samedi 21 juillet 2018

Axel en famille - chapitre 53


Julie avait instauré des rituels qui rythmaient ma journée. Ils commençaient dès le lever. Afin d’émerger de mon sommeil, Julie ne laissait plus que les quelques minutes qui lui servaient à faire le tour de ma chambre pour ouvrir les rideaux, puis la fenêtre pour aérer la chambre.
Elle rabattait alors les couvertures sur le pied de mon lit et, d’une claque sur le fond du pyjama, elle me signifiait qu’il était temps de me lever. Si un deuxième avertissement était nécessaire, il prenait la forme d’une petite fessée qui me chauffait les fesses, sans aller jusqu’à laisser une rougeur. Je n’ai jamais été tenté d’aller au-delà de cette deuxième étape que j’appris bien vite à éviter en me levant dès la première invite.

Julie me prenait alors par la main et elle me conduisait aux toilettes. Depuis ma désobéissance le premier jour des vacances, c’est elle qui décidait quand je devais aller faire pipi ou caca. Tous les matins, avant le petit-déjeuner, je devais passer par cette étape obligatoire. Elle me baissait le pantalon de pyjama et elle m’asseyait sur le siège des toilettes.
« Tu ne bouges pas de là ! Tu attends que je revienne ! »
Elle me laissait seul, la porte ouverte pendant qu’elle s’occupait du petit-déjeuner.
Les initiatives que j’avais prises les premiers jours en m’essuyant les fesses et en me rhabillant, furent considérées comme des désobéissances et traitées comme tel. Après avoir reçu une fessée, elle me ramena sur les toilettes où je dus attendre qu’elle soit disposée à s’occuper de moi. J’avais compris la consigne. Je l’attendais maintenant, patientant pendant qu’elle achevait de préparer le repas du matin.
Elle me mettait debout devant elle. Elle saisissait mon sexe d’une main pour le maintenir en place et après l’avoir décalotté, elle séchait la goutte de pipi qui restait à son extrémité, avec une feuille de papier toilette qu’elle tenait dans son autre main.
Ensuite, elle me courbait sous son bras et elle essuyait la raie de mes fesses jusqu’à ce que sa propreté la satisfasse. La première fois qu’elle s’était livrée à ce nettoyage intime, j’avais serré les fesses, lui interdisant l’accès à mon anus. J’étais idéalement positionné pour recevoir une fessée. Julie ne s’en priva pas. Une fois mes fesses bien rougies, elle avait effectué une deuxième tentative et elle n’avait plus rencontré de résistance. Depuis, je la laissais faire, écartant les jambes pour lui faciliter la tâche, comme elle l’exigeait.
Elle remontait alors ma culotte de pyjama et, d’une petite tape sur les fesses, elle me signifiait de me diriger vers la cuisine où le petit-déjeuner nous attendait.
De toute la matinée, Julie m’avait ôté toute possibilité de faire des choses par moi-même. Il n’y avait guère que le rasage et mon lavage de dents qui faisaient exception. C’est elle qui me lavait sous la douche, elle qui me séchait en m’en sortant, elle qui m’habillait.
Ensuite, j’échappais à sa surveillance directe pendant qu’elle faisait sa toilette, mais pas à ses directives. Elle me plaçait au coin et elle me déculottait. J’attendais là qu’elle soit prête pour l’étape suivante.
Elle m’avait annoncé une fessée chaque matin pendant ces vacances, en punition des bêtises que j’avais commises à St Marie et à mes piètres résultats scolaires. Elle tenait parole.
Le nez dans le coin, je l’entendais changer de pièce au gré de ses occupations. Elle ne m’y laissait jamais bien longtemps avant de passer à la fessée. Répondant à son commandement, je venais me placer à genoux entre ses pieds. Elle plaçait mon ventre sur sa cuisse gauche et elle me faisait basculer, le nez dans les coussins du canapé.
Sa brosse à cheveux entrait alors en action. Un dos plat et un manche assez long en faisait un outil redoutable. Elle la maniait avec efficacité. Je répondais à la rigueur du châtiment par des cris et des pleurs que je ne pouvais retenir. Chaque matin, elle allait au-delà de ce que je pensais pouvoir supporter, et pourtant je le supportais.
Quand Julie me renvoyait au coin, c’était avec un postérieur qui irradiait une chaleur que je pouvais sentir à distance et des élancements douloureux qui parcouraient mes fesses.
Julie me laissait alors un bon moment au coin. Cela me laissait le temps de passer par plusieurs phases qui faisaient de ces temps au coin des compléments idéaux des fessées. Ma première préoccupation était de retenir mes sanglots bruyants. Je savais, par expérience, que si je ne les étouffais pas rapidement, je risquais une autre fessée. Julie me laissait quelques courtes minutes pour y arriver, mais sa patience n’était pas infinie.
« Axel, je crois qu’il est temps que tu te fasses oublier. »
Cet avertissement m’indiquait qu’il était temps de cesser les manifestations sonores quelle qu’elles soient. Je ne mettais pas fin pour autant à mes sanglots, mais ils me soulevaient la poitrine silencieusement.
C’était le moment pendant lequel mes fesses étaient encore emportées par des vagues de douleur qui atteignaient leur paroxysme avant de refluer pour mieux revenir en un autre endroit. Ces ondulations cuisantes ne me laissaient que peu de temps pour laisser divaguer mon esprit. J’étais tout à la fessée que je venais de recevoir.
Je me rappelle pourtant, se superposant aux élancements, que c’était une sensation de soulagement qui dominait mes sentiments. Soulagement tout d’abord de pouvoir, pour vingt-quatre heures, laisser cette punition derrière moi. Soulagement également d’avoir réussi à maîtriser mon comportement, comme Julie l’attendait pendant qu’elle me fessait, malgré la rigueur de la correction. Soulagement enfin que Julie ait pris la peine de me punir pour m’aider à ne plus commettre, à l’avenir, les mêmes bêtises. Je lui en étais reconnaissant.
Puis, la station au coin se prolongeant et, avec le temps, la douleur devenant plus diffuse, revenaient toutes mes revendications d’émancipation. Je ne crois pas avoir pensé, à aucun moment, que les punitions que je recevais étaient injustifiées. Je ruminais sans cesse la façon dont Julie me corrigeait. Je me trouvais trop grand pour recevoir la fessée et encore plus d’être déculotté pour ce faire. C’est dans ces temps-là où je me rappelais que Julie était plus jeune que moi et qu’elle n’aurait pas dû avoir le droit de me punir. C’est la honte d’être soumis à ce traitement enfantin qui remontait à mon esprit et je me sentais rougir à la pensée du tableau que je devais offrir à Julie quand elle entrait dans la pièce.
Parfois je commençais à échafauder dans ma tête, une esquisse de plan qui se terminait par une Julie acceptant de ne plus me fesser, ou alors seulement en ne me baissant que le pantalon ou en limitant le nombre de fois où elle me déculotterait. Je cherchais les arguments qui pourraient la faire renoncer aux corrections qu’elle m’administrait si fréquemment ou aux circonstances qui mettraient en évidence l’inutilité de la fessée. Je n’allais pas bien loin dans ces scénarios, conscient de leur écart avec la réalité.
Je me gardais bien de ne montrer aucun signe qui ait pu laisser Julie penser que j’avais des envies d’indépendance. Dès que je l’entendais entrer dans la pièce où je me trouvais, je rejetais toutes ces pensées de peur qu’elle lise dans mon esprit et qu’elle y trouva matière à une nouvelle correction.
Je me sentais alors un peu coupable d’ingratitude envers Julie qui mettait tant d’énergie à s’occuper de moi. J’aurais, bien sûr, préféré qu’elle usât d’autres méthodes, mais le choix de celles-ci n’entrait pas dans mon champ de décision.

J’avais oublié le rendez-vous avec ma cheffe de laboratoire. Julie y pensait. Heureusement ! Je n’ose songer à l’accueil qui m’aurait et réservé si j’avais manqué cette rencontre. Mes protestations d’innocence auraient eu du mal à être entendues.
Julie, après ma fessée matinale, me prépara pour sortir. Elle écourta le temps que je passais au coin. C’est quand elle mit ses chaussures que je compris qu’elle venait avec moi, ou plus exactement qu’elle m’y emmenait. Elle me tenait par la main pendant tout le trajet. J’avais envie de lui dire que je n’avais pas l’intention de m’enfuir, mais cela aurait été une insolence flagrante et je ne tenais pas à fournir à Julie, sur un plateau, l’occasion de me fesser en public.
C’est elle qui annonça notre arrivée à Bernadette, la secrétaire de la professeure Girard. Je lus un instant d’étonnement dans les yeux de Bernadette à cette situation qui dérogeait à nos habitudes. J’étais resté sur la réserve alors que d’habitude nous étions plutôt sur un mode complicité et plaisanterie. Je n’osais pas prendre un ton familier, incertain de la façon dont Julie prendrait ce mode de relation avec une grande personne. Si elle le jugeait inconvenant, elle le sanctionnerait sans délais. Recevoir une fessée déculottée devant Bernadette n’entrait pas dans mes plans immédiats.
Puis la perplexité de Bernadette se transforma en incompréhension, quand je répondis très formellement à sa recherche de complicité. Elle était consciente que quelque chose lui échappait mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Comme je ne lui donnais pas d’indication pour résoudre ce mystère, Bernadette accepta de ne pas comprendre. Elle joua le jeu de la situation.
Nous dûmes attendre quelques minutes, puis la professeure Girard nous invita à entrer. Visiblement, la présence de Julie la déconcertait. Cela n’était pas cohérent avec ses plans initiaux.
« Axel asseyez-vous ! Et vous, mademoiselle, puis savoir qui vous êtes ?
– Bonjour Professeure, je m’appelle Julie et je suis la colocataire d’Axel. Je vous l’ai amené, comme convenu, pour son rendez-vous avec vous.
– Je vous remercie, Mademoiselle, mais il s’agit d’un entretien professionnel. Axel et moi avons quelques situations à évoquer qui ne sauraient être rendues publiques. Je vais donc vous demander d’attendre à l’extérieur. »
Julie arbora un large sourire, mais elle ne bougea pas.
« Je comprends, vous pensez, sans doute qu’en ma présence, il vous sera plus difficile d’administrer à Axel la punition que vous aviez prévue. Je pense qu’il n’en sera rien. Axel, lève-toi ! »
Je ne pouvais qu’obéir à un ordre direct de Julie, même si la suite que je pressentais, ne me réjouissait pas.
Julie m’attrapa par la ceinture et me rapprocha d’elle à toucher ses genoux. Elle me défit la ceinture, puis elle me baissa le pantalon. Elle me fit pivoter pour me trouver face à ma cheffe de laboratoire.
« Faut-il que j’aille plus loin ou voulez-vous vous chargez d’achever vous-même son déculottage ? »
La professeure Girard avait marqué son étonnement dans un premier temps, puis, se renversant dans son fauteuil, elle reconsidérait la situation.
« Axel est puni pendant toutes les vacances, entre autres pour avoir imité votre signature. Je l’ai donc privé de sortie. Je ne pouvais donc décemment le laisser venir seul pour vous rendre visite.
– Effectivement, cela n’aurait pas été raisonnable.
– Je lui donne la fessée régulièrement. Elles sont toujours déculottées. A cette condition, elles s’impriment profondément dans son esprit. Il apprend beaucoup mieux ainsi. Vous pouvez donc le punir en ma présence, cela ne pose aucun problème. »
La professeure Girard se détendit.
« Excusez-moi, Mademoiselle, je n’avais pas tous les éléments pour comprendre votre position vis-à-vis de notre délinquant. »
Les deux femmes échangèrent des propos à mon sujet. Elles se confortaient mutuellement sur l’intérêt et la nécessité de recourir à la fessée pour me « maintenir dans le droit chemin » selon l’expression de de la Professeure Girard. Je remarquais une règle plate en bois sur le bureau de ma cheffe de laboratoire. Je fis une grimace que personne ne remarqua. Heureusement !
Je patientais, debout entre elles deux, le pantalon tombé sur les mollets. Je me dandinais d’un pied sur l’autre. Cela ne pouvait être pris pour de l’impatience. La prochaine étape me verrait allongé sur les genoux de l’une des deux femmes, la culotte descendue au niveau de mes genoux. Je n’étais donc pas pressé, mais je ne savais pas comment me comporter dans cette position ambigüe. Julie vint à mon aide, si l’on peut appeler comme cela les conséquences de son intervention.
« Nous papotons, mais il serait temps de montrer à ce jeune homme que toute bêtise mérite punition. Je vous laisse prendre la main, professeure. »
Je ne sais pas si ma cheffe de laboratoire avait besoin d’un encouragement, mais elle saisit celui-ci.
« Vous avez raison, nous finirons aussi bien cette conversation après qu’Axel ait reçu sa fessée. »
Elle m’indiqua le sol, à sa droite, à côté de sa chaise. Je contournais le bureau pour me placer là où elle désirait que je fus. Elle baissa ma culotte sur le champ et elle m’allongea en travers de ses genoux.
« Ainsi donc, mon bonhomme, vous vous permettez d’imiter ma signature. Je sais que vous en avez été sévèrement puni à St Marie. Sœur Marie Joseph me l’a assuré. Si j’ai bien compris, cette demoiselle y a apporté sa touche. Pour ma part, je considère que la fessée que je vous ai donnée jeudi dernier est insuffisante. J’ai l’intention de vous montrer plus clairement qu’il m’est plus question que vous recommenciez. »
Je l’entendis prendre un objet sur son bureau. Il ne pouvait s’agir que de la règle. J’en eus la confirmation en un rien de temps. Je ne sais pas ce que j’enregistrais en premier : le bruit sec de la règle claquant mes fesses ou l’onde de douleur qui prit naissance au centre de mon postérieur.
Une dizaine de secondes et autant de coups de règle plus tard, cette question me paraissait bien futile. Le bruit de la règle était presque couvert par mes cris et mes supplications. La cuisson avait gagné la totalité de mes fesses.
La professeure Girard y mettait de l’énergie. Je sentais les efforts qu’elle faisait pour m’enflammer le postérieur, à la contraction de ses muscles quand elle donnait de la vitesse à l’instrument qu’elle tenait en main. Sa technique était loin de la fluidité de celle d’une des Sœurs de St Marie. Elle n’avait pas la facilité naturelle de Julie. Cependant, même si cela était besogneux, elle arrivait à un résultat acceptable autant que je puisse en juger par la brûlure qu’elle avait fait naître sur mes fesses.
Elle acheva sa démonstration par une avalanche de coup de règle très rapprochés les uns des autres. J’y réagis pas un cri ininterrompu qui me laissa hors de souffle quand elle mit fin à la fessée. La Professeure Girard posa sa main sur le sommet de mes fesses. Cela engendra un long frisson qui se propagea jusqu’au bout de mes pieds et remonta mon dos jusque dans mon cou.
« Alors, Mademoiselle Julie, qu’en pensez-vous ? Croyez que cela suffise pour qu’il ait appris sa leçon ? Faut-il que j’en rajoute un peu ?
– A la couleur de ses fesses, j’ai plutôt tendance à penser qu’il ne l’oubliera pas de sitôt. Ses manifestations sonores étaient assez démonstratives. Je crois qu’il s’agit d’une fessée honorable. »
J’étais reconnaissant à Julie de ne pas encourager ma cheffe de laboratoire à poursuivre la punition. Je reconnaissais là son à-propos et le sens de la responsabilité qui la caractérisait.
« Mettez-le donc au coin. C’est une place qui lui convient parfaitement après une fessée. »
La Professeure Girard me donna une petite claque sur le sommet des fesses. Je ne pus retenir un cri.
« Allons, debout ! Vous avez entendu votre colocataire ? Au coin ! »
Elle m’assista pour que j’arrive à me remettre sur mes pieds. La raideur de la peau de mes fesses m’encourageait à prendre des précautions exagérées. Je me dépêchais de filer vers le coin afin de me tenir loin des mains de mes deux fesseuses.
« Je vois qu’il a gardé les bonnes habitudes de St Marie. Il s’y tenait en pénitence exactement de la même façon.
– Je ne lui laisse pas vraiment le temps d’oublier, plaisanta Julie. »
Les deux femmes se mirent à rire de cette bonne boutade. Puis leur conversation reprit. De m’avoir donné toutes deux la fessée avait fait naître une complicité qui rendait la conversation plus facile.
« J’espère, remarqua Julie, que la pièce est insonorisée. Sans quoi, votre secrétaire a dû se poser bien des questions sur ce qui pouvait se passer derrière la porte.
– Les bruits habituels ne passent pas. Mais Axel y a mis du sien pour que Bernadette soit mise au courant grâce au boucan qu’il a fait. Je ne jurerais pas qu’elle n’ait rien entendu. »
Je n’avais pas pensé à cela quand je m’étais laissé aller à exprimer ma douleur. J’avais l’impression que ça m’aidait à la supporter. Qu’en penserait Bernadette ? Avait-elle entendu ? Je ne voyais pas comment je pourrais, à l’avenir, échanger des banalités avec elle sans savoir si elle connaissait le traitement qui m’était réservé.
« Autant en avoir le cœur net. Rendons les choses claires, conclut ma cheffe de laboratoire. »
J’entendis la petite musique de la tonalité du téléphone qu’on décrochait.
« Bernadette, voulez-vous venir un instant, s’il vous plait. »
Ce n’était pas possible. Elles ne pouvaient laisser une troisième personne me voir dans cette tenue. Je me tortillais dans mon coin ce qui me valut une réprimande de Julie.
« Vas-tu te tenir tranquille ? Te faut-il une autre fessée pour que tu restes sage au coin ? »
La porte s’ouvrit.
« Professeure, vous avez besoin de quelque chose ? »
Bernadette fit un ou deux pas à l’intérieur de la pièce.
« Oh, s’exclama-t-elle !
Elle resta sans voix. Je n’avais plus de doute, elle venait d’apercevoir mes fesses nues exposées à tous ces regards féminins.
« Qu’est-ce que … »
Bernadette était si troublée qu’elle n’arrivait plus à finir ses phrases.
« Je viens d’administrer une fessée à notre cher Axel, lui confirma la Professeure Girard … »
En deux ou trois minutes, l’ensemble de la situation fut exposée à Bernadette. Elle ne faisait que de courts commentaires pour marquer sa compréhension :
« Ah, je vois mieux … Oui, je comprends, … »
La Professeure Girard conclut son exposé :
« … et dorénavant, à chaque fois qu’Axel en aura besoin, je le fesserai. J’ai préféré que vous soyez au courant, Bernadette. Vous en entendrez les conséquences sonores depuis votre bureau et si c’est la première fois que vous trouvez Axel au coin la culotte baissée, ce ne sera pas la dernière. »
Tout cela était dit avec un naturel confondant. Il était question de me déculotter et de me fesser quasi publiquement et c’était présenté comme quelque chose de banal et qui se reproduirait régulièrement. Que faire ? Je ne pouvais pas protester, contester ces décisions. Etant au coin, le moindre bruit m’était interdit, a fortiori de développer une argumentation pour expliciter mon désaccord avec les personnes qui m’avaient mis en pénitence. Mon silence passait pour une acceptation de ma nouvelle situation. Plus exactement, je n’avais pas d’avis à donner, ce qui est après tout logique : demande-t-on son avis à un enfant avant de le fesser ?
Je n’avais jamais su m’opposer aux décisions du Professeur Girard, y compris quand elles me posaient problème que ce soit sur le plan éthique ou scientifique. Il était de notoriété publique qu’elle menait son laboratoire d’une main de fer. Malheur à qui se mettait en travers de son chemin. Les quelques inconscients qui s’y étaient essayé, avaient été mis hors circuit sans délai.
Avec ma situation précaire, je dépendais d’elle. Le renouvellement de mon contrat était livré à son bon vouloir. Ma soumission à sa volonté en était l’une des conditions non négociables. Elle venait juste de franchir une marche : ma dépendance à son égard se traduirait désormais par une fessée quand elle le déciderait.
« … et je n’ai pas l’intention d’en faire mystère. Savoir que quand j’ai quelque chose à reprocher à l’un des membres de mon équipe, cela peut se terminer par une fessée, peut en faire réfléchir quelques-uns. Je compte bien que ce qui arrive à Axel servira d’exemple à certains. »
S’il est des méthodes originales de management, celle-là mériterait un premier prix. La nouvelle de ma condition allait se répandre comme une trainée de poudre.
« Bernadette, vous serez en première ligne. D’abord pour donner une information correcte sur ce qui arrive à notre grand garçon … »
Bernadette avait toujours été le relais de la Professeure Girard dans l’équipe, celle qui faisait passer les messages officieux.
« … et afin qu’il n’y ait aucun doute, je lui ferais passer quelques-uns des temps au coin dans votre bureau. Cela servira de leçon aux autres. »
Je frémis à cette perspective. Le bureau de Bernadette était le cœur du laboratoire, là où tout le monde passait plusieurs fois par jour dès qu’il se trouvait dans les locaux.
« … Je vous délèguerai sa surveillance, si vous le voulez bien, et le droit de le punir. Il est bon qu’il sache qu’ici aussi, nous attendons un comportement irréprochable, surtout quand on est au coin. »
J’étais accablé. Que pouvait-il se passer de pire ?
« Venez-ici, Axel ! »
Le pire était annoncé. Je devais maintenant faire face à Bernadette, la laissant voir mon intimité, sans considération pour ma pudeur. Laissant, dans mon dos, mes mains qui tenaient ma chemise haute au-dessus de mes reins, je me retournais. Les yeux de Bernadette passaient de mon visage à mon sexe. Elle avait un ait sérieux et concentré. Son regard me brûlait à chaque fois qu’il se posait sur mes organes génitaux.
« Il est bien entendu, Axel, que vous obéirez à Bernadette comme vous m’obéissez. Elle aura le droit de vous déculotter et de vous fesser quand il sera nécessaire de vous punir. Je compte sur elle pour vous corriger dès que vous en aurez besoin. N’est-ce pas Bernadette ?
– Oui, Professeure, c’est entendu. Je n’hésiterai pas à sévir quand ce jeune homme l’aura mérité.
– Est-ce bien compris, Axel ?
– Oui Professeure, j’ai compris.
– C’est parfait, alors. Retournez vous mettre au coin Axel, votre temps de pénitence n’est pas achevé. »

Pas d'illustration de Peter Pan cette semaine, vacances obligent.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 52
L"épisode suivant : chapitre 54


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2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Le traitement infantilisation d'Axel se poursuit à grand renfort de fessées qui ponctuent sa prise en charge totale par Julie. Elle fait preuve d'une attention et d'une sévérité toute maternelle qui ne lui laisse que peu de champs d'autonomie. A l'inverse elle laisse le champs libre à son entourage féminin pour le corriger lorsque cela est nécessaire.
    La charmante colocataire se révèle digne héritière des méthodes d'éducation musclées de madame Tolbois qui apparaît spasmodiquement en contrepoint.
    Cet univers "impitoyable" peuplé de femmes aussi autoritaires les une que les autres est assez fascinant. Une toile d'araignée de personnages féminins à la main leste, que le récit tisse habilement autour d'Axel exposé aux fessées qui peuvent tomber à tous moments.
    Cordialement
    Ramina.

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    Réponses
    1. Ramina,
      Le récit se poursuit bien dans la direction que vous décrivez. Je compte vous réserver encore quelques surprises, même si vous en avez décrypté la ligne directrice.
      Je continue à tisser la toile dans laquelle Axel se trouvera entouré et protégé. C'est la conséquence de toute situation d'infantilisation dont la fessée punitive est l'étendard. On y est à la fois en sécurité sans les responsabilités d'un adulte. Ce sont les autres qui décident, malheureusement pour les fessées également. Vous remarquerez que les tentatives d'Axel pour s'en sortir sont on ne peut plus timides et peu résolues. Tient-il vraiment à en changer ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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