lundi 9 juillet 2018

C'est pour votre bien, Mademoiselle !

Oui, Mademoiselle, j'ai parfaitement conscience que vous avez vingt-cinq ans passées et que vous devez vous marier la semaine prochaine. Je n'ai pas perdu le compte des années. Il est vrai que vous avez beaucoup grandi depuis la dernière fois.
Oui, Mademoiselle, je sais que nous sommes dans le jardin devant la maison et que; à cette heure-ci, il y a beaucoup de gens qui passent sur la route et que la plupart d'entre eux vous connaissent. Je les connais également quasiment tous.

Vous savez, Mademoiselle, C'est mon travail de gouvernante de veiller à ce que les enfants de Madame soient bien élevés. Je crois que votre séjour dans ce pensionnat vous a fait oublier les règles de base de la politesse et de l'obéissance.
Cela ne fait que deux jours que vous êtes rentrée à la maison et vous vous comportez comme une petite arrogante malpolie, imbue d'elle même et qui se prend pour le centre du monde. Vous avez besoin de réapprendre quelle est votre place dans cette maison. Pour les quelques minutes qui viennent, ce sera courbée sous mon bras. Rien de tel qu'une bonne fessée déculottée en public pour ce faire ! 


J'avais honte pour vous quand, ce midi, vous vous êtes permis de répondre à vos parents et de contester leurs décisions. Ce n'est pas comme cela que vous avez été élevée. Je crois que vous allez devoir changer de ton vis à vis d'eux si vous ne voulez pas vous retrouver trop souvent dans cette position !
Je parie que, désormais, vous aurez bien moins envie de me donner des ordres, à moi votre gouvernante. Maintenant que je vous ai baissé la culotte, vous souvenez-vous de ce qui arrive aux enfants de cette maison quand ils sont insolents ? Que vous soyez majeure n'y change rien : tant que vous vivrez dans cette maison, vous serez sous ma responsabilité. Je vous déculotterai donc pour vous fesser aussi souvent que nécessaire.
J'attends de vous une obéissance sans faille, y compris quand j'ai décidé de vous punir. C'est la dernière fois que vous tenterez de m'empêcher de vous apprêter pour votre fessée. Pour votre résistance, vous aurez une autre fessée avant le dîner que vous passerez au coin dans la salle à manger. La dernière fois que vous y avez montré, à toute votre famille, vos fesses rougies par une punition, remonte à bien longtemps. Vous verrez comme on y apprend l'humilité. Qu'il y ait des invités ce soir n'y changera rien. Votre future belle-mère saura ainsi comment il convient de vous tenir en mains.

Vous avez fait votre dernier caprice vis à vis des domestiques. Je vais leur expliquer que vous n'avez pas d'ordre à leur donner. Je tolérerai les demandes raisonnables, mais elles devront passer par moi ou par votre femme de chambre. Nous y accéderons uniquement si vous avez été suffisamment sage.
Je vais d'ailleurs donner l'autorisation à Babette de vous fesser quand elle le jugera bon. Je sais qu'elle est votre femme de chambre et qu'elle est plus jeune que vous. Mais à dix-huit ans, elle a bien plus de jugeote que vous n'avez réussi à en acquérir. Vous aurez ainsi ne personne qui pourra vous surveiller de près et réagir au moindre écart. Je sais qu'elle n'hésitera pas à vous punir. Vous vous êtes rendue antipathique auprès de tout le personnel en deux jours. Babette saura vous ramener à une meilleure attitude.
C'est sans doute l'oisiveté qui vous rend aussi désagréable. Comme vous ne savez pas quoi faire, vous cherchez querelle à tout le monde. Je vais y mettre bon ordre. A partir de demain, vous irez travailler en cuisine sous les ordres de Madame Claude. Vous verrez comment ses mains savent rougir les fesses des petites paresseuses. Il est rare qu'il y ait un jour sans que l'un ou l'une des domestiques passe un moment déplaisant  à plat-ventre en travers de ses genoux, la culotte baissée.

Ma main vous a bien rougi les fesses, mais j'estime que ce ne sera pas suffisant. Pour que vous reteniez longtemps cette leçon il faut que vous en portiez les marques pendant quelques jours. Les verges devraient le permettre. Je ne m'arrêterai que quand vos fesses en seront striées.
Ensuite vous irez au piquet le long du mur de la maison, ici dans le jardin. Je veux que toutes les personnes qui passent sur la route, puisse admirer les traces que les verges auront laissé sur vos fesses. Il reste une bonne heure avant le dîner, donc votre prochaine fessée, vous resterez en pénitence tout ce temps.

Vous me remercierez plus tard de cette sévérité. C'est pour votre bien, Mademoiselle !

Quand les domestiques sont chargés de la discipline

Quand la bonne s'en charge                                                                       Une fessée et au lit
 courbé sous le bras de la bonne                                                             Une fessée déculottée à l'heure de se coucher


Merci à l'auteur anonyme pour le dessin que je lui ai emprunté

La chasse au nom du dessinateur est ouverte. Dans ce sport, Peter Pan mène 3 à 0. Qui saura relever le défi ?

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3 commentaires:

  1. Bonjour JLG,

    La gouvernante... seconde figure féminine dominante après la maitresse de maison. Elle "gouverne" la maisonnée et régente enfants et domestiques. Un personnage de référence dans les récits "d'un autre temps". Parfois, une sorte de mère de substitution pour certains personnages.
    Son caractère juste et intransigeant invite à l'obéissance et au respect. Avec elle , les garnements et gourgandines de tous poils ont vite fait de se retrouver, à plat-ventre, sur ses genoux pour "une leçon de discipline".
    Bel instantané dans la vie d'une jeune fille rangée.
    Peter'.

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  2. Peter Pan,
    Vous avez raison, du moins pour les familles qui avaient une gouvernante. Ce n'étais pas tout le monde.
    Ce qui est, par contre, moins courant, c'est que les jeunes filles de vingt-cinq ans se retrouvent courbées sous le bras, la culotte baissée et devant un parterre de spectateurs.
    Cette gouvernante est donc particulièrement stricte.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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  3. Bonsoir JLG,

    Le dessin est signé "GSMIT" et, vu le style, doit dater d'autour des années 1920-1940. La période de l'entre-deux-guerres a vu une abondance de récits d'auteurs avec une gouvernante pour personnage principal, soit en pensionnat, soit chez des bourgeois.
    Comme auteurs, citons entre autres Georges Topfer, Dagy, Hagemann et beaucoup d'autres, européens essentiellement. Et beaucoup de signatures sous pseudonymes la plupart du temps. Réputation oblige.
    Ach, die Gouvernante ! Strenge Frau !
    Bonne soirée.
    Peter'.

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