Les jours qui suivirent ma visite
dans mon laboratoire furent très occupés. Julie m’avait trouvé du travail à
faire en permanence. Je n’avais plus de temps libre pour vaquer à mes
occupations.
Alors que j’étais encore au coin,
la discussion avait rapidement tourné sur la qualité de mon travail. Ma cheffe
de laboratoire s’était plainte de mon dilettantisme, tout en reconnaissant que
mon passage à St Marie avait grandement amélioré la situation. Elle avait
précisé que cela ne m’avait pas permis de récupérer mon travail en retard.
J’étais chargé, pour le laboratoire,
de mettre en ligne des synthèses des articles et des livres qui paraissaient
sur les thématiques de recherche de mes collègues. Je n’avais jamais accordé
beaucoup de temps à cette activité qui était très chronophage. J’avais cinq ou
six articles urgents à résumer qui patientaient depuis le mois d’octobre, sans
compter le travail permanent de veille que je ne faisais quasiment pas.
Julie avait sauté sur l’occasion.
« Donnez-moi ces articles en
retard. Je vous assure que les synthèses seront en ligne à la fin des vacances.
Dorénavant, passez par moi quand vous souhaiterez qu’Axel fasse ce genre de
travaux. Ils seront faits en temps et en heure. »
La chose fut convenue, évidemment
sans que mon avis soit demandé. Je me retrouvais donc, après ma fessée de début
de journée, à rédiger mes fiches de lecture. Je devais, régulièrement faire
vérifier par Julie que mon travail avançait suffisamment. Le premier jour où je
réalisais ce travail, j’avais reçu une fessée pour avoir travaillé trop
lentement. Depuis j’y mettais plus de zèle. Cela occupait la majeure partie de
ma journée.
Les deux femmes avaient
sympathisé. Elles avaient convenu qu’elles ne manqueraient pas de communiquer
afin de vérifier la qualité de mon travail, me promettant les corrections
nécessaires pour obtenir, de ma part, un niveau de production satisfaisant.
Tout cela ne cessait de
m’inquiéter. Julie prenait une place centrale dans le contrôle de ma vie. Elle
était maintenant en lien non seulement avec Sœur Gabrielle à St Marie, mais
également avec la Professeure Girard. La toile dans laquelle j’étais empêtré ne
cessait de s’étendre et de se resserrer sur tous les moments de mon existence.
« Tenez, s’exclama la
Professeure Girard, je vais vous montrer une curiosité dans notre
bibliothèque. »
Elles s’apprêtaient à sortir,
quand ma cheffe de laboratoire revint sur ses pas.
« Nous n’allons pas le
laisser là tout seul. Je vais plutôt demander à Bernadette de le
surveiller. »
Elle m’attrapa l’oreille et me
conduisit dans le bureau de la secrétaire où elle me plaça au coin.
« Bernadette, je vous le
confie. Je vais jusqu’à la bibliothèque avec Julie. Nous ne devrions pas être
trop longues. N’hésitez pas s’il vous fait la moindre difficulté : une
fessée et tout rentrera dans l’ordre. »
Je cherchais à me faire oublier,
n’ayant aucune envie de tester la résolution de Bernadette à me fesser, ni sa
capacité à en faire une réelle correction. Pourtant, j’aurais volontiers
disparu, même dans un trou de souris. Je craignais que l’un de mes collègues,
ou même une personne que je ne connaissais pas, n’entrât dans la pièce où
j’exposais mes fesses. Nous étions en période de vacances, il y avait donc peu
de monde, mais il suffisait d’une seule.
Bernadette continuait à se livrer
à ses occupations sans me prêter une quelconque attention. J’espérais que la
Professeure Girard et Julie ne tarderaient pas et qu’elles me reprendraient
dans le bureau professoral pour y finir ma pénitence. J’y serais resté toute la
journée plutôt que de passer un quart d’heure de plus dans celui de Bernadette.
Tous mes espoirs s’envolèrent
quand j’entendis des voix se rapprocher de la porte de la pièce où je me
trouvais avec Bernadette. Nous étions au bout du couloir, et le bureau de
Bernadette y était la seule destination possible. C’était deux voix féminines.
La porte s’ouvrit. Je retenais ma
respiration. Je m’attendais à une marque d’étonnement, mais il ne se passa
rien.
« Notre garnement a-t-il été
sage ? »
C’était la voix de la Professeure
Girard. Je soufflais tout l’air que j’avais retenu dans mes poumons. La
deuxième personne devait être Julie. J’avais encore une fois échappé au pire.
« Pas de souci, Professeure.
Je ne l’ai jamais connu aussi calme. »
J’attendais impatiemment que la
Professeure Girard me rapatrie dans son bureau. Julie et elle y disparurent,
m’oubliant dans le bureau de Bernadette.
Mon attente continua. J’avais
l’impression que le temps n’avançait pas. Je sursautais au moindre bruit,
craignant qu’il ne soit le prélude à l’irruption d’une personne dans la pièce
où je me trouvais. Le bâtiment, quasiment vide de ses occupants habituels était
pourtant silencieux, le moindre craquement ou de claquement de porte, même
lointain, prenait, dans ma tête, des proportions gigantesques.
Enfin, elles nous rejoignirent
dans le bureau de Bernadette. Ma cheffe de laboratoire prit les choses en main.
« Venez-ici, Axel »
L’obéissance était la meilleure
solution. Gardant la même posture, je me rendis à la convocation. La
Professeure Girard avait posé le bout de ses fesses sur le bureau de sa
secrétaire. Elle m’y attendait, les bras croisés.
« Je pense que vous avez
compris, Axel, que désormais je vous fesserai quand je ne serai pas satisfaite
de votre travail.
– Oui, Professeure.
– A compter de maintenant,
j’attends de votre part un travail de bien meilleure qualité que ce que vous
proposiez. Je n’hésiterai pas à vous punir. »
Elle me prit par le bras et elle
me contraignit à me positionner de profil par rapport à elle. Sa main me claqua
les fesses, une fois de chaque côté.
« Aïe, … aie ! »
J’avais très envie de me frotter
là où sa main avait dû laisser sa marque, mais c’était absolument interdit par
Julie, je suppo »sais qu’il en était de même avec la Professeure.
« Julie à bien voulu
surveiller ce que vous avez à faire pendant les vacances pour rattraper votre
retard. Je sais qu’elle va vous faire travailler et que vous irez au bout des
fiches de lecture que vous devez me rendre. Cela n’empêchera pas que vous aurez
la fessée si leur contenu n’est pas à la hauteur de mes attentes. Ne vous
avisez pas de bâcler votre travail, je saurai vous le faire regretter. »
Je n’avais pas vraiment de doute
sur le sujet.
« Nous nous reverrons en
janvier, à la rentrée. Je vous convoquerai pour faire le point sur vos devoirs
de vacances et vous donner votre programme de travail des semaines à venir. Je
vais vous remettre entre les mains de Julie, mais auparavant, je tiens à ce que
vous repartiez d’ici avec le derrière fraîchement fessé. »
Elle me ceintura de son bras
gauche et elle me serra contre sa hanche. Son genou vint se positionner entre
mes jambes et elle me plaqua le long de sa cuisse. Mon sexe et mes testicules
en furent rejetés de côté, frottant contre le cotée la jambe de son pantalon.
Accotée sur le bureau, elle supportait mon poids sans effort.
Elle m’administra une fessée dans
laquelle elle mit toute sa force. Elle sévissait à un rythme endiablé,
alternant d’un côté, puis l’autre. Elle fit monter la température de mes fesses
en un rien de temps et je renonçais à la discrétion à laquelle je m’étais
promis. Il n’y avait plus de fierté à avoir. Je lui avais déjà montré combien
ses fessées étaient efficaces et ce n’était pas la présence de Julie pour assister
à une de mes corrections qui constituait une nouveauté. Quoique, d’habitude,
elle était plutôt celle qui officiait, plutôt que l’une des spectatrices.
Recevoir la fessée devant
Bernadette était embarrassant, mais, pour aujourd’hui, j’avais épuisé ma
réserve de honte à son égard, en passant un long moment la culotte baissée, au
coin sous sa surveillance.
Non, si je serrais les dents au
début de la fessée, c’était pour laisser confinée ma punition à l’intérieur de
la pièce où nous nous trouvions. C’était peine perdue. Il était probable que la
Professeure Girard attendait, pour mettre fin à la correction, que je laisse
éclater ma douleur et que je me comporte comme un petit garçon repenti. Je me
laissais aller, incapable de faire autrement.
Lorsque ma cheffe de laboratoire
me laissa me redresser, je restais dans le milieu de la pièce, poursuivant mes
pleurs, mes grimaces et mes piétinements, dans une vaine tentative pour
diminuer la douleur qui s’était emparée de mes fesses.
Julie me laissa quelque temps,
mais il ne fallait pas exagérer.
« Viens-ici, Axel, que je te
reculotte ! »
Machinalement, je marchais vers
la voix qui m’appelait. En deux mois de punitions régulières, j’avais appris à
ne plus me questionner sur la pertinence d’une consigne qui m’était donnée. Il
convenait d’y obéir et la fessée que je venais de recevoir et la volonté de ne
pas en recevoir une autre, me confortaient dans cette conviction.
Julie me rhabilla, comme elle le
faisait régulièrement chez nous, en prenant son temps et en positionnant, bien
à sa place, chacun de mes vêtements. Des larmes roulaient encore sur mes joues lorsque
nous prîmes congé. Bien que les élancements dus à la main de la Professeure
Girard eussent quasiment disparu, le souvenir de la fessée était si présent que
j’avais du mal à songer à autre chose. C’était, sans doute, l’effet recherché
par ma directrice de laboratoire.
Ma vie avec Julie était on ne
peut plus réglée. Même les passages aux toilettes se faisaient à heure fixe.
Seules les fessées, dépendant de mon comportement et de mon travail, venaient
rompre la monotonie. La rédaction de mes fiches de lectures avançait si vite
que je me demandais pourquoi je ne m’y étais pas mis plus tôt. En trois jours,
j’avais réussi à en publier deux sur le réseau interne au laboratoire. La
troisième était en route.
Je faisais profil bas, cherchant
à être le plus obéissant possible. Cela ne m’évitait pas les fessées. Il
suffisait d’un livre ou d’une chaussette qui n’était pas à sa place, de l’oubli
d’un « s’il te plait » ou d’un « merci » à table, d’un
moment d’oisiveté la tête en l’air alors que j’étais censé travailler, pour me
retrouver avec la culotte à hauteur des genoux et les fesses bien rougies par
la main de Julie. J’avais beau faire attention, son exigence était toujours
plus grande que ma vigilance.
De plus, elle ne dérogeait jamais
à la fessée qu’elle m’avait promise pour débuter la journée. Toutes ces
punitions étaient suivies par de longs moments que je passais au coin, ce qui
entrecoupait largement mes journées.
La soirée était en général plus
calme si le dîner n’avait pas justifié une nouvelle correction. Je la passais
souvent la culotte baissée, à plat ventre sur la cuisse de julie, mais c’était
pour qu’elle m’étale de la crème adoucissante sur les fesses. Elle prenait ce
rôle tout autant au sérieux que l’administration de punitions.
Je devais m’enquérir du flacon
qu’elle rangeait dans la salle de bain et le lui apporter quand elle le demandait.
Elle me déculottait alors et me couchait sur son genou. Je n’avais qu’à me
laisser faire. L’application de l’onguent était vraiment salvatrice pour peu
que j’aie reçu deux ou trois fessées dans la journée. Elle me massait
longuement les fesses en un petit geste circulaire tout en douceur.
Quand la totalité de la pommade
avait pénétré dans ma peau, elle me laissait dans la même position et sa main
caressait mécaniquement mes fesses pendant qu’elle regardait la télévision ou
même qu’elle lisait un livre. Je me suis souvent assoupi dans cette position.
Tant que les fessées se
déroulaient dans l’espace privé de l’appartement, je m’en accommodais. Julie
n’avait plus évoqué l’éventualité de me punir dans un espace public ce qui
limitait le risque de la présence de témoins. Nous ne sortions pas beaucoup
durant ces quelques jours, ni elle ni moi n’aimions fréquenter les magasins
dans la foule qui les envahissait quelques jours avant Noël.
Je m’étais fait à l’idée d’être
aperçu par les voisins d’en face dans une position disciplinaire. C’était sans
conséquence, puisque je ne les connaissais pas. Je ne les voyais pas venir
frapper à notre porte pour avoir plus de détails sur les fessées que je
recevais.
Je m’en arrangeais d’autant plus
que j’en voyais la fin. Julie devait partir dans sa famille pour y passer la
semaine entre Noël et le premier janvier. Il ne restait plus que deux jours
avant son départ. Deux jours et je pourrai retrouver un peu plus de liberté.
Certes, il faudrait finir le travail d’écriture, mais cela me laisserait du
temps pour retrouver assez d’assurance pour affronter Julie à son retour.
J’étais bien conscient que ce
scénario était la version optimiste de la fin des vacances. Julie avait dû examiner,
comme moi, cette situation et je n’arrivais pas à savoir quelle conclusion elle
en tirait.
Je l’avais entendue parler avec
sa mère au téléphone. J’étais au coin, donc immobilisé et je n’avais pu
comprendre le contenu de leurs échanges. Mon nom avait été cité, mais je ne
savais pas à quel propos.
Je ne cessais de passer en revue
les différentes hypothèses. Serait-il possible qu’elle ait trouvé une personne
pour me garder pendant son absence ? Je ne voyais pas qui cela pourrait
être et je n’en voyais aucun signe avant-coureur. Elle aurait dû faire venir
cette personne, me présenter à elle, lui montrer comment elle me punissait.
Rien de tout cela.
Envisageait-elle d’effectuer un
contrôle à distance en me téléphonant régulièrement ? Ce serait un moindre
mal. Cela limiterait pas mal mes espaces de liberté, mais il resterait toujours
des trous entre ses appels et je pourrais en profiter. Cette solution
m’épargnerait les fessées, il était difficile de les donner à distance.
Le matin de son départ commença
comme habituellement. Après ma fessée elle me mit au coin. Elle devait partir
en milieu de matinée. Je l’entendis, après sa toilette, rester un temps plus
long que les autres jours dans sa chambre. Elle devait certainement y faire sa
valise. Ensuite, elle entra dans la mienne et je ne l’entendais pas en
ressortir. Je n’aimais pas cela. Ses inspections dans mes affaires, quand elles
devenaient trop minutieuses, lui permettaient, presqu’à chaque fois, de trouver
un motif à punition. Celle-ci se prolongeait trop longtemps pour que je passe à
travers.
Julie en ressortit sans me faire
aucune remarque, ni sur mon rangement, ni sur ma propreté. Que se
passait-il ? Quand elle s’approcha de moi, je supposais que c’était pour me
mettre au travail sur la troisième fiche de lecture qu’il était prévu que je
finisse aujourd’hui. Au lieu de cela, elle me conduisit dans l’entrée. Elle
m’assit sur le petit banc, me retira mes chaussons et me mit des chaussures.
Elle m’enfila mon blouson et passa son manteau.
« Prends ta
valise ! »
Où m’emmenait-elle ? A St
Marie ? Y avait-il un internat pour les élèves sans point de chute pendant
les vacances ?
Nos bagages furent entassés dans
le coffre de sa voiture. Elle prit une direction que je ne connaissais pas.
J’attendis d’être hors de l’agglomération pour la questionner.
« Où va-t-on Julie ?
– Tu le sais bien, nous allons
chez Maman à La Villeneuve sur Horto.
– Chez ta mère ? Dans ta
famille ?
– Oui, oui, c’est bien cela. Dans
ma famille.
– Mais, … mais, … tu y vas toi,
mais pas moi !
– Si, si ! Toi aussi. Je
t’emmène avec moi. Tu ne pensais pas que j’allais te laisser tout seul à la
maison ? Je ne pense pas que tu en sois capable.
– Tu me connais moi. Quant aux
autres tu feras leur découverte pendant ton séjour. Maman a hâte de faire ta
connaissance. Quand je lui ai parlé de toi, c’est elle qui a proposé de
t’accueillir pendant les vacances, comme si tu étais, … je ne sais pas … un
petit neveu qui habitait chez moi.
– Mais ce n’est pas possible. Que
va-t-elle dire si tu … si tu me …
– Si je te donne la fessée ?
C’est cela que tu veux dire ? Bien sûr que je te donnerai la fessée quand
nous serons chez Maman. Elle est au courant et tu peux être tranquille, elle ne
sera pas choquée quand je te déculotterai. Ce ne sera pas la première fois
qu’elle verra des fesses toutes nues y compris quand il s’agit de celles d’un
grand garçon.
– Mais, tu ne peux pas … »
Sa voix se fit plus ferme.
« Je crois que ça tourne au
caprice. Tu sais ce qui arrive aux garçons qui font des caprices ? »
Cela mettait fin à la discussion.
Une phrase de plus et c’était un motif suffisant pour une fessée, ce qui serait
un bien mauvaise façon, pour moi, d’entamer mon séjour cher la Maman de Julie.
Je me murais dans le silence.
J’étais furieux. Tous mes plans tombaient à l’eau. Et tout ça sans me demander
mon avis ! Evidemment, qu’elle ne m’avait pas demandé mon avis.
Qu’espérais-je ? En y réfléchissant un peu, l’idée même du contraire
serait risible. C’était elle qui décidait et je n’avais qu’à obéir.
Chez sa mère ! En plus elle
l’avait mise au courant qu’elle me donnait la fessée. Comment allais-je pouvoir
me comporter devant sa mère qui m’imaginerait sur les genoux de sa fille, la
culotte baissée ? Je commençais à me faire à l’idée de recevoir la fessée
par Julie, mais il fallait que ce soit en privé. Comment maintenir cette
discrétion chez sa mère ? Elle n’envisageait tout de même pas me donner la
fessée en présence de sa mère ? Et pourquoi pas. Qu’est-ce qui l’en
empêcherait ? Je ruminais mes idées noires sans parvenir vraiment à me
calmer.
Nous avions pris l’autoroute
depuis un petit moment quand Julie revint à la charge.
« J’ai l’impression que tu
fais la tête. »
Je restais muet.
« Pour moi, continua-t-elle,
les garçons qui boudent, qu’ils soient petit ou grands, c’est qu’ils attendent
une bonne raison d’être puni. En général, une bonne fessée règle la question.
C’est ce que tu veux ? »
Je voulais montrer ma mauvaise
humeur. Je savais qu’il y avait encore pour une bonne heure et demie de route
avant d’arriver à destination. Si je ne poussais pas Julie trop loin, j’avais
certainement le temps de montrer mon dépit pendant quelques minutes, puis de
revenir à une attitude plus conciliante avant d’arriver au bout de notre route.
Dans l’euphorie de l’arrivée et sur la base de mon attitude durant la fin du
voyage, je ne risquais pas de prendre une fessée. C’est du moins ce que
j’espérais.
Je gardais donc le silence,
maintenant ma moue et mon visage fermé.
« Très bien, commenta Julie.
Je vois »
Elle roula encore quelques
minutes, puis elle mit son clignotant sur la droite et elle décéléra pour
prendre la bretelle d’accès à une aire de repos. Elle se dirige vers l’aire réservée
aux voitures et s’arrêta devant un banc de bois, prévu pour les pique-niques
estivaux. Il y avait peu de monde qui, comme nous avaient fait une halte.
Deux ou trois camions, assez
éloignés derrière une haie d’arbres et trois voitures, dont une à une vingtaine
de mètres de la nôtre. Un couple et ses deux enfants, plutôt des adolescents,
se détendaient les jambes autour de ce véhicule.
Julie descendit. Elle s’étira,
puis elle fit le tour du véhicule. Elle ouvrit ma portière et me prit par la
main. Elle m’obligea à descendre à mon tour. Toujours tenu par la main, je la
suivis jusqu’au banc où elle s’assit. Elle n’avait pas dit un mot. Je
commençais à craindre le pire.
La famille qui était proche de
nous sentit qu’il se passait quelque chose d’inhabituelle. Ils se figèrent
tous, tournés vers nous.
Julie souleva le bas de mon pull-over
pour avoir accès à la ceinture de mon pantalon. Elle la déboucla, puis elle
l’écarta de chaque côté.
« Non, pardon Julie. Je vais
arrêter. »
Elle déboutonna mon pantalon et
fit glisser la fermeture éclair de ma braguette. Je saisis ses mains et
j’arrêtais son geste.
« Non, attend, pas
ici ! Je vais être sage. »
Julie me tapa sur les mains, d’un
coup sec, et les écarta.
« Recommence une seule fois
à m’empêcher de te déculotter quand j’ai décidé que tu as besoin d’une fessée
et je te montrerai ce que c’est que la punition de ta vie. Enlève tes
mains. »
Je savais que j’avais été trop
loin, mais je n’avais pas pu me retenir. Je plaçais mes mains derrière mon dos.
Elle saisit le haut du pantalon et le fit descendre le long de mes cuisses.
Elle dut insister un peu pour lui faire passer mes genoux, tant je serrais les
jambes en une tentative futile pour retarder la punition.
« Pas devant tout le monde,
s’il te plait. »
Julie glissa ses deux mains sous
ma chemise pour atteindre l’élastique de ma culotte.
« Julie, pas la
culotte ! »
J’avais presque crié cette
supplique. Dans mon champ de vision, une dame qui regagnait sa voiture,
s’arrêta à cet éclat de voix. Elle nous regardait, attendant de décrypter la
scène qui se déroulait sous ses yeux. Julie baissa ma culotte
« Pardon, Julie, pardon,
non, pas la fessée, s’il te plait, pas la fessée ! »
Julie me prit la main et elle me
dirigea vers sa cuisse, prête pour soutenir mon ventre le temps de la punition.
« Non, non,
non ! »
Elle m’installa dans la position
qui avait sa préférence. Ma tête pendait d’un côté du banc en-dessous duquel je
pouvais voir, entre les pieds de Julie, mon pantalon qui entourait mes
chevilles. J’apercevais le bas de mes cuisses nues, barrées par ma culotte que
Julie avait laissée juste au-dessus de mes genoux.
Julie ne me tenait pas. J’étais
plié sur sa cuisse, en équilibre stable, sachant parfaitement que je devais la
laisser faire. Julie retroussa mon pull jusqu’au milieu de mon dos, puis ma
chemise prit le même chemin. Elle releva alors mon tee-shirt au-dessus de mes
reins.
Il y avait un petit vent et je
sentais qu’il caressait mes fesses nues. Julie prenait son temps.
« Tu sais pourquoi tu es là ?
– Oui Julie, mais pas ici !
Je sentis, à la petite modification
de son équilibre, que la première claque arrivait. Elle résonna, comme un coup
de tonnerre et il y avait un écho qui en renvoya le son deux ou trois fois
avant qu’une deuxième fois la main de Julie ne s’abatte sur mes fesses, de
l’autre côté.
Dans un premier temps, elle
détachait chaque coup sur mes fesses l’un de l’autre. Elle y mettait toute son
expérience pour que la douleur que je ressentis et que le bruit que cela
faisait ne laisse aucun doute sur ce qui se passait.
Je n’avais pas le temps de
vérifier si les spectateurs qui assistaient à ma fessée, étaient toujours là. J’avais
d’autres préoccupations situées dans la région de mon postérieur. Le couple et
ses deux enfants, ainsi que la dame devaient avoir compris qu’ils assistaient à
une scène de discipline domestique.
J’espérais que Julie se contente
d’une fessée brève. Elle savait, qu’après m’avoir déculotté, elle pouvait, de
sa main nue, transformer mes fesses en une zone brûlante sans avoir besoin de
trop de temps. J’aurais alors pu, malgré la cuisson, garder le silence,
n’accueillant chaque fessée que par un grognement que j’arrivais à étouffer.
Elle décida qu’il en serait
autrement. J’étais presqu’au bout de ce que je pouvais encaisser stoïquement
quand Julie accéléra le rythme de ma fessée. Je laissais échapper une
exclamation de surprise, puis je réussis, pendant quelques secondes, à retenir
mes cris. Cela ne pouvait durer.
Toute honte bue, toute fierté
écartée, j’éclatais en sanglots et en cris sans retenue. Il me fallait cet exutoire
pour absorber non seulement la fessée elle-même et le brasier qu’elle avait
fait naître sur mes fesses, mais également le contexte dans lequel elle se
déroulait. J’avais besoin de perdre le contrôle de mes actes pour oublier
l’humiliation qui m’était imposée et les nombreux regards étrangers sur mes
fesses nues.
Julie m’avait mené là où elle le
souhaitait. Les spectateurs avaient maintenant devant eux un petit garçon
recevant une punition. Mon corps, sa taille et sa pilosité, démentait cette
interprétation, mais mon comportement confirmait d’une part l’effectivité de la
fessée, mes cris, mes pleurs et la gesticulation de mes pieds la démontraient
sans laisser de doute ; et d’autre part la légitimité de Julie à me
fesser. A aucun moment, ni pendant qu’elle me déculottait, ni pendant la
correction elle-même, je n’avais contesté son droit à me punir. Je ne cherchais
pas plus à fuir cette position qui mettait mes fesses à disposition de sa main
punitive.
La fessée avait produit son
effet. Elle devait me faire comprendre combien ce type de comportement n’était
pas admis de ma part. Elle s’était traduite par un désagrément dépassant celui
que j’avais fait subir à Julie. J’avais montré que le message était parfaitement
passé en extériorisant la douleur et la honte provoquées par la fessée. Julie
pouvait maintenant m’accorder son pardon et me laisser reprendre le cours
normal de ma vie … jusqu’à la prochaine punition.
« Debout, ordonna-t-elle
d’une petite claque sur mes fesses. »
Je me laissais glisser à terre et
je tombais à genoux entre ses pieds.
« Allons, lève-toi que je
puisse te reculotter. »
Avec son aide je me remis sur mes
pieds.
« Relève ton pull et ta
chemise ! »
Je les relevais, exposant mes
fesses et mes organes génitaux. Un regard circulaire me confirma que le groupe
de spectateurs qui avaient assisté à ma fessée, avait encore grandi. Julie me
rhabilla et on voyait, à sa dextérité pour positionner mon sexe dans ma culotte
ou pour y arranger mon tee-shirt, que c’était une activité dont elle avait
l’habitude.
Elle me prit pas la main pour me
ramener à la voiture. Je la suivis docilement. Nous laissâmes les spectateurs à
leurs questions.
Julie resta silencieuse un petit
moment. Je ne savais pas comment m’y prendre pour montrer que je ne boudais
plus.
« Si tu veux, me dit-elle,
tu peux continuer à bouder. Il y a d’autres aires de repos d’ici notre arrivée
chez Maman. Qu’en dis-tu ?
« Oh, non, Julie, je ne
boude plus. Pardon !
– Tu es pardonné, mon grand. Mais
tu sais maintenant que si nécessaire, je n’hésiterai pas. »
Julie m‘avait démontré que me
fesser en public ne l’arrêtait pas. Cela ouvrait de nouveaux horizons qui me
faisaient froid dans le dos.
« Encore une chose. Je n’ai
pas oublié que tu as interposé tes mains pendant que je te déculottais. Ça, il
n’est pas question que je le laisse passer. Dès notre arrivée, je m’en
occuperai. »
C’était un exercice difficile de
faire bonne figure durant tout un voyage, alors que je savais que la fessée m’attendait
au bout.
Merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerExcellent ce petit retour nostalgique. Rires. Ballade en Deudeuche...
Et la mode est ... "hasbeen". Restons sérieux.
Quelle sera l'accueil de Maman ? Des bonnes fessées en perspective...
Peter'.
Peter Pan,
SupprimerSelon l'expression consacrée : vous le saurez la semaine prochaine en lisant le prochain épisode de notre feuilleton.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Amis de la poésie et de la fessée, bonjour !
RépondreSupprimerEt voilà, ça devait arriver. Fessée déculottée sur une aire d'autoroute. devant tout le monde. Et à cette époque ci de l'année, il y en a. Rires et ballades... De toute évidence, Axel ne rigole pas tant que cela! Si la deu-deuche est "hasbeen" la fessée, elle, est d'actualité et claque à la moindre occasion.
L'exigence de Julie n'a pas de limite, on imagine que celle de sa maman non plus. Nulle doute que les fesses d'Axel ne vont pas chômer.
Il a vivement intérêt à ne pas oublier les "s'il vous plaît" et "merci madame "
Cordialement
Ramina
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerTrès juste. Gérome devra certainement montrer "patte blanche" avec "Belle-Maman". J'oserais un : telle mère, telle fille !
La suite nous le dira. Ca promet des instants épiques...
Merci pour la ballade en Deudeuche.
Peter'.
Bonjour chers amis,
RépondreSupprimerQuand on lit les textes avec attention, on remarque des formules, tournures de phrase ou expressions qui marquent pas leur à propos. Elles suffisent parfois à définir le caractère des personnages qui les emploient sous la plume de l'auteur.
Celle ci est particulièrement savoureuse pour souligner l'implacable détermination à fesser de la Professeure Girard:
" je tiens à ce que vous repartiez d'ici avec le derrière fraîchement fessé "
Paradoxe astucieux et amusant de l'expression "fraîchement fessé" suggérant au final et à contrario, un postérieur bien cuisant après la fessée!
Cordialement.
Ramina
Merci Ramina pour avoir relevé cette expression dont je suis particulièrement satisfait. Cela démontre votre attention en tant que lecteur, mais peut-être également et tant qu'auteur
SupprimerLa recherche de formulations nouvelles est une activité incessante pour celui qui écrit de longs textes dont les actions principales tournent autour de la même notion.
Au plaisir de vous lire,
JLG.