jeudi 21 juin 2018

Chambre chez l'habitante - chapitre 37


Magali ne fut pas envoyée au coin. Par contre, la prochaine fessée lui fut annoncée pour la fin de la matinée et Madame Colas précisa que son déjeuner serait inconfortable. Un clavier de remplacement fut sorti d’un placard et elle dut reprendre le travail sur le champ, avec toute la difficulté qu’elle eut, pendant un bon moment, à tenir une position assise. Elle était concentrée sur son travail mais elle ne cessait, sans s’en rendre compte, de changer de position, passant d’une fesse à l’autre sans jamais trouver de position de repos.
Il était midi tapante quand Madame Colas vint chercher Magali par l’oreille et lui fit faire le tour du bureau, pour revenir là où avait eu lieu la première fessée. Cela faisait plusieurs minutes que Magali jetait des regards inquiets en direction de Madame Colas. Elle portait régulièrement sa main à ses fesses, comme pour en éprouver la cuisson.

Magali ne fit aucune difficulté quand Madame Colas la replaça en position. Elle se laissa déculotter sans esquisser un geste de défense. Un discret gémissement continu révélait sa peur des minutes à venir. Sa soumission et sa coopération démontaient la légitimité de la punition à venir. Nul dans le bureau n’avait de doute sur le sujet et en tout premier lieu ni Madame Colas, ni Magali.
La surprise face à la rigueur du châtiment en moins, cette deuxième fessée à la règle de la journée fut la copie conforme de la première. Visiblement, Magali ne s’y habituait pas. Elle se livra à la même sarabande que lors de sa première punition, mais Madame Colas l’avait prévu. Elle avait pris ses précautions, mi assise sur le bord du bureau, afin d’être dans une position stable quelles que soient les gesticulations de Magali.
Les fesses rougirent bien plus vite. C’était la troisième fessée de la matinée et l’accumulation se faisait sentir. Il était difficile de savoir si Magali ressentait la différence tant la première correction, comme la deuxième l’avait conduite au bord de l’intolérable. J’eus cependant l’impression, quand la fessée cessa, que les fesses étaient un peu plus marquées que la première fois. Des traces foncées encadraient des à-plats rouge soutenu, comme si les bords de la règle avaient laissé leurs empreintes.
Madame Colas mena Magali au bout de la fessée, à la limite de ce qu’elle pouvait endurer. C’est une jeune fille en pleurs qui se redressa une fois la punition achevée.
« Interdiction de remonter ta culotte ! Tu as quinze minutes pour déjeuner, puis tu iras te mettre au coin. Je veux t’y trouver quand je reviendrai. N’oublie pas d’exposer largement tes fesses ou je serai obligée de t’en punir. »
Des sanglots remontaient encore de la poitrine de Magali quand elle se dirigea vers l’office où elle prenait son repas. Sa culotte, entourant ses genoux, apparaissait sous sa jupe. Elle n’en faisait pas cas. Ces broutilles la laissaient indifférente. Il y avait bien plus urgent à penser.

Quand je revins de mon déjeuner pris chez Madame Tolbois, Magali était au coin. Comme exigé par Madame Colas, elle s’y tenait parfaitement immobile et sa jupe était relevée. Sa culotte baissée complétait le tableau représentant une petite fille punie mais qui avait le corps d’un adulte.
Comme il se doit, la vie normale se déroulait dans son dos, sans que quiconque fasse attention à cette jeune fille qui exposait ses fesses encore barrées de quelques traces sombres. Curieusement, Catherine et Béatrice qui déjeunaient sur place restaient indifférentes au spectacle bien involontaire que donnait Magali. Elles papotaient dans l’office, mais je pris bien garde de ne pas me signaler à leur attention. A part une fessée, il n’y avait rien à prendre de ce côté-là.
Le retour de Madame Colas sonna l’heure de la reprise du travail bien qu’il ne fût pas encore quatorze heures. Chacun regagna son poste de travail sauf Magali qui n’en avait pas reçu l’autorisation. Il lui restait auparavant une épreuve à passer.
« Magali, je t’attends ! »
Madame Colas s’était munie de la règle et elle avait repris sa place, là où elle avait donné les deux fessées à Magali. Quand celle-ci se retourna, des larmes remplirent ses yeux. Elle marcha sans atermoyer vers le lieu de sa prochaine fessée, mais elle ne put s’empêcher de supplier.
« Je ne le ferai plus, Madame Colas, j’ai compris ma leçon. Pardon. Plus de fessée s'il vous plait ! »
Elle implorait encore la clémence de sa cheffe de bureau alors qu’elle avait déjà été replacée en bonne position pour son imminente correction. Le premier coup de règle mit fin à sa litanie. Il laissa place aux cris et aux pleurs auxquels nous étions habitués.
Madame Colas ne semblait pas avoir entendu les appels à l’indulgence qu’avait lancés Magali. Je fus stupéfait par sa capacité à rougir des fesses en un rien de temps et à arracher à sa punie des cris de repentir. Cette troisième fessée qu’elle administrait, n’avait rien à envier aux deux premières. Très vite les marques sur les fesses réapparurent. Elles ne firent alors que se renforcer, s’amplifier et s’étendre.
J’avais l’impression que Madame Colas allait bien au-delà de ce que pouvait absorber des fesses normalement constituées, mais je crois que je sous-estimais la capacité de résistance de Magali. Quand Madame Colas estima qu’elle avait atteint la limite extrême de ce qu’elle pouvait infliger à Magali, elle s’en tint là.
Quand elle se releva, Magali semblait perdue, comme si elle ne savait plus où elle se trouvait. Elle resta un instant hébétée, debout devant Madame Colas. Celle-ci la laissa un petit moment dans cette situation, puis, comme Magali se rapprochait d’elle elle ouvrit les bras et Magali vint s’y réfugier. C’est un torrent de larmes qu’elle déversa sur l’épaule de Madame Colas.
Cette dernière n’avait pas prémédité son geste. Cela lui était venu comme une évidence. Consoler la petite fille qui avait reçu une grosse fessée, avait été un geste naturel. Elle caressa doucement les fesses, tout en ignorant les contractions qui parcouraient le corps de Magali quand elle passait là où la règle avait été particulièrement insistante. Elle considérait comme normale que les fesses de Magali soient le siège d’une souffrance. C’est à cela que servait une fessée et le souvenir devait en être cuisant pour que ce soit source d’apprentissage. Magali devait apprendre.
« Ce soir, se promit-elle, elle aura fait un chemin considérable sur la voie de l’obéissance. »
Que la jeune femme fût venue, de son plein gré, se réfugier dans ses bras pour y être consolée, renforçait sa certitude d’être sur la bonne voie. Magali, comme Daniel ont besoin de la fessée. Elle songea un instant aux deux autres employées. En auraient-elles également besoin ?
« Allons, jeune dame, vous avez été suffisamment consolée pour le moment. Le travail vous attend. »
Magali quitta les bras de Madame Colas à regret. Elle ne pleurait plus mais elle était encore secouée, de temps en temps par un sanglot qu’elle n’arrivait pas à retenir.
« Regagnez votre place et soyez attentive à ce que vous avez à faire ! »
Magali fit un pas et elle sembla découvrir sa culotte qui était encore à hauteur de ses genoux. Elle s’interrogea une seconde sur place, puis elle se pencha pour remettre le sous-vêtement à sa place normale.
« Non, non, l’arrêta Madame Colas, cette culotte va rester là où elle est pour l’après-midi. Cela vous rappellera que votre punition n’est pas terminée. Je vous donnerai une autre fessée en fin de journée, avant que vous ne rentriez chez vous. Allons au travail ! »
Magali soupira, mais elle avança vers son bureau.

Magali se fit oublier pendant toute l’après-midi. Elle était concentrée sur son travail, tout juste si elle jetait un regard rapide vers Madame Colas de temps en temps, mais elle retournait à son écran aussitôt.
En fait cette série de fessées si sévères avait plongé chacun, y compris Catherine et Béatrice, dans une frénésie de travail. On n’entendait pas un bruit et les conversations se limitaient au strict nécessaire professionnel. Personne ne prit le temps d’une pause comme nous le faisions habituellement. La rigueur de la punition avait impressionné tout le monde, provoquant une ardeur au travail, comme si chacun voulait se garantir de ne pas être le prochain sur la liste. Pour moi, c’était assez normal mais j’étais surpris que Catherine et Béatrice aient adopté la même attitude.
Madame Colas, régulièrement, nous regardait l’un après l’autre et elle avait un mouvement approbateur de la tête. Elle était fort satisfaite de l’effet qu’elle avait produit. Madame Raveneau, sortant un instant de son bureau lui en fit la remarque.
« Quelle application dans le travail ! S’il pouvait en être ainsi tous les jours ! Comment avez-vous fait, Madame Colas ?
– J’ai donné une fessée à Magali. »
La cheffe de bureau expliqua à la directrice qu’une punition était en cours.
« En général, quand j’administre une fessée à l’un deux, cela aide les autres à se concentrer. Cela incite tous les autres à être attentif à leur travail. Cet après-midi, c’est plus intense. Sans doute l’effet de la sévérité de la punition. La petite Magali doit encore avoir les fesses toutes rouges ! »
Madame Raveneau alla vérifier.
« Levez-vous Magali ! »
Elle retroussa l’arrière de la jupe de Magali et passa sa main sur les fesses.
« Beau travail, Madame Colas ! Les fesses sont encore bien colorées et encore un peu chaudes. Je comprends que la leçon ait pu porter.
– Quand on en voit le résultat, cela m’incite à plus de sévérité. Après tout, s’il faut fesser l’un deux chaque jour pour obtenir cette atmosphère de travail, je vais m’y mettre. »
Nous faisions tous comme si l’attention que nécessitait la tâche en cours, ne nous avait pas laissé le loisir d’entendre. Ce n’était pas une perspective réjouissante pour Magali et moi. Une fessée chaque jour, et aussi sévère que celle d’aujourd’hui ! Etonnamment, Catherine et Béatrice ne semblaient pas s’en réjouir plus que moi, comme si elles auraient pu être incluses dans le clan des futurs punies.
Focalisé sur mon travail, je ne vis pas l’heure passer. L’attitude de Magali aurait pourtant dû me faire comprendre que nous approchions de la fin de la journée donc de sa prochaine fessée. Elle regardait Madame Colas de plus en plus souvent avec un air de plus en plus sombre et inquiet. Vint l’heure fatidique.
Madame Colas se leva, la règle à la main.
« C’est l’heure, Magali ! Venez-ici ! »
Magali était blême quand elle arriva devant sa cheffe. Tout son corps criait la peur de la fessée à venir, mais elle se laissa, sans résistance, courber sous le bras de Madame Colas. Celle-ci posa sa main sur les fesses nues, ce qui provoqua un réflexe de crispation de Magali.
« Ce sera ta dernière fessée que je te donnerai aujourd’hui. J’en garde une pour demain. Tu peux compter sur moi pour qu’elles soient toutes les deux aussi cuisantes que les premières. »
Elle prit la règle et en donna un petit coup sur les fesses de Magali qui réagit avec un couinement de souris.
« La prochaine fois que vous refusez de reconnaître vos responsabilités dans une bêtise, une maladresse, une étourderie ou quoi que ce soit d’autre, vous savez ce qui vous attend, sauf que je doublerai la punition. Deux jours pleins à ce régime ! Et s’il y a encore une autre fois, ce sera une semaine, puis deux et je peux continuer comme cela aussi longtemps que vous en aurez besoin. »
Un autre coup de règle. Plutôt fort cette fois-ci. Magali poussa un « aïe » sonore.
« Avez-vous bien compris ?
– Oui Madame, oui Madame ! »
Elle était proche de la rupture, cela s’entendait.
« Alors, c’est parti pour la fessée ! »
Madame Colas tenait ses promesses. Cette dernière fessée n’eut rien à envier aux trois premières. Magali savait à quoi s’attendre, mais cela ne rendait pas la correction plus supportable. C’était un mélange indescriptible de pleurs, de cris et de supplications.
Madame Colas manipulait la règle de plus en plus précisément. Elle commença par colorer en rouge carmin la zone dont elle s’était occupée précédemment. Les marques sombres refirent rapidement leur apparition et en se multipliant, elles s’entrecroisaient, striant les fesses de Magali d’un entrelacs de traits presque noirs. Puis elle étendit la zone qui faisait l’objet de son attention au haut des cuisses de Magali.
Ce fut l’occasion d’un redoublement des cris et des sanglots quand la règle visita les espaces encore inexplorés. Tout le corps de Magali participait à la punition. Ses jambes brassaient l’air à tel point que Madame Colas dut les immobiliser entre ses deux genoux pour pouvoir tranquillement avoir accès aux cuisses. Ne resta alors plus que les pieds qui battaient l’air sans gêner le moins du monde l’administration du châtiment.
Magali balançait sa tête de droite à gauche en un mouvement aussi ample que le lui permettait son cou. Puis elle s’immobilisait pour repartir de bas en haut en un mouvement aussi incontrôlé. Cela durait un petit moment puis elle revenait à son geste initial. J’entendais ses dents grincer quand elle passait de cris sans retenue à en long gémissement continu, qui peinait à passer ses lèvres. Elle finit par se laisser aller, inerte entre les mains de Madame Colas, seul un tressaillement partant encore des fesses parcourait le bas du dos et les cuisses de Magali à chaque fois que la règle rajoutait son lot de cuisson.
La fin de la fessée ne changea rien au comportement de Magali. Madame Colas dut répéter deux fois son ordre.
« Allons, lève-toi ! Je crois que le coin t’attend ! »
Elle dut soutenir Magali quand celle-ci reprit une position verticale. Ses jambes tremblantes peinaient à la maintenir debout. Elle hoquetait tellement elle avait du mal à reprendre une respiration normale. Enfin, elle reprit un peu ses esprits. Elle fit un pas vers Madame Colas qui n’ouvrit pas les bras.
« Non, non, pas de bras pour se consoler pour le moment ! Le coin ! »
Elle fit pivoter Magali sur ses talons et d’une formidable claque sur les fesses, elle lui montra le chemin. Les pleurs de Magali reprirent de la vigueur, mais elle obtempéra.
« Tu restes là le temps que je prépare le courrier pour ta Maman. Il se pourrait que tu n’en aies pas fini avec la fessée pour ce soir. »

Les pensées de Magali se centrèrent sur ce qui l’attendait en rentrant à la maison. Elle habitait encore chez sa mère, faute d’avoir cherché à en partir. Cela faisait quelques mois que Laure, sa grande sœur, avait reçu une fessée par sa cheffe, dans le grand-magasin dans lequel elle travaillait. Cela avait été le prétexte pour étendre le recours à cette punition pour toute la famille. Magali qui n’avait jamais été fessée étant petite, se faisait difficilement à ce régime surtout qu’elles étaient administrées à la vue et au su de qui était présent. Maman baissait toujours la culotte, quelles que soient les personnes présentes.
Magali avait envisagé de quitter le domicile maternel, mais c’était abandonner un confort certain auquel Magali ne voulait pas renoncer. Depuis qu’elle était également fessée au travail, l’envie de s’éloigner de la main punitive de sa mère lui avait passée. Madame Colas lui imposait, de toute façon qu’elle aille remettre le courrier qui expliquait ses punitions à sa mère. C’était à chaque fois le motif à une autre fessée, ce qui se prolongeait tard dans la soirée. Comme Maman exigeait maintenant qu’elle se couche de bonne heure, Magali préférait rester sur place.
La fessée faisait maintenant partie de sa vie et, quand elle prenait un peu de recul, elle devait convenir qu’elle ne s’en portait pas plus mal. Bien sûr, elle ne l’aurait jamais admis publiquement. Encore moins quand elle se trouvait la culotte baissée, exhibant ses fesses nues à ses collègues ou aux membres de sa famille ou quand, comme maintenant, ses fesses étaient encore brûlantes suite à une récente correction.
Les nouvelles exigences de sa mère avaient construit un cadre qui lui faisait défaut depuis qu’elle avait pris son indépendance, vers quatorze ou quinze ans. Ses sorties étaient maintenant limitées en quantité et en durée, ses nuits de sommeil s’étaient allongées depuis qu’elle était mise au lit à une heure précoce, ses repas se prenaient à heure régulière et étaient constitués d’une alimentation saine, même son hygiène corporelle s’était améliorée depuis que Maman surveillait sa toilette.
Bien qu’elle ait vingt-six ans, presque vingt-sept, elle se sentait protégée, en particulier d’elle-même. Etonnamment, recevoir la fessée l’avait rapprochée de sa mère. Elle avait besoin d’être bercée dans ses bras et elle avait passé plus d’une soirée la tête posée sur les genoux maternels, le nez contre son ventre respirant son odeur, tandis que sa mère jouait avec ses cheveux et la caressait dans le dos et sur les fesses. L’odeur de sa mère n’avait pas changé depuis que, petite fille, elle se mettait déjà dans cette position. Ce n’était jamais elle qui mettait fin à ces câlins, mais sa mère quand elle l’emmenait se coucher.
Elle avait appris à ne plus jamais répondre, à ne plus faire de caprice et encore moins de colère. Tout cela se finissait invariablement par une bonne fessée déculottée, souvent suivie d’un long moment au coin. Depuis que les sentences de sa mère avaient force de loi, Magali ne s’en trouvait que mieux, cela lui avait simplifié la vie. Il lui suffisait d’obéir pour être certaine que la bonne décision avait été prise, même quand cela signifiait recevoir une fessée.
Magali repassa dans sa tête le film de ces derniers mois. Pas une fessée maternelle qui n’ait été méritée. Elle en avait tiré à chaque fois un enseignement, même si cela ne l’empêchait pas de tomber plusieurs fois dans les mêmes travers. Patiemment, Maman la punissait une nouvelle fois sans s’agacer des récidives de Magali. On pouvait compter sur sa persévérance.
L’injustice qui lui avait été faite, au bureau, pour la deuxième fois la révoltait d’autant plus. Prendre une fessée, c’était déjà assez difficile quand elle était justifiée, mais quand on n’était pas fautif, c’était insupportable. Elle savait que Catherine était à l’origine de sa punition, mais que faire ?
Sa réputation d’indolence jouait contre elle et en tentant de se défendre, elle avait aggravé la situation. Plus personne ne la croirait, maintenant. Il n’y avait que ce couard de Daniel qui aurait pu l’innocenter, mais il était bien trop soumis à la domination de Catherine pour prendre ce risque.
Magali songea à la punition qui lui était promise la prochaine fois : deux jours de fessée comme aujourd’hui. Elle ne tiendrait jamais, d’autant plus que Catherine ne s’arrêterait pas  là. Il y avait une seule solution pour y mettre fin, mais elle était très déplaisante.

Magali était toujours au coin lorsque je quittais le bureau. Madame Colas prenait son temps. J’avais mauvaise conscience d’avoir laissé Magali dans cette situation alors qu’il me suffisait de parler pour instiller du doute dans la tête de notre cheffe de bureau.
Je n’avais pas fait trois pas dans la rue quand Catherine me tomba dessus.
« Vas-tu tenir ta langue ?
– Euh, je … je … c’est que …
– Ecoute-moi bien. Tu as vu ce dont j’étais capable ? »
Je confirmais d’un rapide signe de tête.
« Imagine que demain ce soit toi qui mettes en panne la photocopieuse, ou qu’un objet personnel de la directrice se retrouve dans un tiroir de ton bureau ou encore … mais je te laisse deviner. Vois-tu de quoi je parle ? »
Mon silence était éloquent.
« J’ai peine à savoir quelle fessée Madame Colas te donnerait. Certainement très désagréable ! A toi de choisir ! »
Elle me laissa là. Je restais immobile plusieurs minutes. Pas de doute, elle n’hésiterait pas à me prendre pour cible de ses manigances. J’avais vu ce que cela avait donné avec Magali. Je n’avais pas envie de me trouver à sa place. Non, tant pis pour ma conscience, il était préférable que je ne me mêle pas de cette histoire.


Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?

Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
  • Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
  • L'épisode précédent : chapitre 36
Il y a une suite, le chapitre 38.


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4 commentaires:

  1. J'espère que Catherine va bientôt subir ce qu'elle mérite. J'espère que Mme Colas sera encore plus sévère avec elle qu'elle ne l'a été avec Magali et Daniel vexée d'avoir été trompée par cette peste et de les avoir punis alors qu'ils n'avaient rien fait.D'ailleurs la Directrice pourrait avoir l'idée de punir Mme Colas pour cela sans que les employés le sache bien sur

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  2. Catherine et Béatrice futures punies ce serait normal surtout pour Catherine qui sera surement moins fière et perdra son pouvoir sur les 2 jeunes , une vraie fessée publique devant tout le monde voila ce qui lui faut . . . ! ! !

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  3. Bonjour, le Blog!
    Ouaw!! Quatre cuisantes fessées déculottées consécutives dans la même journée ! Voilà une excellente méthode basée sur un rythme de discipline bien soutenu pour obtenir obéissance et qualité de travail. Les fesses des "charmantes" Catherine et Béatrice ne devraient pas tarder à en éprouver l'efficacité. C'est du moins ce que le lecteur attend... avec impatience pour corriger les impudentes.
    Ramina

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  4. Chers amis lecteurs,
    A quelle pression vous me soumettez ! Catherine et Béatrice seront-elles fessées comme semble le revendiquer l'opinion générale ?
    Je tiens à préciser que la suite de ce récit est écrite depuis plusieurs semaines. Je ne peux donc pas être influencé par les demandes qui m'arrivent. Bref, je suis incorruptible (sauf si ... enfin bon ... vous voyez ?) !
    Un peu de patience, l'attente et la frustration qu'elle engendre font partie de la satisfaction du plaisir.
    Merci pour vos commentaires !
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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