La vie chez la Maman de Julie, à
La Villeneuve sur Horto, prit son rythme de croisière. Pour moi, il n’y avait
pas de changement notable. Dès le premier après-midi, Julie me mit au travail
sur mes fiches de lecture.
Je n’étais pas vraiment concentré
sur mon travail. Mon séjour dans cette nouvelle maison perturbait toutes mes
habitudes et, compte tenu de la façon dont Julie me punissait, j’avais plutôt
besoin de discrétion. Je ne tenais pas à ce que d’autres personnes que Julie
sachent que j’étais régulièrement fessé.
La fessée sur l’aire de repos
avait été un mauvais moment à passer, mais il y avait très peu de risques que
je croise une nouvelle fois les personnes qui avaient assisté à ma punition. Je
savais maintenant que Julie ne prendrait pas plus de précaution la prochaine
fois que j’aurais mérité une punition dans un lieu public ou en présence de
témoins. Etant donné son niveau d’exigence vis-à-vis de moi, il serait étonnant
que la seule personne qui assistera à mes corrections d’ici la fin des
vacances, soit la mère de Julie.
Apparemment, la fessée avait eu
droit de cité dans cette maison au moins jusqu’aux quinze ans de Julie. Elle
faisait donc partie de l’arsenal éducatif. C’est sans doute pour cela que Julie
avait si facilement adopté cette méthode quand Sœur Gabrielle la lui avait
suggérée. Elle l’avait probablement trouvée naturellement adaptée au besoin de
contrôler mes faits et gestes, comme cela avait dû être le cas pour elle dans
son enfance et sa prime adolescence.
J’avais du mal à savoir ce que
pensais la mère de Julie. Elle approuvait la façon dont sa fille me traitait,
cela ne faisait aucun doute. Elle n’avait pas émis d’objection à me voir
déculotté et fessé. Je sentais que d’avoir assisté à mes punitions l’avait
engagée dans une profonde réflexion dont je craignais les conséquences.
Mon esprit était occupé par tous
ces questionnements auxquels je ne trouvais pas de réponse. Il restait peu de
place pour le travail qui m’avait été assigné. Préoccupé par toutes ces
incertitudes, je n’avais pas vu le temps passer. Ce n’était même pas des
justifications que je pouvais proposer quand Julie vint inspecter mon travail.
« Tu es là depuis presqu’une
demi-heure et tu n’as écrit que cinq lignes ! Cela ne me semble pas un
rythme de travail acceptable. »
Je savais ce que cela signifiait.
Mon oreille, pincée entre les doigts de Julie, fut tirée vers le haut. Je me
levais pour diminuer la traction qu’exerçait le pinçon sur mon pavillon
auriculaire. Julie s’assit à ma place. Oubliant maintenant mon oreille, Julie
reporta son attention sur la ceinture de mon pantalon. La déboucler,
déboutonner mon pantalon, descendre la fermeture éclair de la braguette, cela
faisait partie des gestes familiers de Julie et j’avais l’habitude de la
laisser faire.
La mère de Julie fit son
apparition pendant que sa fille baissait mon pantalon. Elle s’adossa au
chambranle de la porte et croisa les bras. Elle avait encore ce même air
impénétrable qu’elle avait adopté précédemment pendant mes fessées.
La présence d’une personne spectatrice
de ma fessée me gênait. Cela ne troublait pas Julie qui baissa ma culotte. Me
tirant par le poignet en travers de ses genoux d’une main, l’autre posée sur
mes reins me poussant dans la même direction, je tombais à plat ventre sur ses
genoux.
Je sentis mon postérieur chauffer
dès le début de la fessée. Julie me donnait une fessée ordinaire, l’une de
celles que je pouvais recevoir plusieurs fois par jour sans que cela nécessite
de précautions particulières, ce qui n’était pas le cas dès qu’un instrument
punitif entrait dans la danse.
Julie imprimait un rythme soutenu
dès que mes fesses étaient à portée de sa main. La température de la peau de
mes fesses montait très vite sous cette grêle de claques. Julie, en un rien de
temps, arrivait à me métamorphoser en un petit garçon qui pleurait et gigotait
sur le tempo que donnait la fessée. Elle poursuivait un petit moment. Cela
pouvait aller de la fessée d’avertissement qui s’arrêtait dès que mes réactions
montraient que la fessée avait son effet, à une sérieuse correction qui durait
bien plus longtemps et se finissait parfois sur le haut de mes cuisses.
Cette fois-là, Julie jugea qu’une
courte fessée était suffisante. Elle me reculotta et je repris place sur la
chaise avec une grimace. Il y aurait quelques minutes d’assise inconfortable,
le temps que la douleur de mes fesses s’apaise.
« J’espère que tu vas faire
un peu plus attention à ton travail. Si je dois y revenir, tu sais que tes
fesses s’en souviendront un bon moment. »
La feuille sur laquelle j’écrivais
était brouillée à travers les larmes qui emplissaient encore mes yeux, mais il
fallait que je montre, sur le champ, que la fessée avait fait son effet. Je
finis la phrase que j’avais interrompue par ma dernière rêverie. Je suspendis
alors mon écriture pour reprendre mes esprits.
« Axel, au travail ! Tu
vas avoir une autre fessée. »
L’interpellation de Julie relança
mon écriture. Je ne savais pas bien si ce que je rédigeais était très
pertinent. Heureusement, j’étais dans un paragraphe où il ne s’agissait que de
description du contenu de l’article que j’étudiais. Julie resta quelques
minutes à me surveiller, puis elle sorti de la pièce. Je savais qu’elle reviendrait sous peu.
Malheur à moi si, une autre fois, elle me surprenait perdu dans mes pensées. Je
ne m’accordais pas plus de deux ou trois secondes de réflexion entre chaque
phrase. A ce rythme-là, le travail avançait vite.
Deux fois, Julie vint surveiller
ce que je faisais. Elle faisait le tour de la table sur laquelle je
travaillais, elle se penchait par-dessus mon épaule pour lire ce que
j’écrivais. J’avais à ce moment-là une boule qui se formait dans ma gorge.
Julie serait-elle satisfaite de ce que j’avais produit ? Mon angoisse
diminuait notablement quand, sans avoir proféré une parole, Julie repartait
vers d’autres occupations.
La troisième fois, elle s’empara
des feuillets achevés et elle s’installa sur la chaise qui jouxtait la mienne,
pour les lire. Elle n’alla pas très loin.
« As-tu un stylo
rouge ? »
Je lui en donnais un, sorti de ma
trousse. Julie annotait mes écrits, soulignant un mot par-là, mettant une croix
dans la marge un peu plus bas. Lorsque je jetais un œil rapide, il y avait une
constellation de petits traits rouges sur la première page.
« Ne t’occupe pas de ce que
je fais. Continue à travailler ! »
Je ne pouvais éviter de regarder
ce que faisait Julie. Toutes ces annotations n’étaient pas bon signe. Elle
passa les pages l’une après l’autre.
« Donne-moi la feuille sur
laquelle tu écris »
Julie rajouta une belle
collection de marques rouges sur cette dernière page. Puis elle leva les yeux
vers moi. Elle soupira, l’air accablé.
« Tu décidé de ne rien faire
de correct cet après-midi. J’ai l’impression que tu te fiches de ce que tu écrits :
des fautes d’orthographe et de grammaire en veux-tu en voilà, des phrases
incomplètes ou dans lesquelles il manque des mots, des constructions de phrases
qui n’ont ni queue ni tête, … et j’en passe. Une, deux, trois, quatre, cinq,
six, sept, huit, neuf, dix, onze fautes sur la première page. Si j’ai bien
compté, ça en fait trente-deux en trois pages. Tu te moques du
monde ! »
J’étais tétanisé par la semonce
que je subissais. J’aurais disparu dans les entrailles de la terre si cela
avait été possible. La mère de Julie, alertée par le ton de sa fille, vint voir
ce qui se passait.
« Puisque tu ne veux pas
travailler, tu vas finir l’après-midi au coin, mais ce sera avec les fesses
brûlantes. »
Je retrouvais rapidement la
position que Julie m’avait fait adopter en début d’après-midi : à plat
ventre sur ses genoux. Très vite, mes fesses retrouvèrent leur cuisson et je
montrais, sans pudeur, combien cette fessée faisait son effet. Elle dura bien
plus longtemps que la première. Puis Julie y mit fin.
« Je n’ai pas ma brosse sous
la main, mais je ne peux pas m’arrêter là. Tu dois comprendre que quand je te
mets à travailler, c’est que tu dois te concentrer sur ton travail. Une fessée
à la main ne suffira pas. Je vais prendre ta ceinture.
– Ce n’est pas utile,
l’interrompit sa mère, j’ai ce qu’il faut. Laisse-moi aller la chercher. »
Julie sembla hésitante. Elle
recommença à me fesser, mais sans conviction. Sa mère revint peu de temps
après.
« Tiens, la voilà ! Tu
t’en rappelles ? Je l’utilisais pour te punir quand tu étais plus jeune.
– Oui, c’est bien elle. Euh … je
…
– Oh là, apparemment ça te
rappelle de mauvais souvenirs. Je comprends. Pendant quelques années, j’en ai
fait un usage intensif. Tu avais appris à la craindre. Sauras-tu en faire bon
usage ? »
Julie ne répondit pas. Mais je
sentis qu’elle prenait en main ce nouvel instrument. A plat ventre sur les
genoux de Julie, je ne voyais pas de quoi il s’agissait, mais je me doutais que
ce ne serait pas une partie de plaisir.
Le premier coup sur mes fesses
répondit à mes interrogations. Un objet dur et plat vint les heurter,
s’appliquant d’un côté à l’autre de mon postérieur avec une force considérable.
C’était un objet en bois que maniait Julie. Le bruit qu’il produisait en
heurtant mes fesses n’était pas impressionnant, mais la souffrance qu’il provoquait
l’était.
Mes cris montèrent d’un cran,
rassurant Julie sur la réalité de la leçon qu’elle me donnait. Elle dut resserrer
sa prise sur ma taille pour éviter que je glisse de ses genoux, entraîné par
mes mouvements désordonnés. Julie insista assez longtemps, suffisamment pour me
désorienter. La palette en bois qu’elle utilisait barrait mes fesses de longues
zones incandescentes. Je me rappelle juste l’avoir suppliée de me pardonner, de
lui avoir assuré que je ne recommencerai pas. Je ne sais pas si je finis par la
persuader, mais finalement, la fessée cessa.
Je cessais aussitôt de me
débattre sur les genoux de Julie, mais je restais dans la position dans
laquelle elle m’avait mis. Julie posa sa main sur mes fesses. J’eus une petite
réaction de douleur.
« Oh, c’est incandescent. Je
me rappelle combien je craignais de recevoir une fessée avec la palette. Axel
va également apprendre à la craindre.
– Je me souviens surtout comment
tu étais sage et obéissante pendant plusieurs jours après que je t’avais fessé
avec elle. »
La mère de Julie confirmait le
régime strict auquel elle avait soumis sa fille.
« Je pense que cette palette
va reprendre du service pendant ces vacances. Je vais de nouveau la suspendre au
crochet dans la cuisine. Il est toujours là, prêt à servir. »
Une petite claque sur mes fesses
à laquelle je répondis par un grognement de protestation.
« Arrête de grogner et va te
mettre au coin. »
La fessée que je venais de
recevoir m’incitait à montrer mon obéissance afin doter à Julie l’envie de refaire
une démonstration de l’efficacité de cet instrument familial. Je me réfugiais
au coin et je fis attention à m’y tenir le plus rigoureusement possible.
« N’oublie pas que tu as une
autre fessée à prendre. Je te la donnerai avant le dîner. »
Finir l’après-midi au coin en
attendant une prochaine fessée, j’avais rêvé mieux pour le premier jour de mon
séjour dans la famille de Julie.
« C’est l’heure de ta
fessée, viens ici ! »
Julie s’était préparée. Elle
était assise sur le canapé et sur la table basse, elle avait posé sa brosse. Je
savais ce qui m’attendait. Pour avoir désobéi pendant une punition, il ne
pouvait s’agir uniquement d’une fessée ordinaire. Il fallait quelque chose de
plus démonstratif. Ma gorge se noua, mes larmes me montèrent aux yeux, mais
j’avançais tout de même vers Julie. Il fallait en passer par là.
« Allons, mets-toi en
position ! »
Julie désignait le sol entre ses
pieds je m’y agenouillais, puis je posais mon buste en travers de sa cuisse.
Elle claqua doucement l’arrière de mes cuisses.
« Ecarte les jambes, tu es
mal installé. »
Elle m’entoura la taille de son
bras gauche et passa le droit entre mes jambes, pour poser sa main à plat sous
mon ventre. En se positionnant juste à la racine de mes jambes, son avant-bras
avait écarté mon sexe. Elle me souleva et elle me plaqua contre son flanc, tout
en me faisant basculer en avant. Mon nez reposait maintenant dans les coussins
du canapé. Mes fesses devaient être la partie proéminente de mon corps. Elle
retroussa ma chemise dans le creux de mes reins.
« Je veux que tu sois
obéissant, particulièrement quand je te donne la fessée. Quand je te punis,
c’est que tu l’as mérité. J’attends de toi que tu montres que tu regrettes ce
que tu as fait en acceptant ta correction. »
Julie avait posé la brosse sur le
haut de mes fesses.
« Je comprends que ce ne
soit pas facile. Je fais en sorte que tu te sentes bien puni : la culotte
baissée et les fesses brûlantes y contribuent efficacement. Je sais que c’est
encore plus difficile quand je te fesse en présence d’une autre personne, mais
je ne veux pas tenir compte de ce facteur : plus vite tu es puni, mieux
c’est. Tant pis si c’est en présence d’une autre personne. »
Je me tenais coi, comme le petit
garçon grondé que j’étais.
J’avais senti quand elle avait
pris la brosse qu’elle avait posée sur mon dos. Je ne pus cependant prévoir
quand tomba le premier coup. Bien qu’attendue, ce fut une surprise que je ponctuais
d’une ruade instinctive et d’un cri étouffé par les coussins. Julie marquait
une petite pause à chaque fois qu’elle avait appliqué la brosse sur mon
derrière. J’avais le temps de crier, puis d’attendre qu’une nouvelle fois la
brosse vienne rougir une nouvelle partie de mon postérieur. Je ne pouvais
éviter de supplier ma correctrice, tout en sachant que la punition irait à son
terme. Puis Julie accéléra le tempo et il n’y eut plus que le brasier qui
envahissait mes fesses.
Quand Julie reposa la brosse, je
gisais inerte sur son genou. J’étais épuisé, autant par la fessée que par la
difficulté psychologique à être déculotté puis fessé devant un témoin. Je
n’arrivais pas à considérer autrement la mère de Julie que comme une personne
étrangère que je ne connaissais pas et qui avait pu avoir accès à toute mon
intimité. C’était humiliant.
Pourtant, la mère de Julie ne
faisait pas cas de me voir dans une tenue aussi inhabituelle pour un garçon de
mon âge et une position aussi singulière. Je supposais que de voir sa fille me
punir lui paraissait normal et justifié. Je sentais également qu’elle
s’interrogeait, incertaine sur la réponse à apporter à une question qui la
taraudait. Pourtant cela ne semblait pas être la légitimité de Julie à me
punir.
« Mais j’y pense, fit-elle,
je dois encore avoir une vieille brosse à cheveux dont, il y a quelques années,
la fonction principale était de tanner quelques derrières. Où peut-elle bien
être ? Je n’ai pas dû m’en débarrasser. »
Elle sortit, impatiente de
résoudre cet énigme. Julie en profita pour me mettre au coin. Quand sa mère
revint, Julie s’affairait autour de la table où j’avais travaillé.
« Regarde, lui dit sa mère.
Je l’ai retrouvée ! Je savais bien que je ne l’avais pas mise bien loin.
T’en rappelles-tu ? Je l’utilisais régulièrement pour te rougir les
fesses. Parfois, t’en menacer suffisait. Tu cédais presqu’immédiatement.
– Oui, bien sûr. Je me rappelle
ma terreur quand tu allais la chercher. Ce n’est vraiment pas un bon souvenir.
J’aurais préféré que tu l’aies égarée.
– Pas question de perdre un
auxiliaire aussi précieux. Elle pourrait bien resservir sous peu.
– Maman, c’est inutile, j’ai ce
qu’il faut avec ma propre brosse.
– Cela pourrait se révéler
insuffisant. Je vais la remettre à sa place, au même crochet que la palette à
fesser. Comme cela, elles seront toutes deux prêtes à servir.
– Maman, la voir dans la cuisine
me rappellera trop de mauvais moments, relègue-là autre part, dans ta salle de
bains ou ailleurs, là où je ne la verrais plus.
– Au contraire, pendue à son
crochet, elle sera indispensable pour te rappeler de bien te conduire pendant
toutes ces vacances.
– C’est ridicule, comme tu peux
être bornée parfois, cela frise la bêtise !
–
Qu’est-ce que c’est que ce ton ? Depuis quand oses-tu me parler de
la sorte. Ne te souviens-tu pas ce qui t’arrivait quand tu étais
insolente ? Crois-tu que tes vingt-cinq ans te donnent le droit de te
comporter comme cela. Veux-tu que je te montre que ce n’est pas le cas ?
– Non, Maman, je te demande
pardon.
La voix de Julie était devenue
hésitante, plus du tout celle d’un adulte. Elle évoquait plutôt celle d’une
jeune fille incertaine de la réaction de la grande personne en face d’elle.
« Je passe pour cette fois,
mais c’est la dernière. Ne recommence pas ! »
L’atmosphère de la maison était
devenue plus lourde. Toute la soirée, plana une espèce de non-dit que personne
ne voulait formuler mais qui était sur le bout des lèvres de tous. La mère de
Julie affectait un air insouciant, mais je voyais bien qu’elle forçait le trait
comme pour montrer qu’il n’y avait rien de particulier.
Julie de son côté faisait des
efforts pour se comporter naturellement. Mais dès qu’elle perdait sa
concentration pour paraître légère et assurée, elle devenait pensive. Pendant
le dîner qui se déroulait dans la cuisine, son regard revenait régulièrement
vers les deux instruments punitifs que sa mère avait accrochés, comme annoncé,
à un crochet près de la porte.
Il lui restait suffisamment de
présence d’esprit pour surveiller ma tenue à table. A son air sombre, je jugeais
que si elle trouvait quelque chose à me reprocher, elle ne serait pas encline à
la clémence. Je redoublais donc d’attention pour respecter les consignes qui
étaient particulièrement nombreuses dans ce moment où j’étais en permanence
sous son regard direct.
La conversation fut pesante au
début du repas. Puis, lancées dans l’organisation du réveillon de Noël, les
deux femmes se prirent au jeu. Cela balaya le malaise qui flottait dans l’air.
Les échanges avaient retrouvé leur allant du midi avant que le dessert ne fût
sur la table.
La soirée fut on ne peut plus
banale. Julie m’envoya me laver les dents dès la fin du repas. Quand je revins
dans le séjour elle m’attendait. Mon pyjama était posé à côté d’elle, sur le
canapé. Le flacon de crème apaisante attendait sur la table basse devant elle.
D’un geste, Julie m’invita à la rejoindre. Elle me positionna devant elle,
debout entre ses jambes et elle déboucla ma ceinture.
« Je préfère prévenir que
guérir, commenta-t-elle à sa mère. Quand j’ai dû le fesser abondamment, je lui
passe une crème apaisante que les Sœurs de St Marie m’ont recommandée. »
Mon pantalon était arrivé en
dessous de mes genoux. Julie passa ses pouces sous l’élastique de ma culotte,
de chaque côté de ma taille.
« Ce produit est un miracle.
Il redonne de l’élasticité à la peau même après les plus sévères
fessées. »
Julie baissa ma culotte. J’étais,
encore une fois, nu de la taille aux genoux devant sa mère. Je réussis à
retenir mon geste de protection pour dissimuler mon sexe, mais je fis une
grimace que Julie releva.
« Qu’est-ce que c’est que cette
grimace ? »
Sa main claqua le haut de ma
cuisse, une seule fois mais l’élan qu’elle y avait donné avait dû y laisser une
marque rouge.
« Je te trouve assez
désagréable. »
Sa main laissa une deuxième
marque à côté de la première. Je voyais venir le coup mais, malgré l’envie qui
m’en taraudait, il aurait été périlleux de faire un geste d’esquive, aussi
discret soit-il.
« Veux-tu une autre fessée
ce soir ? Je prends le temps de m’occuper de toi et tu montres ta mauvaise
humeur. Crois-tu que ce soit normal que ce soit moi, ta colocataire bien plus
jeune que toi, qui doive te prendre en charge ? Tu devrais avoir honte
qu’on ait encore besoin qu’on te surveiller à ton âge. Crois-tu que je trouve
amusant de devoir te fesser six fois dans une journée, comme
aujourd’hui ? »
Pour faire bonne mesure, elle
claqua encore une fois le haut de ma cuisse.
« Il va falloir que ton
attitude change, mon garçon, dès demain. Je n’ai pas l’intention de te laisser
faire une comédie à chaque fois que tu seras déculotté pendant ces vacances. »
Julie me prit par le bras et elle
m’obligea à m’allonger sur son genou. Je ne savais pas qu’elles étaient ses
intentions : un massage avec de la crème ou une fessée ? Je fus
soulagé quand je sentis le liquide froid tomber sur mes fesses.
Julie étala le plus gros du produit,
puis elle s’attacha à le faire pénétrer dans ma peau. On alluma la télévision.
Une soirée ordinaire.
« Regarde, dit la mère de
Julie, il en reste encore.
– Où ça ? Je ne vois pas.
– Là ! »
Je sentis une main se poser juste
au-dessus de mon entre-jambe, à l’aboutissement de mon sillon fessier. Je
frissonnais à ce contact.
« Sage, n’intima
Julie »
Elle me donna une petite tape sur
le haut de ma cuisse. La main de sa mère insista jusqu’à ce que la crème ait
été absorbée par ma peau. Alors, Julie m’enleva mes chaussons et m’ôta on
pantalon.
« Je vais le mettre en
pyjama. Il lui arrive de s’endormir sur mes genoux après un massage. C’est alors
plus facile de le mettre au lit s’il est prêt à y aller. »
Ma culotte suivi mon pantalon,
puis mes chaussettes. Sans me bouger de sur ses genoux, Julie me passa le
pantalon de pyjama mais elle le laissa à mi-cuisses.
« On va le laisser là en
attendant que tes fesses soient bien sèches. »
Elle m’enleva ma chemise et mon
tee-shirt sans que j’aie eu besoin de changer de position. Puis elle me passa
le haut de mon pyjama.
« Tu vas rester là un petit
moment, puis j’irai te mettre au lit. »
Julie posa sa main sur mes fesses
et ses doigts commencèrent à jouer avec ma peau. Je me détendis. Progressivement,
le bruit de la télévision devint un vague bourdonnement. Je ne sentais plus que
la douceur de la main de Julie.
Je me sentis doucement bousculé.
« Mais dis donc, tu
t’endors ! Viens, on va te coucher. »
Julie me prit par la main et je
la suivis jusque dans ma chambre. Elle me glissa sous les couvertures et me
borda. Un bisou sur le front.
« C’est l’heure de dormir.
Je ne veux plus entendre de bruit. Si je dois revenir, gare à tes
fesses ! »
Je dormais déjà quand elle quitta la chambre.
Merci à Peter Pan pour son illustration.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
Bonjour,
RépondreSupprimerSix fessées dans la journée !! Bon rythme de croisière ! On ne peut pas dire que Julie ne prend pas au sérieux son rôle d'éducatrice. Axel est cerné, l'étau des fessées se resserre sans cesse... Et encore la mère de Julie n'est pas encore intervenue, mais on sent que cela ne va pas tarder... Les instruments de discipline sont en place. les fesses d'Axel n'ont pas fini de chauffer et d'avoir besoin de pommade adoucissante.
L'utilisation de cette pommade est d'ailleurs assez pernicieuse puisque au delà de procurer du soulagement, il s'agit, en fait, de pommader pour mieux fesser ensuite ! Diaboliques ces femmes sévères.
Ramina
Dites-mi, Ramina,
SupprimerAvez-vous fini de dévoiler à l'avance tous les ressorts du récit que j'écris ? Imaginez, qu'un lecteur ne soit pas arrivé à ces conclusions, vous lui mangez le suspens. C'est comme les critiques qui racontent la fin d film.
Ou alors, autre hypothèse, c'est que mes ressorts narratifs sont évidents et que tout le monde les a décryptés à l'avance et attend qu'ils soient couchés sur le papier... non, sur l'écran.
Je pencherais plutôt pour cette deuxième hypothèse.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour,
RépondreSupprimerDernier avertissement pour Julie , cela sent une fessée pour l’épisode suivant ?
Bonjour lecteur anonyme.
SupprimerEn feriez-vous le pari ? Je suis capable de toutes les turpitudes et je dispose de ressorts insoupçonnés.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Pas vraiment l'une ou l'autre des deux hypothèses.,cher JLG.
RépondreSupprimerCe qui est évident c'est la présence de personnages féminins ( maintenant la maman de Julie )que vous n'introduisez pas là par hasard, dans cet univers empli de redoutables fesseuses. Chaque nouvelle femme annonce de nouvelles fessées. Elles sont là pour ça.
Au fil de la narration s'accumulent des petits détails, comme autant d'indices incitant à présupposer une suite logique pour quiconque suive attentivement le déroulement du récit.
La brosse retrouvée longtemps utilisée sur les fesses de Julie. La palette à fessées accrochées au mur "prêtes à servir " Il n'est pas difficile de supposer qu'elles vont être utilisées par celle qui vient d'en rappeler l'usage.
Une lecture curieuse relève tous les petits détails dont vous parsemez sciemment votre texte. Cela fini par provoquer un jeu de questions auxquelles on essaye de répondre en anticipant sur la suite. Vous créez comme un jeu de piste, vous devriez vous réjouir qu'on en suive les traces.
Les ressorts narratifs fonctionnent bien puisqu'ils suscitent autant d'intérêts qu'on essaye d'en imaginer les rebondissements!
J'aime beaucoup la malice de votre questionnement, sous forme d'étonnement ...feint (?).
Cordialement.
Ramina
Ramina,
SupprimerAucun souci. Ce que vos décrivez fait partie du jeu. En relever les indices, que je sème volontairement montre que mon récit intéresse les lecteurs. Pourvu que ça continue.
Au plaisir de vous lire,
JLG.