vendredi 24 août 2018

Consultation es fessée - Madame ?


Là où l’expertise se révèle primordiale.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, prénoms parfois...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Jeudi 23 août 2018 - 15h17

« Allô, Docteur ?
– Docteur Jeanine Legendre. Bonjour. Que puis-je pour vous, Madame ?
– Docteur, j’ai besoin de vos conseils.
– C’est tout naturel. Expliquez-moi ce qui vous amène.
– Il faut d’abord que je vous explique la situation.
– Faites ! Et prenez votre temps. Il est essentiel que je comprenne.

– Jean-Paul, c’est mon compagnon. Nous vivons ensemble depuis cinq ans. Dès notre première rencontre, j’ai su que c’était avec lui que je voulais faire ma vie. Je pense que je ne me suis pas trompée et je crois qu’il est du même avis que moi.
– Vous formez un couple heureux si je comprends bien.
– Oui, c’est cela. Un couple heureux. Les rôles y ont été rapidement établis. Quand je l’ai connu, Jean-Paul était un jeune homme immature. J’avais déjà la réputation de savoir ce que je voulais et de faire ce qu’il fallait pour l’obtenir.
– Je vois. Dans votre couple, c’est vous qui avez la tête sur les épaules.
– Exactement. Et j’ai pris très vite la responsabilité de la discipline conjugale.
– Par discipline conjugale, vous voulez dire ?
– Cela faisait moins d’un mois que nous nos fréquentions. A plusieurs reprises, j’avais dû le reprendre, le gronder serait un terme plus exact, à propos de son attitude. Il avait l’habitude, à chaque fois que quelque chose n’allait pas, d’en reporter la faute sur les autres. Ce n’était jamais de sa faute et à deux occasions ce week-end-là, j’avais mis en évidence sa responsabilité dans ce qui lui arrivait. Il avait protesté et sans réfléchir, je l’avais menacé d’une fessée s’il n’admettait pas sa faute. A ma grande surprise, cela l’avait fait céder.
– Savez-vous si la fessée faisait partie de son régime habituel ?
– Je ne l’ai su qu’après. Sa mère m’a expliqué qu’elle en venait encore à cette extrémité quand il poussait ses comportements infantiles trop loin.
– Cela explique pourquoi il a réagi positivement à votre promesse de fessée. Elle ne lui était pas étrangère.
– Oui, sans doute. J’en ai eu la confirmation la semaine suivante. Une dispute a éclaté entre ma colocataire et Jean-Paul. J’ai cru me trouver en présence d’enfants : un motif futile, des arguments de mauvaise foi, l’appel des deux côtés à ce que je prenne parti pour l’un contre l’autre, le refus d’abréger l’altercation… Deux gamins en colère.
– Ce que vous décrivez est éloquent.
– J’ai dû y mettre fin. J’ai attrapé la plus proche, ma colocataire, je lui ai donné une forte claque sur les fesses et je lui ai dit de se taire. Aussitôt, j’ai fait pareil avec Jean-Paul. Ils sont restés muets de surprise pendant quelques secondes. Jean-Paul s’est repris le premier. Il a protesté. Non pas contre la fessée que je venais de lui donner, mais parce que je ne lui donnais pas raison.
– Typique d’un comportement enfantin !
– C’est ce dont j’ai ressenti sur le moment. Sans réfléchir plus avant aux conséquences de ce que je faisais, je l’ai courbé sous mon bras et, sur le fond de son pantalon, je lui ai donné une dizaine de claques. Cela n’a pas dû lui faire grand mal, physiquement parlant, mais je conçois qu’il en ait été vexé. J’étais tellement outré par ce comportement que je lui ai ordonné d’aller s’asseoir sur un fauteuil qui nous tournait le dos à l’autre bout de la pièce et de m’en plus bouger s’il ne voulait pas que je sois plus démonstrative.
– Sage initiative !
– Je m’attendais à ce qu’il conteste bruyamment ma décision, mais il n’en a rien été. Il est allé prendre place sur le fauteuil et s’y est tenu silencieux. Je n’ai pas eu le temps d’en tirer des conclusions sur le moment. Ma colocataire s’est moquée de lui, de la fessée qu’il avait eue et de son obéissance de petit garçon. Je lui ai alors fait subir le même sort : une dizaine de claques sur la jupe et je l’ai envoyée dans sa chambre avec interdiction d’en sortir. Ce n’était pas la première fois que j’utilisais cette méthode avec elle et elle savait que quand je me fâchais, il valait mieux filer doux. Les trois ou quatre fessées déculottées que je lui avais données le lui avait appris.
– Vous lui donniez la fessée déculottée ?
– Bien sûr, c’était parfois la seule façon de la contraindre à respecter les règles que nous nous étions fixées.
– Et Jean-Paul, comment a-t-il réagi ?
– Il était visiblement penaud et ne savait pas comment sortir de cette situation. Il est resté sur son fauteuil, sans rien faire, jusqu’à ce que je lui demande de venir me voir. Là, je l’ai de nouveau grondé, en lui disant qu’il aurait mérité une fessée plus sérieuse. Je l’ai renvoyé chez lui en lui disant de revenir le lendemain demander pardon.
– Et il est revenu le lendemain.
– Vous devinez juste. Je lui ai accordé mon pardon, mais en lui promettant d’être plus sévère la prochaine fois. Il a accepté ce verdict.
– Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
– Je ne savais pas quoi en penser. Donner la fessée ne me faisait pas peur, pas plus que de baisser une culotte pour le faire. Je l’avais expérimenté avec ma colocataire, mais aussi avec un petit cousin dont j’avais en la garde l’été d’avant. J’en avais constaté l’efficacité. Mais je sentais bien que mes relations avec Jean-Paul en étaient à un tournant. Soit elles devenaient sérieuses et je devais prendre des initiatives contre sa tendance à se comporter en petit garçon, soit elles devaient cesser.
– Et vous avez choisi qu’elles durent ?
– Je ne sais pas s’il s’agit vraiment d’un choix. Les choses sont arrivées à un point de non-retour quelques semaines plus tard. La décision s’est imposée. Nous étions chez ma mère pour y passer le week-end. Pendant le déjeuner, elle a fait un reproche, parfaitement justifié à Jean-Paul. Il lui a répondu insolemment. Je lui ai demandé d’arrêter et de s’excuser. Au lieu de le faire, il a continué à être désagréable. Je l’ai prévenu qu’il fallait qu’il cesse immédiatement. Il m’a regardé. Il y avait une leur évidente de défi dans son regard. Puis il s’est tourné vers ma mère et il l’a presque insultée.
– Un test. Comme en font les enfants. Pour voir jusqu’à où ils peuvent aller.
– Jean-Paul avait été trop loin. Je n’ai pas hésité. Je l’ai pris par le bras, je l’ai emmené jusqu’au canapé tout proche où je me suis assise. C’est quand j’ai commencé à déboucler sa ceinture qu’il a commencé à geindre. Il me demandait pardon, de ne pas le fesser ici, de ne pas baisser la culotte, mais tout cela sans faire un geste pour s’opposer à son déculottage. Trente secondes, pas plus, m’ont suffi pour que sa culotte soit à la hauteur de ses genoux. Je l’ai couché en travers de mes genoux. Il a pris une fessée qui l’a mené aux cris et aux larmes, puis je l’ai envoyé au coin, le temps que nous finissions le repas. A la fin, la culotte toujours baissée, il est venu demander pardon à ma mère.
– Oui, vous êtes allée jusqu’au bout.
– Je le sentais honteux, humilié, au bord des larmes, mais il s’est exécuté.
–Quelles en ont été les suites ?
– Il a été irréprochable tout l’après-midi. Chaque fois qu’il était en présence de ma mère, il rougissait et il baissait les yeux, mais pas un mot plus haut que l’autre.
– Cela a dû vous conforter quant à l’utilisation de la fessée.
– C’est ce que je lui ai dit le soir dans notre chambre. Je lui ai annoncé que, désormais, il aurait la fessée à chaque fois que je trouverai son comportement inadmissible. Il a faiblement protesté, me suppliant de ne pas le faire en présence d’autres personnes. J’ai mis fin à la discussion en le menaçant d’une nouvelle fessée immédiate. A compter de ce jour il s’est résigné et notre relation dure toujours.
– Avez-vous toujours besoin de le corriger ?
– Et oui ! Cela ne s’arrête pas. Je m’y suis habituée et Jean-Paul également. Il n’a pas vraiment eu le choix. Moins d’un mois après cette première fessée, il a haussé les épaules quand ma mère lui a fait une remarque. Je m’apprêtais à sévir quand ma mère m’a demandé de le faire elle-même. Depuis, il est régulièrement fessé par sa belle-mère et je ne compte plus les repas de famille qu’il a fini au coin, la culotte baissée, après une bonne fessée.
– Ah, vous avez durci son régime disciplinaire.
– Effectivement. Sa mère qui ne le fessait qu’en privé a résolu de le punir devant tout le monde après que j’ai fessé Jean-Paul en sa présence. Entre sa mère, sa belle-mère et moi, je peux vous garantir qu’il file droit.
– Je vois que vous tenez les choses bien en mains. Je ne vois pas en quoi je peux vous être utile.
– C’est que ces derniers temps, je sens que les fessées que je lui donne sont moins efficaces, comme s’il s’était habitué à la cuisson que ma main provoque sur ces fesses. Rendez-vous compte : cinq fessée en une semaine il y a quinze jours, quatre la semaine dernière, et je suis déjà à six cette semaine.
– Il n’y en avait pas autant auparavant ?
– Non, loin de là. Après une fessée, il se tenait tranquille plusieurs jours. Maintenant, c’est à peine si cela lui fait de l’effet plusieurs heures. Enfin, j’exagère un peu.
– Et quelles mesures envisagez-vous ?
– C’est pour cela que je vous appelle Docteur, je ne sais pas si c’est la bonne solution.
– Expliquez-moi ce à quoi vous avez pensé.
– Je me suis dit qu’il fallait que certaines fessées, celles qui sanctionnent les comportements les plus graves, soient bien plus rigoureuses. Quand j’en ai parlé à la mère de Jean-Paul, elle m’a donné le martinet qu’elle utilisait parfois quand il était enfant. J’ai essayé, mais cela n’a aucun effet. Quand je le fesse avec ce martinet, j’ai l’impression qu’il s’ennuie sur mes genoux. Aucune réaction.
– Je ne suis pas étonné. Un martinet traditionnel, cela cingle un tout petit peu. Rien de rédhibitoire pour un adulte.
– Que faut-il utiliser alors ?
– Vous m’avez parlé de fessées sous votre coude, ou à plat-ventre en travers de vos genoux, est-ce là les positions que vous utilisez habituellement ?
– Oui, c’est cela. Je le mets également souvent à genoux entre mes pieds alors que je suis assise et je le couche sur ma cuisse. Parfois, il prend une fessée debout, mais ce ne sont alors que quelques claques d’avertissement pour souligner une réprimande. Tenez, l’autre jour dans la salle de bain, sans faire attention à ce qu’il faisait, il a éclaboussé par terre avec l’eau de son bain en y rentrant. Il y en avait partout. Je lui ai donné une série de claques sur les fesses pour lui faire comprendre que je n’étais pas contente et pour qu’il aille chercher la serpillière.
– Oui, je vois. Une sanction rapide qui suit immédiatement une petite négligence.
– C’est cela. Mais généralement, quand je veux le punir et qu’il s’en souvienne, c’est l’une des positions dont je vous ai parlé. Il me semble qu’en le tenant tout contre moi, il a bien plus conscience de ce que je lui reproche, de la colère que j’ai contre lui et de la nécessit de le punir.
– Oui, je comprends. Je pense que c’est la meilleure façon de faire, mais vous ne savez pas comment rendre les grosses fessées plus rigoureuses ?
– Oui, je ne sais pas ce qu’il faut faire.
– Avez-vous essayé d’autres instruments que ce petit martinet ?
– Euh non. Je veux être sévère, mais je ne voudrais pas le blesser. Parfois, quand je le fesse, je suis tellement hors de moi.
– Oui, il faut choisir judicieusement ces instruments. Il y a bien sûr la badine en bois souple, mais je vous conseille de ne l’utiliser que si vous être certaine d’avoir la maîtrise de la fessée que vous donnerez à Jean-Paul. Si vous y allez trop fort, vous pouvez aller jusqu’au sang. Autrement, bien maniée, c’est un instrument redoutable qui laisse des marques pour plusieurs heures.
– Ah, je vois.
– Mais autrement vous avez le choix. Vous n’aurez aucun risque de blessures que ce soit avec une règle plate en bois, le dos d’une brosse à cheveux ou de bain, une ceinture pour peu que vous en ayez réduit la longueur en l’entourant autour de votre main, pour pouvoir la manipuler en proximité.
– Avec ces instruments, pas de risque de blessure ?
– Il y a un risque de contusion, maissi vous observez bien Jean-Paul quand vous lui donnez la fessée, vous saurez vous arrêter à temps.
– Et comment ?
– Il est un moment, où poursuivre la fessée est inutile. La sécrétion d’endorphines atténue la douleur si la fessée dure trop longtemps. Le puni ne ressent plus la cuisson sur ses fesses. Continuer ne sert plus à rien, sauf à provoquer des contusions dont on ne s’apercevra que plus tard. Quand votre puni cesse de réagir à l’application vigoureuse d’un instrument sur ses fesses, c’est qu’il est temps de mettre fin à la correction. Aller plus loin n’apportera plus rien, sauf si vous disposez d’un terrain vierge de fessée, le haut des cuisses par exemple.
– Merci Docteur, je vais suivre vos conseils.
– A cette condition, aucun risque !
– Merci Docteur, c’est exactement le conseil dont j’avais besoin.

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