vendredi 6 juillet 2018

Consultations es fessées - Dany

De nombreux appels servent avant tout à conforter les personnes dans leur décision. L'échange avec le Docteur Legendre permettant essentiellement de légitimer le recours à la fessée. En voici un exemple récent.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les détails trop personnels (noms de famille, lieu, ...) qui permettraient d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.

Jeudi 4 juillet 2018 - 14h23

 « Allô, Docteur ?
– Le Docteur Jeanine Legendre au téléphone. Que puis-je pour vous, Madame ?
– Merci Docteur de prendre mon appel. J’ai vraiment besoin de vos conseils.
– Je vous en prie, Madame, je suis là pour cela. Dites-moi ce qui vous amène.

– C’est à cause de mon neveu, Dany. Il me fait des soucis depuis qu’il habite chez moi. Cela fait bientôt deux mois.
– Quand vous dites « souci » vous voulez parler de …
– Il passe son temps à jouer sur une console de jeu et sur son ordinateur. Il ne fait quasiment rien d’autre. A peine si j’arrive à le faire s’asseoir à table pour manger. Et encore, je dois me battre pour qu’il n’y amène pas son ordinateur.
– C’est ennuyeux, en effet.
– Il ne dort quasiment plus de la nuit. Quelle que soit l’heure de la nuit où je me réveille, il y a toujours de la lumière dans sa chambre. Son travail s’en ressent. Il dort en pleine journée, il ne sort plus … un véritable enfer.
– Il est effectivement peut-être temps que vous preniez les choses en mains.
– Cela va encore un peu plus loin. Cela fait une semaine qu’il n’a pas pris de douche. Il faut dire qu’il a juste le temps de s’habiller avant de partir le matin, tellement il a du mal à se lever. Quand je lui en ai fait la remarque, il a haussé les épaules.
– Qu’avez-vous envisagé de faire ?
– J’hésite. Je ne sais plus trop quoi faire. Quand il avait dix ans, il a eu une crise un peu semblable. A l’époque il écoutait de la musique. Il avait tout le temps des écouteurs dans les oreilles et il ne faisait plus rien d’autre. Pour le sortir de son environnement habituel, sa mère l’a envoyé passer une année chez moi. J’ai résolu le problème.
– Expliquez-moi comment.
– Au bout de quatre jours à ce régime, je lui ai administré une fessée, je l’ai déshabillé et je l’ai mis sous la douche. Je lui ai confisqué son appareil et il ne l’a pas revu de toutel’année.
– Et comment a-t-il réagi ?
– Au début il a boudé, mais comme il se prenait une fessée à chaque fois, ça n’a pas duré bien longtemps. Ça a été une année merveilleuse que nous avons passée. Nous avons fait plein de choses ensemble. Il a recommencé à faire du sport. Il était très obéissant et près sage. Alors qu’avant j’avais l’impression d’avoir accueilli un petit macho en puissance, il est redevenu un petit garçon qui cherchait les câlins. Il venait souvent chercher un bisou sur mes genoux.
– Vous avez raison, c’est spectaculaire. A-t-il reprit ses mauvaises habitudes, une fois rentré chez lui ?
– Non ! Sa mère en était stupéfaite. L’année scolaire suivante, il était de nouveau dans les premiers de la classe. Je ne crois pas qu’il ait recommencé jusqu’à cette année.
– Vous aviez réagi fermement. C’était sans doute ce dont il avait besoin. Une personne qui lui impose des règles, tout en répondant à son besoin d’affection.
– Oui, c’est sans doute ça. Sa mère n’a jamais été assez ferme avec lui. Je crois que c’est ce qui aimait bien avec moi. Les bêtises n’étaient pas tolérées, mais il s’y passait plein de choses intéressantes.
– Tous les enfants ont besoin de cela.
– Je ne sais pas si je devrais faire la même chose maintenant.
– La question se pose. Il faut y réfléchir. Vous aviez sans doute résolu son problème mais seulement partiellement. Si cela n’a pas tenu longtemps, il peut-être envisager une autre méthode.
– Ah, vous croyez ?
– Si votre intervention avait eu des effets durables, disons plus de dix ans, il serait bon d’envisager une piqure de rappel si vous voyez ce que je veux dire.
– Oui, très bien.
– Mais comme le problème est réapparu rapidement avec une autre activité obsessionnelle, il conviendrait peut-être de faire appel à un spécialiste.
– Un spécialiste ?
– Un pédopsycholoque spécialisé dans les conduites addictives des adolescents, par exemple. Je peux vous en conseiller un, si vous voulez.
– Un pédopsychologue ? Je n’y avais pas pensé.
[Silence durant une dizaine de secondes]
– N’est-il pas… enfin… un peu trop grand ?
– Vous savez, parfois les adolescents grandissent physiquement, mais dans leur tête, ce ne sont pas encore des adultes.
– Oui, j’entends bien, mais là, quand même…
– Que voulez-vous dire ?
– Et bien, à quarante-deux ans, ce n’est plus tout à fait un adolescent.
– Quarante-deux ans ? Mais je croyais…
[Eclats de rire partagés]
– Excusez-moi Docteur, c’est de ma faute. Je ne vous ai pas précisé que Dany n’est plus un gamin depuis longtemps.
– Non, non, c’est moi. J’aurais dû vous poser la question. Quel quiproquo !
[Nouveaux éclats de rire]
– Mais que fait-il chez vous alors si ce ne sont pas des vacances ?
– Il était au chômage. Il avait perdu son travail à cause du temps qu’il passait à jouer sur son ordinateur. Il dormait sur son bureau. Il a été licencié.
– Pas très étonnant.
– Je lui ai trouvé du travail, mais c’était à côté de chez moi. Il a dû changer de région. Comme ce n’est pas vraiment très bien payé, je lui ai proposé de venir loger chez moi. Autrement, il ne s’en serait pas sorti financièrement parlant.
– Je comprends et je crois que ça change tout.
– Ah bon ? Pourquoi ?
– Regardez les choses de son point de vue. Vous allez de nouveau voler à son secours alors qu’il se trouve dans une impasse, comme quand il avait dix ans. Ne croyez pas qu’il se complaît dans son addiction. Il ne sait pas comment en sortir. En venant chez vous, il espère certainement que vous prendrez sa situation en mains.
– Mais comment ?
– Exactement comme vous l’avez fait il y a plus de trente ans.
– Vous pensez que je peux agir de la même façon ?
– Non, pas que vous pouvez, mais que vous devez !
– Une fessée ?
– Une fessée !
– Je lui baisse la culotte ?
– C’est indispensable !
– Et après je le mets sous la douche pour le laver ?
– Comme vous aviez fait il y a trente ans !
– Vous croyez qu’il va me laisser faire ?
– Il vous faudra sans doute le menacer un peu. Dites-lui que s’il n’accepte pas vos décisions, vous le mettrez à la porte, ce qui veut dire qu’il perdra également son travail.
– Mais je ne pourrai pas aller jusque-là !
– Vous n’aurez pas à le faire. Dany a besoin d’une justification rationnelle pour vous laisser de nouveau régenter sa vie. Utilisez celle-là. Dans sa tête, il aura l’impression d’y avoir été obligé, de ne pas avoir le choix. En fait, je pense qu’il saisirait n’importe laquelle de celles que vous lui proposeriez pour se remettre totalement entre vos mains. Cela vous permettra de disposer, à ses yeux, d’une autorité légitime pour le punir quand il en aura besoin, y compris en recourant à la fessée.
– Je crois que c’est ce qu’il lui faut.
– Le mettiez-vous au coin après une fessée quand il était petit ?
– Oui, je trouvais que cela lui donnait le temps de réfléchir à ce qu’il avait fait. Il en sortait tout repenti quand je l’autorisais à en sortir pour venir me demander pardon. La culotte encore baissée, il venait se jeter dans mes bras.
– Vous agirez de la même façon. Soyez sévère, ne lui passez rien ! N’acceptez aucune tergiversation, aucun écart ! A chaque fois : la fessée déculottée. Il va tester votre résolution, vérifier s’il peut prendre des libertés en présence d’autres personnes, ou dans des lieux publics. Ne le laissez pas faire. Je vous en laisse juge, mais une ou deux fessées en public devraient lui faire comprendre qu’il fait fausse route.
– Vous dites que je dois le laver moi-même ?
– Le faisiez-vous quand il avait dix ans ?
– Oui, je lui ai donné sa douche tous les jours pendant près de deux mois. Après c’est lui qui s’en chargeait, mais sous mon étroite supervision. Je vérifiais toujours sa propreté avant de l’habiller.
– Faites pareil !
– Mais s’il ne veut pas ?
– Je ne crois pas qu’il soit pertinent qu’il ait voix au chapitre pendant quelques temps. Il doit accepter vos décisions. S’il résiste, la fessée est là pour ça.
[Quelques secondes de silence]
– Je crois que je vais suivre vos conseils Docteur, en fait, j'avais songé à lui donner la fessée, mais j'hésitais. J’avais besoin que vous me confortiez dans ma résolution.
– Je pense que vous allez être surprise par son changement rapide de comportement. N’oubliez pas la deuxième partie du programme.
– Euh, oui… De quoi voulez-vous parler ?
– Le besoin d’affection. Il ne peut y avoir de fessée sans qu’il y ait également des moments de câlin. Ne soyez pas étonnée s’il vient chercher du réconfort dans vos bras, malgré son âge. Soyez aussi généreuse avec ces moments-là qu’avec ceux où vous lui donnerez la fessée.
– Merci Docteur, votre aide a été très précieuse.
– Je vous en prie, je suis là pour ça. »

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2 commentaires:

  1. Bonjours,
    le traitement de phénomènes de société à travers la pratique de la fessée. Ici les ravages de l'addiction à l'utilisation de l'ordinateur, jeux vidéo et autre communication virtuelle sur internet Isolement, individualisation, détérioration des véritables relation humaines...
    Le traitement : Une bonne fessée déculottée pour revenir à la réalité! Rien de virtuel la dedans.
    Qui plus est difficile de rester assis devant un écran les fesses rouges et cuisante d'une sévère déculottée!!! Voilà la solution:
    Cordialement
    Ramina

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  2. Bonjour,

    On peut comprendre l'angoisse et l'embarras de cette maman. Pour se tranquilliser, elle prend conseil auprès d'une professionnelle de sante. Excellente initiative. Mais se sera à elle en dernier ressort de prendre la décision qu'il conviendra le mieux pour son immature de fils.
    Elle hésite et c'est bien normal: elle refuse de "traumatiser son fils" en lui appliquant un châtiment puéril.
    Mais a t-elle vraiment le choix ? On pourrait en douter.
    Une maman est toujours prête à accepter la solution pour le bien-être de sa progéniture. Au fond, une maman reste toujours une maman.
    Et si la fessée semble la solution salvatrice, eh bien, elle l'adoptera. Et puis se faire fesser par Maman, ce n'est pas si traumatisant si elle est donnée sans témoin.
    La fessée est l'opposée de la caresse, au fond.
    Peter'.

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