vendredi 13 juillet 2018

Consultations es fessées - Séverine


Une mise au point salutaire faite par le docteur Legendre.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, prénoms parfois...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Mardi 10 juillet 2018 - 17h44

 « Allô, Docteur ?
– Le Docteur Jeanine Legendre. Bonjour. Que puis-je pour vous, Madame ?
– Euh, oui. Bonjour Docteur. Séverine XXXX au téléphone. Je vous remercie de prendre mon appel.
– Je vous en prie. Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?
– Voilà, c’est à cause de Clara.
– Oui. Clara ?
– C’est ma colocataire. Nous partageons un appartement.
– Excusez ma curiosité, mais votre voix ne sembla pas être celle d’une toute jeune fille.
– Oh non, j’ai quarante-huit ans.
– Et vous vivez en colocation ? C’est plutôt inhabituel pour une personne de votre âge.
– Vous savez, les accidents de la vie ne laisse pas forcément le choix. J’ai dû divorcer il y a deux ans et bien que j’aie un emploi, je ne pouvais assumer seule un loyer.
– Vous habitez donc avec une amie, une personne de votre famille ?
– Non, j’ai tout simplement répondu à une petite annonce. Je ne connaissais pas Clara avant.
– Cette cohabitation vous cause des soucis ?
– Non, pas exactement… Enfin, si… Mais ce n’est pas la cohabitation.
– Expliquez-moi !
– Au début ça a été difficile. Vous savez, je suis assez désordonnée et plutôt tête-en-l’air. Je laissais traîner mes affaires, j’oubliais de payer ma part de loyer à temps. Clara me reprochait de ne pas faire ma part de ménage… Vous voyez, des choses comme ça.
– Je vois tout à fait. Vous en parlez au passé, est-ce parce que ça s’est amélioré ?
– Bien obligé !
– Bien obligé, c'est-à-dire ?
– Cela faisait quelques mois que je vivais chez Clara quand un soir elle s’est fâchée. Je dois avouer qu’elle avait de bonnes raisons. Ce n’est pas facile à reconnaitre, même au téléphone, mais ça ne devait pas être simple de cohabiter avec moi. J’ai un peu honte de moi.
– Ce que vous me dites ne sortira pas d’ici. Vous pouvez tout me dire, même ce qui ne vous présente pas sous le meilleur jour. C’est à ça que sert un numéro d’appel anonyme.
– Oui, je sais. C’est pour cela que je vous ai appelée.
– Si vous voulez que mes conseils soient utiles, il faut m’exposer toute la situation. Même ce qui est délicat.
– Oui Docteur !
– Vous disiez donc que ce n’était pas facile de partager un appartement avec vous.
– Non, bien sûr. J’avais oublié une petite culotte sale sur la table de la cuisine, des chaussettes dans l’entrée et j’avais laissé un capharnaüm dans le séjour. Clara m’avait aussi demandé de ranger un peu ma chambre la veille et je ne l’avais pas fait. Pour couronner le tout, je n’avais pas nettoyé la baignoire après ma toilette du matin.
– En effet, cela fait beaucoup. Je comprends votre colocataire. Que s’est-il passé alors ?
– Clara m’a dit que je devais partir.
– Vous êtes encore là. C’est donc qu’elle n’a pas mis sa menace à  exécution.
– Non, pas celle-là. Je l’ai suppliée de n’en rien faire et je lui ai promis de m’améliorer. Elle m’a dit que ça ne pouvait pas continuer et qu’en acceptant une colocataire plus âgée qu’elle, elle s’attendait à plus de maturité.
– Elle est plus jeune que vous ?
– Bien plus ! Elle n’a que vingt-six ans. Je pourrais être sa mère [rire bref]. Quelle drôle d’idée ! Sa mère ? C’est impossible !
[Long silence]
– Vous parliez de cette soirée…
– Oui, j’ai dû avouer à Clara que ce que ma mère appelait de la frivolité avait été un de mes défauts de tout temps et que c’était une des raisons de mon divorce.
– Ah oui, je vois.
– Elle me questionnait je lui ai expliqué que, quand je vivais chez mes parents, ma mère m’avait fait passer ce défaut mais qu’il était revenu très vite après mon mariage.
– Expliquez-moi cela.
– Maman me punissait à chaque fois que j’oubliais des affaires là où elles n’avaient rien à faire ou quand je ne faisais pas mon travail.
– Elle vous punissait ? Dites-m’en plus.
– Ce n’est pas aisé à raconter. J’en ai encore honte.
[Silence durant plusieurs secondes]
– Maman me donnait la fessée.
– Ce n’ai pas si grave que cela. Vous n’êtes pas la seule petite fille à avoir reçu, étant enfant, quelques fessées de sa Maman.
– Oui, je sais. Mais ce n’était pas seulement quand j’étais petite.
– Pas seulement ?
– Non, j’ai habité chez mes parents jusqu’à mon mariage. J’avais vingt-huit ans.
– Et votre Maman vous donnait encore la fessée ?
– Elles sont devenues régulières quand Maman a estimé que ce n’était plus normal que je ne me prenne pas en charge. J’avais vingt ans. Elle m’a dit que puisque les autres méthodes ne fonctionnaient pas…
– Avez-vous dit tout cela à Clara ?
– Oui, de fil en aiguille, pour l’amadouer. Je lui ai tout dit.
– Comment a-t-elle réagi ?
– Elle s’est tue pendant un long moment et elle m’a ordonné de rester silencieuse quand j’ai voulu prendre la parole. Elle a fini par me donner le choix.
– Le choix ?
– Soit je faisais mes valises sur le champ, soit elle adoptait la méthode de ma mère. J’ai eu beau la supplier, elle est restée inflexible. « Va dans ta chambre, m’a-t-elle dit. Je te donne une heure. Si à ce moment-là tu es encore là, je te donnerai une fessée ! »
– Et alors ?
– Je n’ai pas réussi à me décider. Clara est revenue au bout d’une heure. Elle s’est assise sur mon lit, elle m’a couchée en travers de ses genoux et elle m’a donné une fessée, la première depuis longtemps.
– Vous l’avez laissée faire ?
– Non… euh, oui… je ne sais pas. Je n’avais pas où aller et puis elle s’y prenait comme ma mère, la même fessée. Un déluge de claques brûlantes après avoir relevé ma jupe et baissé ma culotte. Ça  faisait très mal. Je pleurais quand, en me tenant par l’oreille, elle m’a emmenée au coin dans la cuisine pendant qu’elle préparait le dîner. Comme faisait Maman !
– Donc ce n’est pas vous qui avez choisi, c’est Clara.
– Oui, on peut dire ça.
– Et comment le vivez-vous ?
– Je sais que Clara a de bonnes raisons de me punir. Je ne lui en veux pas. Ce soir-là, quand elle m’a autorisée à sortir du coin, je lui ai demandé pardon. Elle m’a prise dans ses bras et elle m’a dit que, désormais, j’aurai la fessée à chaque fois que j’en aurai besoin.
– A-t-elle tenu sa promesse ?
– Oh pour ça, oui, bien sûr ! J’ai une fessée à chaque fois que je fais une bêtise. Clara est très stricte. Mais elle est très attentive à ne pas me punir quand je ne l’ai pas mérité.
– Avez-vous persévéré dans les défauts qui ont motivé cette première fessée ?
– Oh, non, je fais attention… pas tout le temps. Mais je me suis beaucoup améliorée et il y a bien moins de tension entre nous qu’avant. Je crois qu’elle m’aime bien et moi je ne voudrais pas la quitter.
– Vous recevez donc la fessée moins souvent ?
– Je ne sais pas. Clara est très exigeante ! Trois fois la semaine dernière et deux fois celle-ci. C’est beaucoup !
– Ça dépend. Les aviez-vous méritées ?
– Oui, c’est sûr !
– Alors, c’est plutôt normal, non ?
– Oui, jusqu’à hier soir.
– Hier soir ?
– Oui, hier soir. Clara avait invité des voisins pour l’apéro. J’ai été un peu désagréable avec le voisin du dessus. Pour être honnête, j’avais trop bu et j’ai été très désagréable. Même impolie. Clara m’en a fait la remarque et je lui ai répondu de façon insolente. Elle m’a envoyée dans ma chambre. J’étais furieuse, mais je n’ai pas osé désobéir.
– Je suppose que Clara n’en est pas restée là.
– Non, bien sûr ! Quand tout le monde a été parti, elle m’a donné une fessée. Avec le martinet. J’ai encore des marques !
– Vous l’aviez méritée, non ?
– Oui, je suis d’accord. Mais c’est ce qu’elle m’a promis…
– Une promesse ?
– Clara m’a dit que la prochaine fois elle ne m’enverrait pas dans ma chambre, mais que j’aurai la fessée devant tout le monde.
– Je vois, c’est une menace sérieuse.
– Oui, mais je ne veux pas !
– Je comprends. Une fessée en public, devant tous les voisins. Mais dites-moi d’abord : auriez-vous osé répondre à Clara si les voisins n’avaient pas été là ?
– Non, bien sûr !
– En fait vous avez profité de la présence d’autres personnes pour défier Clara. N’est-ce pas ?
– Euh… oui… peut-être.
– Et vous vous étonnez qu’elle veuille y mettre fin ?
– Euh… non… mais pas comme ça.
– Vous vous comportez, depuis que vous cohabitez avec Clara, comme une petite fille désobéissante et plutôt frivole. Ai-je raison ?
– Euh…
– Clara a trouvé comment vous obliger à devenir plus raisonnable, et ça marche. Vous ne croyez pas ?
[Quelques secondes de silence]
– Si.
– Depuis quand faudrait-il demander l’autorisation d’une petite fille malpolie et insolente avant de lui baisser la culotte et la fesser sévèrement ? Pensez-vous que Clara doive vous demander votre avis ?
– Euh… je ne sais pas… euh… non.
– Nous sommes d’accord ! Clara a donc parfaitement le droit de vous fesser là où elle l’estime nécessaire, quand elle pense que vous l’avez mérité. C’est une bonne chose que la présence d’autres personnes ne la poussera plus à différer les corrections que vous mériterez. Il me semble même, puisqu’elle a pris la responsabilité de rectifier vos comportements irresponsables, qu’elle en a le devoir.
– Euh…
– Une bonne fessée devant les personnes avec qui vous avez été déplaisante et en présence desquelles vous avez été insolente, je ne vois rien de mieux pour vous faire passer ces détestables habitudes. Je parie qu’ensuite, vous y réfléchirez à deux fois avant de recommencer !
- Euh… oui !
– De toute façon, je n’ai pas l’impression que Clara vous donnera le choix.
– Non, pas le choix.
– Alors tout va bien. Quand Clara vous donnera une fessée déculottée en public, sachez que c’est pour votre bien. Est-ce bien compris ?
– Oui, Docteur !
– Vous n’oublierez pas, en présence des personnes qui seront là, après votre séjour au coin, de lui demander pardon pour l’écart qui a nécessité cette punition. Il est nécessaire que vous montriez à tous que vous regrettez d'avoir été capricieuse.
– Non docteur.
– Vous verrez comment vous vous sentirez mieux ensuite. Vous en avez besoin !
– Oui Docteur !
– Allez de ce pas lui raconter notre conversation. Il ne faut pas qu’elle hésite. Dites-lui que j’approuve sa décision.
– Bien Docteur ! »

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4 commentaires:

  1. Bonjour,
    C'est petites scénettes sont vraiment charmantes.
    Ah les bons conseils du docteur Jeanine ! Appliquerait t -elle les mêmes traitements chez elle ? On imagine les retours pétaradants à la maison après une journée à conseiller l'utilisation. Comment ça, monsieur n'a pas préparé le diner pendant que je me tuais au travail toute la journée! ! Aller on amène ses fesses, et hop, une bonne fessée déculottée pour passer de la théorie à la pratique et faire avancer les sciences de l'Education!
    Ramina


    science!!

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    1. Oula la... Ces petites Saynètes !!!...
      2 fautes en trois mots!!!
      Bien Ramina!
      Au bureau avec Axel, chez madame Colas, ça fait deux fessées déculottées !!

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  2. Décidément... My Good!! Ramina very distrait!!!
    Maintenant, il manque des mots ! C'est souvent comme ça quand on modifie un bout de phrase... On en oublie ou on trouve deux fois le même. je reprends :
    " On imagine les retours pétaradants à la maison après une journée à conseiller l'utilisation de la fessée "
    C'est mieux comme ça
    je vais vraiment finir par m'en prendre une!!!

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    1. Mon cher Ramina,
      S'il fallait administrer une fessée déculottée pour chaque faute d'orthographe sur ce blog, ce serait un emploi à temps plein ! J'en élimine quelques-unes avant de publier les textes, je les corrige encore quand ils sont en ligne quand j'en pointe une que j'avais laissé passer, mais pour les commentaires, je ne peux rien faire.
      Cela dit, quelques bonnes fessées pour les fautes les plus criantes, ce serait une excellente idée. J'ai bien peur que j'en prendrais alors une ou deux de temps en temps.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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