Il suffit parfois de peu de chose pour être rassuré.
Pour des raisons que vous comprendrez aisément, secret médical oblige, les
détails trop personnels (noms de famille, lieu, prénoms parfois...) qui permettraient
d'identifier les patients, ont été modifiés ou anonymisés.
Mardi 31 juillet 2018 - 17h32
« Allô, Docteur ?
– Docteur Jeanine Legendre. Bonjour. Que puis-je
pour vous, Madame ?
– Bonjour Docteur.
– Dites-moi ce qui vous amène.
– Docteur, je vis depuis plusieurs mois une
situation qui m’inquiète.
– Nous allons voir cela. Pouvez-vous me donner
votre nom ?
– Oui, bien sûr. Je m’appelle Maria XXX.
– Maria, vous me disiez que votre situation vous
inquiète.
– Oui Docteur, mais je ne sais pas par où commencer.
–Commencez par le bout qui vous convient.
– Depuis longtemps, je suis très amie avec une
voisine, Suzanne XXX. Elle est un peu plus âgée que moi. Je vous le dis parce
que ça a son importance.
– Oui, je vois…
– Un jour, il y a quelques mois, j’arrive chez
elle et je tombe sur son nouveau locataire. Il était au coin, la culotte
baissée. La couleur de ses fesses ne trompait pas : il avait reçu une
fessée.
– C’est votre amie qui la lui avait donnée ?
– Ou, bien sûr. Ça a été clair tout de suite.
Comme, à mon arrivée, il avait voulu se reculotter, elle lui a administré une
autre fessée. Avec la ceinture. Je vous assure qu’il a regretté son geste. Suzanne
est très stricte avec la façon dont on doit se tenir au coin.
– Oui je comprends. Très important.
– J’ai d’abord été surprise, un peu choquée.
– Choquée ?
– Je n’avais jamais imaginé qu’on puisse
corriger un adulte de cette façon : une fessée déculottée.
– Dites-moi ce qui s’est passé alors.
– C’est là où ça devient fou. J’étais venu pour
emprunter de l’argent à Suzanne. Je le faisais assez souvent. Des petites
sommes quand j’avais trop dépensé.
– Des achats inconsidérés ?
– C’est ce que dit Suzanne.
– Vous aviez commencé à m’exposer la suite.
– Contrairement aux autres fois, elle a refusé. Elle
m’a grondé, je crois que c’est le bon mot à utiliser et elle m’a donné…
– Oui ?
– Elle m’a donné une… fessée. Quelque chose de
sérieux. J’ai pleuré. Puis elle m’a mise au coin, comme Daniel.
– Daniel c’est…
– C’est le locataire de Suzanne.
– Comme Daniel. Une fessée et au coin. Il y a là
une logique certaine. Qu’en pensez-vous ?
– Oui, c’est normal. Après une fessée, Suzanne met
toujours au coin. Je ne crois pas qu’elle l’ait oublié une seule fois.
– Il y a donc eu d’autres fois ?
– Pour Daniel encore plus souvent que pour moi.
Mais il habite chez elle, il y a plus d’occasions.
– Vous semblez vous être accommodée de recevoir
la fessée.
– C’est pour ça, Docteur, que je suis inquiète.
– Inquiète de…
– Comme vous le dites, je me suis accommodée de
recevoir la fessée. Suzanne contrôle mes achats, mais elle va bien au-delà :
la politesse, la propreté, mon langage, la façon dont je m’habille… tout !
Je dois lui demander l’autorisation avant de sortir et elle veut savoir où je
suis et avec qui, et jamais après minuit.
– Elle a, en quelque sorte, pris en main votre
éducation.
– C’est cela et j’ai la fessée au moindre écart.
Et je peux vous assurer que ce n’est pas pour rire. Elle me baisse la culotte
et quand je l’ai mérité, j’ai le martinet. Ça laisse des marques sur les
fesses, comme quand elle utilise la badine et je ne vous parle pas de la cuisson
quand elle me donne les orties. J’en ai pour plusieurs jours avec les fesses
brûlantes.
– Je vois qu’elle prend son rôle au sérieux.
– Très et s’il n‘y avait qu’elle.
– D’autres personnes vous donnent la fessée ?
– Bien obligée ! Suzanne n’a pas hésité à
me punir en présence d’une autre voisine Madame XXX. La culotte baissée devant
tout le monde, une fessée mémorable et au coin. Depuis la voisine me donne
aussi la fessé quand elle juge que je l’ai méritée. Quand Suzanne n’est pas là,
c’est elle qui surveille ce que je fais et qui me punit quand j’en ai besoin.
– Vous semblez très encadrée.
– C’est le mot. Vous savez, une fessée, ce n’est
pas une partie de plaisir. C’est humiliant quand on me déculotte. Même quand ce
n’est qu’avec la main, une fessée, ça fait mal. Et j’ai honte quand je suis au
coin et que tout le monde peut me voir. A la fin de chaque punition, je me dis
que je vais faire attention pour ne pas en avoir une autre, mais je fais
toujours une bêtise qui oblige Suzanne à me punir.
– Comment dire… vous semblez considérer que les
fessées que vous donne Suzanne sont justifiées.
– C’est bien ce qui m’inquiète. Il suffirait que
je coupe les ponts avec Suzanne, voire que je m’en aille et j’en aurais fini
avec les fessées. Mais je ne le fais pas. Je ne sais pas si c’est normal.
– Ah, je vois ce qui vous préoccupe. Raisonnons
un peu ensemble. J’ai cru comprendre que vous n’êtes pas la seule à recevoir la
fessée.
– Non, il y a Daniel et les enfants de Madame
XXX.
– Quel âge ont toutes ces personnes ?
– Les enfants de Madame XXX sont plus jeunes que
moi, mais ils ont une vingtaine d’années. Daniel est plus âgé. Il doit être dans
les mêmes âges que Suzanne, un peu plus de cinquante ans.
– Comment réagissent-ils quand ils reçoivent une
fessée ?
– Je ne leur en ai pas parlé, mais ils se
comportent comme moi. Ils n’ont pas envie de recevoir la fessée, mais ils s’y
soumettent. Ils savant que c’est pour leur bien et qu’ils l’ont méritée. Après ils
demandent pardon et ils aiment bien se faire consoler dans les bras.
– Vous voyez, vous n’êtes pas la seule à réagir
de cette façon.
– Non, c’est vrai.
– Avez-vous noté des améliorations dans ce qui
vous était reproché ?
– Enormément. Depuis qu’on me donne la fessée, j’ai
fait plein de progrès, sur tous les plans.
– Voilà qui est une bonne chose, non ?
– Oh oui, c’est certain. J’en suis contente.
Surtout quand Suzanne m’en complimente.
– Avez-vous remarqué des fessées qui vous
auraient été données alors qu’elles n’étaient pas méritées ?
– Jamais ! J’ai toujours trouvé que Suzanne
avait à chaque fois un vrai motif pour me punir.
– Alors je ne vois pas ce qui pourrait vous
inquiéter. Vous avez trouvé une personne proche de vous qui est attentive à ce
que vous faites. Elle a pris la responsabilité de corriger vos défauts. Elle le
fait justement et cela a des effets que vous estimez très positifs.
– Oui, bien sûr, mais à mon âge ?
– Ah le fameux argument « je suis trop
grande pour avoir la fessée » ! Ce n’est pas l’impression que j’ai
depuis le début de notre conversation. Je crois au contraire que Suzanne a
trouvé la méthode qui vous convient.
– Vous croyez ?
– Vous savez, il y a des adultes qui ont besoin
d’une autre personne pour les surveiller et les punir quand ils font des
écarts. Ce n’est pas une question d’âge. Il faut alors trouver la méthode qui
convient pour sanctionner les bêtises. A l’évidence, pour vous c’est la fessée
qui fonctionne, je ne vois pas pourquoi il faudrait vous en priver.
– Ah ? Bon !
– Ne soyez pas inquiète. Il n’y a là que de très
normal. Soyez plutôt très satisfaite d’avoir trouvé la tutrice qui garde dans
le droit chemin. Ne changez rien et faites-lui confiance. Soyez obéissante et
acceptez les fessées comme une juste rétribution à vos comportements répréhensibles.
– Merci Docteur, vous me rassurez. Je suis
contente de vous avoir téléphoné.
– Mais je suis là pour ça. »
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