samedi 7 juillet 2018

Axel, en famille - chapitre 51


Julie se chargea de mon réveil. Elle entra dans ma chambre sans s’annoncer. Elle ne voyait plus aucune raison d’attendre mon autorisation, ni même de me prévenir de son arrivée en frappant à la porte. En prenant la haute main sur moi, elle considérait qu’elle avait également autorité sur ma chambre. Elle en avait d’ailleurs surveillé le rangement lors de mon dernier séjour.
Elle alluma la lumière, tira les rideaux, ouvrit la fenêtre en grand ce qui laissait entrer le froid de décembre. Julie considérait qu’il fallait aérer chaque pièce tous les jours, y compris en plein hiver.
Je n’avais pas encore eu le temps de me réveiller complètement. J’avais tout juste ouvert un œil ce qui me permit de la voir fondre sur moi, ramener les couvertures au pied de mon lit, transformant, en un instant, la douce et confortable chaleur de mon lit en un espace exposé au courants d’air froid venant de la rue.
« Debout, Axel, le petit déjeuner sera prêt dans cinq minutes. Tu vas faire pipi et je t’attends dans la cuisine. »
Je mettais bien plus de temps que cela à émerger. Seules les fessées de Sœur Gabrielle étaient arrivées à me faire bouger plus vite. Constatant que je n’avais pas répondu à son invite, Julie revint vers moi.
« Allons, gros paresseux, c’est l’heure de se lever. Je crois que nous avons plein de choses à régler ce matin. »
De sa main, elle me donnait un simulacre de fessée que je sentais à travers le pyjama mais qui ne pouvait pas me rougir les fesses.
« Ne m’oblige pas à revenir te chercher, dit-elle en quittant la pièce. »
C’est en prenant conscience de ce qui venait de se passer que je me réveillais enfin. Comme hier soir, Julie avait marqué son territoire dès le matin. Ma chambre et mon lit faisaient partie des espaces sur lesquels s’étendait son autorité. Elle me dictait ce que je devais faire, non seulement mon heure de lever et de petit-déjeuner, mais également quand je devais passer aux toilettes.
Enfin, l’intimité du contact de sa main sur mes fesses, nues hier soir ou même à travers le tissu de mon pyjama ce matin, ne correspondait pas à des pratiques habituelles entre colocataires. Elle considérait qu’elle jouait un autre rôle vis-à-vis de moi. A défaut de pouvoir prétendre instaurer des relations mère fils, elle m’avait traité comme un petit garçon placé sous son contrôle. C’était exactement ce à quoi j’avais décidé de mettre fin.
J’étais conscient que la séquence d’hier soir et même celle de ce matin ne plaidaient dans mon sens. Je l’avais laissée faire sans m’y opposer, ni protester, ni même marquer mon mécontentement. Je m’étais comporté comme si cela était normal. Mon absence de réaction montrait que j’approuvais la façon dont elle s’immisçait dans mon intimité. Il était temps de réagir.
« Axel, j’arrive te chercher dans deux minutes. Ce sera avec une fessée. »
Je n’étais pas prêt à entamer le combat pour regagner mon autonomie. Ce n’était pas le bon moment. Il était trop facile de baisser une culotte de pyjama. Je ne savais pas si j’aurais eu le courage de m’opposer physiquement à une Julie, fâchée avec moi et décidée à me fesser. Il était préférable d’attendre que je sois habillé et aborder les choses en discutant raisonnablement avec Elle. Surtout ne pas la laisser me donner une première fessée. Si nous en arrivions à ce stade-là, comment revenir en arrière ?
Il fallait, tout de même, que je montre mes envies d’indépendance. Julie m’avait demandé de passer aux toilettes, je n’en fis rien. C’était une petite désobéissance dont elle ne s’apercevrait probablement pas, mais cela me confortait dans mes résolutions. Psychologiquement, pour moi, c’était important.
Lorsque j’entrais dans la cuisine, je fus accueilli par une Julie qui montrait son impatience.
« Il était temps ! Je m’apprêtais à me lever. »
Julie m’attrapa le bras alors que je passais près d’elle. Elle me ramena à ses pieds. Avant que je puisse esquisser un geste, elle baissa mon pyjama. Instinctivement, je plaçais mes mains devant mon sexe pour le dissimuler. Julie saisit une cuillère en bois qui était sur la table et elle frappa sur mes doigts jusqu’à ce je les écarte.
« As-tu décidé de me compliquer la vie toute la matinée ? Je ne vais pas le supporter encore bien longtemps. Tu vas me laisser faire ! »
Julie posa une main de chaque côté de mes hanches et elle me fit pivoter d’un quart de tour pour présenter mes fesses à la lumière du jour. Elle posa sa main sur mes fesses et j’eus un tout petit mouvement pour me dérober. Julie le contra d’une sonore claque sur mes fesses.
« Sage ! »
Je la laissais examiner l’état de mes fesses puisque c’est ce qu’elle s’était mise en tête de faire.
« Plus de rougeur, plus de sensibilité au toucher, une élasticité totalement retrouvée. Des fesses en parfait état. Cette pommade fait des miracles. Nous allons pouvoir nous occuper sérieusement de ton comportement avec Sœur Thérèse pendant ces deux mois. Tes fesses seront plus rouges ce soir que ce matin. »
Julie remonta ma culotte de pyjama.
« Va prendre ton petit déjeuner ! »
Une bonne claque sur les fesses m’expédia vers ma chaise. J’avais le sentiment de perdre des batailles dans le combat qui me menait à la reconquête de mon statut d’adulte. Depuis hier soir, Julie avait toujours eu une initiative d’avance.
La situation s’aggrava quand je commençais à sentir une envie pressante gagner mon bas-ventre. Je n’avais pas vidé ma vessie depuis la veille, en début de soirée. Elle se rappelait à mon souvenir. Je commençais à serrer les jambes pour contraindre le flot qui menaçait de sortir.
« Qu’as-tu à te tortiller ainsi sur ta chaise ? »
Je n’avais plus le choix, même s’il fallait révéler les libertés que j’avais prises avec les consignes de ma colocataire. Je me levais et je marchais vers la porte.
« Une seconde, m’intercepta Julie ! »
Je n’étais pas encore prêt à ignorer ostensiblement l’un de ses ordres. Je m’arrêtais sur place.
 « Où vas-tu ?
– Je vais aux toilettes il faut que je …
– Aux toilettes ? Mais tu y es passé juste avant le petit-déjeuner. Comment se fait-il que tu ais encore besoin de faire pipi ?
– Je … je … je ne …
– As-tu été faire pipi avant de venir déjeuner ?
– Non, mais je …
– Retourne t’asseoir ! »
Les ordres de Julie, quand elle était en colère, avaient une densité telle que je les sentais, physiquement, heurter mon visage. Je regagnais ma place.
« Tu finis ton petit-déjeuner avant d’aller où que ce soit. Bien sûr, je te conseille de ne pas mouiller ta culotte. »
Je finis mon bol de café d’une seule gorgée et j’avalais ma tartine en deux bouchées. Je regardais Julie d’un air suppliant.
« Mets ton bol et ta cuillère dans le lave-vaisselle ! »
Cela ne prit quasiment pas de temps. Julie me prit par le coude et elle me fit passer devant elle. Elle ouvrit la porte des toilettes et elle m’y suivit. Elle baissa mon pantalon de pyjama et elle m’assit sur le siège. Je laissais surgir un flot d’urine qui vida ma vessie.
« Puisque tu n’es pas capable d’aller tout seul faire pipi quand je te le dis, désormais je t’y accompagnerai. Je serai certaine qu’ainsi, tu ne risqueras pas d’accident incongru. »
Julie me mit debout, elle prit une feuille de papier toilette et, prenant ma verge dans une main, elle en essuya l’extrémité de l’autre.
« Sois certain que nous solderons toutes ces petites désobéissance dans quelques minutes. »
Elle tira la chasse d’eau, remonta ma culotte et, me tenant par le coude, elle me conduisit dans la salle de bain. Elle me planta devant le lavabo.
« Tu te laves les dents et tu te rases. Puis tu m’attends. »
Elle quitta la pièce en ayant laissé la porte grande ouverte. J’avais l’impression de ne pas avoir eu dix secondes de répit depuis que Julie était venue me réveiller. J’avais presqu’oublié mes velléités d’indépendance. Julie était apparemment bien décidée à me maintenir sous une stricte surveillance qui allait plutôt en se resserrant. Comment sortir de cet engrenage ?

J’entendais Julie qui s’affairait dans la cuisine. Puis elle revint dans sa chambre, non sans vérifier, en passant, que ma toilette avançait comme elle le souhaitait. Quand j’arrivais au bout de mon lavage de dents, Julie était derrière moi. Elle ôta le haut de mon pyjama, puis elle baissa le pantalon pour me l’enlever complètement.
« Sous la douche ! »
La petite claque d’encouragement sur mes fesses nues ne pouvait passer pour une fessée. Je rentrais dans le bac à douche et Julie s’occupa de la suite. Ce n’était pas la première fois qu’elle me lavait de la tête aux pieds. Elle avait pris cette habitude au cours des dernières vacances et elle n’avait visiblement pas l’intention d’y renoncer.
Je jetais un regard en coin vers la petite étagère où Julie plaçait ses affaires de toilette. La brosse à cheveux était là. J’avais découvert, lorsque j’avais tenté d’empêcher Julie de me laver, l’efficacité de cet outil pour un usage pour lequel il n’était pas prévu. Cela faisait presque deux mois, mais je gardais encore le souvenir de son application sur mes fesses nues. Julie m’avait fait céder à ses exigences sans difficulté plutôt que d’en subir une application prolongée. La brosse était toujours disponible et je m’avais aucune envie que Julie estimât devoir m’en faire connaître une nouvelle fois la morsure.
Je me gardais donc de protester, y compris quand elle s’empara de ma verge et de mes testicules afin de les maintenir en place pendant qu’elle y passait le gant de toilette savonné.
« Lève les bras, … donne ton pied, … écarte les jambes, … tourne toi, … »
Il fallait rester attentif pour répondre à ses consignes. Une claque sur le haut de la cuisse me rappela à l’ordre lorsque que je n’eus pas exécuté son instruction assez vite. Je ne me souvenais pas qu’une grande personne m’ait donné une douche quand j’étais enfant. Mais c’est exactement ainsi que je m’imaginais la scène. La concentration de Julie, tout à son travail, montrait l’attention qu’elle portait à ma propreté, tout à fait ce qu’on aurait attendu d’elle avec un enfant.
Le rinçage, puis le séchage furent tout aussi minutieux. Ce dernier fut suffisamment énergique pour me laisser avec une peau dont la couleur rosée s’était assombrie. Seuls mes organes génitaux échappèrent à une utilisation résolue de la serviette de toilette. Placés dans une main recouverte de la serviette, elle les caressa doucement avec le tissu éponge jusqu’à en faire disparaître tout trace d’humidité.
Alors, m’écartant les bras, elle me contempla de haut en bas, puis elle me mit dos à elle pour le même examen. Elle passa un doigt dans la raie de mes fesses avant de se déclarer satisfaite.
« C’est bien tu es tout propre et tu as été sage pendant ta toilette. Allons ! Dans ta chambre que je t’habille ! »
Je repris un peu espoir. J’allais enfin avoir de quoi couvrir sérieusement mes fesses : une culotte et un pantalon. Ce serait moins facile pour Julie de me les baisser. Le répit que j’y gagnerai me permettra de négocier un traitement plus en rapport avec mon âge.
Je commençais à mesurer la difficulté de la chose. J’avais laissé Julie prendre un ascendant certain sur moi. Ce matin, elle avait pu, comme hier soir, se comporter comme un adulte s’occupant d’un enfant. J’avais, bien sûr été placé dans la situation du petit garçon obéissant. Elle semblait certaine de son bon droit et se comportait avec une assurance apparente que j’étais loin de ressentir de mon côté. Fermeté, résolution, inutile de me demander mon avis sur des choses qu’elle avait déjà décidées. Tout cela allait de soi.
Je ne voyais pas comment infléchir notre relation pendant l’habillage. J’étais complètement nu, debout devant elle, alors qu’elle était habillée. Cela me donnait un fort sentiment d’infériorité qui étouffait toute ma volonté de me rebeller.
Julie m’enfila un tee-shirt, puis elle me mit des chaussettes. Alors elle me présenta une culotte, largement écartée pour que j’y passe les pieds l’un après l’autre. Ce n’était pas la première fois que pour me culotter correctement, une tierce personne positionne mon sexe, dans ma culotte, à l’aide de sa main. C’était toujours aussi irritant de devoir la laisser faire. Elle acheva mon habillage par une  chemise et un pantalon.
Julie et moi étions maintenant à égalité, je me sentais plus assuré.

« Va au coin, Axel, pendant que je prends ma douche ! »
A la grande surprise de Julie, je restais sur place. Elle resta interdite un petit instant, mais elle se reprit très vite.
« Axel … »
Sa voix était froide, menaçante.
« Julie, est-ce qu’on ne pourrait pas discuter de …
– J’ai vraiment l’impression que tu as oublié que tu étais puni. Sans doute est-ce parce que je ne t’ai pas donné la fessée tout de suite en te levant. N’ai pas peur, tu ne perds rien pour attendre. Mais peut-être as-tu besoin d’une fessée tout de suite pour te rappeler ce que c’est qu’obéir ?
– Je, … je, …
– Axel, c’est la dernière fois que je te le dis : va…  au…  coin. »
Elle avait détaché les syllabes l’une de l’autre et elle plissait légèrement les paupières en me regardant droit dans les yeux. Les siens lançaient des étincelles. Je ne m’y étais pas bien pris. Il ne fallait que je la fâche. Si elle était dans un moment de colère, je ne pourrais jamais la raisonner. Il était préférable de céder pour l’instant, puis de revenir à la charge quand elle aurait pris de la distance. Une douche était la situation rêvée pour ce faire.
Je marchais vers le coin et je pris la pause qu’elle attendait, en croisant mes mains dans mon dos après avoir niché mon visage dans l’angle de la pièce.
« Non, pas comme ça ! Puisque que tu as tenté de désobéir, tu vas baisser ton pantalon. »
C’était dangereux de perdre la première couche de protection de mes fesses, cela me laisserait moins de temps pour négocier avec Julie. Mais il était encore plus dangereux de désobéir ? Nul doute que Julie donnerait libre court à sa fureur. Je devais éviter cela à tout prix. Je défis mon pantalon et je l’accompagnais pendant qu’il descendait en dessous de mes genoux.
« La culotte, maintenant ! »
J’aurais dû me douter qu’elle n’en resterait pas là. Si je refusais, elle n’avait qu’un pas à faire pour se charger de ma culotte elle-même. Ce n’était pas le bon moment pour montrer que je cèderais plus à ses exigences en matière de discipline. Je baissais ma culotte.
« Plus bas, la culotte ! Je ne veux pas qu’elle gêne, tout à l’heure, quand je te donnerai la fessée. »


Au coin, culotte baissée


Je descendis ma culotte jusqu’en bas de mes cuisses.
« Tu peux remettre tes mains dans le dos maintenant. Et que je ne te revois plus bouger ! »
Je l’entendis quitter la pièce.

Je n’étais pas absolument certain que les compromis que j’avais dû accepter me menaient là où je voulais aller. Cela faisait à peu près une heure que j’étais levé et Julie m’avait traité à chaque instant comme un enfant placé sous sa responsabilité. Je m’étais soumis à ses injonctions, confirmant que notre relation n’avait maintenant plus rien d’égalitaire.
Pouvait-on considérer que la petite hésitation à obéir à son ordre que j’avais marquée, était une première marche vers mon émancipation de la tutelle de ma colocataire ? Il en faudrait bien d’autres alors que ma prochaine fessée semblait proche et ma tenue montrait que j’y étais préparé. Il fallait que j’expose franchement mon refus de cette fessée.
A cette pensée, je sentis grandir la boule qui s’était formée dans mon ventre à l’annonce de la fessée. Où cela me conduisait-il ? Que se passerait-il si Julie refusait de revenir sur sa décision ? Pourrais-je refuser de me soumettre à la fessée ? Et si elle entreprenait de m’y contraindre ? Arriverais-je à l’empêcher de me coucher sur ses genoux ? Après il serait trop tard, Julie savait m’y immobiliser. Si encore ma culotte et mon pantalon étaient à leur place normale, il serait plus difficile de les baisser de force.
J’eus un frisson dans le dos. J’envisageais de m’opposer physiquement à Julie pour l’empêcher de me punir. Et si elle faisait appel à Sœur Gabrielle ? Avec elle, pantalon et culotte à baisser ou pas, je n’éviterais pas la fessée. La punition qui s’en suivrait, serait de celles qu’on n’oublie pas.
Ne serait-il pas plus raisonnable de subir la fessée que Julie voulait m’administrer et de remettre à demain … ou plus tard l’explication que je devais avoir avec elle ? D’autant plus que cette punition n’était pas imméritée.
J’en étais là de mes tergiversations quand j’entendis Julie sortir de la salle de bain. Elle fit un passage par sa chambre avant de revenir dans le séjour où je me tenais. C’était l’heure de vérité.
« Il est temps Axel que nous ayons la sérieuse discussion que je t’ai promise depuis hier. Viens-ici ! »
La culotte baissée, le sexe en figure de proue, les mains croisées dans le dos, je n’étais pas dans la meilleure situation pour défendre mes arguments. Ce n’était, de toute façon, pas ce que Julie envisageait. Elle était assise sur le canapé et je me tenais debout devant elle. Je remarquais qu’elle avait posé à côté d’elle la brosse à cheveux.
« Si j’en crois ce qui est noté sur ton carnet, les Sœurs ont dû sévir à de multiples occasions. Tu t’es particulièrement distingué par un travail de piètre qualité, mais on ne peut pas dire que ta conduite a été exemplaire. »
Que pouvais-je contester dans ce tableau, sans faire preuve de mauvaise foi ?
« Et, continua Julie, cerise sur le gâteau, tu te livres à une imitation de la signature de la professeure Girard ! Quelle gaminerie ! »
Julie avait raison. Je m’étais comporté comme un enfant qui a oublié de réfléchir.
« Sœur Gabrielle me dit que tout le monde, à St Marie, a eu l’occasion de te montrer leur indignation face à ce que tu as fait. Il est temps que je te fasse comprendre que je partage leur point de vue. »
Julie me prit par le poignet pour me faire approcher. La fessée était imminente.
« Non, Julie attend, je voulais te dire que je ne …
– J’ai l’impression que tu essayes de me dire quelque chose depuis ce matin. Que veux-tu ?
– Je sais que j’ai mérité une punition … »
 C’était une inspiration de dernière minute : ne pas contester la punition, mais seulement sa nature.
«  … mais je suis trop grand pour que tu me donnes une fessée. Sœur Gabrielle, je comprends, mais toi tu es plus jeune que moi. »
Julie me regarda fixement un petit moment, puis elle soupira.
« C’est donc cela. Tu te crois grand. Même quand tu te tiens devant moi, les fesses à l’air, montrant ton sexe à tout vent, tu penses que tu es un adulte. »
De sa main, Julie désignais mon entrejambe. D’un acte réflexe, je couvris mes parties génitales de mes deux mains. Julie devait s’y attendre. Elle me claqua deux fois le haut des cuisses.
« Les mains, à leur place ! »
J’hésitais quelques instants, le temps de recevoir une nouvelle avalanche de fessées sur l’autre cuisse. Je remis vivement mes mains à leur place, derrière mon dos.
« Voilà qui est mieux. Ainsi donc, tu crois que tu es trop grand pour recevoir la fessée.
– Oui, Julie, bien sûr ! On ne peut pas … »
Julie avait mis un doigt sur ses lèvres pour me signifier de me taire et elle leva l’autre vers ma cuisse en un geste de menace.
« Laisse-moi parler ! Jusqu’à ce que nous soyons arrivés à une conclusion, pour moi tu es toujours un petit garçon. Et que font les petits garçons quand une grande personne parle ? »
La main de Julie était toujours en position, prête à s’abattre sur ma cuisse. Il fallait être prudent.
«  Euh … ils écoutent ?
– C’est cela. Ils se taisent et écoutent ce qu’on leur dit. Ils ne prennent la parole que si on leur pose une question. Les Sœurs ne t’ont pas appris cela à St Marie ?
– Si.
– Vois-tu comment tu oublies vite les bonnes manières qu’on t’a inculqué ? En à peine une journée tu t’affranchis de règles de politesse de base. Sœur Gabrielle me dit, dans son courrier, que tu as fait de grands progrès dans ton comportement et dans l’attention que tu portes à ton travail. A ton avis, comment se fait-il que tu ais fait autant de progrès en aussi peu de temps ?
– Euh … je ne sais pas.
– C’est très simple. C’est grâce aux grandes personnes qui te surveillent et qui te punissent quand tu fais quelque chose de mal. En combien de temps crois-tu que tu auras tout oublié de ce que tu as appris ? »
La conversation ne tournait pas du tout comme je le voulais, mais c’était Julie qui menait la danse. Je ne savais pas quoi rétorquer pour enrayer la belle logique qu’elle déployait.
« Tu ne sais pas ? Si j’en juge par la rapidité avec laquelle tu commences à t’exonérer des règles de politesse, j’estime qu’il n’en restera plus rien à la fin des vacances. Ce serait dommage, non ?
– Euh … oui.
« Nous sommes d’accord. Il faut donc qu’une grande personne continue à être exigeante vis-à-vis de toi et qu’elle te corrige quand tu le mérites. Ce n’est pas trop un comportement de grand garçon, d’autant plus quand on fait des bêtises comme imiter une signature. Vois-tu de qui je parle ? »
Je baissais la tête. La démonstration de Julie était imparable.
« Oui, Julie.
– C’est exactement ce que je me suis dit : j’ai devant moi un petit garçon qui a besoin qu’une grande personne le prenne en charge et le punisse aussi souvent que nécessaire. Pour les petits garçons pas sages, la punition la plus efficace, c’est une bonne fessée. J’ai remarqué qu’après une bonne fessée déculottée, tu étais beaucoup plus obéissant. Est-ce que je me trompe ?
– Non, c’est vrai mais … »
Julie avait levé un doigt en l’air. Il n’y avait pas à se tromper sur le sens de son geste. Je la laissais poursuivre.
« A St Marie, pas de problème. Les Sœurs s’occupent de te fesser chaque fois qu’il le faut. Mais ici, à la maison, qui doit s’en occuper ? Mettons que ce ne soit pas moi, vois-tu quelqu’un d’autre ?
– Euh … non.
– Moi non plus ! Faut-il que j’aille chercher la voisine pour qu’elle te fesse ? Je peux aller le lui demander si tu préfères ? »
Julie esquissa le geste de se lever. Je la croyais capable d’aller au bout de son intention.
– Non, s’il te plait, pas la voisine !
– Pas la voisine ? Es-tu sûr ? »
Elle me laissa un peu de temps, comme si je pouvais changer d’avis.
« Alors il n’y a plus que moi. »
Julie me prit le bras et elle m’attira à elle. Elle m’installa dans la position habituelle pour me donner la fessée, à plat ventre sur son genou. Je me laissais faire, subjugué par la logique de son raisonnement et inquiet d’un éventuel recours à la voisine. Tout cela fut fait avec une grande douceur, sans aucune précipitation.
« Je ne veux plus entendre de telles sornettes. Tant que nous vivrons sous le même toit, je te donnerai la fessée quand je jugerai que tu l’as méritée. Je serai la seule à en décider. Quelles que soient les circonstances, le moment ou le lieu, je ne veux plus te voir hésiter à obéir quand une grande personne te donne un ordre, surtout s’il s’agit de te mettre au coin ou de baisser ta culotte afin de te corriger. »
Elle me donna une claque magistrale sur le sommet des fesses.
« Est-ce compris ?
– Oui, Julie. »
Elle prit le temps de remonter ma chemise, puis de me serrer un peu plus contre son flanc. Elle s’empara alors de la brosse.
« C’est l’heure de ta punition pour t’apprendre qu’on n’imite pas les signatures. »


En travers des genoux de Julie


Dès le premier coup de brosse sur mes fesses, j’ai su que ce serait une de ces corrections qui seraient difficiles à supporter. Julie y mettait toute son énergie, soucieuse, non seulement de me faire regretter la signature falsifiée, mais également de rétablir son autorité que j’avais un peu écornée. Elle en avait les moyens et, admettant ma totale défaite, je repris, à regret mais sans me révolter, mon rôle de grand garçon puni.
Mes cris, mes pleurs et ma gesticulation, rythmés par la brosse à cheveux ne la convainquirent de l’atteinte de ses buts que lorsque le dos de la brosse ne me fit quasiment plus réagir, bien que Julie y mit encore de la conviction.
Elle se résolut finalement à m’envoyer au coin.

Grand merci à Peter Pan pour ses illustrations.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 50
L'épisode suivant : chapitre 52.

Ou bien retrouvez l'ensemble des chapitres sur la page "mes récits"


9 commentaires:

  1. Bojour,
    Encore une belle démonstration d'autorité de ces femmes intraitables sur la discipline. Julie affirme la sienne sur Axel en le soumettant aux préparatifs de sa fessée et la menace de son administration par une attente graduée de la correction. Mise en garde répétée, mise au coin culotte baissée, habillage, déshabillage etc... savante mise en condition avant le déclenchement de la fessée elle même.
    Bonne méthode de soumission et d'humiliation pour obtenir l'obéissance.
    Ah elles savent y faire ces femmes sévères, ça chauffe sur les derrières!
    Et ça rime en plus... Bon Week End de chaleur en tout genre.
    Ramina

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  2. Ramina,
    Effectivement, la domination de Julie sur Axel est maintenant établie. Sera-t-il possible de revenir en arrière ?
    Vous le saurez en lisant le 52ème...
    Bon d'accord, c'est un peu suranné.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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  3. Bonsoir chers amis,

    En effet, Axel n'est pas encore sorti de l'auberge.
    Et la jeune mégère certainement pas encore apprivoisée (rires) n'entend pas céder un pouce d'autorité. Ferait mieux de retourner chez les bonnes Sœurs. Au moins l'écart d'âge fait mieux accepter leur sens de l'autorité. Du moins en principe. Enfin je dis çà, je dis rien.
    Bon WE. Peter'.

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  4. Bonsoir, chers amis
    Bah... suranné... vous avez dit suranné ? J'aime bien la formule de JLG. Elle respire le charme de la formule consacrée aux récits à épisode que le lecteur doit attendre d'une semaine à l'autre. C'est le cas d'ailleurs des séries télévisée mais comme personne ne présente plus rien et que l'on commente si peu... Mais qui sait attendre aujourd'hui ou il faut tout, tout de suite!

    Surannée la fessée ? Certainement pas, nous qui en entretenons le savoureux fantasme presque quotidiennement sur ce blog! C'est le charme suranné de la plage aux glaces à l'italienne, aux fessées de Gérôme, aux décors désuets mais si charmants des images de Peter, celui d' Axel à l'institut aux soeurs fesseuses, des fessées éducatives de Geneviève,la tutrice d'Alain, des fessées maternelles d'une autre époque... des martinets en bois accrochés dans les drogueries...
    Il est curieux de constater que le phénomène de la fessée , est en fait l'émergence fantasmée d'une époque qui n'existe plus et dont nous exprimons quelques souvenir teintés de nostalgie. je pense que c'est plutôt une richesse. Ces références passées, nous permettent d'assumer une modernité dont l'obsession de la vitesse de production, et de consommation avec pour conséquence l'invention de l'obsolètisme programmé, rend "suranné" n'importe qui et n'importe quoi, en moins de temps qu'il n'en faut pour déculotter un derrière ( rires, évidemment!)
    Que deviendrons nous ? Nous le saurons peut-être au prochain épisode de l'histoire de l'humanité!!!
    En attendant que nos maîtresses femmes sévères continuent à claquer joyeusement les derrières de messieurs mal élevés!
    Pour notre plus grand plaisir... Suranné?... Et alors!
    Cordialement.
    Ramina

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    1. Bonjour,
      On aurait pu appeler le commentaire de Ramina "plaidoyer pour la fessée d'antan". Une théorie de la fessée, référence du passé pour mieux assumer le monde moderne.
      Intéressant !
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  5. Bonjours chers amis...

    Eh oui, le goût doux-amer de la "bonne fessée" d'autrefois, de ce charme évanoui.
    La fessée, c'est un peu comme le gâteau au chocolat du Dimanche de Mamie ou le filet mignon au miel de Tatie: il en subsiste plus que le fumet de ces moments que l'on savoure les yeux fermés.
    La fessée, c'est en quelque sorte la Madeleine de Proust des inconditionnels nostalgiques de la bonne claque fessière !
    A "la recherche de la fessée perdue" ?
    Peter'.

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  6. Visiteurs du soir, bonsoir
    Lyrique notre ami Peter!
    Et pourquoi pas le tour du monde en quatre vingts fessées!!!
    (re-rires)
    Non, sérieux, la fessée ça ne rigole pas. Administrée par des femmes sévères... d'hier ou d'aujourd"hui ça fait mal quand même. Plus qu'hier, mais moins que demain...
    Alors, le gâteau au chocolat de Mamie ou la fessée de cousine Valérie... Qu'est ce qu'il préfère l'ami Gérôme ? Pas sûr que ce soit le gâteau, le petit garnement!
    Ramina

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    1. Bonsoir Ramina,

      En effet. Qu'est ce qu'il choisirait Gérome ?
      Ben, les deux : se baffrer du gâteau de Mamie quand cette brave vieille dame a le dos tourné. Et se prendre une bonne fessée de la cousine Valérie pour "excès de gourmandise". Et le tout s'ensuivra naturellement d'une mise au coin pour digérer le gâteau et réfléchir. Au fond, il aura fait d'une pierre deux coups. Il sait parler aux femmes, le petit chenapan...
      Peter'.

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  7. bonjour a tous pour ma part je me mettrais au coin et je ferais exprès de me retourner pour me faire rappeler a l'ordre et pour la fessée je prendrais plaisir a positionner mon sexe en érection sur les cuisses de ma fesseuse

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