samedi 28 juillet 2018

Axel en famille - chapitre 54


Les jours qui suivirent ma visite dans mon laboratoire furent très occupés. Julie m’avait trouvé du travail à faire en permanence. Je n’avais plus de temps libre pour vaquer à mes occupations.
Alors que j’étais encore au coin, la discussion avait rapidement tourné sur la qualité de mon travail. Ma cheffe de laboratoire s’était plainte de mon dilettantisme, tout en reconnaissant que mon passage à St Marie avait grandement amélioré la situation. Elle avait précisé que cela ne m’avait pas permis de récupérer mon travail en retard.

J’étais chargé, pour le laboratoire, de mettre en ligne des synthèses des articles et des livres qui paraissaient sur les thématiques de recherche de mes collègues. Je n’avais jamais accordé beaucoup de temps à cette activité qui était très chronophage. J’avais cinq ou six articles urgents à résumer qui patientaient depuis le mois d’octobre, sans compter le travail permanent de veille que je ne faisais quasiment pas.
Julie avait sauté sur l’occasion.
« Donnez-moi ces articles en retard. Je vous assure que les synthèses seront en ligne à la fin des vacances. Dorénavant, passez par moi quand vous souhaiterez qu’Axel fasse ce genre de travaux. Ils seront faits en temps et en heure. »
La chose fut convenue, évidemment sans que mon avis soit demandé. Je me retrouvais donc, après ma fessée de début de journée, à rédiger mes fiches de lecture. Je devais, régulièrement faire vérifier par Julie que mon travail avançait suffisamment. Le premier jour où je réalisais ce travail, j’avais reçu une fessée pour avoir travaillé trop lentement. Depuis j’y mettais plus de zèle. Cela occupait la majeure partie de ma journée.

Les deux femmes avaient sympathisé. Elles avaient convenu qu’elles ne manqueraient pas de communiquer afin de vérifier la qualité de mon travail, me promettant les corrections nécessaires pour obtenir, de ma part, un niveau de production satisfaisant.
Tout cela ne cessait de m’inquiéter. Julie prenait une place centrale dans le contrôle de ma vie. Elle était maintenant en lien non seulement avec Sœur Gabrielle à St Marie, mais également avec la Professeure Girard. La toile dans laquelle j’étais empêtré ne cessait de s’étendre et de se resserrer sur tous les moments de mon existence.
« Tenez, s’exclama la Professeure Girard, je vais vous montrer une curiosité dans notre bibliothèque. »
Elles s’apprêtaient à sortir, quand ma cheffe de laboratoire revint sur ses pas.
« Nous n’allons pas le laisser là tout seul. Je vais plutôt demander à Bernadette de le surveiller. »
Elle m’attrapa l’oreille et me conduisit dans le bureau de la secrétaire où elle me plaça au coin.
« Bernadette, je vous le confie. Je vais jusqu’à la bibliothèque avec Julie. Nous ne devrions pas être trop longues. N’hésitez pas s’il vous fait la moindre difficulté : une fessée et tout rentrera dans l’ordre. »
Je cherchais à me faire oublier, n’ayant aucune envie de tester la résolution de Bernadette à me fesser, ni sa capacité à en faire une réelle correction. Pourtant, j’aurais volontiers disparu, même dans un trou de souris. Je craignais que l’un de mes collègues, ou même une personne que je ne connaissais pas, n’entrât dans la pièce où j’exposais mes fesses. Nous étions en période de vacances, il y avait donc peu de monde, mais il suffisait d’une seule.
Bernadette continuait à se livrer à ses occupations sans me prêter une quelconque attention. J’espérais que la Professeure Girard et Julie ne tarderaient pas et qu’elles me reprendraient dans le bureau professoral pour y finir ma pénitence. J’y serais resté toute la journée plutôt que de passer un quart d’heure de plus dans celui de Bernadette.
Tous mes espoirs s’envolèrent quand j’entendis des voix se rapprocher de la porte de la pièce où je me trouvais avec Bernadette. Nous étions au bout du couloir, et le bureau de Bernadette y était la seule destination possible. C’était deux voix féminines.
La porte s’ouvrit. Je retenais ma respiration. Je m’attendais à une marque d’étonnement, mais il ne se passa rien.
« Notre garnement a-t-il été sage ? »
C’était la voix de la Professeure Girard. Je soufflais tout l’air que j’avais retenu dans mes poumons. La deuxième personne devait être Julie. J’avais encore une fois échappé au pire.
« Pas de souci, Professeure. Je ne l’ai jamais connu aussi calme. »
J’attendais impatiemment que la Professeure Girard me rapatrie dans son bureau. Julie et elle y disparurent, m’oubliant dans le bureau de Bernadette.
Mon attente continua. J’avais l’impression que le temps n’avançait pas. Je sursautais au moindre bruit, craignant qu’il ne soit le prélude à l’irruption d’une personne dans la pièce où je me trouvais. Le bâtiment, quasiment vide de ses occupants habituels était pourtant silencieux, le moindre craquement ou de claquement de porte, même lointain, prenait, dans ma tête, des proportions gigantesques.
Enfin, elles nous rejoignirent dans le bureau de Bernadette. Ma cheffe de laboratoire prit les choses en main.
« Venez-ici, Axel »
L’obéissance était la meilleure solution. Gardant la même posture, je me rendis à la convocation. La Professeure Girard avait posé le bout de ses fesses sur le bureau de sa secrétaire. Elle m’y attendait, les bras croisés.
« Je pense que vous avez compris, Axel, que désormais je vous fesserai quand je ne serai pas satisfaite de votre travail.
– Oui, Professeure.
– A compter de maintenant, j’attends de votre part un travail de bien meilleure qualité que ce que vous proposiez. Je n’hésiterai pas à vous punir. »
Elle me prit par le bras et elle me contraignit à me positionner de profil par rapport à elle. Sa main me claqua les fesses, une fois de chaque côté.
 « Aïe, … aie ! »
J’avais très envie de me frotter là où sa main avait dû laisser sa marque, mais c’était absolument interdit par Julie, je suppo »sais qu’il en était de même avec la Professeure.
« Julie à bien voulu surveiller ce que vous avez à faire pendant les vacances pour rattraper votre retard. Je sais qu’elle va vous faire travailler et que vous irez au bout des fiches de lecture que vous devez me rendre. Cela n’empêchera pas que vous aurez la fessée si leur contenu n’est pas à la hauteur de mes attentes. Ne vous avisez pas de bâcler votre travail, je saurai vous le faire regretter. »
Je n’avais pas vraiment de doute sur le sujet.
« Nous nous reverrons en janvier, à la rentrée. Je vous convoquerai pour faire le point sur vos devoirs de vacances et vous donner votre programme de travail des semaines à venir. Je vais vous remettre entre les mains de Julie, mais auparavant, je tiens à ce que vous repartiez d’ici avec le derrière fraîchement fessé. »
Elle me ceintura de son bras gauche et elle me serra contre sa hanche. Son genou vint se positionner entre mes jambes et elle me plaqua le long de sa cuisse. Mon sexe et mes testicules en furent rejetés de côté, frottant contre le cotée la jambe de son pantalon. Accotée sur le bureau, elle supportait mon poids sans effort.
Elle m’administra une fessée dans laquelle elle mit toute sa force. Elle sévissait à un rythme endiablé, alternant d’un côté, puis l’autre. Elle fit monter la température de mes fesses en un rien de temps et je renonçais à la discrétion à laquelle je m’étais promis. Il n’y avait plus de fierté à avoir. Je lui avais déjà montré combien ses fessées étaient efficaces et ce n’était pas la présence de Julie pour assister à une de mes corrections qui constituait une nouveauté. Quoique, d’habitude, elle était plutôt celle qui officiait, plutôt que l’une des spectatrices.
Recevoir la fessée devant Bernadette était embarrassant, mais, pour aujourd’hui, j’avais épuisé ma réserve de honte à son égard, en passant un long moment la culotte baissée, au coin sous sa surveillance.
Non, si je serrais les dents au début de la fessée, c’était pour laisser confinée ma punition à l’intérieur de la pièce où nous nous trouvions. C’était peine perdue. Il était probable que la Professeure Girard attendait, pour mettre fin à la correction, que je laisse éclater ma douleur et que je me comporte comme un petit garçon repenti. Je me laissais aller, incapable de faire autrement.
Lorsque ma cheffe de laboratoire me laissa me redresser, je restais dans le milieu de la pièce, poursuivant mes pleurs, mes grimaces et mes piétinements, dans une vaine tentative pour diminuer la douleur qui s’était emparée de mes fesses.
Julie me laissa quelque temps, mais il ne fallait pas exagérer.
« Viens-ici, Axel, que je te reculotte ! »
Machinalement, je marchais vers la voix qui m’appelait. En deux mois de punitions régulières, j’avais appris à ne plus me questionner sur la pertinence d’une consigne qui m’était donnée. Il convenait d’y obéir et la fessée que je venais de recevoir et la volonté de ne pas en recevoir une autre, me confortaient dans cette conviction.
Julie me rhabilla, comme elle le faisait régulièrement chez nous, en prenant son temps et en positionnant, bien à sa place, chacun de mes vêtements. Des larmes roulaient encore sur mes joues lorsque nous prîmes congé. Bien que les élancements dus à la main de la Professeure Girard eussent quasiment disparu, le souvenir de la fessée était si présent que j’avais du mal à songer à autre chose. C’était, sans doute, l’effet recherché par ma directrice de laboratoire.

Ma vie avec Julie était on ne peut plus réglée. Même les passages aux toilettes se faisaient à heure fixe. Seules les fessées, dépendant de mon comportement et de mon travail, venaient rompre la monotonie. La rédaction de mes fiches de lectures avançait si vite que je me demandais pourquoi je ne m’y étais pas mis plus tôt. En trois jours, j’avais réussi à en publier deux sur le réseau interne au laboratoire. La troisième était en route.
Je faisais profil bas, cherchant à être le plus obéissant possible. Cela ne m’évitait pas les fessées. Il suffisait d’un livre ou d’une chaussette qui n’était pas à sa place, de l’oubli d’un « s’il te plait » ou d’un « merci » à table, d’un moment d’oisiveté la tête en l’air alors que j’étais censé travailler, pour me retrouver avec la culotte à hauteur des genoux et les fesses bien rougies par la main de Julie. J’avais beau faire attention, son exigence était toujours plus grande que ma vigilance.
De plus, elle ne dérogeait jamais à la fessée qu’elle m’avait promise pour débuter la journée. Toutes ces punitions étaient suivies par de longs moments que je passais au coin, ce qui entrecoupait largement mes journées.
La soirée était en général plus calme si le dîner n’avait pas justifié une nouvelle correction. Je la passais souvent la culotte baissée, à plat ventre sur la cuisse de julie, mais c’était pour qu’elle m’étale de la crème adoucissante sur les fesses. Elle prenait ce rôle tout autant au sérieux que l’administration de punitions.
Je devais m’enquérir du flacon qu’elle rangeait dans la salle de bain et le lui apporter quand elle le demandait. Elle me déculottait alors et me couchait sur son genou. Je n’avais qu’à me laisser faire. L’application de l’onguent était vraiment salvatrice pour peu que j’aie reçu deux ou trois fessées dans la journée. Elle me massait longuement les fesses en un petit geste circulaire tout en douceur.
Quand la totalité de la pommade avait pénétré dans ma peau, elle me laissait dans la même position et sa main caressait mécaniquement mes fesses pendant qu’elle regardait la télévision ou même qu’elle lisait un livre. Je me suis souvent assoupi dans cette position.

Tant que les fessées se déroulaient dans l’espace privé de l’appartement, je m’en accommodais. Julie n’avait plus évoqué l’éventualité de me punir dans un espace public ce qui limitait le risque de la présence de témoins. Nous ne sortions pas beaucoup durant ces quelques jours, ni elle ni moi n’aimions fréquenter les magasins dans la foule qui les envahissait quelques jours avant Noël.
Je m’étais fait à l’idée d’être aperçu par les voisins d’en face dans une position disciplinaire. C’était sans conséquence, puisque je ne les connaissais pas. Je ne les voyais pas venir frapper à notre porte pour avoir plus de détails sur les fessées que je recevais.
Je m’en arrangeais d’autant plus que j’en voyais la fin. Julie devait partir dans sa famille pour y passer la semaine entre Noël et le premier janvier. Il ne restait plus que deux jours avant son départ. Deux jours et je pourrai retrouver un peu plus de liberté. Certes, il faudrait finir le travail d’écriture, mais cela me laisserait du temps pour retrouver assez d’assurance pour affronter Julie à son retour.
J’étais bien conscient que ce scénario était la version optimiste de la fin des vacances. Julie avait dû examiner, comme moi, cette situation et je n’arrivais pas à savoir quelle conclusion elle en tirait.
Je l’avais entendue parler avec sa mère au téléphone. J’étais au coin, donc immobilisé et je n’avais pu comprendre le contenu de leurs échanges. Mon nom avait été cité, mais je ne savais pas à quel propos.
Je ne cessais de passer en revue les différentes hypothèses. Serait-il possible qu’elle ait trouvé une personne pour me garder pendant son absence ? Je ne voyais pas qui cela pourrait être et je n’en voyais aucun signe avant-coureur. Elle aurait dû faire venir cette personne, me présenter à elle, lui montrer comment elle me punissait. Rien de tout cela.
Envisageait-elle d’effectuer un contrôle à distance en me téléphonant régulièrement ? Ce serait un moindre mal. Cela limiterait pas mal mes espaces de liberté, mais il resterait toujours des trous entre ses appels et je pourrais en profiter. Cette solution m’épargnerait les fessées, il était difficile de les donner à distance.
Le matin de son départ commença comme habituellement. Après ma fessée elle me mit au coin. Elle devait partir en milieu de matinée. Je l’entendis, après sa toilette, rester un temps plus long que les autres jours dans sa chambre. Elle devait certainement y faire sa valise. Ensuite, elle entra dans la mienne et je ne l’entendais pas en ressortir. Je n’aimais pas cela. Ses inspections dans mes affaires, quand elles devenaient trop minutieuses, lui permettaient, presqu’à chaque fois, de trouver un motif à punition. Celle-ci se prolongeait trop longtemps pour que je passe à travers.
Julie en ressortit sans me faire aucune remarque, ni sur mon rangement, ni sur ma propreté. Que se passait-il ? Quand elle s’approcha de moi, je supposais que c’était pour me mettre au travail sur la troisième fiche de lecture qu’il était prévu que je finisse aujourd’hui. Au lieu de cela, elle me conduisit dans l’entrée. Elle m’assit sur le petit banc, me retira mes chaussons et me mit des chaussures. Elle m’enfila mon blouson et passa son manteau.
« Prends ta valise ! »
Où m’emmenait-elle ? A St Marie ? Y avait-il un internat pour les élèves sans point de chute pendant les vacances ?
Nos bagages furent entassés dans le coffre de sa voiture. Elle prit une direction que je ne connaissais pas. J’attendis d’être hors de l’agglomération pour la questionner.
« Où va-t-on Julie ?
– Tu le sais bien, nous allons chez Maman à La Villeneuve sur Horto.
– Chez ta mère ? Dans ta famille ?
– Oui, oui, c’est bien cela. Dans ma famille.
– Mais, … mais, … tu y vas toi, mais pas moi !
– Si, si ! Toi aussi. Je t’emmène avec moi. Tu ne pensais pas que j’allais te laisser tout seul à la maison ? Je ne pense pas que tu en sois capable.
– Mais, je ne connais personne et ils ne me connaissent pas !


Négociation inutile


– Tu me connais moi. Quant aux autres tu feras leur découverte pendant ton séjour. Maman a hâte de faire ta connaissance. Quand je lui ai parlé de toi, c’est elle qui a proposé de t’accueillir pendant les vacances, comme si tu étais, … je ne sais pas … un petit neveu qui habitait chez moi.
– Mais ce n’est pas possible. Que va-t-elle dire si tu … si tu me …
– Si je te donne la fessée ? C’est cela que tu veux dire ? Bien sûr que je te donnerai la fessée quand nous serons chez Maman. Elle est au courant et tu peux être tranquille, elle ne sera pas choquée quand je te déculotterai. Ce ne sera pas la première fois qu’elle verra des fesses toutes nues y compris quand il s’agit de celles d’un grand garçon.
– Mais, tu ne peux pas … »
Sa voix se fit plus ferme.
« Je crois que ça tourne au caprice. Tu sais ce qui arrive aux garçons qui font des caprices ? »
Cela mettait fin à la discussion. Une phrase de plus et c’était un motif suffisant pour une fessée, ce qui serait un bien mauvaise façon, pour moi, d’entamer mon séjour cher la Maman de Julie.

Je me murais dans le silence. J’étais furieux. Tous mes plans tombaient à l’eau. Et tout ça sans me demander mon avis ! Evidemment, qu’elle ne m’avait pas demandé mon avis. Qu’espérais-je ? En y réfléchissant un peu, l’idée même du contraire serait risible. C’était elle qui décidait et je n’avais qu’à obéir.
Chez sa mère ! En plus elle l’avait mise au courant qu’elle me donnait la fessée. Comment allais-je pouvoir me comporter devant sa mère qui m’imaginerait sur les genoux de sa fille, la culotte baissée ? Je commençais à me faire à l’idée de recevoir la fessée par Julie, mais il fallait que ce soit en privé. Comment maintenir cette discrétion chez sa mère ? Elle n’envisageait tout de même pas me donner la fessée en présence de sa mère ? Et pourquoi pas. Qu’est-ce qui l’en empêcherait ? Je ruminais mes idées noires sans parvenir vraiment à me calmer.
Nous avions pris l’autoroute depuis un petit moment quand Julie revint à la charge.
« J’ai l’impression que tu fais la tête. »
Je restais muet.
« Pour moi, continua-t-elle, les garçons qui boudent, qu’ils soient petit ou grands, c’est qu’ils attendent une bonne raison d’être puni. En général, une bonne fessée règle la question. C’est ce que tu veux ? »
Je voulais montrer ma mauvaise humeur. Je savais qu’il y avait encore pour une bonne heure et demie de route avant d’arriver à destination. Si je ne poussais pas Julie trop loin, j’avais certainement le temps de montrer mon dépit pendant quelques minutes, puis de revenir à une attitude plus conciliante avant d’arriver au bout de notre route. Dans l’euphorie de l’arrivée et sur la base de mon attitude durant la fin du voyage, je ne risquais pas de prendre une fessée. C’est du moins ce que j’espérais.
Je gardais donc le silence, maintenant ma moue et mon visage fermé.
« Très bien, commenta Julie. Je vois »
Elle roula encore quelques minutes, puis elle mit son clignotant sur la droite et elle décéléra pour prendre la bretelle d’accès à une aire de repos. Elle se dirige vers l’aire réservée aux voitures et s’arrêta devant un banc de bois, prévu pour les pique-niques estivaux. Il y avait peu de monde qui, comme nous avaient fait une halte.
Deux ou trois camions, assez éloignés derrière une haie d’arbres et trois voitures, dont une à une vingtaine de mètres de la nôtre. Un couple et ses deux enfants, plutôt des adolescents, se détendaient les jambes autour de ce véhicule.
Julie descendit. Elle s’étira, puis elle fit le tour du véhicule. Elle ouvrit ma portière et me prit par la main. Elle m’obligea à descendre à mon tour. Toujours tenu par la main, je la suivis jusqu’au banc où elle s’assit. Elle n’avait pas dit un mot. Je commençais à craindre le pire.
La famille qui était proche de nous sentit qu’il se passait quelque chose d’inhabituelle. Ils se figèrent tous, tournés vers nous.
Julie souleva le bas de mon pull-over pour avoir accès à la ceinture de mon pantalon. Elle la déboucla, puis elle l’écarta de chaque côté.
« Non, pardon Julie. Je vais arrêter. »
Elle déboutonna mon pantalon et fit glisser la fermeture éclair de ma braguette. Je saisis ses mains et j’arrêtais son geste.
« Non, attend, pas ici ! Je vais être sage. »
Julie me tapa sur les mains, d’un coup sec, et les écarta.
« Recommence une seule fois à m’empêcher de te déculotter quand j’ai décidé que tu as besoin d’une fessée et je te montrerai ce que c’est que la punition de ta vie. Enlève tes mains. »
Je savais que j’avais été trop loin, mais je n’avais pas pu me retenir. Je plaçais mes mains derrière mon dos. Elle saisit le haut du pantalon et le fit descendre le long de mes cuisses. Elle dut insister un peu pour lui faire passer mes genoux, tant je serrais les jambes en une tentative futile pour retarder la punition.
« Pas devant tout le monde, s’il te plait. »
Julie glissa ses deux mains sous ma chemise pour atteindre l’élastique de ma culotte.
« Julie, pas la culotte ! »
J’avais presque crié cette supplique. Dans mon champ de vision, une dame qui regagnait sa voiture, s’arrêta à cet éclat de voix. Elle nous regardait, attendant de décrypter la scène qui se déroulait sous ses yeux. Julie baissa ma culotte
« Pardon, Julie, pardon, non, pas la fessée, s’il te plait, pas la fessée ! »
Julie me prit la main et elle me dirigea vers sa cuisse, prête pour soutenir mon ventre le temps de la punition.
« Non, non, non ! »
Elle m’installa dans la position qui avait sa préférence. Ma tête pendait d’un côté du banc en-dessous duquel je pouvais voir, entre les pieds de Julie, mon pantalon qui entourait mes chevilles. J’apercevais le bas de mes cuisses nues, barrées par ma culotte que Julie avait laissée juste au-dessus de mes genoux.
Julie ne me tenait pas. J’étais plié sur sa cuisse, en équilibre stable, sachant parfaitement que je devais la laisser faire. Julie retroussa mon pull jusqu’au milieu de mon dos, puis ma chemise prit le même chemin. Elle releva alors mon tee-shirt au-dessus de mes reins.
Il y avait un petit vent et je sentais qu’il caressait mes fesses nues. Julie prenait son temps.
 « Tu sais pourquoi tu es là ?
– Oui Julie, mais pas ici !
– Je trouve, au contraire, que c’est un très bon endroit pour te donner la fessée. »


Julie donne l fessée


Je sentis, à la petite modification de son équilibre, que la première claque arrivait. Elle résonna, comme un coup de tonnerre et il y avait un écho qui en renvoya le son deux ou trois fois avant qu’une deuxième fois la main de Julie ne s’abatte sur mes fesses, de l’autre côté.
Dans un premier temps, elle détachait chaque coup sur mes fesses l’un de l’autre. Elle y mettait toute son expérience pour que la douleur que je ressentis et que le bruit que cela faisait ne laisse aucun doute sur ce qui se passait.
Je n’avais pas le temps de vérifier si les spectateurs qui assistaient à ma fessée, étaient toujours là. J’avais d’autres préoccupations situées dans la région de mon postérieur. Le couple et ses deux enfants, ainsi que la dame devaient avoir compris qu’ils assistaient à une scène de discipline domestique.
J’espérais que Julie se contente d’une fessée brève. Elle savait, qu’après m’avoir déculotté, elle pouvait, de sa main nue, transformer mes fesses en une zone brûlante sans avoir besoin de trop de temps. J’aurais alors pu, malgré la cuisson, garder le silence, n’accueillant chaque fessée que par un grognement que j’arrivais à étouffer.
Elle décida qu’il en serait autrement. J’étais presqu’au bout de ce que je pouvais encaisser stoïquement quand Julie accéléra le rythme de ma fessée. Je laissais échapper une exclamation de surprise, puis je réussis, pendant quelques secondes, à retenir mes cris. Cela ne pouvait durer.
Toute honte bue, toute fierté écartée, j’éclatais en sanglots et en cris sans retenue. Il me fallait cet exutoire pour absorber non seulement la fessée elle-même et le brasier qu’elle avait fait naître sur mes fesses, mais également le contexte dans lequel elle se déroulait. J’avais besoin de perdre le contrôle de mes actes pour oublier l’humiliation qui m’était imposée et les nombreux regards étrangers sur mes fesses nues.
Julie m’avait mené là où elle le souhaitait. Les spectateurs avaient maintenant devant eux un petit garçon recevant une punition. Mon corps, sa taille et sa pilosité, démentait cette interprétation, mais mon comportement confirmait d’une part l’effectivité de la fessée, mes cris, mes pleurs et la gesticulation de mes pieds la démontraient sans laisser de doute ; et d’autre part la légitimité de Julie à me fesser. A aucun moment, ni pendant qu’elle me déculottait, ni pendant la correction elle-même, je n’avais contesté son droit à me punir. Je ne cherchais pas plus à fuir cette position qui mettait mes fesses à disposition de sa main punitive.
La fessée avait produit son effet. Elle devait me faire comprendre combien ce type de comportement n’était pas admis de ma part. Elle s’était traduite par un désagrément dépassant celui que j’avais fait subir à Julie. J’avais montré que le message était parfaitement passé en extériorisant la douleur et la honte provoquées par la fessée. Julie pouvait maintenant m’accorder son pardon et me laisser reprendre le cours normal de ma vie … jusqu’à la prochaine punition.
« Debout, ordonna-t-elle d’une petite claque sur mes fesses. »
Je me laissais glisser à terre et je tombais à genoux entre ses pieds.
« Allons, lève-toi que je puisse te reculotter. »
Avec son aide je me remis sur mes pieds.
« Relève ton pull et ta chemise ! »
Je les relevais, exposant mes fesses et mes organes génitaux. Un regard circulaire me confirma que le groupe de spectateurs qui avaient assisté à ma fessée, avait encore grandi. Julie me rhabilla et on voyait, à sa dextérité pour positionner mon sexe dans ma culotte ou pour y arranger mon tee-shirt, que c’était une activité dont elle avait l’habitude.
Elle me prit pas la main pour me ramener à la voiture. Je la suivis docilement. Nous laissâmes les spectateurs à leurs questions.

Julie resta silencieuse un petit moment. Je ne savais pas comment m’y prendre pour montrer que je ne boudais plus.
« Si tu veux, me dit-elle, tu peux continuer à bouder. Il y a d’autres aires de repos d’ici notre arrivée chez Maman. Qu’en dis-tu ?
« Oh, non, Julie, je ne boude plus. Pardon !
– Tu es pardonné, mon grand. Mais tu sais maintenant que si nécessaire, je n’hésiterai pas. »
Julie m‘avait démontré que me fesser en public ne l’arrêtait pas. Cela ouvrait de nouveaux horizons qui me faisaient froid dans le dos.
« Encore une chose. Je n’ai pas oublié que tu as interposé tes mains pendant que je te déculottais. Ça, il n’est pas question que je le laisse passer. Dès notre arrivée, je m’en occuperai. »
C’était un exercice difficile de faire bonne figure durant tout un voyage, alors que je savais que la fessée m’attendait au bout.


Merci à Peter Pan pour ses illustrations.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 53
L'épisode suivant : chapitre 55.


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6 commentaires:

  1. Bonjour JLG,

    Excellent ce petit retour nostalgique. Rires. Ballade en Deudeuche...
    Et la mode est ... "hasbeen". Restons sérieux.
    Quelle sera l'accueil de Maman ? Des bonnes fessées en perspective...
    Peter'.

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    1. Peter Pan,
      Selon l'expression consacrée : vous le saurez la semaine prochaine en lisant le prochain épisode de notre feuilleton.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Amis de la poésie et de la fessée, bonjour !
    Et voilà, ça devait arriver. Fessée déculottée sur une aire d'autoroute. devant tout le monde. Et à cette époque ci de l'année, il y en a. Rires et ballades... De toute évidence, Axel ne rigole pas tant que cela! Si la deu-deuche est "hasbeen" la fessée, elle, est d'actualité et claque à la moindre occasion.
    L'exigence de Julie n'a pas de limite, on imagine que celle de sa maman non plus. Nulle doute que les fesses d'Axel ne vont pas chômer.
    Il a vivement intérêt à ne pas oublier les "s'il vous plaît" et "merci madame "
    Cordialement
    Ramina

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  3. Bonjour Ramina,

    Très juste. Gérome devra certainement montrer "patte blanche" avec "Belle-Maman". J'oserais un : telle mère, telle fille !
    La suite nous le dira. Ca promet des instants épiques...
    Merci pour la ballade en Deudeuche.
    Peter'.

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  4. Bonjour chers amis,
    Quand on lit les textes avec attention, on remarque des formules, tournures de phrase ou expressions qui marquent pas leur à propos. Elles suffisent parfois à définir le caractère des personnages qui les emploient sous la plume de l'auteur.
    Celle ci est particulièrement savoureuse pour souligner l'implacable détermination à fesser de la Professeure Girard:
    " je tiens à ce que vous repartiez d'ici avec le derrière fraîchement fessé "
    Paradoxe astucieux et amusant de l'expression "fraîchement fessé" suggérant au final et à contrario, un postérieur bien cuisant après la fessée!
    Cordialement.
    Ramina

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    Réponses
    1. Merci Ramina pour avoir relevé cette expression dont je suis particulièrement satisfait. Cela démontre votre attention en tant que lecteur, mais peut-être également et tant qu'auteur
      La recherche de formulations nouvelles est une activité incessante pour celui qui écrit de longs textes dont les actions principales tournent autour de la même notion.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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