samedi 13 juillet 2019

Madame Caroni - Chapitre 2


« Bonjour ma chérie, ta journée a-t-elle été bonne ?
– Parfaite, Maman, j’ai découvert comment je peux améliorer mon organisation de travail. C’est passionnant ! »
La panique s’empara de Béatrice. Lorena ! Elle avait bien souvent rencontré la jeune fille qui avait dix-neuf ans. Béatrice n’avait jamais su comment de comporter vis-à-vis de cette jeune fille qui avait avoir une bonne vingtaine d’année de moins qu’elle, presque assez pour qu’elle soit sa fille. Elle n’avait jamais réussi à instaurer des relations fluides avec elle. Comme sa mère, Lorena avait souvent morigéné Béatrice pour sa tendance à se plaindre de ce qui lui arrivait. Cela ne cadrait pas avec leur différence d’âge.
Elle se sentait toujours mal à l’aise avec cette jeune fille dont la maturité précoce ne faisait pas de doute. Comme sa mère, elle avait pris les difficultés de la vie à pleins bras et cela lui réussissait plutôt bien. Le complexe d’infériorité de Béatrice était encore accentué par la réussite dans les études de Lorena. Bien qu’étant son aînée, et de loin, Béatrice se sentait comme une enfant échangeant avec une grande personne, quand elle parlait avec Lorena. En fait, elle l’évitait. Elle avait eu peu de conversation avec Lorena et, à chaque fois, elle s’était sentie en difficulté pour contrer les arguments de la jeune fille.
« Va voir dans le séjour, il y a une surprise !
– Une surprise ? Qu’est-ce que c’est ? »
La surprise, c’était Béatrice, mise au coin la culotte baissée. La voix de la jeune fille indiquait qu’elle se dirigeait de la cuisine où elle avait discuté avec sa mère, vers le séjour. Béatrice ne put supporter la situation. Etre vue par cette gamine dans cette tenue, c’était impossible. Sans réfléchir plus avant, elle remonta sa culotte.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
C’était la voix de Madame Caroni qui tempêtait. Elle était d’autant plus furieuse qu’elle s’en voulait. Elle n’avait pas assez insisté auprès de Béatrice, qu’en aucun cas, elle ne pouvait bouger de la position au coin, y compris s’il y avait des personnes qui pourraient la voir alors qu’elle exhibait ses fesses. Elle avait cru que l’obéissance de Béatrice était acquise, ce qui ne semblait pas vrai dans toutes les situations. Elle ne pouvait cependant, malgré les reproches qu’elle se faisait, laisser passer la désobéissance. Ce serait la porte ouverte à de futures insubordination. Elle devait régler cela sur le champ, mais cette fois-ci, elle devait faire preuve de pédagogie. Une correction était utile si le puni comprenait bien pourquoi il était châtié et ce qu’on attendait de lui.
Elle prit Béatrice par l’oreille et elle l’amena devant le canapé sur lequel elle prit place.
« Toi, ma petite, tu vas te souvenir de cette désobéissance ! Tu n’es pas prête à recommencer ! »
Elle passa ses mains sous la jupe de Béatrice pour se saisir de la culotte qu’elle ramena à la place qu’elle n’aurait pas dû quitter. Béatrice laissa Madame Caroni faire. Elle était consciente de son erreur et elle regrettait son geste instinctif, mais il était trop tard.
Madame Caroni la conduisit, par le bras, à sa droite, en lui faisant contourner son genou. Béatrice n’avait jamais été couchée en travers des genoux de sa voisine. Pourtant la position lui parut familière, elle songea un instant à « confortable », mais elle revint vite sur son appréciation quand Zia Margherita lui souleva la jupe. Ses fesses qu’elle avait voulu dissimuler à Lorena étaient maintenant parfaitement exposées. La présence de la jeune fille était une gêne qu’elle ne parvenait pas à ignorer.
Ses pensées furent ramenées vers sa propre situation dès que la main de Madame Caroni frappa ses fesses. Le bruit était impressionnant. A chaque claque, un bruit sec emplissait la pièce pour retomber presque aussitôt, mais ce répit était de courte durée. Les claques s’enchaînaient et avec elles, la brûlure sur les fesses montait en intensité, progressivement mais inéluctablement.
Il était impossible, pour Béatrice, de retenir ses larmes. C’était autant à cause de la douleur que provoquait la fessée que de la décision de Madame Caroni de la punir, affirmant ainsi qu’il n’y avait pas d’autre moyen efficace de la faire revenir à de meilleurs sentiments. Elle se sentait honteuse qu’on eût dû recourir à ces méthodes extrêmes avec elles, d’autant plus que cela se faisait devant Lorena qu’elle considérait comme une gamine, une gamine brillante, mais une gamine tout de même.
Il n’y avait pourtant rien à faire contre la détermination de Madame Caroni et Béatrice y renonça très vite. C’était une acceptation tacite de la punition, reconnaissant ainsi qu’elle était méritée et que Zia Margherita avait le droit de lui administrer une fessée. Béatrice n’imagina pas la portée de ce qu’elle ressentait. Il faudrait un peu de temps pour en découvrir complètement les conséquences.
Madame Caroni prolongea cette deuxième fessée bien plus longtemps que n’avait duré la première. Il sembla à Béatrice, que les claques dissipaient sur ses fesses une énergie bien plus conséquente. Etait-ce le fruit de la volonté de Zia Margherita où la résultante de l’accumulation des fessées de la journée ? Peu importe, Béatrice se promis d’éviter, à l’avenir, de donner un motif de punition à sa voisine quand elle était au coin après une première correction.
A la réflexion, elle se dit qu’elle tâcherait de ne plus mériter une correction quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle se trouverait. Cela ne faisait même pas une journée entière que Madame Raveneau l’avait soumise à sa première fessée et elle craignait fortement le recours à cette punition. La honte, la douleur, le sentiment de culpabilité qui l’avaient envahie à chaque correction, dépassaient déjà ce qu’elle pouvait supporter.

Quand Madame Caroni s’estima satisfaite par la fessée qu’elle venait de donner, elle fit glisser Béatrice de ses genoux et elle la fit tomber à genoux, à sa droite. Béatrice ne savait plus vraiment où elle était. Elle esquissa un geste pour porter ses mains à ses fesses, là où résidait le centre de la douleur qu’elle ressentait.
« Béatrice, tes mains ! »
Une simple remarque l’avait arrêtée. Il n’avait pas été nécessaire d’en dire plus. Il y avait urgence à lui obéir. Béatrice avait besoin d’être consolée. Ce n’était possible que si Madame Caroni n’était pas définitivement en colère contre elle. Elle avait besoin de sentir le contact physique avec le corps de sa tutrice, sans que cela se traduisît par une nouvelle fessée.
Elle posa son visage sur les genoux de Zia Margherita et elle entoura les genoux de sa tutrice de ses deux bras et elle serra fortement. La main qui se posa sur ses cheveux la rassura. Elle avait eu peur d’être rejetée et renvoyée au coin sans ce moment de consolation. Madame Caroni joua un petit moment avec les courts cheveux de la nuque de Béatrice, puis, elle se pencha et passa sa main sur les fesses nues.
« J’espère que c’est la dernière fois que j’ai à te fesser parce que tu te tiens mal au coin ! »
Béatrice hocha la tête sans lever son visage. Elle avait encore bien trop honte, honte d’elle-même pour croiser le regard de sa voisine, alors que la main de Madame Caroni sur ses fesses nues ne provoquait aucune gêne. Cela se serait passé dans un passé qui n’était pas si lointain, elle ne l’aurait pas accepté. Le geste lui aurait semblé tendancieux. Maintenant, il était évident que sa voisine avait le droit de toucher ses fesses dénudées que ce soit pour la corriger ou pour la consoler. Elle préférait la deuxième solution, mais elle était consciente qu’il y aurait d’autres fessées.
La présence de Lorena maintenait une pointe de malaise dans un coin de son esprit.
« C’est bien assez de recevoir la fessée devant tous mes collègues, pensa-t-elle, sans que cette gamine assiste à mes punitions à la maison. Il faudra que j’en discute avec Zia Margherita. Elle ne devrait me donner la fessée que lorsque nous sommes seules. »
Béatrice fit une grimace. Zia Margherita accepterait-elle ces conditions ? Elle était loin d’en être certaine. Elle n’avait aucune envie de recevoir la fessée, mais elle comprenait que ce serait désormais un point de passage obligé quand Zia Margherita l’aurait décidé, mais il n’y avait nul besoin que cela se fasse devant Lorena. Zia Margherita ne semblait pas s’en soucier. Il allait falloir manœuvrer serré.
« Retourne te mettre au coin ! Et cette fois-ci, tu y seras bien sage, n’est-ce pas ?
– Oui, Zia
– Ta punition de ce soir est loin d’être finie. »
Ce n’était pas agréable à entendre, mais c’était la stricte vérité. La soirée serait longue à commencer par le chemin qui menait jusqu’au coin. Bien qu’il n’y eût que quelques pas, le déplacement l’obligea à croiser le regard de Lorena qui, à sa grande surprise, n’affichait pas un air ni triomphant ni moqueur. Elle considérait avec un grand sérieux la scène qui se déroulait sous ses yeux, examinant Béatrice des pieds à la tête et s’arrêtant sur la culotte qui apparaissait sous la jupe.
Béatrice se plaça au coin et elle mit ses bras dans son dos. Elle hésita un court instant, mais un raclement de gorge de Madame Caroni la rappela à l’ordre. Elle souleva sa jupe et ses mains croisées dans son dos la maintinrent haut au-dessus de sa taille. Effectuer ce geste lui coûtait d’autant plus qu’elle savait que Lorena la contemplait, mais il n’y avait pas le choix.
Le temps commença à s’étirer. Madame Caroni et Lorena quittèrent la pièce. Béatrice les entendait mais le son était très étouffé, presque inaudible. Le temps s’étirait. Interminable. De plus en plus interminable.

« Avance que je m’occupe de toi ! »
Le bruit de la voix de Madame Caroni avait fait sursauter Béatrice.
« Mais qui est-ce ? Que fait-elle là ? »
Béatrice ferma les yeux et serra les dents. C’était une voix masculine. A n’en pas douter, il venait de pénétrer dans le séjour dans lequel Béatrice se tenait toujours au coin, montrant ses fesses nues à l’intrus dont elle ne voyait rien.
« Tu ferais mieux de t’occuper de ce qui va t’arriver à toi. Viens ici !
– Non, s’il vous plait, Zia Margherita, pas ici !
– Depuis quand, Denis, est-ce toi qui choisit les endroits où tu reçois la fessée ? Comme si je te demandais ton avis ! »
Sans marquer la moindre hésitation, Madame Caroni défit le pantalon du jeune homme qu’elle avait amené entre ses jambes. Le pantalon, déboutonné, tomba sur le bas des cuisses et Madame Caroni l’accompagna jusqu’en haut des mollets. Elle ne descendit la culotte que jusqu’aux genoux.
Denis regardait désespérément autour de lui. C’était la première fois qu’il était puni en si nombreuse compagnie. Jusqu’à maintenant, seule Laure, sa compagne, avait été présente quand il avait été corrigé. Ce n’était pas pour le réjouir, mais comme elle avait été fessée en sa présence par sa voisine aussi fréquemment que lui, il se faisait une raison.
La présence de la femme placée au coin l’inquiétait. Bien qu’elle ait, visiblement, été elle-même punie, la rougeur de ses fesses en témoignait, il ne tenait pas à ce qu’elle le voie dans cette tenue. C’était déjà bien assez difficile de se trouver, la culotte baissée attendant sa fessée, devant Madame Caroni, sans avoir à se questionner sur les mouvements que ferait cette personne qu’il ne connaissait pas ou sur ses intentions. Qu’elle lui tournât le dos, aussi immobile que lui quand il était en pénitence, ne le rassurait qu’à demi.
Lorena ne lui tournait pas le dos. Elle se déplaça pour pouvoir le voir de trois-quarts face. Denis ressentit son regard sur sa nudité comme une brûlure. Il couvrit ses parties génitales de ses mains.
« Cesse ces simagrées, Denis ! Il n’y a pas grand-chose de remarquable dans ce que tu cherches à cacher ! »
Madame Caroni lui fit faire un quart de tour, ce qui le plaça face à Lorena. Elle lui donna une quelques sérieuses claques sur le haut de la cuisse qui était à sa portée.
« Si tu trouves gênant de montrer tes fesses nues, tire-en les conséquences ! »
La fessée se poursuivait.
« La prochaine fois, quand je te dirai de t’occuper du linge sale, tu le feras tout de suite, plutôt que de te mettre à jouer sur ton ordinateur. Mais je pense que tu as encore besoin de quelques bonnes fessées avant d’intégrer cela. »
Madame Caroni suspendit l’administration de la punition pour guider Denis, qu’elle tenait par le coude, vers sa droite. Il suivait placidement les déplacements qu’elle lui ordonnait ainsi. Il se coucha en travers des genoux de sa voisine quand celle-ci, d’une ferme impulsion sur son bras, lui en donna l’ordre. Il retrouva alors une position qui lui était devenue familière.
Depuis deux semaines que Madame Caroni supervisait les moindres petits détails de sa vie ainsi que de celle de Laure, il avait compris qu’il était inutile de résister quand sa voisine avait décidé qu’il avait besoin d’une fessée. Elle avait la bénédiction de sa mère et de sa belle-mère pour les punir quand elle le jugeait nécessaire. Madame Caroni ne s’en était pas privée. Ils avaient découvert, Laure et lui, combien elle pouvait être exigeante, trouvant toujours une ou deux situations où l’un de ces deux pupilles avait fait preuve de négligence.
Elle exerçait son tutorat de façon très consciencieuse, émaillant la vie de Laure et de Denis de cuisantes fessées auxquelles Denis ne s’habituait pas, mais auxquelles il se soumettait comme un remède amer mais nécessaire.
La fessée qui suivit eut un avantage indéniable. Elle occupa toute l’attention de Denis qui ne faisait plus cas de la présence de Lorena. Supporter une correction donnée par Madame Caroni ne laissait pas de place pour penser à autre chose. Très vite, ses promesses d’amendement, ses cris, finalement remplacés par des pleurs, confirmèrent à Madame Caroni qu’elle atteignait le but recherché. Denis avait pris conscience de sa négligence et s’en souviendrait la prochaine fois qu’il aurait à faire un choix entre obéir aux ordres de Madame Caroni et s’accorder un temps de jeu, laissant de côté les tâches qui lui revenaient.
Peu à peu, les fessées qu’il recevait aidant, il faisait évoluer l’ordre de ses priorités. Les temps de jeu passaient en second et il arrivait de plus en plus souvent à s’astreindre à faire en premier les tâches ménagères que Madame Caroni lui avait assignées.
« Lorena, dit Madame Caroni en interrompant pour un instant la fessée, je pense que tu devrais me seconder. Tant qu’il n’y avait que Laure et Denis à punir quand ils le méritaient, je m’en sortais. Maintenant qu’il y a Béatrice en plus, je pourrais avoir besoin de ton aide.
– Mon aide ?
– Bien sûr ! Tu devrais être capable de donner la fessée à l’un ou l’une de ces punis quand ils en ont besoin. Avec trois derrières dont il faudra s’occuper, je risque d’être débordée par moment. »
Lorena réfléchit un petit instant.
« Pourquoi pas, mais crois-tu qu’ils seront d’accord ? Je suis plus jeune qu’eux.
– Crois-tu que j’aie l’intention de leur demander leur avis ? Si j’ai décidé que tu as le droit de les fesser, ce sera comme cela que les choses se passeront. »
Lorena laissa un petit moment de silence, puis elle conclut.
« C’est d’accord !
– Alors, c’est toi qui va fesser Béatrice pour les bêtises qu’elle a faite au travail.
– Tout de suite ?
– Non, laisse-la d’abord un bon moment au coin. Elle a besoin d’y rester pour apprendre à obéir. »
Béatrice était estomaquée. Elle voulait protester, mais elle connaissait le prix qu’il y aurait à payer si elle sortait de sa condition de punie. Nul doute que Madame Caroni, ou peut-être même bien Lorena, saurait lui faire regretter une nouvelle désobéissance. Elle resta immobile et silencieuse bien qu’elle sût maintenant quel sort lui était réservé. Elle apprenait à obéir. Son absence de réaction valait résignation à la décision de sa terrible voisine.
« Si seulement, ce n’était que Zia Margherita qui me donnerait la fessée, je l’accepterais. Je lui obéirai et tant pis si elle doit me punir. Mais pas Lorena… »
Béatrice se retint au dernier moment de taper du pied par terre de dépit. Non seulement elle devrait obéir à Zia Margherita et elle en recevrait la fessée quand celle-ci le déciderait, mais il en serait de même avec Lorena.
« Comment faire pour l’éviter ? »
Béatrice ne voyait pas et il était prévu que ce soit Lorena qui la fesse dès ce soir. A cette pensée, un frisson lui parcourut le dos et des larmes lui montèrent aux yeux.

« Bon, finissons-en avec ce garnement ! »
La fessée de Denis reprit et avec elle les cris et les supplications du jeune homme. Il avait été tout autant scandalisé que Béatrice à l’annonce du nouveau rôle que tiendrait Lorena dans sa vie. Qu’elle assiste à la correction qu’il recevait lui semblait maintenant un moindre mal dont il se serait volontiers accommodé si cela lui avait évité d’être puni, à l’avenir, de la main de la jeune fille.
Comment Madame Caroni ne se rendait-elle pas compte combien il serait humiliant d’être soumis à l’autorité d’une gamine aussi jeune ? Il ne voyait pas comment elle pourrait lui administrer une punition efficace, à l’instar de celles que lui donnait Madame Caroni. Ce serait encore pire. Au moins, quand il recevait une correction de la part de sa voisine, la douleur faisait disparaître toute autre considération. Avec Lorena, il aurait tout le temps de ruminer son humiliation.
Il en resta là de ses réflexions sur sa nouvelle condition. La fessée devenait insupportable. Madame Caroni, constatant sa relative distraction avait décidée de mettre un peu plus de conviction dans la fessée qu’elle lui donnait. Elle craignait que celle-ci ne constitue pas une leçon suffisante pour ramener Denis à l’obéissance qu’elle souhaitait. Il y avait pourtant urgence à lui faire comprendre que ses ordres ne se discutaient pas. Son obéissance devait être sans faille.


Fessée déculottée par sa voisine


Une petite minute plus tard, elle était rassurée. Les réactions de Denis lui montraient que la fessée atteignait sa plus grande efficacité. Elle avait même du mal à contenir les mouvements involontaires que le jeune homme faisait à chaque fois qu’elle appliquait sa main sur ses fesses. Le rouge de l’épiderme avait retrouvé toute sa flamboyance, ses gémissements pitoyables avait laissé la place à des cris et des sanglots.
« Enfin, nous y sommes ! Corriger ces jeunes gens demande un réel investissement. Avec deux, c’était déjà du travail. Maintenant que j’en ai une troisième… »
Madame Caroni sourit. Elle se sentait de taille et prête à rendre ce service à ses voisins, comme s’ils étaient ses enfants.
« Tiens, se dit-elle, je considère Béatrice comme une jeune fille. Ce n’est pourtant plus de son âge ! Il est vrai que quand je l’ai fessée, il n’y avait pas grande différence avec Laure. »
Béatrice avait réagi de la même façon que Laure ou même Denis, aussi bien pendant la fessée que depuis qu’elle était au coin. Il avait fallu s’y prendre à deux fois, mais maintenant elle avait compris. Madame Caroni avait bien vu que l’arrivée de Denis alors que Béatrice était fesses nues au coin, avait perturbé cette dernière, mais elle n’avait pas eu besoin de sévir une troisième fois, ce qu’elle aurait fait sans état d’âme s’il en avait été besoin.
Les premières fessées étaient toujours les plus importantes pour établir l’obéissance sans condition. Avec Béatrice la première n’avait pas suffi, mais la deuxième avait fait son effet. Madame Caroni ne s’attendait plus à des protestations de la part de sa voisine. Désormais, elle lui obéirait. Restait à mettre en place l’autorité de Lorena. Cela devait se faire dès ce soir.
« Je suis perdue dans mes pensées et je ne fais plus vraiment attention à ce que je fais, se morigéna-t-elle intérieurement. »
La fessée de Denis continuait. Madame Caroni la donnait mécaniquement, presque sans y penser.
« Voyons, où en suis-je ? »
Un rapide coup d’œil sur le jeune homme allongé sur ses genoux la tranquillisa.
« Je crois que cela suffira pour le moment ! »
Denis sursautait à chaque fois que la main de Zia Margherita tombait sur ses fesses. Ses pleurs ne s’arrêtaient que brièvement pour laisser place à quelques cris perçants quand la brûlure s’avivait brusquement. Tout allait donc pour le mieux.
« Va te mettre au coin. Celui que tu occupes habituellement est occupé, mais il y en a un autre de libre. File ! »
Denis ne se le fit pas dire deux fois. Il gagna l’angle de la pièce aussi vite que son pantalon, baissé entre ses chevilles, le lui permettait. Ni la présence de Béatrice, ni celle de Lorena ne lui importait plus. Il fallait tout faire pour éviter une deuxième correction.

Madame Caroni sourit.
« Ce sera du travail de maintenir ces trois garnements sur le droit chemin, mais ils sont tellement attendrissants quand ils sont comme cela ! »
Elle contemplait les deux derrières rouges éclatant satisfaite d’elle-même. Lorena, debout à côté d’elle regardait les deux punis en hochant de la tête. Sa mère savait tellement bien s’y prendre. Il faudrait apprendre vite pour se hisser à sa hauteur. Elle se promit de faire tous les efforts nécessaires pour y arriver.


Béatrice, vous vous souvenez ?


Nous l'avons déjà croisée. Elle travaille dans le même bureau que Daniel. Ce chapitre est la suite de "chambre chez l'habitante", le chapitre 46 et nous risquons d'y retrouver des personnages que nous connaissons déjà.

Et Denis ?

Lui aussi nous l'avons déjà croisé c'était quand sa Maman et sa Belle-Maman ont décidé de reprendre les choses en main

Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici le chapitre 1

Il y aura une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 3.

Et avec un dessin original de Peter Pan


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