vendredi 20 juillet 2018

Consultation es fessée - Jeanne


Le Docteur Legendre sait se montrer persuasive quand il le faut.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, prénoms parfois...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Mardi 17 juillet 2018 - 09h21

 « Allô, Docteur ?
– Docteur Jeanine Legendre. Bonjour. Que puis-je pour vous, Madame ?
– Euh, oui. Bonjour Docteur. Jeanne XXXX au téléphone. Je ne sais pas si vous allez pouvoir me conseiller.
– Si cela concerne une question ayant trait à la fessée, je pense que je peux vous être utile.
– Justement, je ne sais pas s’il s’agit d’une question de fessée !

– Vous m’intriguez. Dites-moi-en plus !
– Je suis mariée avec Philippe depuis dix-sept ans. Je crois que nous tenons énormément l’un à l’autre.
– Dix-sept ans ! C’est un mariage qui dure.
– Oui et je voudrais bien que cela continue. Malheureusement, Marc risque de tout compromettre.
– Marc, C’est votre mari ?
– Oui, pardon. Je parle de lui comme si vous le connaissiez. Marc est mon mari.
– Vous disiez que Marc…
– Marc a eu des difficultés professionnelles, il y a quelques mois. Plutôt que de m’en parler il a tout gardé pour lui. La pression était énorme. Heureusement, cela semble derrière nous.
– J’en suis contente pour vous. Si vous m’appelez, c’est qu’il y a autre chose.
– Vous avez bien deviné. Marc a repris une habitude qui date de sa jeunesse.
– Une habitude qui pose problème ?
– Oui, bien sûr. C’est pour cela que je vous appelle.
– Je vous écoute.
– Marc a eu une jeunesse agitée. C’était un fêtard. Il avait l’habitude de soirée très alcoolisées. Au point de mettre sa vie en danger.
– Sa vie en danger ?
– De trop fortes quantité de boisson, un début de comas éthylique, la conduite sous l’emprise de l’alcool… Vous voyez, ce genre de choses.
– Oui, je vois. Effectivement pas très recommandé.
– En vieillissant, il a renoncé à ces fêtes incontrôlées.
– Suite à votre mariage ?
– Non, c’est sa précédente compagne qui y a mis fin. Je ne vous l’ai pas dit mais Marc et moi avons tous deux été mariés auparavant. Ni pour lui ni pour moi cela a duré très longtemps. Enfin plus longtemps pour lui que pour moi. Neuf ans.
– Laissez-moi deviner : suite aux difficultés que vous évoquiez précédemment, votre mari a repris ses habitudes de jeunesse.
– C’est exactement cela. Ces derniers mois, il est rentré à la maison plusieurs soirs passablement éméché. J’ai fait comme si je ne m’apercevais de rien, mais cela ne peut plus durer.
– Il s’est passé quelque chose de particulier qui a vous a alerté ?
– Oui, hier soir. Quand Marc est arrivé à la maison, fort tard dans la nuit, il ne tenait plus debout. Il avait perdu ses clés. J’ai dû le déshabiller et le mettre au lit. Les choses empirent.
– Lui en avez-vous parlé ?
– Pas depuis hier soir, mais pas plus tard qu’il y a deux jours. D’abord il a nié le côté chronique de son problème. Il m’a dit qu’il avait fait la fête pour célébrer la fin de ses ennuis professionnels. Il m’a promis que ça ne recommencerait pas. Et voilà, hier soir…
– Vous pensez qu’il ne se contrôle plus.
– Cela me semble évident.
– Entrevoyez-vous une façon d’agir ?
[Long silence]
– Il y a bien la méthode radicale qu’avait utilisée sa précédente compagne…
– Radicale… C'est-à-dire ?
[Quelques secondes de silence]
– Elle lui donnait une mémorable fessée à chaque fois qu’il rentrait en ayant bu. Puis elle le privait de sortie. Ainsi, il était sevré.
– Ah, nous y voilà ! La fessée. Radical, en effet !
– C’est bizarre, mais c’est Marc qui m’en a parlé quand ses ennuis ont commencé. Peu de temps après. Je ne savais pas comment elle avait mis fin à sa période de boisson. Marc était resté discret sur cette question et je ne l’avais pas vraiment questionné.
– Excusez-moi de vous faire répéter, mais je veux vérifier que j’ai bien entendu. C’est Marc qui vous a expliqué que pour mettre fin à ses soirées alcoolisées, sa précédente compagne lui administrait la fessée ?
– Oui c’est cela.
– Et il vous en a parlé alors qu’il venait tout juste de recommencer à boire ?
– Oui, en fait je ne l’avais pas encore remarqué. Ça ne se voyait pas, mais j’ai su, depuis, que ses ennuis étaient déjà préoccupants à ce moment-là et qu’il avait le plus grand mal à savoir comment il allait s’en sortir. Il est fort probable qu’il était déjà retombé dans ses travers de jeunesse.
– Et bien voilà qui n’est pas banal. Qu’avez-vous l’intention de faire ?
– Je ne sais pas vraiment. J’hésite.
[Long silence]
– Oui, je ne sais pas vraiment…
– Avez-vous l’intention de le laisser s’enfoncer dans les difficultés dont il n’arrive pas à se sortir seul ?
– Non, bien sûr ! Mais comment ?
– Je ne vous comprends pas. Vous prétendez vouloir le bien de votre mari, mais vous ne voulez pas recourir à la méthode éprouvée qu’à mi mots il vous réclame. Ne vous sentez-vus pas capable de lui administrer une sérieuse fessée qui le fasse sérieusement réfléchir au comportement irresponsable qu’il adopte actuellement ?
– Une fessée ? Je ne sais pas si je saurai.
– Allons donc, la belle affaire. Tout le monde sait donner la fessée quand c’est affaire de nécessité. Si vous êtes persuadée qu’elle lui fera le plus grand bien, la question ne se pose pas. C’est votre devoir !
– Mais ce n’est plus un enfant !
– Depuis quand les fessées sont-elles réservées aux enfants ? Je suis même certaine qu’il y a de nombreuses autres façons de faire bien plus pertinentes avec les enfants. Tandis qu’avec les adultes qui ne savent pas se maîtriser, c’est un remède souverain.
– Vous croyez ?
– J’en suis certaine ! Votre mari vous lance un appel au secours quasi explicite et vous choisissez de l’ignorer pour des raisons qui ne sont pas claires. De quoi avez-vous peur ?
– Je ne sais pas… qu’il ne soit pas d’accord… qu’il m’en veuille après que je l’ai corrigé…
– Si vous m’avez décrit la situation telle qu’elle s’est déroulée, vous ne devez avoir aucune crainte sur le sujet. Croyez-en mon expérience. Il va sans doute chercher à éviter la punition que vous lui destinez, il va chercher à vous amadouer, il va peut-être résister un peu, mais il sait qu’il a besoin que vous preniez les rênes.
– Oui…
– Soyez ferme avec lui, menacez-le si nécessaire, mais surtout ne lui donnez pas le choix. C’est la meilleure chose que vous puissiez faire. Il attend cette main secourable de votre part, y compris si c’est sur ses fesses qu’elle doit être appliquée.
[Rire bref]
– Les choses semblent tellement naturelles avec vous.
– Mais elles le sont ! Etes-vous disposée à essayer ?
[Silence de plusieurs secondes, puis raclement de gorge]
– Il faut vous décider !
[Nouveau silence]
– Je crois que je vais essayer. Vous êtes tellement persuasive.
– Vous verrez que Marc vous en remerciera.
– Je l’espère. Comment dois-je m’y prendre ?
– Pouvez-vous le joindre au téléphone dès maintenant ?
– Oui, en principe c’est faisable.
– Appelez-le ! Dites-lui que vous l’attendez… De combien de temps a-t-il besoin pour faire le trajet de son travail jusqu’à chez vous ?
– Vingt à trente minutes, pas plus.
– Donnez-lui trente minutes, pas une de plus. Dites-lui que vous l’attendez pour discuter de son attitude inamissible hier soir. Dès qu’il franchira la porte, annoncez-lui qu’il va être puni. Ne le laissez pas s’expliquer. Amenez-le là où vous avez décidé de la fesser : une chaise, un canapé feront l’affaire. Prenez-y place et déculottez-le immédiatement. Fâchez-vous s’il tente de vous en empêcher. Dites-lui que s’il ne vous laisse pas faire, il aura le droit à une deuxième fessée. Il fera quelques faibles tentatives pour vous compliquer la tâche, mais il vous laissera aller jusqu’au bout.
– Donc je lui baisse son pantalon. Sa culotte également ?
– Evidemment ! A compter d’aujourd’hui toute fessée devra être déculottée. Il n’en sentira que mieux combien son attitude est irresponsable.
– Ah oui, je vois !
– Couchez-le en travers de vos genoux et ne le laissez se relever que quand il aura crié son repentir de tout son saoul. Aller jusqu’à obtenir des larmes. C’est plus sûr !
– Croyez-vous que je puisse y arriver avec ma main nue ?
– Vous avez raison, il vaut mieux être prévoyante. Préparez, à portée de main un instrument que vous utiliserez si besoin. Vous avez le choix : une règle plate en bois, une ceinture en cuir, une baguette souple en bois, une spatule de cuisine. Vous avez le choix.
– Oui, effectivement. Je peux trouver cela à la maison.
– Quand vous serez certaine que la leçon a porté, vous le mettrez au coin jusqu’à l’heure du repas. On s’y tient la culotte baissée, bien entendu.
– Bien entendu !
– Laissez-le-y un bon moment. Pas moins d’une demi-heure, mais ça peut-être bien plus. Ne tolérez aucun mouvement. Pas plus d’un avertissement ! Au deuxième, c’est la fessée ! Recommencez alors la demi-heure à zéro. Vous verrez, il va comprendre rapidement comment se tenir en pénitence.
– Il m’a dit que sa précédente compagne l’y laissait très longtemps. Il sait ce que ça veut dire.
– Tant mieux ! Vaquez à vos occupations sans vous préoccuper de lui. Il doit avoir l’impression d’y être oublié tout en sachant que vous le surveillez. Juste avant le dîner, dites-lui de venir se présenter devant vous, les fessues nues et bien visibles. Grondez-le encore une fois, annoncez-lui qu’il recevra la fessée à chaque fois que vous le jugerez nécessaire. Ne le reculottez qu’après être certaine qu’il a bien compris le nouveau régime qui lui sera appliqué. S’il fait la moindre difficulté, n’hésitez pas à claquer sur la peau nue. Vous aurez ses fesses à portée de main.
– Je vois bien ce dont vous parlez.
– Pour finir, prenez-le dans vos bras et rappelez-lui que si vous êtes aussi sévère, c’est pour son bien et parce que vous l’aimez.
– J’hésitais, Docteur, mais je crois que vous m’avez convaincue. Je vais suivre vos recommandations.
– Une dernière chose. Si vous avez dû lui promettre une deuxième fessée, ne l’oubliez surtout pas. Ce serait le plus mauvais des messages. Une autre fessée après le repas et le reste de la soirée au coin, voilà qui devrait clarifier les choses et lui ôter l’envie de résister de nouveau.
– Merci Docteur. Vous êtes vraiment de bon conseil !
– De rien, Jeanne, c’est mon métier. Rappelez-moi si vous vous trouvez devant des difficultés imprévues. »

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