Julie avait instauré des rituels
qui rythmaient ma journée. Ils commençaient dès le lever. Afin d’émerger de mon
sommeil, Julie ne laissait plus que les quelques minutes qui lui servaient à
faire le tour de ma chambre pour ouvrir les rideaux, puis la fenêtre pour aérer
la chambre.
Elle rabattait alors les
couvertures sur le pied de mon lit et, d’une claque sur le fond du pyjama, elle
me signifiait qu’il était temps de me lever. Si un deuxième avertissement était
nécessaire, il prenait la forme d’une petite fessée qui me chauffait les
fesses, sans aller jusqu’à laisser une rougeur. Je n’ai jamais été tenté
d’aller au-delà de cette deuxième étape que j’appris bien vite à éviter en me
levant dès la première invite.
Julie me prenait alors par la
main et elle me conduisait aux toilettes. Depuis ma désobéissance le premier
jour des vacances, c’est elle qui décidait quand je devais aller faire pipi ou
caca. Tous les matins, avant le petit-déjeuner, je devais passer par cette
étape obligatoire. Elle me baissait le pantalon de pyjama et elle m’asseyait
sur le siège des toilettes.
« Tu ne bouges pas de
là ! Tu attends que je revienne ! »
Elle me laissait seul, la porte
ouverte pendant qu’elle s’occupait du petit-déjeuner.
Les initiatives que j’avais
prises les premiers jours en m’essuyant les fesses et en me rhabillant, furent
considérées comme des désobéissances et traitées comme tel. Après avoir reçu
une fessée, elle me ramena sur les toilettes où je dus attendre qu’elle soit
disposée à s’occuper de moi. J’avais compris la consigne. Je l’attendais
maintenant, patientant pendant qu’elle achevait de préparer le repas du matin.
Elle me mettait debout devant
elle. Elle saisissait mon sexe d’une main pour le maintenir en place et après
l’avoir décalotté, elle séchait la goutte de pipi qui restait à son extrémité,
avec une feuille de papier toilette qu’elle tenait dans son autre main.
Ensuite, elle me courbait sous
son bras et elle essuyait la raie de mes fesses jusqu’à ce que sa propreté la
satisfasse. La première fois qu’elle s’était livrée à ce nettoyage intime,
j’avais serré les fesses, lui interdisant l’accès à mon anus. J’étais
idéalement positionné pour recevoir une fessée. Julie ne s’en priva pas. Une
fois mes fesses bien rougies, elle avait effectué une deuxième tentative et
elle n’avait plus rencontré de résistance. Depuis, je la laissais faire,
écartant les jambes pour lui faciliter la tâche, comme elle l’exigeait.
Elle remontait alors ma culotte
de pyjama et, d’une petite tape sur les fesses, elle me signifiait de me diriger
vers la cuisine où le petit-déjeuner nous attendait.
De toute la matinée, Julie
m’avait ôté toute possibilité de faire des choses par moi-même. Il n’y avait
guère que le rasage et mon lavage de dents qui faisaient exception. C’est elle
qui me lavait sous la douche, elle qui me séchait en m’en sortant, elle qui
m’habillait.
Ensuite, j’échappais à sa
surveillance directe pendant qu’elle faisait sa toilette, mais pas à ses
directives. Elle me plaçait au coin et elle me déculottait. J’attendais là
qu’elle soit prête pour l’étape suivante.
Elle m’avait annoncé une fessée
chaque matin pendant ces vacances, en punition des bêtises que j’avais commises
à St Marie et à mes piètres résultats scolaires. Elle tenait parole.
Le nez dans le coin, je
l’entendais changer de pièce au gré de ses occupations. Elle ne m’y laissait
jamais bien longtemps avant de passer à la fessée. Répondant à son
commandement, je venais me placer à genoux entre ses pieds. Elle plaçait mon
ventre sur sa cuisse gauche et elle me faisait basculer, le nez dans les
coussins du canapé.
Sa brosse à cheveux entrait alors
en action. Un dos plat et un manche assez long en faisait un outil redoutable.
Elle la maniait avec efficacité. Je répondais à la rigueur du châtiment par des
cris et des pleurs que je ne pouvais retenir. Chaque matin, elle allait au-delà
de ce que je pensais pouvoir supporter, et pourtant je le supportais.
Quand Julie me renvoyait au coin,
c’était avec un postérieur qui irradiait une chaleur que je pouvais sentir à
distance et des élancements douloureux qui parcouraient mes fesses.
Julie me laissait alors un bon
moment au coin. Cela me laissait le temps de passer par plusieurs phases qui
faisaient de ces temps au coin des compléments idéaux des fessées. Ma première
préoccupation était de retenir mes sanglots bruyants. Je savais, par
expérience, que si je ne les étouffais pas rapidement, je risquais une autre
fessée. Julie me laissait quelques courtes minutes pour y arriver, mais sa
patience n’était pas infinie.
« Axel, je crois qu’il est
temps que tu te fasses oublier. »
Cet avertissement m’indiquait
qu’il était temps de cesser les manifestations sonores quelle qu’elles soient.
Je ne mettais pas fin pour autant à mes sanglots, mais ils me soulevaient la
poitrine silencieusement.
C’était le moment pendant lequel
mes fesses étaient encore emportées par des vagues de douleur qui atteignaient
leur paroxysme avant de refluer pour mieux revenir en un autre endroit. Ces
ondulations cuisantes ne me laissaient que peu de temps pour laisser divaguer
mon esprit. J’étais tout à la fessée que je venais de recevoir.
Je me rappelle pourtant, se
superposant aux élancements, que c’était une sensation de soulagement qui
dominait mes sentiments. Soulagement tout d’abord de pouvoir, pour vingt-quatre
heures, laisser cette punition derrière moi. Soulagement également d’avoir
réussi à maîtriser mon comportement, comme Julie l’attendait pendant qu’elle me
fessait, malgré la rigueur de la correction. Soulagement enfin que Julie ait
pris la peine de me punir pour m’aider à ne plus commettre, à l’avenir, les
mêmes bêtises. Je lui en étais reconnaissant.
Puis, la station au coin se
prolongeant et, avec le temps, la douleur devenant plus diffuse, revenaient
toutes mes revendications d’émancipation. Je ne crois pas avoir pensé, à aucun
moment, que les punitions que je recevais étaient injustifiées. Je ruminais
sans cesse la façon dont Julie me corrigeait. Je me trouvais trop grand pour
recevoir la fessée et encore plus d’être déculotté pour ce faire. C’est dans
ces temps-là où je me rappelais que Julie était plus jeune que moi et qu’elle
n’aurait pas dû avoir le droit de me punir. C’est la honte d’être soumis à ce
traitement enfantin qui remontait à mon esprit et je me sentais rougir à la
pensée du tableau que je devais offrir à Julie quand elle entrait dans la
pièce.
Parfois je commençais à
échafauder dans ma tête, une esquisse de plan qui se terminait par une Julie
acceptant de ne plus me fesser, ou alors seulement en ne me baissant que le
pantalon ou en limitant le nombre de fois où elle me déculotterait. Je
cherchais les arguments qui pourraient la faire renoncer aux corrections
qu’elle m’administrait si fréquemment ou aux circonstances qui mettraient en
évidence l’inutilité de la fessée. Je n’allais pas bien loin dans ces
scénarios, conscient de leur écart avec la réalité.
Je me gardais bien de ne montrer
aucun signe qui ait pu laisser Julie penser que j’avais des envies
d’indépendance. Dès que je l’entendais entrer dans la pièce où je me trouvais,
je rejetais toutes ces pensées de peur qu’elle lise dans mon esprit et qu’elle
y trouva matière à une nouvelle correction.
Je me sentais alors un peu
coupable d’ingratitude envers Julie qui mettait tant d’énergie à s’occuper de
moi. J’aurais, bien sûr, préféré qu’elle usât d’autres méthodes, mais le choix
de celles-ci n’entrait pas dans mon champ de décision.
J’avais oublié le rendez-vous
avec ma cheffe de laboratoire. Julie y pensait. Heureusement ! Je n’ose
songer à l’accueil qui m’aurait et réservé si j’avais manqué cette rencontre.
Mes protestations d’innocence auraient eu du mal à être entendues.
Julie, après ma fessée matinale,
me prépara pour sortir. Elle écourta le temps que je passais au coin. C’est
quand elle mit ses chaussures que je compris qu’elle venait avec moi, ou plus
exactement qu’elle m’y emmenait. Elle me tenait par la main pendant tout le
trajet. J’avais envie de lui dire que je n’avais pas l’intention de m’enfuir,
mais cela aurait été une insolence flagrante et je ne tenais pas à fournir à
Julie, sur un plateau, l’occasion de me fesser en public.
C’est elle qui annonça notre
arrivée à Bernadette, la secrétaire de la professeure Girard. Je lus un instant
d’étonnement dans les yeux de Bernadette à cette situation qui dérogeait à nos
habitudes. J’étais resté sur la réserve alors que d’habitude nous étions plutôt
sur un mode complicité et plaisanterie. Je n’osais pas prendre un ton familier,
incertain de la façon dont Julie prendrait ce mode de relation avec une grande
personne. Si elle le jugeait inconvenant, elle le sanctionnerait sans délais.
Recevoir une fessée déculottée devant Bernadette n’entrait pas dans mes plans
immédiats.
Puis la perplexité de Bernadette se
transforma en incompréhension, quand je répondis très formellement à sa
recherche de complicité. Elle était consciente que quelque chose lui échappait
mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Comme je ne lui donnais pas
d’indication pour résoudre ce mystère, Bernadette accepta de ne pas comprendre.
Elle joua le jeu de la situation.
Nous dûmes attendre quelques
minutes, puis la professeure Girard nous invita à entrer. Visiblement, la
présence de Julie la déconcertait. Cela n’était pas cohérent avec ses plans
initiaux.
« Axel asseyez-vous !
Et vous, mademoiselle, puis savoir qui vous êtes ?
– Bonjour Professeure, je
m’appelle Julie et je suis la colocataire d’Axel. Je vous l’ai amené, comme
convenu, pour son rendez-vous avec vous.
– Je vous remercie, Mademoiselle,
mais il s’agit d’un entretien professionnel. Axel et moi avons quelques
situations à évoquer qui ne sauraient être rendues publiques. Je vais donc vous
demander d’attendre à l’extérieur. »
Julie arbora un large sourire,
mais elle ne bougea pas.
« Je comprends, vous pensez,
sans doute qu’en ma présence, il vous sera plus difficile d’administrer à Axel
la punition que vous aviez prévue. Je pense qu’il n’en sera rien. Axel,
lève-toi ! »
Je ne pouvais qu’obéir à un ordre
direct de Julie, même si la suite que je pressentais, ne me réjouissait pas.
Julie m’attrapa par la ceinture
et me rapprocha d’elle à toucher ses genoux. Elle me défit la ceinture, puis
elle me baissa le pantalon. Elle me fit pivoter pour me trouver face à ma
cheffe de laboratoire.
« Faut-il que j’aille plus
loin ou voulez-vous vous chargez d’achever vous-même son déculottage ? »
La professeure Girard avait
marqué son étonnement dans un premier temps, puis, se renversant dans son
fauteuil, elle reconsidérait la situation.
« Axel est puni pendant
toutes les vacances, entre autres pour avoir imité votre signature. Je l’ai
donc privé de sortie. Je ne pouvais donc décemment le laisser venir seul pour
vous rendre visite.
– Effectivement, cela n’aurait
pas été raisonnable.
– Je lui donne la fessée
régulièrement. Elles sont toujours déculottées. A cette condition, elles
s’impriment profondément dans son esprit. Il apprend beaucoup mieux ainsi. Vous
pouvez donc le punir en ma présence, cela ne pose aucun problème. »
La professeure Girard se
détendit.
« Excusez-moi, Mademoiselle,
je n’avais pas tous les éléments pour comprendre votre position vis-à-vis de
notre délinquant. »
Les deux femmes échangèrent des
propos à mon sujet. Elles se confortaient mutuellement sur l’intérêt et la
nécessité de recourir à la fessée pour me « maintenir dans le droit
chemin » selon l’expression de de la Professeure Girard. Je remarquais une
règle plate en bois sur le bureau de ma cheffe de laboratoire. Je fis une
grimace que personne ne remarqua. Heureusement !
Je patientais, debout entre elles
deux, le pantalon tombé sur les mollets. Je me dandinais d’un pied sur l’autre.
Cela ne pouvait être pris pour de l’impatience. La prochaine étape me verrait
allongé sur les genoux de l’une des deux femmes, la culotte descendue au niveau
de mes genoux. Je n’étais donc pas pressé, mais je ne savais pas comment me
comporter dans cette position ambigüe. Julie vint à mon aide, si l’on peut
appeler comme cela les conséquences de son intervention.
« Nous papotons, mais il
serait temps de montrer à ce jeune homme que toute bêtise mérite punition. Je
vous laisse prendre la main, professeure. »
Je ne sais pas si ma cheffe de
laboratoire avait besoin d’un encouragement, mais elle saisit celui-ci.
« Vous avez raison, nous
finirons aussi bien cette conversation après qu’Axel ait reçu sa fessée. »
Elle m’indiqua le sol, à sa
droite, à côté de sa chaise. Je contournais le bureau pour me placer là où elle
désirait que je fus. Elle baissa ma culotte sur le champ et elle m’allongea en
travers de ses genoux.
« Ainsi donc, mon bonhomme,
vous vous permettez d’imiter ma signature. Je sais que vous en avez été sévèrement
puni à St Marie. Sœur Marie Joseph me l’a assuré. Si j’ai bien compris, cette
demoiselle y a apporté sa touche. Pour ma part, je considère que la fessée que
je vous ai donnée jeudi dernier est insuffisante. J’ai l’intention de vous
montrer plus clairement qu’il m’est plus question que vous recommenciez. »
Je l’entendis prendre un objet
sur son bureau. Il ne pouvait s’agir que de la règle. J’en eus la confirmation
en un rien de temps. Je ne sais pas ce que j’enregistrais en premier : le
bruit sec de la règle claquant mes fesses ou l’onde de douleur qui prit
naissance au centre de mon postérieur.
Une dizaine de secondes et autant
de coups de règle plus tard, cette question me paraissait bien futile. Le bruit
de la règle était presque couvert par mes cris et mes supplications. La cuisson
avait gagné la totalité de mes fesses.
La professeure Girard y mettait
de l’énergie. Je sentais les efforts qu’elle faisait pour m’enflammer le
postérieur, à la contraction de ses muscles quand elle donnait de la vitesse à
l’instrument qu’elle tenait en main. Sa technique était loin de la fluidité de
celle d’une des Sœurs de St Marie. Elle n’avait pas la facilité naturelle de
Julie. Cependant, même si cela était besogneux, elle arrivait à un résultat
acceptable autant que je puisse en juger par la brûlure qu’elle avait fait
naître sur mes fesses.
Elle acheva sa démonstration par
une avalanche de coup de règle très rapprochés les uns des autres. J’y réagis
pas un cri ininterrompu qui me laissa hors de souffle quand elle mit fin à la
fessée. La Professeure Girard posa sa main sur le sommet de mes fesses. Cela
engendra un long frisson qui se propagea jusqu’au bout de mes pieds et remonta
mon dos jusque dans mon cou.
« Alors, Mademoiselle Julie,
qu’en pensez-vous ? Croyez que cela suffise pour qu’il ait appris sa
leçon ? Faut-il que j’en rajoute un peu ?
– A la couleur de ses fesses,
j’ai plutôt tendance à penser qu’il ne l’oubliera pas de sitôt. Ses
manifestations sonores étaient assez démonstratives. Je crois qu’il s’agit
d’une fessée honorable. »
J’étais reconnaissant à Julie de
ne pas encourager ma cheffe de laboratoire à poursuivre la punition. Je
reconnaissais là son à-propos et le sens de la responsabilité qui la
caractérisait.
« Mettez-le donc au coin.
C’est une place qui lui convient parfaitement après une fessée. »
La Professeure Girard me donna
une petite claque sur le sommet des fesses. Je ne pus retenir un cri.
« Allons, debout ! Vous
avez entendu votre colocataire ? Au coin ! »
Elle m’assista pour que j’arrive
à me remettre sur mes pieds. La raideur de la peau de mes fesses m’encourageait
à prendre des précautions exagérées. Je me dépêchais de filer vers le coin afin
de me tenir loin des mains de mes deux fesseuses.
« Je vois qu’il a gardé les
bonnes habitudes de St Marie. Il s’y tenait en pénitence exactement de la même
façon.
– Je ne lui laisse pas vraiment
le temps d’oublier, plaisanta Julie. »
Les deux femmes se mirent à rire
de cette bonne boutade. Puis leur conversation reprit. De m’avoir donné toutes
deux la fessée avait fait naître une complicité qui rendait la conversation
plus facile.
« J’espère, remarqua Julie,
que la pièce est insonorisée. Sans quoi, votre secrétaire a dû se poser bien
des questions sur ce qui pouvait se passer derrière la porte.
– Les bruits habituels ne passent
pas. Mais Axel y a mis du sien pour que Bernadette soit mise au courant grâce
au boucan qu’il a fait. Je ne jurerais pas qu’elle n’ait rien entendu. »
Je n’avais pas pensé à cela quand
je m’étais laissé aller à exprimer ma douleur. J’avais l’impression que ça
m’aidait à la supporter. Qu’en penserait Bernadette ? Avait-elle
entendu ? Je ne voyais pas comment je pourrais, à l’avenir, échanger des
banalités avec elle sans savoir si elle connaissait le traitement qui m’était
réservé.
« Autant en avoir le cœur
net. Rendons les choses claires, conclut ma cheffe de laboratoire. »
J’entendis la petite musique de
la tonalité du téléphone qu’on décrochait.
« Bernadette, voulez-vous
venir un instant, s’il vous plait. »
Ce n’était pas possible. Elles ne
pouvaient laisser une troisième personne me voir dans cette tenue. Je me
tortillais dans mon coin ce qui me valut une réprimande de Julie.
« Vas-tu te tenir
tranquille ? Te faut-il une autre fessée pour que tu restes sage au
coin ? »
La porte s’ouvrit.
« Professeure, vous avez
besoin de quelque chose ? »
Bernadette fit un ou deux pas à
l’intérieur de la pièce.
« Oh, s’exclama-t-elle !
Elle resta sans voix. Je n’avais
plus de doute, elle venait d’apercevoir mes fesses nues exposées à tous ces
regards féminins.
« Qu’est-ce que … »
Bernadette était si troublée
qu’elle n’arrivait plus à finir ses phrases.
« Je viens d’administrer une
fessée à notre cher Axel, lui confirma la Professeure Girard … »
En deux ou trois minutes,
l’ensemble de la situation fut exposée à Bernadette. Elle ne faisait que de
courts commentaires pour marquer sa compréhension :
« Ah, je vois mieux … Oui,
je comprends, … »
La Professeure Girard conclut son
exposé :
« … et dorénavant, à chaque
fois qu’Axel en aura besoin, je le fesserai. J’ai préféré que vous soyez au
courant, Bernadette. Vous en entendrez les conséquences sonores depuis votre
bureau et si c’est la première fois que vous trouvez Axel au coin la culotte
baissée, ce ne sera pas la dernière. »
Tout cela était dit avec un
naturel confondant. Il était question de me déculotter et de me fesser quasi
publiquement et c’était présenté comme quelque chose de banal et qui se
reproduirait régulièrement. Que faire ? Je ne pouvais pas protester,
contester ces décisions. Etant au coin, le moindre bruit m’était interdit, a
fortiori de développer une argumentation pour expliciter mon désaccord avec les
personnes qui m’avaient mis en pénitence. Mon silence passait pour une
acceptation de ma nouvelle situation. Plus exactement, je n’avais pas d’avis à
donner, ce qui est après tout logique : demande-t-on son avis à un enfant
avant de le fesser ?
Je n’avais jamais su m’opposer aux
décisions du Professeur Girard, y compris quand elles me posaient problème que
ce soit sur le plan éthique ou scientifique. Il était de notoriété publique
qu’elle menait son laboratoire d’une main de fer. Malheur à qui se mettait en
travers de son chemin. Les quelques inconscients qui s’y étaient essayé,
avaient été mis hors circuit sans délai.
Avec ma situation précaire, je
dépendais d’elle. Le renouvellement de mon contrat était livré à son bon
vouloir. Ma soumission à sa volonté en était l’une des conditions non
négociables. Elle venait juste de franchir une marche : ma dépendance à
son égard se traduirait désormais par une fessée quand elle le déciderait.
« … et je n’ai pas
l’intention d’en faire mystère. Savoir que quand j’ai quelque chose à reprocher
à l’un des membres de mon équipe, cela peut se terminer par une fessée, peut en
faire réfléchir quelques-uns. Je compte bien que ce qui arrive à Axel servira
d’exemple à certains. »
S’il est des méthodes originales de
management, celle-là mériterait un premier prix. La nouvelle de ma condition
allait se répandre comme une trainée de poudre.
« Bernadette, vous serez en
première ligne. D’abord pour donner une information correcte sur ce qui arrive
à notre grand garçon … »
Bernadette avait toujours été le
relais de la Professeure Girard dans l’équipe, celle qui faisait passer les
messages officieux.
« … et afin qu’il n’y ait
aucun doute, je lui ferais passer quelques-uns des temps au coin dans votre
bureau. Cela servira de leçon aux autres. »
Je frémis à cette perspective. Le
bureau de Bernadette était le cœur du laboratoire, là où tout le monde passait
plusieurs fois par jour dès qu’il se trouvait dans les locaux.
« … Je vous délèguerai sa
surveillance, si vous le voulez bien, et le droit de le punir. Il est bon qu’il
sache qu’ici aussi, nous attendons un comportement irréprochable, surtout quand
on est au coin. »
J’étais accablé. Que pouvait-il
se passer de pire ?
« Venez-ici,
Axel ! »
Le pire était annoncé. Je devais
maintenant faire face à Bernadette, la laissant voir mon intimité, sans
considération pour ma pudeur. Laissant, dans mon dos, mes mains qui tenaient ma
chemise haute au-dessus de mes reins, je me retournais. Les yeux de Bernadette
passaient de mon visage à mon sexe. Elle avait un ait sérieux et concentré. Son
regard me brûlait à chaque fois qu’il se posait sur mes organes génitaux.
« Il est bien entendu, Axel,
que vous obéirez à Bernadette comme vous m’obéissez. Elle aura le droit de vous
déculotter et de vous fesser quand il sera nécessaire de vous punir. Je compte
sur elle pour vous corriger dès que vous en aurez besoin. N’est-ce pas
Bernadette ?
– Oui, Professeure, c’est
entendu. Je n’hésiterai pas à sévir quand ce jeune homme l’aura mérité.
– Est-ce bien compris,
Axel ?
– Oui Professeure, j’ai compris.
– C’est parfait, alors. Retournez
vous mettre au coin Axel, votre temps de pénitence n’est pas achevé. »
Pas d'illustration de Peter Pan cette semaine, vacances obligent.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
Bonjour,
RépondreSupprimerLe traitement infantilisation d'Axel se poursuit à grand renfort de fessées qui ponctuent sa prise en charge totale par Julie. Elle fait preuve d'une attention et d'une sévérité toute maternelle qui ne lui laisse que peu de champs d'autonomie. A l'inverse elle laisse le champs libre à son entourage féminin pour le corriger lorsque cela est nécessaire.
La charmante colocataire se révèle digne héritière des méthodes d'éducation musclées de madame Tolbois qui apparaît spasmodiquement en contrepoint.
Cet univers "impitoyable" peuplé de femmes aussi autoritaires les une que les autres est assez fascinant. Une toile d'araignée de personnages féminins à la main leste, que le récit tisse habilement autour d'Axel exposé aux fessées qui peuvent tomber à tous moments.
Cordialement
Ramina.
Ramina,
SupprimerLe récit se poursuit bien dans la direction que vous décrivez. Je compte vous réserver encore quelques surprises, même si vous en avez décrypté la ligne directrice.
Je continue à tisser la toile dans laquelle Axel se trouvera entouré et protégé. C'est la conséquence de toute situation d'infantilisation dont la fessée punitive est l'étendard. On y est à la fois en sécurité sans les responsabilités d'un adulte. Ce sont les autres qui décident, malheureusement pour les fessées également. Vous remarquerez que les tentatives d'Axel pour s'en sortir sont on ne peut plus timides et peu résolues. Tient-il vraiment à en changer ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.