« As-tu entendu ?
Qu’est-ce que c’est que ce bruit ?
– Quel bruit ? Non je ne
sais pas. »
Teva se leva.
« On aurait dit une porte
qui de ferme. Une de nos filles en vadrouille ? Je vais voir. »
Sans allumer la lumière dans le
couloir, Teva parcourut sur la pointe des pieds, les quelques mètres qui la
séparait de la porte de la chambre de Moana. Silencieusement elle l'ouvrit . Moana dormait. Sa respiration était régulière. Sa couette avait un peu
glissé, découvrant sa poitrine. Teva la remit en place. Elle déposa un bisou
sur le front de sa fille qui soupira d’aise au même moment. Teva sourit.
« Quelle adorable petite
fille, songea-t-elle. Même dans son sommeil, elle arrive à vous faire savoir
qu’elle a aimé le bisou ! »
Elle sortit en faisant le moins
de bruit possible. Il ne s’agissait pas de troubler cette adorable petite fille
qui dormait.
« Et mon deuxième petit
ange, que fait-il ? »
Elle avait la main sur la poignée
de la porte quand elle remarqua la lumière bleutée qui filtrait sous la porte.
« De la lumière ?
Comment se fait-il ? »
Tout aussi silencieusement
qu’elle l’avait fait dans la chambre de Moana, elle ouvrit la porte de celle de
Maeva. Il y eut un geste furtif qu’elle enregistra du coin de l’œil. La respiration
de Maeva devint régulière. C’était pas mal imité, mais ce n’était qu’une
imitation.
Teva s’approcha doucement. Elle
prit la couette et la souleva légèrement. La main de Maeva la retenait. Teva
insista et la couette glissa hors de portée des doigts qui la tenaient. Maeva
eut un tressaillement. Il était évident qu’elle ne dormait pas. Teva chercha un
peu, mais elle finit par trouver le téléphone portable de Maeva qui était dissimulé sous
le genou de sa sœur.
Tout doucement, elle le prit et
elle l’emporta hors de la pièce, laissant la porte entrebâillée. De retour dans
le séjour, elle montra à son mari, le téléphone qu’elle tenait à la main .
« Regarde ! Elle a
encore trouvé une occasion de désobéir. Moi qui la croyais endormie. Elle m’a
joué la comédie, puis elle a été fouiller dans mon sac pour récupérer son
téléphone bien que je l’en aie privée.
– Quelle voyoute ! Toi qui
croyais en avoir fini avec les fessées pour ce soir ! Il faut absolument
qu’elle soit sévèrement punie, sur le champ. Encore une corvée pour toi ma
chérie. Tu dois endosser encore une fois ton costume de Maman sévère. A moins
que tu ne préfères que je m’en charge.
– Je te remercie, mais je pense
que c’est à moi de le faire. Ce ne serait pas satisfaisant pour notre petite
chérie quand elle me défie, que ce soit toi qui sévisses. Elle s’en lassera
avant moi. Ce sont ses fesses qui sont en première ligne.
– Oui, il faut juste que nous
soyons fermes et endurants.
– A propos de fermeté. Je crois
que c’est le moment de voir si la ceinture est capable de faire entrer, dans la
tête de Maeva, quelques préceptes comme « on ne fouille pas dans le sac de
sa Maman ».
– Je te fais confiance pour lui
apprendre ces leçons. Puisqu’elles ne rentrent pas par les oreilles … mets ses
fesses à contribution.
– J’y vais. Cela fait assez
longtemps qu’elle marine dans son jus en se demandant bien ce qui va lui
arriver. »
Quand Teva entra de nouveau dans
la chambre de Maeva, elle tenait la ceinture à la main. Elle alluma la lampe de chevet. Elle devait y voir clair
pour estimer les effets de la punition qu’elle envisageait. Maeva ne bougeait
pas. Elle ne tentait plus de faire croire qu’elle dormait. Elle était tendue,
attendant son inévitable punition.
Teva s’assit sur le bord du lit,
tournant le dos à sa sœur.
« Viens-ici, vilaine fille
désobéissante ! »
Maeva se leva aussitôt. Elle
contourna le lit tout en tendant de plaider sa cause.
« Pardon, Teva, je ne le
ferai plus, je te le promets. »
Sa voix se cassa quand elle
aperçut la ceinture que sa sœur avait posée sur le lit à côté d’elle.
« Oh non, s'il te
plait. »
De suppliant, son ton était passé
à désespéré. Elle n’avait encore jamais goûté aux effets d’une ceinture
adroitement utilisée sur des fesses nues, mais elle se doutait que Teva avait
planifié une fessée exemplaire.
Teva saisit sa sœur par le bras
et elle la coucha à plat-ventre en travers de ses genoux. Elle releva le
tee-shirt qui servait de chemise de nuit. Les fesses de Maeva étaient
parcourues de frissons. L’attente de la fessée était presque pire que la
correction elle-même. Pourtant elle dut attendre encore quelques minutes, le
temps que Teva mette les choses au clair sur la punition à venir.
« Je suis très déçue de ton
comportement. Je disais justement à Fara que tu t’étais endormie gentiment,
alors que tu me jouais la comédie. Je considère donc que tu es une petite
menteuse.
– Teva non, je… »
Une claque magistrale sur les
fesses interrompit Maeva.
« Tu te tais et tu
m’écoutes ! Garde ton souffle pour tout à l’heure, tu vas en avoir
besoin. »
Maeva se contenta d’un court
gémissement. Teva était bien assez en colère contre elle, il ne fallait pas en
rajouter.
« De plus, tu t’es permis de
fouiller dans mon sac. Les petites filles bien élevées ne prennent rien dans le
sac de leur Maman sans en avoir reçu l’autorisation. Je t’ai privée de ton
téléphone pendant une semaine et tu as passé outre. Dorénavant, ce sera deux
semaines sans téléphone. Je vais le poser sur le buffet dans le séjour. Tu
sauras tout le temps où il est, mais tu n’as pas le droit d’y toucher. »
Cette sanction n’étonna pas
Maeva. C’était le moins que pouvait faire Teva. Elle avait le temps de penser à
ces deux semaines sans son outil préféré. Ce qui l’inquiétait pour l’instant,
c’était la fessée que Teva avait projetée en la mettant dans cette position et
en se munissant de la ceinture.
« Avec la fessée que je vais
te donner, tu vas apprendre que tout ce que tu as fait est proprement
inadmissible. Je tiens à ce que tu en gardes le souvenir. »
Il y eut quelques secondes de
latence que Teva mit à profit pour préparer la ceinture. Elle enroula
l’extrémité de la boucle autour de sa main afin de conserver la longueur juste
suffisante pour l’appliquer correctement sur les fesses de Maeva. Ni trop long,
ni trop court.
Teva n’avait jamais utilisé de
ceinture pour donner une fessée, mais cela ne lui semblait pas bien compliqué.
Elle ne savait pas bien avec quelle force il fallait appliquer la lanière de
cuir sur les fesses de sa sœur. Elle n’aurait pas voulu la blesser, mais elle
ne voyait pas comment elle pourrait arriver à ce résultat si elle prenait garde
à l’appliquer bien à plat. Elle souhaitait, par contre laisser des marques
persistantes que Maeva sentirait pendant un jour ou deux à chaque fois qu’elle
s’assiéra.
« Je verrai bien avec
l’expérience pensa-t-elle. »
Teva leva le bras et abattit la
ceinture au milieu des fesses de Maeva contracta ses muscles et émit un cri
sourd et étouffé. Puis elle se relâcha, attendant la suite de sa punition. Une
trace sombre barra les fesses de sa sœur, mais elle fut absorbée rapidement et
disparut aussi vite qu’elle était apparue.
« Pas assez fort, se dit
Teva. A ce rythme-là, Maeva n’apprendra jamais. »
Une deuxième fois, elle appliqua
la ceinture juste au-dessous de l’endroit où elle avait porté le précédent
coup. Le cri de Maeva fut plus sonore et ses jambes remuèrent. La trace que la
ceinture laissa, persista quelques secondes, puis, lentement, elle diffusa sur
les tissus alentour. Deux ou trois secondes plus tard, Teva n’en voyait plus la
trace.
« Je dois pouvoir faire
mieux que cela. »
La troisième application de la
ceinture sur les fesses de sa sœur lui donna pleinement satisfaction. La
réaction de Maeva fut nettement plus vive. Maeva fit une ruade sur ses genoux
qui aurait pu la faire tomber sur le sol si Teva ne l’avait pas retenue. La
réaction instinctive de la jeune femme finit par un premier sanglot et la
ceinture encouragea le suivant.
La marque laissée sur les fesses
barrait le postérieur de Maeva, depuis le milieu de la fesses gauche jusqu’à la
partie externe de la cuisse, du côté droit. Le sillon fessier interrompait le
rectangle dont la largeur correspondait exactement à celle de la ceinture. De
la chair de poule était apparue tout autour de la trace de la ceinture.
Là où le cuir avait tanné les
fesses, la peau était devenue instantanément rouge sombre. Cette coloration
s’était diffusée un tout petit peu à sa périphérie, mais elle restait
remarquablement concentrée. Sur l’extérieur de la cuisse, il y avait une trace plus
sombre en forme de biseau, là où l’extrémité de la lanière du cuir avait fini
sa course.
« Parfait, se dit Teva. Je
pense que je vais faire impression ! »
Elle tint plus fermement Maeva et
elle prit le rythme soutenu auquel la nécessité de punir Maeva obligeait. Étonnamment, Maeva ne cherchait pas ni à se soustraire à la fessée, ni à
protéger ses fesses de la morsure de la ceinture. Les mouvements qu’elle
faisait, étaient, à l’évidence, incontrôlés. Cela demandait un peu d’énergie
pour Teva afin de maintenir Maeva en place, mais c’était assez inévitable quand
il s’agissait d’utiliser la ceinture.
La totalité des fesses de Maeva
étaient maintenant marquées de traces rouge foncé dues à la ceinture.
« Cela suffit pour une
première fois. »
Teva posa la ceinture et relâcha
Maeva qui mit un petit moment à s’apercevoir que la fessée avait pris fin.
Lentement, Maeva glissa des genoux de Teva et elle tomba à genoux à son côté.
Son premier réflexe fut de soulager ses fesses en y portant ses mains.
« Maeva, tes mains ! »
La semonce de Teva arrêta le
geste de Maeva. Elle resta un instant, interdite, aux pieds de Teva, puis elle
posa sa tête sur les genoux de sa sœur et ses pleurs repartirent de plus belle.
Elle entoura les genoux de sa sœur de ses deux bras et elle resta là.
Teva ne résista pas. Elle posa sa
main sur les cheveux de sa sœur et elle y enfoui ses doigts. Son besoin de
consoler sa sœur était irrépressible. Elle se pencha pour passer sa main entre
les jambes de sa sœur et elle la souleva de quelques centimètres pour la placer
entre ses jambes. La douleur du contact sur son postérieur meurtri relança les
sanglots de Maeva, mais elle ne s’opposa pas au geste de sa sœur. Teva la
laissa retomber à genoux. Puis prenant sa tête entre ses mains, elle la plaqua sur
son ventre.
Naturellement, Maeva passa ses
bras autour de la taille de sa sœur et elle laissa ses larmes inonder le
chemisier de Teva. Les deux sœurs restèrent un long moment dans cette position,
étroitement enlacées. La main de Teva caressait le dos de sa sœur.
« Aller, il est temps de te
coucher. »
Teva enlaça sa sœur dans ses des
bras, l’un passant sous son ventre et l’autre entre ses deux jambes. Elle la
souleva et la déposa entre les draps, sur le côté en chien de fusil. Elle
rabattit les draps sur Maeva qui s’était enfin calmée. Teva la borda, éteignit
la lumière, puis elle s’assit sur le coin du lit, tout près de la tête de sa
sœur. Maeva posa sa joue contre la cuisse de sa sœur. Teva caressa la joue de
la petite fille qui cherchait à être pardonnée.
« Seras-tu sage et
obéissante maintenant ? Puis-je te faire confiance ? »
Teva murmurait à l’oreille de sa
petite sœur. Maeva hocha la tête.
« Oui Teva, je le promets.
Je ne serai plus jamais désobéissante.
– Allons, ne fais pas de promesse
que tu ne pourras pas tenir. Il y aura d’autres désobéissances et d’autres
fessées, certaines avec la ceinture. »
Maeva soupira, mais elle hocha la
tête. C’était certain qu’il y aurait d’autres fessées. Ainsi allait la vie chez
sa grande sœur. Elle mit son pouce dans sa bouche et ferma les yeux. Teva
sourit.
« On dirait un ange quand
elle est comme cela. Dommage que ce ne soit pas comme cela toute la
journée ! Non, ce dit-elle, ce n’est pas dommage. Si c’était le cas, ce ne
serait plus vraiment ma petite Maeva. Il vaut mieux quelques fessées chaque
jour, mais qu’elle reste comme elle est. »
Sa main se glissa sous le drap.
Elle prolongea la caresse jusqu’à ce qu’elle descende sur les fesses sur
lesquelles sa sœur avait posé sa main. Elle l’écarta et se mit lentement à masser
le postérieur endolori. Maeva soupira dans son demi-sommeil. Elle se détendit.
Trente secondes plus tard, son pouce tombait de sa bouche. Maeva était
endormie, pour de vrai, cette fois.
Teva la laissa à regret.
« Ces moments sont si
agréables. Non, décidément non. Je ne
regrette pas ma décision d’accueillir ma petite sœur à demeure. »
Teva écarta les rideaux, ouvrit
le lit et elle caressa les cheveux de Maeva qui dissimulaient son visage. Fara
s’occupait de lever Moana. Elle avait tenu à s’occuper elle-même de Maeva afin
de juger de l’état d’esprit de sa sœur à l’aube de cette nouvelle journée.
« Debout, ma chérie, c’est
l’heure de se lever pour aller travailler. »
Maeva ouvrit un œil, l’esprit
encore égaré de sommeil. Elle mit un petit moment à comprendre ce qu’elle
faisait là, dans un lit qui n’était pas le sien, dans une chambre étrangère. Et
que faisait sa sœur auprès d’elle ? C’est en se tournant sur le dos,
mouvement qu’elle regretta aussitôt, que le souvenir des événements de la
veille lui revint.
Teva l’attrapa sous le ventre,
passa son bras sous les cuisses de sa sœur et elle la jucha sur sa hanche
droite. Quand le poids de Maeva reposa sur le bras de sa sœur, elle gémit
sourdement et grimaça.
« Qu’y a-t-il ?
– Ça fait mal … aux fesses.
– Ah oui, c’est normal. C’est
même à ça que servent les fessées. Comme celle d’hier soir était plutôt grosse,
tu en as pour quelques temps à en ressentir les effets. »
Maeva entoura le buste de sa sœur
de ses deux bras et la serra contre elle, cachant son visage dans le cou de
Teva.
« Tu as honte ? »
Maeva approuva de la tête.
« Alors c’est que tout va
bien : une petite fille qui a été désobéissante, qui a reçu une sévère
fessée hier soir dont elle sent encore les effets ce matin et qui a honte de
son comportement. C’est parfait ! La seule chose inhabituelle, c’est
qu’elle a vingt-huit ans. Du moins, c’est ce que dit sa carte d’identité. Quand
elle est dans mes bras comme maintenant je lui
donnerais … voyons voir … neuf ou dix ans, pas plus. »
Maeva se nicha encore un peu plus
dans la chaleur du corps de sa sœur et elle mit son pouce dans sa bouche. Teva
la regarda du coin de l’œil.
« Non, fit-elle, pas autant.
Plutôt six ou sept ans. »
Elle glissa la main sous la
chemise de nuit de Teva et caressa les fesses de sa sœur. Maeva grimaça, ce qui
fit sourire sa sœur.
« Je vais regarder cela tout
à l’heure. »
Elle se baissa pour ramasser les
chaussons de sa sœur.
« Tiens, tu prends cela,
dit-elle en les lui donnant. »
Elle se dirigea vers la cuisine,
en portant sa sœur calée sur sa hanche.
« Quel poids léger,
pensa-t-elle. Une petite crevette. »
Quand elles arrivèrent dans la
cuisine, Fara avait Moana dans les bras et il lui faisait des bisous que sa
fille lui rendait.
« Et nous, protesta
Teva ? »
Fara ouvrit son bras et Teva s’y
engouffra, refermant le sien sur Moana sur la joue de laquelle elle déposa une
série de bisous pendant que Fara en faisait autant sur celles de Maeva. Les
deux filles les rendirent avec gourmandise sur la joue de leurs parents. Lorsque Teva
embrassa Fara sur la bouche, Moana voulut faire pareil avec Maeva.
Celle-ci recula.
« Laisse-moi,
grogna-t-elle ! »
La main de Fara partit aussitôt
vers le haut de la cuisse de Maeva. Sa chemise de nuit remontée par le bras de
Teva la laissait découverte. La main claqua.
« Veux-tu,
fit-il ! »
Maeva posa sa tête sur l’épaule
de Fara, non sans avoir poussé un petit cri. Teva et Fara échangèrent leurs
enfants. Fara souleva la chemise de nuit de Fara. Il observa l’état des fesses
de Maeva. Il fit une moue dubitative. Puis sa main claqua trois fois sur le
haut de la cuisse, là où il n’y avait pas de marque due à la ceinture.
« Tu vas dire bonjour à
Moana ! »
Les yeux pleins de larmes, Maeva
fit un bisou à sa cousine.
« Demande-lui pardon !
– Je te demande pardon,
Moana. »
Du haut de ses cinq ans, Moana
était impressionnée par la fessée que Maeva avait reçue. Elle se contenta d’un
hochement de tête pour signifier qu’elle acceptait les excuses. Puis elle se
réfugia dans les bras de sa mère, un peu dépassée par la situation.
Maeva se nicha dans les bras de
Fara. Les quelques claques qu’il lui avait données n’avaient pas beaucoup
d’importance pour elle. Elle était beaucoup plus ennuyée d’avoir mérité sa
désapprobation. Elle fut rassurée quand il la serra dans ses bras, lui fit un
bisou sur la joue. Elle se sentit pardonnée. La caresse sur le haut de la
cuisse, où il venait de sévir et sur les fesses lui confirma son pardon. Fara,
comme Teva, avaient le droit de la fesser, pourvu qu’ils la consolent après.
« Tout le monde à sa
place ! On déjeune ! »
Fara la déposa sur sa chaise.
C’était douloureux, mais Maeva n’en fut pas étonnée. Cela faisait partie des
inconvénients à être placé sous la coupe de sa sœur et de son beau-frère. Mais
il y avait également des avantages.
Un nouvel objet attira tout de
suite son regard. Suspendu à un crochet, près de la porte, la ceinture avait
été suspendue. Maeva fit une grimace en la voyant. C’était un mauvais souvenir.
« Ce sera désormais sa
place, commenta Teva, prête à servir. Je connais une petite fille qui en aura
certainement besoin régulièrement. »
Maeva espérait que,
régulièrement, ce ne serait pas trop fréquemment, mais il y avait peu de doute
pour elle, il y aurait d’autres occasions. Fataliste, elle entama son
petit-déjeuner.
Maeva avait compris qu’il fallait
manger tout ce que Teva déposait devant elle. Elle s’y employa. Cela faisait un
copieux repas au regard de ce qu’elle prenait habituellement, mais puisque Teva
l’avait décidé, cela avait force de loi.
« Viens-ici, Maeva. »
Elle venait tout juste de mettre
son bol et sa cuillère dans le lave-vaisselle, comme cela lui avait été ordonné
par Teva. Maeva trouvait toujours aussi difficile d’obéir sans comprendre, à
l’avance ce qui allait lui arriver. Une fessée ? Elle ne pensait pas en
avoir mérité une, mais Teva pouvait avoir identifié une raison qui lui aurait
échappée. Avait-elle le choix ? Ne pas y aller était une vue à très court
terme car il n’y aurait pas de surprise. Teva viendrait la chercher avec un
motif évident pour la punir.
Elle vint se placer à côté de
Teva qui l’installa à plat-ventre en travers de ses genoux. La chemise de nuit
fut relevée afin que sa sœur ait accès à ses fesses. C’était le moment de
vérité. La main de Teva parcourut toute la surface dénudée qui était sous ses
yeux. Il n’y avait pas de fessée en préparation. Maeva en était soulagée. Elle
avait du mal à imaginer les dégâts que ferait la main de Teva sur ses fesses,
compte tenu de leur état.
Maintenant qu’elle voyait le
postérieur de sa sœur en pleine lumière, c’était impressionnant. Les marques
rouge sombre qu’elle avait laissées sur les fesses de sa sœur la veille,
étaient maintenant auréolées de bleu, de marron et de jaune. Même en y faisant
attention et le plus légèrement possible, le seul contact de sa main sur les
fesses provoquait un gémissement de Maeva. Toutes les fesses étaient très
sensibles et Teva comprenait les grimaces de sa sœur quand il avait fallu
qu’elle s’asseye.
Malgré tout, Teva ne regrettait
pas d’avoir utilisé la ceinture. Maeva en avait eu besoin. La correction
resterait présente à son esprit un bon moment, avec un effet dissuasif,
espérait Teva. Une dernière caresse, puis elle releva Maeva.
« Il faut que je m’occupe de
ces fesses, autrement elles seront toutes bleues ce soir. Dans la salle de
bain ! Moana, tu viens avec nous. »
Cela faisait partie du rituel du
matin de faire une petite toilette. Teva ôta pyjama et chemise de nuit à ses
deux filles qui, nues comme des vers, durent se laver les dents sous l’œil
vigilant de Teva qui trouva cependant le temps de préparer les vêtements du
jour sur le lit de chacune de ses filles. Comme toutes les mamans, elle savait
se dédoubler et avoir une enfant de plus à s’occuper ne causait pas
véritablement de tracas supplémentaire.
Puis Teva les débarbouilla l’une
après l’autre. Un gant savonné et le visage, le cou, les oreilles et les mains, tout cela pouvait être certifié d’une propreté impeccable. Puis Maeva fut de nouveau
couchée sur les genoux de sa sœur. C’était une position dont elle prenait
l’habitude. Teva ou Fara l’avait adoptée le plus souvent quand il fallait avoir
accès à ses fesses. C’était pratique. Les fesses étaient à portée de main et
l’enfant ainsi installé avait peu voie au chapitre, quel que soit ce qu’il
s’agissait de lui faire. Maeva trouvait la position un peu infantilisante, mais
on ne lui demandait pas son avis et puis cela allait assez bien avec le statut
qui était le sien dans sa nouvelle maison.
Cette fois-ci, c’était pour y
étaler de la pommade. Teva massa longuement les fesses de Maeva. C’était à la
fois douloureux à chaque fois que la main de Teva touchait la peau meurtrie par la fessée de la veille, et apaisant. La pommade, une fois pénétrée dans la peau
laissait une sensation de fraîcheur. Maeva était reconnaissante à Teva de ce
soin. Elle aurait voulu qu’il dure plus longtemps.
« Maeva, tu m’attends dans
ta chambre. J’arrive pour t’habiller dès que j’ai fini avec Moana. »
Cela prit peu de temps. Teva
était efficace. Maeva l’entendit congédier sa fille.
« Va voir Papa pour qu’il
finisse de te préparer. C’est lui qui te dépose à l’école. »
Dès que Teva fut entrée dans la
chambre de Maeva, elle l’emmena près de la fenêtre. Elle écarta les voilages.
Elle plaça le dos et les fesses de Maeva en pleine lumière pour une dernière
inspection. Maeva ne pouvait s’empêcher de penser qu’une personne regardant à
sa fenêtre de l’autre côté de la rue, ne manquerait pas de l’apercevoir.
C’était une sensation désagréable, mais elle savait ce que sa sœur rétorquerait
si elle en faisait la remarque. Sa pudeur de jeune femme ne pouvait être prise
en compte.
Teva lui passait sa culotte quand
Fara, tenant Moana prête pour l’école dans ses bras, s’encadra dans la porte de
la chambre.
« Salut les filles, nous on
y va. »
Maeva aurait souhaité un peu plus
d’intimité, mais elle se rendait bien compte qu’elle devait y renoncer. Ce
n’était plus à elle d’en décider.
« Je ne suis pas très
satisfaite de ce que j’ai à te mettre, mais nous ferons avec pour aujourd’hui.
Je passerai te prendre ce soir à la sortie de ton travail et nous achèterons ce
qu’il faut pour t’habiller correctement. »
Maeva ne voyait pas vraiment ce
que Teva reprochait à sa garde-robe, mais ce n’était pas un sujet sur lequel
son avis était sollicité. Cela l’inquiétait un peu, d’autant plus qu’il n’y
avait pas de soutien-gorge de prévu dans sa tenue de la journée. L’efficacité de
Teva ne se démentait pas. Cinq minutes plus tard, elles étaient sur le palier,
prêtes à partir.
« As-tu pris la lettre pour
Madame André ? Je l’ai signée hier soir. »
Cet oubli fut sanctionné par une
claque sur le haut de la cuisse.
« Quelle étourdie je fais,
pensa Maeva. Heureusement que Teva y a pensé. »
Cela lui éviterait une fessée dès
son arrivée au magasin.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
Et l'épisode précédent : le chapitre 5
Il vous manque un chapitre ? Vous le trouverez sur la page mes récits
Il vous manque un chapitre ? Vous le trouverez sur la page mes récits
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 7.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Bonjour,
RépondreSupprimerDes petits anges on vous dit!
Comme dans les peintures allégoriques du 17è. Des petits angelots, joufflus et fessus qui montrent le chemin du paradis... En l'occurrence Teva ressemblerait davantage à l'ange purificateur au paradis de la fessée. Et c'est plutôt le chemin de croix et l'enfer pour les fesses de Maeva qui font connaissance avec la ceinture.
Les punitions sont sévères et les petits câlins suffiront-ils à faire accepter l'effet de cuisson des fessées de la grande soeur ?
Nous le saurons en lisant la suite de notre grand feuilleton de l'été... Elle est pas belle la vie... de famille ? (Rires)
Cordialement,
Ramina
Ramina,
RépondreSupprimerVous êtes très bon dans votre rôle de promoteur de mes écrits. Tenez, je vous enrôle pour écrire des commentaires sur le blog !
C'est t'y pas une bonne idée, ça ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerMerci pour ce beau récit. J'ai beaucoup apprécié.
Elena.
Elena,
SupprimerMerci de votre appréciation. J'y accorde une grande importance, surtout quand elles viennent de personnes qui se sont elles-mêmes confrontées au plaisir et à la difficulté de l'écriture.
Bientôt votre retour sur ce blog ? Je cois savoir que cela ne saurait tarder.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG,
SupprimerEn effet, bientôt de retour, vous avez le neuvième chapitre en votre possession, prêt à être diffusé et le dixième première partie va vous être envoyé sous peu.
A bientôt.
Elena.
Bonjour Josip,
RépondreSupprimerMerci cher ami, que c'est bien une bonne idée ça! C'est vrai que j'aime bien écrire ces petites chroniques à propos de ...
Mais c'est t'y pas un peu ce que je fais déjà depuis un bon moment ? Que je me demande...
Cordialement
Ramina