Julie était le portrait craché de
sa mère avec une bonne vingtaine d’année de moins. Cette dernière était une
femme dans la force de l’âge qui donnait l’impression d’être en peine
possession de ses moyens. Il n’était jamais question du père de Julie et,
questionnée par Marc au début de notre cohabitation, elle nous avait fait
comprendre sans détour qu’elle ne souhaitait pas aborder le sujet. Je ne sais
pas pour quelle raison, mais ce n’était pas un souvenir agréable.
Julie tomba dans les bras de sa
mère. Il y avait visiblement une grande affection entre ces deux-là. Leur
embrassade dura un petit moment puis elles se séparèrent. Julie se tourna vers
moi.
« Dis bonjour ! »
Je m’avançais,
ne sachant pas quelle contenance prendre. La mère de Julie prit l’initiative.
« Bienvenu
à La Villeneuve sur Horto. J’ai cru comprendre que ma fille vous considère plus
comme un petit garçon que comme un adulte. Autant mettre les choses au point
tout de suite, je ferai pareil. »
Elle m’attrapa
par les épaules et me claqua un bisou sur chaque joue, comme pour dire bonjour
à un enfant. Julie qui se trouvait derrière moi me donna deux sérieuses claques
sur le fond du pantalon.
« Je t’ai dit
de dire bonjour !
– Bonjour
Madame ! »
La claque sur
les fesses ne pouvait m’avoir fait mal à travers le pantalon, mais elle
montrait que Julie avait suffisamment d’autorité sur moi pour me donner, devant
une personne que je venais de rencontrer pour la première fois, une fessée
d’avertissement sans que je proteste. Au contraire, ma réaction instinctive
avait été d’obéir à la consigne qui m’avait été ainsi rappelée.
« Excuse-moi,
Maman, mais j’ai quelques comptes à solder avec Axel. »
Julie m’enleva
mon pull puis elle me prit par la main et m’entraîna vers le canapé sur lequel
elle s’assit. Je savais ce que cela signifiait et je sentis des signes
d’angoisse me submerger. Ma bouche s’assécha en quelques secondes, je sentis
mon estomac se nouer et une pression s’exercer sur ma vessie. Je fus obligé de
faire un effort pour ne pas faire pipi dans ma culotte. Mes jambes devinrent
molles et j’avais l’impression de vaciller.
Des yeux, je
fis le tour de la pièce pour chercher un trou de souris dans lequel me
réfugier. Je tombais sur ceux de la mère de Julie qui avait froncé les sourcils
et concentrait son attention sur le tableau que Julie et moi formions.
Julie n’avait
cure de mes états d’âmes. Elle avait une fessée à me donner en punition du
début de résistance de j’avais esquissé lorsqu’elle m’avait déculotté sur
l’aire de repos de l’autoroute. Elle me l’avait promise dès notre arrivée.
C’était donc le moment.
Que se mère
soit présente n’entrait pas en ligne de compte. J’avais plutôt l’impression
qu’elle jugeait sa présence nécessaire. Julie souhaitait que je franchisse un
nouveau pas dans la soumission à son autorité et j’avais du mal à le faire.
Elle ne voulait plus que je conteste ses décisions de quelque manière que ce
soit. Elles devaient avoir force de loi.
Julie considérait
qu’elle me surveillait et me punissait pour mon bien. Elle en avait la
légitimité. Cela voulait dire que je devais la laisser me déculotter et me
fesser quand et où elle le décidait, y compris en public. Ma réticence de ce
matin était un défi à son autorité dont il fallait s’occuper au plus tôt.
Julie me planta
debout entre ses jambes qu’elle avait écartées. Ses gestes étaient fermes, sans
être brutaux. Ils ne me laissaient pas la plus petite marge d’interprétation
sur ce qu’elle attendait de moi. Tout d’abord me baisser le pantalon : la
ceinture, le bouton la fermeture éclair. Mon pantalon se trouvait maintenant
autour de mes chevilles. La boule que j’avais dans l’estomac grossit encore un
peu quand Julie passa ses pouces, de chaque côté de ma taille, sous l’élastique
de ma culotte.
Dans ces
moments de stress intense, j’avais parfois des bouffées d’espoirs insensés qui
s’emparaient de mon esprit. Je me réussissais presque à me convaincre que la
réalité n’était pas ce qu’elle semblait être. Ma retombée sur terre n’en était
que plus difficile. Je levais les yeux, espérant que la mère de Julie aurait
décidé d’avoir mieux à faire dans une autre pièce de sa maison. Evidemment, il
n’en était rien.
Elle se tenait
derrière Julie. Je lui faisais face. Son regard était fixé sur mon bas-ventre,
là où apparaîtraient sous peu mon pénis et mes testicules. Elle affichait un
air concentré, sérieux, mais je ne pouvais défricher son sentiment devant le
tableau que Julie mettait en scène.
Ma culotte,
brièvement retenue par mes organes génitaux, glissa le long de mes cuisses. Mon
sexe émergea. Le court accrochage avec l’élastique de ma culotte, lui imprima
un léger mouvement de balancier. C’en était trop. J’eus l’impression de sombrer
dans une mer de honte qui m’engloutit tout entier.
Je plaçais mes
deux mains devant mon sexe en une piètre tentative pour le dissimuler. Julie me
tapa sur les doigts.
« Veux-tu
te tenir tranquille ! Enlève-moi tes mains de là ! Depuis quand as-tu
le droit de cacher tes fesses quand je te baisse la culotte ? »
J’ai dû mettre
deux ou trois secondes à comprendre que je venais de commettre une erreur qui
en rajoutait à mes désobéissances d’un jour. Deux ou trois secondes de trop
avec mes mains en cache-sexe. Cela suffit à Julie pour qu’elle claque l’arrière
de mes cuisses quatre ou cinq fois du côté qui était à sa portée.
« Si tu es
devant moi avec la culotte baissée c’est que tu t’es comporté comme un vilain petit
garçon. Moi, je pense qu’il faut leur donner la fessée, ça leur fait le plus
grand bien. Il est donc normal qu’ils se retrouvent à montrer leurs fesses à
toutes les personnes qui sont présentes. Cela fait partie de la punition.
D’ailleurs qui se soucie de voir les fesses nues d’un petit garçon ? »
J’avais enlevé
mes mains, mais Julie n’avait pas mis fin à la claquée sur ma cuisse pour
autant.
« Si je
fais en sorte qu’on voie tes fesses, c’est pour que tu prennes conscience de
ton manque de maturité. Tant que tu refuseras à agir comme un adulte, je te
traiterai comme un petit enfant. »
Elle
construisait patiemment son emprise sur moi. Une nouvelle marche était montée
aujourd’hui.
« Les
grandes personnes peuvent assister aux punitions des enfants et voir ainsi
leurs fesses. Tu vas comprendre ainsi que tes bêtises sont unanimement
réprouvées. Il t’est donc interdit de cacher ni le derrière, ni le devant de
tes fesses quand je te baisse la culotte, quelles que soient les personnes qui
sont présentes. »
La déclaration
de Julie était limpide. Elle m’annonçait de nombreuses fessées en public à
venir.
« Je tiens
à ce que tu intègres bien ce que je viens de te dire. Tout à l’heure, je te
donnerai donc une autre fessée pour te punir de ta désobéissance. Tu vas apprendre
à m’obéir et à me laisser faire, surtout quand je m’apprête à te donner la
fessée. »
Julie me tira
par le coude pour me faire prendre position sur son genou. Bizarrement, j’avais
senti la tension descendre d’un cran. La peur de la fessée à venir restait
toujours aussi forte. La honte d’être déculotté contre mon gré, n’avait pas
diminué. Il me semblait, par contre, que d’être en présence d’une tierce
personne que je ne connaissais pas, était moins humiliant que ce que j’avais
pensé au prime abord. J’étais loin d’y être indifférent, mais cela me semblait
plus naturel, dans l’ordre des choses.
Julie voulait,
sans doute, montrer à sa mère comment elle s’acquittait avec compétence de
l’administration d’une fessée. Je le sentis dès le début à la vigueur de la
correction. Je savais que je ne pourrai pas rester impassible si elle avait
décidé que je ne le serai pas.
Même en présence
de la mère de Julie, je n’avais plus aucune volonté de montrer que je savais
bravement affronter une fessée, Ces résidus de virilité, quand on me donnait la
fessée, avaient disparus depuis bien longtemps que ce soit à St Marie ou quand
Julie officiait. Sur l’aire de l’autoroute, c’est une volonté de discrétion qui
m’avait fait retenir mes cris. Je ne voulais pas attirer l’attention des
passants. Cela n’avait pas été une réussite.
Ici, rien de tel
et il est bien plus facile d’encaisser une réelle fessée en extériorisant sa
douleur. Se tortiller sur les genoux de sa punisseuse, pleurer et crier de tout
son saoul, laisser ses jambes battre au rythme de la fessée, tout cela aide à
supporter la souffrance. Je ne me privais ni de l’un ni de l’autre.
Cette fessée
avait un gros avantage. Le nez dans les coussins, mon champ de vision était
considérablement réduit. De plus la sévérité de la fessée m’obligeait à me
concentrer sur la douleur qui irradiait mes fesses. Je pouvais donc,
momentanément, oublier que la mère de Julie ne perdait pas une miette de ma
correction.
Tout cela avait
une fin. Je repris contact avec la réalité à genoux entre les pieds de Julie,
mon buste encore posé sur sa cuisse. Julie me tapotait le dos. Elle attendait
que je sois en capacité de me lever.
« Allons, allons,
c’est fini … pour le moment. »
Elle me laissa
récupérer un peu. Alors elle souleva mon buste et me redressa sur mes genoux.
« Tu vas
aller te mettre au coin, comme d’habitude. Tu vas y être bien sage. »
Elle me donna
une petite claque sur les fesses qui, se rajoutant à la sévère correction que
j’avais reçue, m’arracha une petite plainte et une grimace.
« Allons,
file ! »
Ce n’était pas
le moment de faire étalage de mauvaise volonté. Je marchais vers le coin que le
doigt de Julie me désignait. C’était, certes, une position précaire, mais elle
représentait une certaine sécurité, loin de la main qui pouvait me punir et
relativement isolé de ce qui de passait dans mon dos. Je ne pouvais plus voir
les regards parcourant ma nudité. Il m’était donc permis de penser qu’ils
n’existaient plus.
Il y eut un
moment de silence que j’étais le seul à troubler par des sanglots que je
n’arrivais pas encore à maîtriser.
« Axel,
quand on est au coin, c’est en silence ! »
Ce qui ne
semblait pas possible à un instant donné, le devenait quinze ou vingt secondes
plus tard suite à une injonction de Julie. Ce fut le cas pour mes sanglots. Il
y eut un petit temps de silence que je ne troublais plus.
« Et bien,
si je m’attendais à cela ! »
C’était la mère
de Julie. Sa voix était lente, hésitante, comme si elle ne savait pas quoi
penser de ce qu’elle venait de voir. Elle prit son temps avant de poursuivre.
« Pourtant,
tu m’avais prévenue, mais je n’y croyais pas complètement … avant de le
voir »
Elle racontait comme
pour se persuader que la scène qu’elle avait contemplée il y a quelques
minutes, s’était vraiment déroulée sous ses yeux.
« Quand tu
as commencé à le gronder pour avoir caché son … enfin son sexe, j’ai oubli
l’âge qu’il était censé avoir. Je l’ai regardé comme un petit garçon qui était
puni pour avoir fait une grosse bêtise. »
Elle fit une
nouvelle pause.
« Quelle
fessée. Si après cela il n’a pas compris qu’il faut mieux obéir … »
Je l’entendis
s’asseoir sur le canapé. Julie et elle, côte à côte, devaient avoir mes fesses
dans leur ligne de mire.
« Il
pleurait, il gigotait sur tes genoux, pourtant il n’a pas cherché à partir. Il
t’a laissée aller jusqu’au bout de la fessée.
– Au début, il y
avait l’autorité de Sœur Gabrielle. »
Julie lui
expliqua qui était Sœur Gabrielle.
« Je ne
l’ai pas rencontrée, mais apparemment, chacun sait qu’elle est capable de
déculotter de force n’importe qui et de lui administrer une fessée des plus
sévères. Sœur Gabrielle m’avait demandé de le fesser et de la prévenir si Axel
ne se laissait pas faire. Elle m’avait promis qu’elle se déplacerait pour punir
Axel de cette désobéissance. »
J’avais été l’un
des protagonistes de cette histoire, mais je n’en connaissais pas les
coulisses.
« Sœur
Gabrielle m’avait assuré que si j’étais assez ferme et certaine que j’agissais
pour le bien d’Axel, il se soumettrait à la fessée. Je ne devais pas tenir
compte de la pudeur de ce grand garçon quand je le déculottais. Je dois avouer
que j’arrive assez bien à oublier son âge. Je crois que lui également. »
Il me restait
pourtant toujours une petite voix qui me disait que je n’étais pas traité comme
je le devrais à mon âge.
« Sœur
Gabrielle m’a recommandé de lui ôter tous ses privilèges d’adulte, à tous les
instants, pas seulement quand il a mérité une fessée. C’est ce que j’ai fait.
Finalement, c’est plus simple de savoir que tu as un petit garçon de quatre ou
cinq ans à la maison, que tu dois le surveiller en permanence et qu’il doit
venir rendre compte de ses écarts, la culotte baissée, à plat ventre sur tes
genoux.
– Il a
accepté ?
– Je ne lui ai
pas donné le choix. Ce sont les grandes personnes à qui on donne le choix. Axel
n’en est plus une. Tout s’est enchaîné après la première fessée. Elle s’est
déroulée sous la menace de la figure tutélaire de Sœur Gabrielle. Il a subi sa fessée
sans contester mon droit à la lui administrer. Si j’étais légitime pour lui
donner une première fessée, je l’étais également pour la deuxième, puis pour la
troisième. Ensuite, il n’y a pas de raison que cela s’arrête tant que j’estime
qu’Axel en a besoin. »
J’étais bien
obligé de reconnaître que c’était exactement comme cela que les choses
s’étaient déroulées.
« Je m’y
suis prise comme s’y prend une Maman avec ses enfants. Tant que la fessée est
utile, il faut continuer à l’administrer. Si la dernière correction date de la semaine
dernière ou même du mois dernier, l’enfant n’a pas suffisamment grandi pour que
cela fasse une différence en lui en donnant une nouvelle. De fil en aiguille,
il est normal de fesser un grand garçon, quel que soit son âge, s’il a toujours
l’habitude d’être puni de cette façon. Avec Axel, j’ai juste fait le pont avec
quelques années de sevrage.
– Oui, tu as
raison. La clé est de ne jamais cesser de donner la fessée. »
J’ai cru que la
conversation était arrivée à son terme. Il n’y eut de personne qui se levait.
« Mais,
dis-moi, j’y pense. Si ce que tu dis est valable pour un garçon, c’est aussi
vrai pour une fille.
– Oui, il n’y a
pas de raison. »
La réponse de
Julie était hésitante, comme si elle ne voyait pas où sa mère voulait aller.
« Te
rappelles-tu le jour où je t’ai annoncé que je ne te fesserai plus ?
– Oh oui,
c’était trois jours après que j’aie eu quinze ans.
– Je me suis
souvent questionnée pour savoir si j’avais bien fait. Je dois avouer qu’à plus
d’une occasion ma main m’a démangée de recommencer. Tiens, la dernière fois
c’était l’été dernier quand tu as eu cet accrochage en voiture. Visiblement, tu
avais trop bu à la soirée dont tu venais. Ce soir-là je me suis dit qu’une
bonne fessée t’aurait fait le plus grand bien.
– Maman tu ne
veux pas dire que tu vas …
– Ce que tu
viens d’expliquer pour Axel, donne à réfléchir. Je vais y songer.
– Mais Maman, tu
ne peux pas sérieusement envisager de me …
– Je viens de te
dire que je vais y réfléchir.
– Oui, c’est
vrai mais …
– Cela suffit
maintenant. Le sujet est clos pour le moment. Sauf si tu préfères que je décide
tout de suite. »
La voix de la
Maman de Julie s’était faite plus froide. La menace était limpide. Julie se le
tint pour dit.
« Axel,
viens-ici ! »
Julie m’appelait
depuis une pièce qui jouxtait le séjour où j’étais au coin. J’y étais resté
assez peu de temps au regard de ce que Julie pratiquait habituellement, mais
c’était probablement l’heure du déjeuner.
Je n’avais pas
d’autre choix que de me rendre à son appel en traversant la maison la culotte
baissée. Julie ne m’avait pas autorisé à me rhabiller. Je la rejoignis dans la
cuisine. La mère de Julie s’y trouvait également.
« Il se balade
dans la maison cul nu. C’est son habitude ?
– Oui, c’est la
règle que je lui ai donnée. Il doit attendre que je l’autorise à remonter sa
culotte. Dans la pratique, le plus souvent c’est moi qui le fais. Ainsi, je
suis certaine qu’il s’est correctement rhabillé. Il a tendance à vouloir cacher
ses fesses au plus vite et cela donne souvent un garçon mal fagoté. »
Julie avait posé
sa main sur mes fesses et elle les caressait doucement.
« Avant de
le rhabiller, un passage aux toilettes. »
Julie me prit
par la main. Je la suivis. Elle m’installa sur la cuvette et positionna mon
pénis vers le bas.
« Tu
m’appelles quand tu as fini. »
Rien n’avait
changé par rapport à la façon dont elle s’y prenait dans notre appartement. La
présence de sa mère n’y changeait rien. J’essayais d’imaginer comment me
comporter vis-à-vis de la mère de Julie. Que se passerait-il si d’autres
personnes passaient visiter la mère de Julie pendant notre séjour ? Y
aurait-il d’autres invités pour Noël ? Je ne voyais pas comment cela
pourrait empêcher Julie de me punir. Assis sur les toilettes, j’avais le temps
de réfléchir à ma situation.
Je relâchais mes
sphincters et un jet d’urine coula entre mes jambes. Je m’apprêtais à appeler
Julie quand je remarquais une flaque au sol, entre mes pieds. De l’urine avait
dû gicler, passant sous l’abattant sur lequel j’étais assis et couler jusqu’au
sol.
J’étais
consterné. Faire pipi par terre, quelle négligence ! Quel comportement
enfantin ! Comment avais-je pu faire aussi peu attention ? C’était
tout moi. Etre aussi inattentif à des gestes quotidiens. Je n’avais pas volé la
fessée que Julie allait me donner. J’en arrivais à souhaiter qu’elle soit si
sévère que plus jamais je ne me laisserais aller à autant de distraction.
« As-tu
fini ? »
C’était Julie.
J’avais honte, mais il fallait faire face à mon indolence.
« Oui, j’ai
fini, mais … »
Je ne savais pas
comment lui dire ce que j’avais fait.
« Que se
passe-t-il ? »
Julie entra dans
les toilettes et commença ses investigations. Elle découvrit la flaque. Elle me
donna une claque sur la cuisse nue.
« Mais ce
n’est pas vrai ! Encore ta proverbiale distraction. Mais que vais-je faire
de toi ? Tu ne bouges pas de là ! »
Julie revint
avec une serpillère. Elle m’essuya l’extrémité de mon pénis puis elle me mit
debout.
« Ne marche
pas dans le pipi ! »
Une claque sur
les fesses maintenant accessibles et elle me mit au coin, dans l’angle des
toilettes.
« Que se passe-t-il ? »
La mère de Julie
avait été attirée par le ton de Julie qui me grondait.
« C’est lui
qui a fait ça ? Cela mérite une bonne fessée ! »
Julie répara les
dégâts que j’avais commis. Quand elle revint, je savais que c’était le moment
de ma punition. Elle me prit par le bras et me fit sortir des toilettes. Là,
dans le couloir, elle me courba sous son bras. Je la laissais me placer comme
elle le souhaitait, devançant ses gestes.
C’était un
sentiment très ambivalent. Je craignais la fessée à venir. Je savais que Julie
saurait me faire regretter mon étourderie et que cela serait douloureux. Dans
le même temps, intérieurement, je convenais qu’il n’y avait pas de meilleure réaction
que de me fesser. Julie avait pleinement raison de sévir.
Elle avait eu
quelques mots d’exaspération envers moi quand elle avait découvert la flaque de
pipi. Je ne voulais pas qu’elle se lasse de mes bêtises à répétition et qu’elle
cesse de s’occuper de moi. J’espérais que la fessée qu’elle se préparait à
m’administrer, lui donnerait le sentiment d’avoir fait justice et de pouvoir
repartir sereine vers ma prochaine bêtise.
Je ne fus pas
déçu. Julie me donna une longue et sévère fessée. Je sentais une forte brûlure
sur ma peau, à chaque fois qu’elle y abattait sa main. Je me lançais dans une
involontaire danse fessière qui était rythmée par la main de Julie. Je ne
pouvais pas faire autrement que de crier et de sangloter, mais je savais que je
me rappellerai de cette punition la prochaine fois que Julie m’assiérait sur
les toilettes.
Cette fessée se
finit par une mise au piquet. Julie me conduisit dans la cuisine et elle
m’ordonna de placer mon nez contre le mur et mes mains sur la tête. J’y restais
le temps que le déjeuner soit fin prêt. Julie me fit alors venir près de sa
chaise.
« Feras-tu
attention quand tu feras pipi de bien mettre ton pénis vers le fond des
toilettes ?
– Oui, Julie, je
ferai attention.
– Si tu me
refais cela, je prendrai la ceinture pour te fesser. Est-ce compris ?
– Oui
Julie !
– Bon, j’espère
que tu seras sage, maintenant. »
Julie me
reculotta et je pus prendre place à table.
Merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
J'ai l'impression que Julie devrait pas fâcher sa mére sinon elle risque d'être fessée elle aussi jule
RépondreSupprimerBonjour Jule,
SupprimerEst-ce bien cela votre prénom ?
Julie sera-t-elle fessée par sa mère ? On ouvre les paris.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour,
RépondreSupprimerLa conduite du récit est assez habile à entretenir le suspens. On s'attend à chaque paragraphe à ce que la mère de Julie, qui a l'air d'avoir la main leste elle aussi, flanque une fessée à Axel... Mais non, au final c'est toujours Julie qui s'en emploie avec son efficacité habituelle.
Nul doute que cela va inévitablement se produire... Nous le saurons peut-être au prochain épisode (?)
Ramina.
Ramina,
SupprimerDu suspens ? Non, je ne vois vraiment pas.
Mais vous avez raison, il faut lire le chapitre suivant pour savoir si la mère de Julie s'y met aussi. Réponse samedi prochain ? Ce n'est pas sûr !
Au plaisir de vous lire,
JLG.
"Julie qui s'en emploie" N'importe quoi!!! Décidément la chaleur ramollit l'attention. Bien entendu c'est "Julie qui s'y emploie!"
SupprimerRamina
Ou peut être que la mère de julie va s'occuper des deux jule
RépondreSupprimer