Julie et moi reprîmes notre
routine. Je n’avais, à mon grand étonnement, pas eu de mal à me glisser dans la
situation que Julie m’imposait. Elle me levait et me couchait, elle m’habillait
et me déshabillait, elle me lavait et me mettait sur les toilettes. J’étais en
permanence sous sa surveillance, ce qui lui permettait de contrôler mes
comportements et de sanctionner tous ceux qu’elle jugeait inappropriés. Elle me
déculottait et me fessait. C’était une affaire entendue.
Je ne protestais plus. Ma
stratégie avait été un fiasco complet. Je sentais bien qu’il ne fallait pas
faire une autre tentative dans ce sens, si discrète soit-elle, à moins
d’accepter d’en payer le prix en cas d’échec. Mon premier essai avait nettement
refroidi ma volonté d’émancipation.
Je m’installais dans une espèce
de confort désagréable. Je n’avais plus de décision à prendre. Il suffisait de
suivre les directives que me donnait Julie. Elles étaient nombreuses et
tatillonnes et se glissaient dans tous les espaces de ma vie : travail,
propreté, langage, politesse, humeur, rythme de vie, … la liste n’avait pas de
fin puisqu’il s’agissait de la rendre exhaustive.
Sous réserve de ma soumission à
ces règles, la vie était fluide, presqu’agréable, car ma condition de petit garçon
signifiait l’acceptation de nombreuses contraintes et obligations régies par
Julie. Elle exigeait de moi que je m’y conforme à la lettre. Je devais la tenir
au courant de ce que je faisais à chaque instant et je n’avais plus d’espace
d’intimité dans lequel échapper à son regard. Chambre, toilettes, salle de
bain, tous ces lieux lui étaient accessibles quand je m’y trouvais et quel que
soit ce que j'y faisais. Elle ne se privait pas d’exercer ce droit.
Quand Julie entreprenait de me
gronder, c’est que la fessée n’était pas loin. Elle ne se fâchait pas vraiment.
Elle cherchait plutôt à m’exposer en quoi mon attitude méritait une punition.
Cela était fait d’un ton ferme qui n’aurait pas accepté la contradiction, mais
sans éclat de voix ni signe d’exaspération.
En général, pendant qu’elle me réprimandait,
elle me déculottait. Il n’y avait donc aucun doute sur l’issue de ces
admonestations. Je finissais donc le plus souvent debout devant elle, nu de la
taille aux genoux, au niveau desquels elle avait descendu ma culotte. Parfois,
c’est après m’avoir courbé sous son bras qu’elle faisait glisser ma culotte en
bas de mes cuisses. Plus rarement, elle exigeait que je me déculottasse
moi-même.
Elle mettait un point d’honneur à
proportionner la fessée à la faute qui la justifiait. Son souci de justice
était porté au plus haut point. Elle s’efforçait de sanctionner toute
infraction aux règles qu’elle avait fixées, sans en laisser passer aucune.
Maintenant qu’il était admis, à ses yeux, aux miens et à ceux des Sœurs de St
Marie, qu’elle m’avait sous sa responsabilité, elle considérait qu’il était de
son devoir de m’inculquer les comportements qu’elle attendait d’un grand
garçon. Tout laxisme s’apparentait à de la négligence de sa part envers moi.
Elle avait alors le sentiment de faillir à ses obligations ce qui n’était pas
compatible avec la rigueur morale dont elle se targuait.
Elle mettait une énergie, sans
cesse renouvelée, à ce que les punitions qu’elle m’imposait constituent des
repères sans ambiguïté sur le chemin de mon éducation. La vigueur des fessées
qu’elle me donnait, devaient donc être en rapport avec l’importance de la faute
commise. Je payais mes récidives de fesses de plus en plus douloureuses en
fonction du nombre de fois où je m’enferrais dans les mêmes erreurs. Mes
imprudences étaient réprimées proportionnellement aux risques qu’elles me
faisaient courir. Mes caprices ou mes bouderies me conduisaient à être fessé
plus rigoureusement dès qu’ils devenaient plus fréquents.
Tout cela constituait un ensemble
de repères qui me permettaient de baliser mes comportements sans hésitation.
Cela en faisait un univers prévisible, stable dans lequel les décisions ne
m’appartenaient pas. Julie m’avait placé dans un monde où je devais concentrer
mon attention quasi uniquement sur l’obéissance à ses préceptes. Mes
préoccupations en étaient réduites d’autant.
Bien sûr, le risque de fessée qui
planait en permanence sur ma tête, créait un arrière-fond de menace diffuse qui
s’estompait souvent, mais ne disparaissait jamais totalement. Je ne sais pas
trop comment qualifier mon sentiment face à ces punitions : un mélange
d’appréhension, d’acceptation, mais également l’impression de recevoir mon dû
en toute justice. Sur ce versant, je n’ai jamais pu prendre Julie en défaut.
J’avais toujours présent un fond
de révolte latente qui effleurait ma conscience à certains moments, surtout
après avoir été puni. Je me gardais bien de mettre en avant ces pensées
profondes qui remontaient par bouffées lorsque je devais exposer mes fesses
nues pendant que Julie me tenait en pénitence.
C’était un sentiment ambivalent.
La dépendance dans laquelle j’étais confiné, était compensée par l’attention
constante que Julie me portait. Certaines carences affectives que j’avais
refoulées depuis que mon état civil prétendait que j’étais un adulte, étaient à
la fois mises au jour et partiellement comblées par le temps conséquent qu’elle
me consacrait. Les moments de sévérité étaient compensés par des moments de
tendresse. Que ce soit pendant les uns ou les autres, elle me traitait comme un
petit garçon. Sa main était tout aussi habile pour donner la fessée que pour prodiguer
une caresse. Je lui laissais l’initiative de l’une comme de l’autre.
Julie avait endossé ce costume
avec une facilité déconcertante. L’invite de Sœur Gabrielle avait fait fonction
de révélateur. Elle s’était découvert une passion pour exercer une autorité
sans concession sur la personne qu’elle avait à portée de main : moi. A
son aptitude à l’autorité, avait répondu la mienne à l’obéissance. Cette
articulation avait été permise par les initiatives prises par les Sœurs à St
Marie, pour me contraindre au statut d’élève.
Julie ne semblait pas jouer un
rôle de composition, mais plutôt exercer une autorité naturelle. Je ne sais pas
vraiment comment le décrire. Ce n’était pas celui d’une mère, ni d’une grande
sœur. C’est pourtant quelque chose qui s’inscrivait dans un cadre familial. Pas
vraiment une gouvernante, elle était nettement plus jeune que moi ce qui
n’était pas cohérent avec l’exercice de cette responsabilité. Sans pouvoir le
qualifier, je respectais sa légitimité à me punir.
Elle m’avait annoncé :
« Tu es puni pendant toutes
les vacances. »
Elle n’en était pas restée là.
« Non seulement à la moindre
peccadille tu auras la fessée, mais en plus je te prive de sortie pendant
toutes les vacances ! »
Venant juste de recevoir une
correction avec la brosse, je n’avais rien rétorqué. A ce moment-là, les décisions
de Julie avaient force de loi. Cela me promettait pourtant des vacances
douloureuses et sans la liberté retrouvée à laquelle j’avais aspiré après deux
mois de confinement à St Marie. J’avais juste changé la personne qui contrôlait
mes fait et gestes.
De fait, Julie ne me passait
rien. La moindre remarque de sa part était accompagnée d’une fessée. Ce
n’étaient pas souvent des corrections magistrales, mais Julie ne me relâchait
jamais avant que mes fesses ne soient raisonnablement échauffées. Sa main y
suffisait amplement. La plus petite négligence de ma part, le moindre oubli ou
écart de langage étaient suivis d’une réprimande pendant laquelle Julie me
baissait le pantalon.
Quand il ne fallait pas insister
de trop, Julie me courbait sous son bras. Elle faisait alors glisser ma culotte
le long de mes cuisses et elle me fessait. Jamais elle ne s’arrêtait avant que
je ne ressente une sérieuse cuisson. Mes cris, mes supplications et mes
mouvements incontrôlés de mes jambes et de mes pieds accompagnaient invariablement
cette « petite » fessée, ce qui donnait à Julie assez d’indication
pour estimer mon niveau de repentir et pour savoir si cette punition serait
assez dissuasive pour m’éviter une récidive. Elle ne se trompait pas beaucoup.
Si elle choisissait de me coucher
sur ses genoux, c’était généralement pour une fessée plus sérieuse. J’étais
bien content quand elle ne se munissait pas de sa brosse ou quand elle ne
s’emparait pas de ma ceinture.
Dès le samedi matin, après la
première fessée donnée avec la brosse, elle me déculotta deux fois pour une
fessée à main nue à chaque fois. Elles furent suivies par un moment passé au
coin. C’était le rythme de punition auquel je dus m’habituer. Deux ou trois
fois par jour, rarement moins mais parfois beaucoup plus, je me retrouvais
ployé sous son coude, offrant mes fesses nues à sa main qui y appliquait une
sanction rapide, mais vigoureuse.
Julie sévissait toujours dès
qu’elle avait identifié un motif qui justifiait une fessée. Je les recevais là
où nous nous trouvions à ce moment-là. Au bout de deux jours, j’avais été fessé
dans toutes les pièces de l’appartement, excepté les deux chambres, celle de
Marc et de Julie, dont l’entrée m’était interdite.
Je portais peu d’attention à ce
détail jusqu’au moment où je m’aperçus que, depuis le séjour, quand leurs
rideaux étaient ouverts, nous distinguions assez bien ce que se passait chez
les voisins. Il était donc assez probable que la réciproque soit vraie. Julie
aimait faire entrer la lumière largement dans la pièce, surtout en cette
période où les jours étaient courts. Elle laissait donc les voilages ouvert et
je ne fis que deux tentatives pour les refermer. A la deuxième, je reçus une
fessée pour n’avoir pas pris en compte sa consigne de ne pas toucher aux
rideaux.
Elle m’avait appelé dans le
séjour pour constater ma désobéissance. Après avoir écarté les voilages comme
elle l’exigeait, elle me châtia à proximité de la baie, en pleine lumière. La
fessée fut cuisante, elle fut au centre de mes préoccupations toute son administration
durant. Dès que, au coin, leur refroidissement me permit de songer à la
situation que je venais de subir, je me rendis compte que qui que ce soit qui
avait regardé vers notre appartement avait eu une vue imprenable sur ma fessée.
De plus, le coin où Julie me
mettait était face à la baie vitrée. Bien que situé au fond de la pièce, les
voisins devaient pouvoir me voir en pénitence et contempler mes fesses nues, à
défaut de pouvoir en distinguer la couleur. Cela rajoutait à mon malaise de
savoir qu’une personne étrangère avait pu assister à ma punition sans que j’en
sois absolument certain. Peut-être, en la croisant dans la rue,
reconnaîtrait-elle le grand garçon qui avait reçu la fessée dans l’appartement
d’en face, alors que moi j’étais l’incapacité de l’identifier.
Cela donnait un caractère
semi-public à certaines de mes fessées. Je ne savais pas si Julie s’en était aperçu.
« Julie, je voulais te dire
que quand tu me donnes la fessée dans le séjour, les voisins d’en face peuvent
tout voir.
– Oui, c’est exact. S’ils
regardent dans notre direction à ce moment-là, ils nous voient
certainement. »
C’était mal parti. Elle le savait
et ne faisait rien pour l’éviter.
« Mais, … mais … ils voient
… enfin… ils …
– Tu accordes beaucoup
d’importance à des choses qui n’en ont pas. Qui crois-tu qui peut être
intéressé par le spectacle d’une fessée donnée à un grand garçon
désobéissant ? Et même si certains le regardent, où est le problème ?
Ils sauront que tu es puni quand tu l’as mérité, la belle affaire ! Je
n’ai pas l’intention de cacher à qui que ce soit la réalité : tu reçois la
fessée quand tu en a besoin, peu importe que quelques personnes risquent de t’apercevoir
cul nu. »
Je ne poussais pas mes
interrogations plus loin. Avec Julie, cela passait rapidement de la discussion
au caprice et je savais comment elle entendait maîtriser ces derniers. Celle
déclaration de ma colocataire ouvrait des horizons inquiétants. Mes fessées
étaient restées, jusqu’alors, dans un cercle restreint, celui de St Marie, où ce
type de punition était la règle. C’était déjà assez gênant, à mon âge, d’être
puni de cette façon, sans imaginer que mes punitions puissent être connues par
des personnes dont je n’avais jamais entendu parler ou pire, que je risquais de
rencontrer au gré de mes déplacements.
Ces considérations ne semblaient
pas intéresser Julie. J’en eus la confirmation dans les jours qui suivirent.
Julie m’informa un matin que
j’allais en course avec elle, afin que je reste sous sa surveillance proche.
Bien que cela ne me passionnât guère, je m’émis pas le moindre grognement qui aurait
pu passer pour un désaccord. Le premier week-end sous la férule de Julie avait
été rude et je commençais à comprendre que la soumission était le meilleur
moyen de minimiser les punitions que me valait chaque protestation.
Je craignais la fréquentation des
espaces publics en compagnie de Julie. Je me doutais qu’elle n’hésiterait pas à
sévir quel que soit le lieu où il faudrait me punir. J’avais beau être sage et
obéissant, je n’étais jamais assuré de ne pas commettre une étourderie ou une
maladresse que Julie sanctionnerait d’une fessée. J’avais compris que la
présence d’éventuels témoins ne serait sans doute pas suffisante pour l’amener
à différer la punition.
Nous avions effectué tous les achats
qu’elle souhaitait et nous étions de retour dans le hall de notre immeuble.
J’étais soulagé de n’avoir pas mérité la moindre remarque. Pas l’ombre d’une
punition à l’horizon.
« Relève le courrier dans la
boite aux lettres ! »
C’était un geste machinal que
j’accomplis sans y prendre garde. Ouvrir la boite aux lettres, trier le
courrier, mettre de côté les publicités qui représentaient la moitié du contenu
de la boite. Les jeter dans la corbeille qui était prévue à cet effet et qui
débordait toujours, tant elle avait du mal à absorber le flot débordant de
promotions et d’affaires sensationnelles.
« Qu’est-ce que c’est que ces
habitudes ? »
Julie pointait du doigt la
poubelle. Un regard rapide me permit d’identifier le problème. J’avais jeté les
prospectus inutiles dans la poubelle, mais ils n’y étaient pas restés. Ils
avaient glissé au sol et s’étaient largement étalés.
« Qui crois-tu qui va passer
après toi ramasser ce que tu jettes par terre ? A ton âge, tu n’as pas
encore appris à ne pas laisser de papiers par terre ? »
Cela en serait peut-être resté là
si je n’avais pas cru bon de me justifier.
« Mais Julie, je les ai mis
dans la poubelle et ils sont tombés et je ...
– Petit insolent ! Depuis
quand oses-tu me répondre quand je te gronde ? »
En deux pas, elle fut sur moi.
Elle me ramena au milieu du hall d’entrée et elle déboucla ma ceinture.
« Je vais t’apprendre à
respecter le travail des autres, fussent-ils chargés de faire le ménage. Sans
compter tes insolences ! »
Mon pantalon était baissé avant
que je ne réalise que Julie entreprenait de me fesser dans un lieu où pouvaient
passer d’un instant à l’autre, tous les habitants de l’immeuble. Julie me passa
sous son bras et elle me ceintura. Le moment de surprise passé, je retrouvais
ma voix.
« Non, Julie s’il te plait,
pas ici.
– Je trouve, au contraire que
c’est exactement ici où tu as besoin d’une fessée. C’est donc ici que tu vas la
recevoir. »
Je résistais un peu quand Julie
me mit en position. Une claque sur mes cuisses nues résolut le problème. Je la
laissais faire, fermant les yeux en espérant qu’aucun voisin n’aurait la
mauvaise idée de traverser le hall à ce moment-là.
Julie acheva mon déculottage en
baissant ma culotte. La fessée commença aussitôt, sèche, énergique et bien trop
sonore pour assurer la discrétion à laquelle j’aspirais. Les claques
résonnaient et j’avais l’impression qu’elles ne pouvaient être ignorées par qui
que ce soit qui se trouvait dans le bâtiment. Je retenais mes cris pendant un
petit moment, mais cela ne convenait pas à Julie qui intensifia la fessée. Je
ne pouvais plus tenir et je laissais mes cris répondre à chaque claque que
Julie me donnait. Cela faisait un bruit d’enfer qui ne pouvait qu’attirer les
voisins.
Julie attendit que j’abandonne
tout contrôle sur mes plaintes et mes gémissements avant d’arrêter. Dès qu’elle
me libéra, je commençais à remonter ma culotte. Une claque sur les fesses me
stoppa net dans mon élan.
« Qui t’a autorisé à te
reculotter ? »
Une autre claque me dissuada de
répondre.
« Tu vas rentrer à la maison
comme cela et tu iras te mettre au coin directement. Estime-toi heureux que je
ne t’y mette pas ici. Les mains croisées sur la tête pour que tout le monde
sache que tu es puni. »
Julie tourna mon visage vers le
mur, y plaquant mon nez. C’est dans cet équipage que je dus attendre
l’ascenseur. Quand je l’entendis arriver, mon angoisse était à son comble. Y
avait-il quelqu’un à l’intérieur qui ne pourrait, en ouvrant la porte, que
constater ma semi-nudité ? Je fermais les yeux comme si cela pouvait en
faire disparaître l’éventuel occupant. La porte s’ouvrit.
« A l’intérieur, ordonna
Julie ! »
Une claque sur mes fesses vint
confirmer l’ordre. Malgré les picotements que cela provoquât, je soupirais de
soulagement. Personne ! Il n’y avait personne dans l’ascenseur. Je n’en
croyais pas ma chance.
« Le nez dans le
coin ! »
Tout n’était pas encore joué.
Nous montions au quatrième. Cela faisait quatre possibilités d’arrêt, donc
quatre occasions d’intrusion d’une autre personne qui ne pourrait pas manquer
ma tenue pour le moins insolite. Les explications de Julie clarifieraient la
situation, mais ce serait au détriment de ma fierté.
Premier, pas d’arrêt. Deuxième,
l’ascenseur continua sa montée. Troisième étage, l’ascenseur ralentit. Je
sentis mon cœur s’arrêter. Il monta toutefois jusqu’au quatrième où il stoppa.
Julie m’attrapa par l’oreille.
« Par ici ! »
Je n’avais pas d’autre choix que
de la suivre, mais j’y mettais un certain empressement, impatient de me
réfugier derrière la porte de notre appartement. Julie me relâcha le temps de
trouver ses clés. C’est à ce moment-là que j’entendis une porte s’ouvrir à
l’étage du dessus. Deux personnes, un homme et une femme, continuaient la
conversation qu’ils avaient entamée dans leur appartement.
S’ils prenaient l’escalier, ils
ne pouvaient que tomber sur mes fesses nues. Deux demi-paliers et ça y était.
Jamais je n’aurais le temps de passer de l’autre côté de la porte. Julie
n’avait pas encore ses clés en main et je ne la sentais pas prendre en compte
l’urgence de la situation.
Les voix ne se rapprochaient
plus. Elles étaient immobiles. Leurs propriétaires avait sans doute décidé de
prendre l’ascenseur qui démarra, probablement à leur appel. Julie avait ouvert
la porte. Elle me prit par le bras pour me courber une nouvelle fois sous son
coude. Sa main recommença à me claquer les fesses.
« Tu mériterais que je te
mettes au coin sur le palier. Tout le monde pourrait voir ce qui arrive aux
grands garçons qui jettent des papiers par terre. Cela te servirait de leçon à
toi, mais également à ceux qui ne se gênent pas pour faire comme toi. »
A travers mes cris et les
élancements que Julie faisait naître sur mes fesses, je perçus le passage de
l’ascenseur. Quand il s’arrêta au rez-de-chaussée, il n’y eut plus d’autre bruit
que celui de la fessée pour remplir l’espace sonore de la cage d’escalier.
Etait-ce possible que les voisins
n’aient rien entendu ?
Finalement, Julie me redressa.
Une dernière claque sur les fesses.
« File te mettre au coin, à
ta place habituelle ! »
Ma place habituelle, c’était dans
le séjour. Qu’on puisse me voir à travers la baie vitrée me laissait de marbre.
J’étais enfin à l’abri des regards des voisins.
Etait-ce possible qu’ils n’aient
rien entendu ?
Je sentis la tension retomber un
peu. Je me rendais compte, a posteriori, que j’étais resté tétanisé durant
toute la séquence où j’avais été cul nu dans les parties communes de notre
immeuble. Rétrospectivement, la honte et l’humiliation d’avoir risqué d’être
aperçu la culotte baissée par des personnes étrangères mais que j’avais toutes
les chances de rencontrer régulièrement, me remonta dans la gorge. Je me mis à
sangloter sans pouvoir maîtriser les pleurs qui roulaient sur mes joues. Julie
dut venir me gronder pour que je puisse en reprendre à peu près le contrôle.
Je tenais maintenant pour acquis
qu’à la prochaine occasion, Julie n’hésiterait pas à me déculotter et à me
fesser devant témoins ou dans un espace public quelles que soient les
personnes présentes. Inévitablement, tôt ou tard, je me trouverais dans l’une
ou l’autre de ces situations. J’aurais beau être attentif à mes actes et à mes
comportements, il y aurait toujours un moment où quelque chose m’échapperait
qui serait suffisant, aux yeux de Julie, pour me valoir une fessée.
Grand merci à Peter Pan pour son illustration.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
Bonjour,
RépondreSupprimerImplacable, sévère mais juste, Julie. La fessé systématique au moindre manquement aux règles établies. Excellent méthode pour ouvrir l'esprit et parfaire l'éducation des messieurs.
Joli suspens. On s'attend à une fessée dans l'ascenseur, devant les voisins s'ils prennent l'escalier... pour une belle leçon en public. Axel serre les fesses. mais Julie sait le prendre par surprise, c'est une fessée sur le palier ! Une fessée ça n'attend pas.
L'impitoyable jeune femme n'aura certainement aucune difficulté à trouver un motif pour lui flanquer une fessée déculottée en public... Nous le saurons sans doute au prochain épisode! En attendant Les fesses d'Axel sont sous contrôle et en bonnes mains !
Impatiemment.
Ramina
Bonjour Ramina,
SupprimerLa patience impatiente est la qualité première d'un lecteur de feuilleton. Effectivement, rendez-vous la semaine prochaine pour... peut-être une fessée déculottée en public pour Axel. Faisons confiance à Julie.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour j'aimerais être a la place d'Axel pour y prendre du plaisir .stef
RépondreSupprimerBonjour mes amis,
RépondreSupprimerOui, on peut faire confiance à Julie.
Quelques détails pour meubler et donner une certaine atmosphère.
("Atmosphère ! Atmosphèèère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ! in : Hôtel du Nord- Jouvet/Arletty -1937 ?). Rires.
No future ! Crédo des Punks quant j'étais au Collège. Une belle époque quant on y repense.
Amicalement votre.
Peter'