sait
qu’au moindre écart de comportement je vais le corriger sévèrement. Que je le
fesse systématiquement à chaque fois qu’il ne respecte pas les règles ou qu’il
se comporte mal, comme ce soir par exemple, et bien, c’est plus fort que lui...
Il n’en fait qu’à sa tête! Non mais tu as vu l’heure ? Il va encore rentrer à
moitié ivre en faisant un vacarme infernal.
Patricia, avec
un naturel frappé au coin du bon sens.
« Comme
ça, au moins, tu auras une bonne raison pour le déculotter et lui flanquer la
fessée qu’il aura mérité. Je suis certaine que tu ne vas pas t‘en priver.
Gladys sourit
en reprenant sa tasse qu’elle garda en l’air un instant avant de boire. Elle
lança un clin d’œil complice à sa fille.
« De ce
côté-là, c’est vrai, je n’ai pas l’habitude de me priver. Je suis d'une nature
plutôt généreuse et j’ai tendance à distribuer les fessées sans compter... Pour
ça... je ne manque pas d’exercice... et lui non plus. Tu ne vas d’ailleurs pas
tarder à le prendre en main, toi aussi.
– Avec plaisir
maman, j’attends ça avec impatience, tu sais ! »
– Bien sûr que
je le sais. Mais ta patience va très bientôt être récompensée.
La fin de soirée se déroula dans un
calme bienvenu, avant la tempête annoncée pour le lendemain.
Robin
eu beaucoup de mal à s’endormir. Il s’était couché, les fesses en feu, le
pyjama descendu sur les mollets, affalé sur le ventre par-dessus sa couette. Il
n’aurait pas supporté une plume sur le derrière, alors,,, le poids d’une
couette, même légère ! Malgré l’abondance d’huile de massage que sa sœur lui
avait consciencieusement passée sur la peau, la cuisson lancinante de ses
fesses mit du temps à lui accorder un sommeil réparateur.
Il
dormait depuis peu, lorsqu’il perçu dans une demie conscience, les éclats de
voix d’une dispute provenant du salon, suivi de claquements répétés. Il ne mit
pas longtemps pour reconnaître, à l’oreille, comme un bruit de claques sur des
fesses. Cela dura un bon moment. Il leva la tête de son oreiller, écouta
attentivement et identifia très vite un son qu’il connaissait trop bien. Celui,
clair et brillant, d’une fessée déculottée. Edouard venait certainement de
rentrer et Gladys était manifestement en train de lui en mettre une sévère. Il
sombra dans les bras d‘une Morphée accueillante, réconforté que ce ne soit pas
cette fois ci sur ses fesses que sa mère ou sa sœur s’activaient.
Il
fut réveillé le lendemain matin par la voix forte et autoritaire de Gladys qui
l'interpellait au pied de l'escalier. La porte de sa chambre était restée
ouverte.
« Robin, c’est l’heure de te lever. Le
petit déjeuner est prêt on t’attend dans la cuisine ! »
Il
émergea difficilement. Un œil vers le réveil, neuf heures, ça changeait quand
même des levers aux aurores à Ste Marie.
Il
se retourna machinalement sur le dos et sursauta le souffle court. Il avait
dormi sa culotte de pyjama baissée, ce qui lui remit aussitôt en mémoire les
fessées de la veille. Il constata avec surprise et soulagement que la douleur
de son postérieur s’était presque entièrement atténuée pendant la nuit. II se
leva et alla vérifier dans la glace de l‘armoire. Ses fesses étaient égèrement roses, comme le haut des cuisses,
mais sans trace particulière des corrections pourtant sévères du jour
précédent. L’huile de massage apaisante avait fait preuve d’une régénérante
efficacité sur un postérieur habitué à une fréquence de correction assez
élevée.
La
pratique systématique de la fessée comme méthode d’éducation à Ste Marie était
bénéfique et formatrice, non seulement pour l’esprit mais aussi pour le corps.
Les progrès scolaires s’accompagnaient d’un développement proportionnel des
fessiers qui gagnaient en volume, en endurance et en capacité de récupération.
Ce qui, par conséquent et malheureusement pour ces jeunes messieurs, les
exposaient à une utilisation croissante de la fessée. Robin, comme tous les
autres était soumis à cet enchaînement de cause à effet propre à lui formater
un arrière train à toute épreuve.
Passé
la satisfaction de récupérer une paire de fesses en bon état en si peu de
temps, il réalisa que sa mère et sa sœur allaient sans aucun doute en profiter
pour lui infliger, sans retenue, autant de corrections qu’elles l'estimeraient
nécessaires pendant la journée. Le contenu de son carnet de correspondance et la
lettre de la Directrice ne lui renvoyaient pas une image rassurante de l’avenir
immédiat de ses fesses. A défaut de se remonter le moral, il allait remonter sa
culotte de pyjama lorsque la voix de sa mère le sortit brutalement de ses
réflexions.
–
« Robin! Je ne te le demanderai pas une troisième fois! Si tu ne descends
pas tout de suite, je monte te chercher, et je m'occupe de tes fesses !
–
J’arrive maman, je m’habille et j’arrive!
–
Pas la peine, tu t’habilleras après, descends tout de suite! »
Robin
arriva dans la cuisine où sa mère et sa sœur l’attendaient devant leur café. Il
les embrassa l’une après l’autre, emplit sa tasse et s’assit à table où elles
lui avaient préparé son petit déjeuner. C’est seulement à cet instant qu’il
aperçut dans le coin près du frigo, Edouard, nez au mur, pantalon aux
chevilles, exposant son postérieur fraîchement fessé qui irradiait la pièce
d‘un resplendissant rouge écarlate. Il sanglotait en silence. De toute évidence
ça avait chauffé dur pour son matricule.
Gladys
but une gorgée de café et reposa tranquillement sa tasse en souriant, Elle
répondit à une question que personne ne posait, tant la scène était explicite.
Mais elle estimait important d'insister sur les motifs qui conduisaient à
l'administration d'une fessée.
« Monsieur
est sévèrement puni toute la journée après son escapade d’hier soir. Non
seulement il est rentré à une heure pas possible mais en plus il était à moitié
ivre ! Pris en flagrant délit, il avait à peine passé la porte que j'avais déjà
ses fesses en main pour une bonne déculottée. D'ailleurs, tout le monde a dû
l’entendre couiner parce que j’étais très en colère et j’ai tapé très fort. Il
le méritait amplement !
« Ah oui, moi j’ai entendu. Ça m’a même
réveillé, s’exclama Robin complètement
inconscient de la situation ! C’est vrai que tu tapais sacrément fort
maman. »
Sa
sœur, l’air navré, leva les yeux au ciel et le
regarda en soupirant. Gladys poursuivit sans relever.
« Je
lui en ai mis une autre ce matin de bonne heure pour le remettre en condition.
Une pareille désobéissance ça se paye très cher! Patricia tu lui flanqueras la fessée suivante
quand je te le dirai ! »
Le
visage de la jeune femme s'éclaira. Depuis le temps qu‘elle attendait ce
moment.
« Certainement
maman, avec joie !
–
Nous finirons ces messieurs toutes les deux, ce soir, par une bonne tournée de
fessées au martinet. Ça sera l’occasion
de tester celui que je viens d’acheter.
–
Quel programme ! Ça me va très bien » se réjouit ouvertement Patricia en
rinçant sa tasse dans l‘évier.
Robin
sentit que ça tournait déjà au vinaigre, dès le matin. Il termina son petit
déjeuner sans plus rien dire et fit une tentative de sortie de table pour
remonter dans sa chambre.
« Tu
fais quoi là Robin ? Le stoppa sa mère dans son élan. Elle se leva à son tour,
le dominant du haut de ses quinze centimètres de talons aiguille. Tu penses
avoir fini peut-être ?
–
Euh… oui maman je monte m’habiller.
–
Et ton bol, tes couverts... à débarrasser ! Les miettes sur la table, tu
en as mis partout ! Tu crois peut être que c’est ta sœur ou moi qui allons
nettoyer les traces de ton petit déjeuner?
–
Non maman, bien sûr, je vais le faire.
–
Oui, tu vas le faire ? Tu vas le faire, parce que je viens de te le dire
alors que je ne devrais pas avoir besoin de te le rappeler. Alors?
–
Alors,,, Je vais le faire maman! Je vais débarrasser. Répéta Robin sans
comprendre le sens de la question.
–
Oui, mais c’est trop tard mon chéri ! Alors,..
–
Alors quoi maman ?
–
Alors, c’est la fessée !
–
Ah non maman, s’il te plaît pas déjà la fessée! Pas la fessée pour ça dès le
matin ! »
Gladys
s’amuse visiblement et insiste pour le maintenir sous pression. L'annonce d'une
fessée est un toujours moment excitant.
–
Mais bien sûr que si pour ça !
Manquement aux règles de propreté et de rangement : c’est la
fessée! »
Tout
en le rappelant à l’ordre en lui faisant la leçon elle retrousse sa jupe sur
ses hanches et pose son talon aiguille sur la chaise pour relever sa cuisse à
l’horizontale. Elle en tapote le dessus du plat de la main pour lui indiquer
clairement la position dans laquelle elle avait décidé de lui administrer sa
fessée.
« Tes
fesses Robin, tout de suite ! »
Patricia
se retient pour ne pas se mettre à rire.
« Mais
maman…
– Tu ne discutes pas Robin, je t‘ai
demandé tes fesses ! Et tu sais que tu as intérêt à obéir tout de suite. Plus
te me les feras attendre, plus ta fessée sera sévère !»
Comme
à son habitude, Patricia en remet une couche.
«
Aller Robin, arrête de pleurnicher et ramène tes fesses à maman ! Quoique que
tu dises de toute façon ta fessée, elle va te la mettre ! Et moi j'ai envie de
voir une belle danse des fesses ! »
Le malheureux ne peut décidément pas
se dérober. Il grimpe sur le barreau de la chaise pour se hisser à la hauteur de la cuisse de sa mère et s’y courber
docilement. Elle supporte son poids sans difficulté. Il sent son ventre glisser
sur son bas nylon contre sa jarretelle. La boucle est métallique et lui irrite
la peau au passage.
Gladys le regarde se positionner de
lui-même sur sa cuisse avec un petit sourire de satisfaction. Comme c'est
plaisant de voir le brave garçon obéissant
venir mettre ses fesses à disposition de sa maman pour recevoir la
fessée qu'elle a décidée de lui administrer. Il les arrondit, bien tendues à sa
main. Prête à claquer.
« Tu vois mon chéri, ça se passe mieux
quand tu y mets de la bonne volonté. Soulève tes fesses que je te
déculotte !. »
« C'est incroyable comme il t'obéit maman ! Et regarde ses fesses, aucune trace des fessées d’hier ! »
Le malheureux penché complètement en
avant, doit se cramponner au dossier de la chaise pour soulever son bassin et
faciliter son propre déculottage sans perdre son fragile équilibre. Gladys
apprécie. Elle en profite pour saisir l’élastique de son pyjama et d'un habile
tour de main, le déculotte en souplesse.
« Voilà! Effectivement, aucune trace !
Tes fesses récupèrent vite, elles sont déjà prêtes pour une nouvelle fessée !
Cambre encore un peu les reins pour les faire ressortir davantage s’il te
plaît. J'aime les sentir bien épanouies sous la main, elles claquent beaucoup
mieux, »
Il doit obéir... toujours, sans
hésiter et s’exécute avec empressement. Gladys le laisse faire sans l’aider et
s’amuse à le voir creuser les reins sur sa cuisse pour déployer ses fesses dans la meilleure position possible
« C’est parfait trésor, merci !
On peut commencer! »
L’élastique du pyjama, qu’elle
tenait jusqu’alors tendue au-dessus des cuisses, claque sur la peau, annonçant
le mise en service de la fessée. Comme à son habitude, elle fesse ferme
immédiatement. Sa main souple, paume arrondie, distribue les d’allers et
retours bien cuisants, en alternance sur chaque fesse. D’abord sur le sommet
charnu, puis sur toute la surface pour bien chauffer la totalité du derrière.
« Ah ça fait du bien de prendre un peu
d’exercice dès le matin, s’exclame t-elle en maintenant une cadence de claques
régulière ! Après la fessée d’Edouard, celle de Robin ! Ces messieurs
sont gâtés, et moi aussi ! Rien de tel pour bien commencer une journée »
Patricia s’est resservi un café et
le déguste en même temps que le spectacle.
« Maman, ça vient ! Ses fesses commencent
à reprendre une belle couleur! … Quoi de plus efficace comme exercice de
discipline...
– Que des fesses rouges et cuisantes
au fond d’un slip, ajoute Gladys en riant et en continuant à fesser sur le même
rythme ! »
Ça claque sec et brillant. Les
fesses chaudes crépitent agréablement et
s‘enluminent d‘un rouge de plus en plus intense. La tête en bas, les jambes
pendant dans le vide Robin, en souffrance, est durement secoué et commence à
laisser filer une longue plainte lancinante. Ses fesses redeviennent assez vite
douloureuses en rappel des fessées précédentes. Elles tressautent violemment,
en saccade, et il éprouve bien du mal à garder la position exigée par sa mère. Celle-ci
fesse avec l’expérience que confère une pratique régulière et ajuste les
claques avec une terrible précision. Pas une à côté, ou mal appliquée malgré
les furieux soubresauts du postérieur en pleine cuisson. Robin commence à gémir
en hoquetant. Elle fesse plus fort. Il éclate en sanglots.
« Arr,,, Arrête ma...man, s’il,,, s'il te
plaît, pas trop sévère la fessée…je te promets,
la prochaine fois…
– Je sais, la prochaine fois tu
penseras à débarrasser la table après ton petit déjeuner. Mais pour arriver à
ça il faut de bonnes fessées déculottées, régulières, systématiques comme celle-là,
pour que tu t’en souviennes et tiennes tes engagements. »
Imperturbable, elle continue à lui
claquer les fesses à pleine main,
Robin est prêt à promettre
d’escalader le mont Blanc en espadrilles pour mettre fin à sa fessée. Il sait
que ce n’est qu’un début et que d’autres vont suivre inévitablement d’ici la
fin de la journée.
« J’y
penserai maman, je te jure! Je le ferai la prochaine fois! Ooooh ça fait
mal ! Ça cuit maman !! »
Patricia,
impitoyable:
« Il
dit ça maman, mais il raconte n’importe quoi pour que tu arrêtes sa fessée !
–
Nous verrons bien ! Et en attendant
les suivantes… Je vais terminer celle-là »
Elle
lui fait sauter les fesses d'une claque terrible et, d’une deuxième encore plus
forte, les reprend de volée avant qu'elles ne soient redescendue. Robin pousse un hurlement, se cabre sur la
cuisse de sa mère. Sous le choc, la main marque d’abord en blanc sur les globes
écarlates puis reste imprimée en rouge foncé. Maman vient de brillamment signer
sa fessée.
« Tu
peux redescendre maintenant, dit-elle calmement en se massant le poignet. »
Elle
a vraiment tapé fort.
« Tu
as été parfait trésor, tu as bien pris ta fessée. Belles fesses, bien rouges,
commente-t-elle en lui flattant joyeusement la croupe incandescente avec la
main qui vient de fesser. »
Il
se contracte sous le contact brûlant.
–
Pour ça, elles sont magnifiques ! Rajoute Patricia, qui ne peut retenir ses
commentaires ironiques. C’est décidément
la couleur qui leur va le mieux !
–
C’est vrai, je ne suis pas mécontente de cette fessée. Elle a bien
claqué. C‘est ce qu‘il lui faut. »
Gladys
regarde, sans états d’âme, son fils meurtri se laisser glisser lentement de sa
cuisse pour se remettre debout. Il grimace de douleur en se retenant de se
frotter les fesses. Sinon il sait qu’il y retourne immédiatement. Bien
incrustée sur le ventre, apparaît la marque de la boucle de jarretelle de sa
mère.
« Qu’est
ce qu’on dit à maman qui t’as si bien claqué les fesses ? »
Robin
à genoux, des larmes plein les yeux.
«
Merci maman pour cette bonne fessée déculottée.
– C'est
tout ?
– Cette
bonne fessée que j'ai méritée pour ma négligence.
– C'est
bien, tu restes déculotté et tu vas te mettre au coin à côté de ton beau–père,
les fesses bien en vue pour qu’on apprécie le résultat de ta correction.
Edouard... pousse toi un peu ! Je veux voir vos fesses côte à côte. Évidement
les tiennes ont perdu de la couleur mais on va arranger ça tout à l’heure. »
Edouard
émit un vague grognement et se rapprocha du mur en piétinant, les mains
toujours posées sur la tête. Respectant les consignes de silence en pénitence,
il ne s’est pas manifesté depuis la fin de sa raclée.
« Oh Gladys, ta fessée a été sévère. Mes
fesses sont peut-être moins rouges, mais je t'assure qu’elles sont encore en
feu.
–
Mais enfin, Edouard, qui t’as autorisé à parler ? Que je sache, mon ami,
personne ne t’a demandé ton avis sur l‘état de tes fesses, s’exclame Gladys, en
dramatisant à plaisir ! »
Puis
s‘adressant à son fils, en attente docile des consignes. Il a bien compris, à
l’humeur ombrageuse de maman, qu’il a tout intérêt à faire profil bas. Très
bas.
« Robin, dans une demie heure quand ta
sœur te le dira, tu montes dans ta chambre t’habiller, tu révises tes leçons
pour lundi, jusqu’au déjeuner et on se retrouve ensuite dans le salon après le
repas.
–
Oui maman!
–
Aller, va te mettre au coin ! »
Après
une ample prise d'élan elle le propulse
vers l’avant d‘une énorme claque aux fesses. Elles tressautent encore lorsqu'il
arrive à destination deux mètres plus loin.
Le
déjeuner se passa, cette fois, sans incident majeur. Ces dames s’amusèrent
beaucoup à voir les deux hommes se dandiner sur leur chaise pour essayer de se
soulager de la cuisson de leurs fesses. Édouard, pourtant très discret, après
ses écarts alcoolisés de la nuit, frôla une deuxième fessée pour avoir taché la
nappe en servant Gladys. Celle-ci préféra terminer le repas et régler les
comptes un peu plus tard. Le café fut servi au salon par Edouard, qui
s’appliqua à ne pas en verser à côté. Il fut consigné dans son bureau en
attendant d’être invité à revenir au salon.
« Robin, viens ici ! dit soudain Gladys
en reposant sa tasse vide sur la table basse. Il est temps que nous ayons une
petite conversation concernant ton comportement à Ste Marie et tes résultats
scolaires. »
Conforme
aux prévisions de météo disciplinaire, les rafales de fessées annoncées se
profilaient dangereusement à l'horizon de son début de journée. Peu rassuré, il
s’approcha d’une démarche, normale, ayant eu l’autorisation de se reculotter en
sortant de table. Patricia assise dans un fauteuil suivait la scène avec
jubilation, en attendant d'intervenir à son tour.
Gladys
s’adossa au canapé avec un sourire qui ne présageait rien de rassurant pour
lui. Croisement de jambes nerveux, crissement de bas nylon, long soupir
d’impatience, signes de mauvaise humeur.
-
« J’ai deux nouvelles intéressantes. Une mauvaise pour toi, et une bonne
pour moi… dit-elle en le regardant fixement. Je vais commencer par toi… »
Elle
prit le temps de bien soupeser ses mots pour faire monter la tension.
Avec les dessins originaux de l'auteur !
Ne perdez pas le fil du feuilleton ! Pour ceux qui se seraient égarés ...
Ramina est l'auteur de nombreux commentaires sur ce blog.
Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.
Si vous voulez un échange plus privé voici un courriel pour le joindre : ramina16@laposte.net
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerComme à l'accoutumée, encore un excellent récit. Dessins très explicites.
Ben, ça chôme pas chez les dames Tapefort.
Complicité sans faille des femmes de la maison. Et comportement pitoyable de ces Messieurs. Quelle tannée !
C'est pas bien de désobéir à sa bonne mais intransigeante Maman et Epouse dévouée qui vous aime ! "Qui aime bien châtie bien ! ".
Robin est un peu comme Gérome : un bon garçon mais terriblement étourdi. Et leurs chères Mamans se chargent de leurs rappeler les consignes.
Gladys représente la jeune femme, libre et indépendante et bien dans son époque, toujours au fait de la dernière mode.
Maman Térèze et es sœurs symbolisent un peu l'ambiance tranquille et surannée de la vie en Province, à l'écart du modernisme de la Capitale... Rires. Deux mondes opposés. Mais complémentaires.
Bonne journée.
Peter'.
Bonjour Peter Pan,
RépondreSupprimerBonne analyse synthétique des situations et personnages. Mis à part effectivement un décalage dans le temps pas si important, la rigueur disciplinaire imposée par les femmes de la maison est très semblable dans les deux cas.
Par contre l'univers de Robin, me semble plus fantasmatique que celui de Gérôme inspiré de votre vécu.
Quant à "l'ambiance tranquille de la vie en province " je ne suis pas certain que les fesses de Gérôme soient du même avis. Les fessées déculottées me semblent claquer aussi fort et aussi souvent chez les " Bellebourge " que chez les "Tapefort"!
Deux mondes non pas opposés, mais semblables, à des époques différente. La mode vestimentaire et les décors changent, pas le rythme des fessées!
Cordialement,
Ramina
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerPatricia la grande sœur n'est pas très indulgente avec son frère.
Telle mère, telle fille. Elle met un point d'honneur à marcher sur les traces... de fessées de sa redoutable maman.
Remarquez: les grandes sœurs de Gérome ne sont guère plus tolérantes que leur gironde Maman avec leur "petit" frère. Heureusement, Mamie veille. Et même maman Térèze n'ose pas contredire les dires de sa mère. Ah la famille...
Bon'App'. Peter.
Bonjour Peter,
RépondreSupprimerEt oui. Patricia, à la fougue de sa jeunesse. Probablement plus âpre que sa mère, pourtant impitoyable, elle manifeste ouvertement son plaisir redoutable à punir par la fessée, avec la motivation de devoir faire ses preuves.
Entre sa mère, ses soeurs, ses tantes et ses cousines les fesses de Gérôme sont encore beaucoup plus exposées. Toutes les femmes de la famille se relaient sur son derrière( maintenant bien rebondi) et les fessées claquent de partout! Quelle famille!
Cordialement
Ramina
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerAh, elles s'en donnent du mal les femmes de notre vie pour faire de nous des garçons "bien comme il faut". Même si elles nous font les fesses comme des oeufs au plat. Et qu'est-ce qu'on dit :
"Merci Maman, merci les tantines ! Merci les grandes sœurs et les cousines !!!".
(Tiens ça rime en plus ! La bonne fessée des familles nous rendrait-elle poétique ?? Rires. )
Bon WE. Peter'.
(ce Dimanche: avis de canicule fessière sur les popotins exposés au zénith !!! Indice de protection = 0 ! ).