Une mise au point salutaire faite par le docteur Legendre.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les
détails trop personnels (noms de famille, lieu, prénoms parfois...) qui
permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.
Mardi 10 juillet 2018 - 17h44
« Allô, Docteur ?
– Le Docteur Jeanine Legendre. Bonjour.
Que puis-je pour vous, Madame ?
– Je vous en prie. Pouvez-vous me dire ce qui
vous amène ?
– Voilà, c’est à cause de Clara.
– Oui. Clara ?
– C’est ma colocataire. Nous partageons un
appartement.
– Excusez ma curiosité, mais votre voix ne
sembla pas être celle d’une toute jeune fille.
– Oh non, j’ai quarante-huit ans.
– Et vous vivez en colocation ? C’est
plutôt inhabituel pour une personne de votre âge.
– Vous savez, les accidents de la vie ne laisse
pas forcément le choix. J’ai dû divorcer il y a deux ans et bien que j’aie un
emploi, je ne pouvais assumer seule un loyer.
– Vous habitez donc avec une amie, une personne
de votre famille ?
– Non, j’ai tout simplement répondu à une petite
annonce. Je ne connaissais pas Clara avant.
– Cette cohabitation vous cause des
soucis ?
– Non, pas exactement… Enfin, si… Mais ce n’est
pas la cohabitation.
– Expliquez-moi !
– Au début ça a été difficile. Vous savez, je
suis assez désordonnée et plutôt tête-en-l’air. Je laissais traîner mes
affaires, j’oubliais de payer ma part de loyer à temps. Clara me reprochait de
ne pas faire ma part de ménage… Vous voyez, des choses comme ça.
– Je vois tout à fait. Vous en parlez au passé,
est-ce parce que ça s’est amélioré ?
– Bien obligé !
– Bien obligé, c'est-à-dire ?
– Cela faisait quelques mois que je vivais chez
Clara quand un soir elle s’est fâchée. Je dois avouer qu’elle avait de bonnes raisons.
Ce n’est pas facile à reconnaitre, même au téléphone, mais ça ne devait pas
être simple de cohabiter avec moi. J’ai un peu honte de moi.
– Ce que vous me dites ne sortira pas d’ici. Vous
pouvez tout me dire, même ce qui ne vous présente pas sous le meilleur jour.
C’est à ça que sert un numéro d’appel anonyme.
– Oui, je sais. C’est pour cela que je vous ai
appelée.
– Si vous voulez que mes conseils soient utiles,
il faut m’exposer toute la situation. Même ce qui est délicat.
– Oui Docteur !
– Vous disiez donc que ce n’était pas facile de
partager un appartement avec vous.
– Non, bien sûr. J’avais oublié une petite
culotte sale sur la table de la cuisine, des chaussettes dans l’entrée et
j’avais laissé un capharnaüm dans le séjour. Clara m’avait aussi demandé de
ranger un peu ma chambre la veille et je ne l’avais pas fait. Pour couronner le
tout, je n’avais pas nettoyé la baignoire après ma toilette du matin.
– En effet, cela fait beaucoup. Je comprends
votre colocataire. Que s’est-il passé alors ?
– Clara m’a dit que je devais partir.
– Vous êtes encore là. C’est donc qu’elle n’a
pas mis sa menace à exécution.
– Non, pas celle-là. Je l’ai suppliée de n’en
rien faire et je lui ai promis de m’améliorer. Elle m’a dit que ça ne pouvait
pas continuer et qu’en acceptant une colocataire plus âgée qu’elle, elle s’attendait
à plus de maturité.
– Elle est plus jeune que vous ?
– Bien plus ! Elle n’a que vingt-six ans.
Je pourrais être sa mère [rire bref]. Quelle drôle d’idée ! Sa mère ?
C’est impossible !
[Long silence]
– Vous parliez de cette soirée…
– Oui, j’ai dû avouer à Clara que ce que ma mère
appelait de la frivolité avait été un de mes défauts de tout temps et que c’était
une des raisons de mon divorce.
– Ah oui, je vois.
– Elle me questionnait je lui ai expliqué que,
quand je vivais chez mes parents, ma mère m’avait fait passer ce défaut mais qu’il
était revenu très vite après mon mariage.
– Expliquez-moi cela.
– Maman me punissait à chaque fois que j’oubliais
des affaires là où elles n’avaient rien à faire ou quand je ne faisais pas mon
travail.
– Elle vous punissait ? Dites-m’en plus.
– Ce n’est pas aisé à raconter. J’en ai encore
honte.
[Silence durant plusieurs secondes]
– Maman me donnait la fessée.
– Ce n’ai pas si grave que cela. Vous n’êtes pas
la seule petite fille à avoir reçu, étant enfant, quelques fessées de sa Maman.
– Oui, je sais. Mais ce n’était pas seulement
quand j’étais petite.
– Pas seulement ?
– Non, j’ai habité chez mes parents jusqu’à mon
mariage. J’avais vingt-huit ans.
– Et votre Maman vous donnait encore la fessée ?
– Elles sont devenues régulières quand Maman a
estimé que ce n’était plus normal que je ne me prenne pas en charge. J’avais
vingt ans. Elle m’a dit que puisque les autres méthodes ne fonctionnaient pas…
– Avez-vous dit tout cela à Clara ?
– Oui, de fil en aiguille, pour l’amadouer. Je
lui ai tout dit.
– Comment a-t-elle réagi ?
– Elle s’est tue pendant un long moment et elle
m’a ordonné de rester silencieuse quand j’ai voulu prendre la parole. Elle a fini par me
donner le choix.
– Le choix ?
– Soit je faisais mes valises sur le champ, soit
elle adoptait la méthode de ma mère. J’ai eu beau la supplier, elle est restée
inflexible. « Va dans ta chambre, m’a-t-elle dit. Je te donne une heure.
Si à ce moment-là tu es encore là, je te donnerai une fessée ! »
– Et alors ?
– Je n’ai pas réussi à me décider. Clara est
revenue au bout d’une heure. Elle s’est assise sur mon lit, elle m’a couchée en
travers de ses genoux et elle m’a donné une fessée, la première depuis
longtemps.
– Vous l’avez laissée faire ?
– Non… euh, oui… je ne sais pas. Je n’avais pas
où aller et puis elle s’y prenait comme ma mère, la même fessée. Un déluge de
claques brûlantes après avoir relevé ma jupe et baissé ma culotte. Ça faisait très mal. Je pleurais quand, en me
tenant par l’oreille, elle m’a emmenée au coin dans la cuisine pendant qu’elle
préparait le dîner. Comme faisait Maman !
– Donc ce n’est pas vous qui avez choisi, c’est Clara.
– Oui, on peut dire ça.
– Et comment le vivez-vous ?
– Je sais que Clara a de bonnes raisons de me
punir. Je ne lui en veux pas. Ce soir-là, quand elle m’a autorisée à sortir du
coin, je lui ai demandé pardon. Elle m’a prise dans ses bras et elle m’a dit
que, désormais, j’aurai la fessée à chaque fois que j’en aurai besoin.
– A-t-elle tenu sa promesse ?
– Oh pour ça, oui, bien sûr ! J’ai une
fessée à chaque fois que je fais une bêtise. Clara est très stricte. Mais elle
est très attentive à ne pas me punir quand je ne l’ai pas mérité.
– Avez-vous persévéré dans les défauts qui ont
motivé cette première fessée ?
– Oh, non, je fais attention… pas tout le temps.
Mais je me suis beaucoup améliorée et il y a bien moins de tension entre nous
qu’avant. Je crois qu’elle m’aime bien et moi je ne voudrais pas la quitter.
– Vous recevez donc la fessée moins souvent ?
– Je ne sais pas. Clara est très exigeante !
Trois fois la semaine dernière et deux fois celle-ci. C’est beaucoup !
– Ça dépend. Les aviez-vous méritées ?
– Oui, c’est sûr !
– Alors, c’est plutôt normal, non ?
– Oui, jusqu’à hier soir.
– Hier soir ?
– Oui, hier soir. Clara avait invité des voisins
pour l’apéro. J’ai été un peu désagréable avec le voisin du dessus. Pour être honnête,
j’avais trop bu et j’ai été très désagréable. Même impolie. Clara m’en a fait
la remarque et je lui ai répondu de façon insolente. Elle m’a envoyée dans ma
chambre. J’étais furieuse, mais je n’ai pas osé désobéir.
– Je suppose que Clara n’en est pas restée là.
– Non, bien sûr ! Quand tout le monde a été
parti, elle m’a donné une fessée. Avec le martinet. J’ai encore des marques !
– Vous l’aviez méritée, non ?
– Oui, je suis d’accord. Mais c’est ce qu’elle m’a
promis…
– Une promesse ?
– Clara m’a dit que la prochaine fois elle ne m’enverrait
pas dans ma chambre, mais que j’aurai la fessée devant tout le monde.
– Je vois, c’est une menace sérieuse.
– Oui, mais je ne veux pas !
– Je comprends. Une fessée en public, devant
tous les voisins. Mais dites-moi d’abord : auriez-vous osé répondre à Clara
si les voisins n’avaient pas été là ?
– Non, bien sûr !
– En fait vous avez profité de la présence d’autres
personnes pour défier Clara. N’est-ce pas ?
– Euh… oui… peut-être.
– Et vous vous étonnez qu’elle veuille y mettre
fin ?
– Euh… non… mais pas comme ça.
– Vous vous comportez, depuis que vous cohabitez
avec Clara, comme une petite fille désobéissante et plutôt frivole. Ai-je
raison ?
– Euh…
– Clara a trouvé comment vous obliger à devenir
plus raisonnable, et ça marche. Vous ne croyez pas ?
[Quelques secondes de silence]
– Si.
– Depuis quand faudrait-il demander l’autorisation
d’une petite fille malpolie et insolente avant de lui baisser la culotte et la
fesser sévèrement ? Pensez-vous que Clara doive vous demander votre avis ?
– Euh… je ne sais pas… euh… non.
– Nous sommes d’accord ! Clara a donc parfaitement
le droit de vous fesser là où elle l’estime nécessaire, quand elle pense que
vous l’avez mérité. C’est une bonne chose que la présence d’autres personnes ne
la poussera plus à différer les corrections que vous mériterez. Il me semble
même, puisqu’elle a pris la responsabilité de rectifier vos comportements
irresponsables, qu’elle en a le devoir.
– Euh…
– Une bonne fessée devant les personnes avec qui
vous avez été déplaisante et en présence desquelles vous avez été insolente, je
ne vois rien de mieux pour vous faire passer ces détestables habitudes. Je
parie qu’ensuite, vous y réfléchirez à deux fois avant de recommencer !
- Euh… oui !
– De toute façon, je n’ai pas l’impression que Clara
vous donnera le choix.
– Non, pas le choix.
– Alors tout va bien. Quand Clara vous donnera
une fessée déculottée en public, sachez que c’est pour votre bien. Est-ce bien
compris ?
– Oui, Docteur !
– Vous n’oublierez pas, en présence des personnes qui seront là, après votre séjour au
coin, de lui demander pardon pour l’écart qui a nécessité cette punition. Il est nécessaire que vous montriez à tous que vous regrettez d'avoir été capricieuse.
– Non docteur.
– Vous verrez comment vous vous sentirez mieux
ensuite. Vous en avez besoin !
– Oui Docteur !
– Allez de ce pas lui raconter notre
conversation. Il ne faut pas qu’elle hésite. Dites-lui que j’approuve sa
décision.
– Bien Docteur ! »
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est petites scénettes sont vraiment charmantes.
Ah les bons conseils du docteur Jeanine ! Appliquerait t -elle les mêmes traitements chez elle ? On imagine les retours pétaradants à la maison après une journée à conseiller l'utilisation. Comment ça, monsieur n'a pas préparé le diner pendant que je me tuais au travail toute la journée! ! Aller on amène ses fesses, et hop, une bonne fessée déculottée pour passer de la théorie à la pratique et faire avancer les sciences de l'Education!
Ramina
science!!
Oula la... Ces petites Saynètes !!!...
Supprimer2 fautes en trois mots!!!
Bien Ramina!
Au bureau avec Axel, chez madame Colas, ça fait deux fessées déculottées !!
Décidément... My Good!! Ramina very distrait!!!
RépondreSupprimerMaintenant, il manque des mots ! C'est souvent comme ça quand on modifie un bout de phrase... On en oublie ou on trouve deux fois le même. je reprends :
" On imagine les retours pétaradants à la maison après une journée à conseiller l'utilisation de la fessée "
C'est mieux comme ça
je vais vraiment finir par m'en prendre une!!!
Mon cher Ramina,
SupprimerS'il fallait administrer une fessée déculottée pour chaque faute d'orthographe sur ce blog, ce serait un emploi à temps plein ! J'en élimine quelques-unes avant de publier les textes, je les corrige encore quand ils sont en ligne quand j'en pointe une que j'avais laissé passer, mais pour les commentaires, je ne peux rien faire.
Cela dit, quelques bonnes fessées pour les fautes les plus criantes, ce serait une excellente idée. J'ai bien peur que j'en prendrais alors une ou deux de temps en temps.
Au plaisir de vous lire,
JLG.