« Bonjour ma chérie, ta journée a-t-elle été
bonne ?
– Parfaite, Maman, j’ai découvert comment je peux améliorer
mon organisation de travail. C’est passionnant ! »
La panique s’empara de Béatrice. Lorena ! Elle avait
bien souvent rencontré la jeune fille qui avait dix-neuf ans. Béatrice n’avait
jamais su comment de comporter vis-à-vis de cette jeune fille qui avait avoir
une bonne vingtaine d’année de moins qu’elle, presque assez pour qu’elle soit
sa fille. Elle n’avait jamais réussi à instaurer des relations fluides avec
elle. Comme sa mère, Lorena avait souvent morigéné Béatrice pour sa tendance à
se plaindre de ce qui lui arrivait. Cela ne cadrait pas avec leur différence
d’âge.
Elle se sentait toujours mal à l’aise avec cette jeune fille
dont la maturité précoce ne faisait pas de doute. Comme sa mère, elle avait
pris les difficultés de la vie à pleins bras et cela lui réussissait plutôt
bien. Le complexe d’infériorité de Béatrice était encore accentué par la
réussite dans les études de Lorena. Bien qu’étant son aînée, et de loin,
Béatrice se sentait comme une enfant échangeant avec une grande personne, quand
elle parlait avec Lorena. En fait, elle l’évitait. Elle avait eu peu de
conversation avec Lorena et, à chaque fois, elle s’était sentie en difficulté
pour contrer les arguments de la jeune fille.
« Va voir dans le séjour, il y a une surprise !
– Une surprise ? Qu’est-ce que c’est ? »
La surprise, c’était Béatrice, mise au coin la culotte
baissée. La voix de la jeune fille indiquait qu’elle se dirigeait de la cuisine
où elle avait discuté avec sa mère, vers le séjour. Béatrice ne put supporter
la situation. Etre vue par cette gamine dans cette tenue, c’était impossible.
Sans réfléchir plus avant, elle remonta sa culotte.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
C’était la voix de Madame Caroni qui tempêtait. Elle était
d’autant plus furieuse qu’elle s’en voulait. Elle n’avait pas assez insisté
auprès de Béatrice, qu’en aucun cas, elle ne pouvait bouger de la position au
coin, y compris s’il y avait des personnes qui pourraient la voir alors qu’elle
exhibait ses fesses. Elle avait cru que l’obéissance de Béatrice était acquise,
ce qui ne semblait pas vrai dans toutes les situations. Elle ne pouvait
cependant, malgré les reproches qu’elle se faisait, laisser passer la
désobéissance. Ce serait la porte ouverte à de futures insubordination. Elle
devait régler cela sur le champ, mais cette fois-ci, elle devait faire preuve de
pédagogie. Une correction était utile si le puni comprenait bien pourquoi il
était châtié et ce qu’on attendait de lui.
Elle prit Béatrice par l’oreille et elle l’amena devant le
canapé sur lequel elle prit place.
« Toi, ma petite, tu vas te souvenir de cette
désobéissance ! Tu n’es pas prête à recommencer ! »
Elle passa ses mains sous la jupe de Béatrice pour se saisir
de la culotte qu’elle ramena à la place qu’elle n’aurait pas dû quitter.
Béatrice laissa Madame Caroni faire. Elle était consciente de son erreur et
elle regrettait son geste instinctif, mais il était trop tard.
Madame Caroni la conduisit, par le bras, à sa droite, en lui
faisant contourner son genou. Béatrice n’avait jamais été couchée en travers
des genoux de sa voisine. Pourtant la position lui parut familière, elle songea
un instant à « confortable », mais elle revint vite sur son
appréciation quand Zia Margherita lui souleva la jupe. Ses fesses qu’elle avait
voulu dissimuler à Lorena étaient maintenant parfaitement exposées. La présence
de la jeune fille était une gêne qu’elle ne parvenait pas à ignorer.
Ses pensées furent ramenées vers sa propre situation dès que
la main de Madame Caroni frappa ses fesses. Le bruit était impressionnant. A
chaque claque, un bruit sec emplissait la pièce pour retomber presque aussitôt,
mais ce répit était de courte durée. Les claques s’enchaînaient et avec elles,
la brûlure sur les fesses montait en intensité, progressivement mais
inéluctablement.
Il était impossible, pour Béatrice, de retenir ses larmes.
C’était autant à cause de la douleur que provoquait la fessée que de la
décision de Madame Caroni de la punir, affirmant ainsi qu’il n’y avait pas
d’autre moyen efficace de la faire revenir à de meilleurs sentiments. Elle se
sentait honteuse qu’on eût dû recourir à ces méthodes extrêmes avec elles,
d’autant plus que cela se faisait devant Lorena qu’elle considérait comme une
gamine, une gamine brillante, mais une gamine tout de même.
Il n’y avait pourtant rien à faire contre la détermination
de Madame Caroni et Béatrice y renonça très vite. C’était une acceptation
tacite de la punition, reconnaissant ainsi qu’elle était méritée et que Zia
Margherita avait le droit de lui administrer une fessée. Béatrice n’imagina pas
la portée de ce qu’elle ressentait. Il faudrait un peu de temps pour en découvrir
complètement les conséquences.
Madame Caroni prolongea cette deuxième fessée bien plus
longtemps que n’avait duré la première. Il sembla à Béatrice, que les claques
dissipaient sur ses fesses une énergie bien plus conséquente. Etait-ce le fruit
de la volonté de Zia Margherita où la résultante de l’accumulation des fessées
de la journée ? Peu importe, Béatrice se promis d’éviter, à l’avenir, de
donner un motif de punition à sa voisine quand elle était au coin après une première
correction.
A la réflexion, elle se dit qu’elle tâcherait de ne plus
mériter une correction quelles que soient les circonstances dans lesquelles
elle se trouverait. Cela ne faisait même pas une journée entière que Madame
Raveneau l’avait soumise à sa première fessée et elle craignait fortement le
recours à cette punition. La honte, la douleur, le sentiment de culpabilité qui
l’avaient envahie à chaque correction, dépassaient déjà ce qu’elle pouvait
supporter.
Quand Madame Caroni s’estima satisfaite par la fessée
qu’elle venait de donner, elle fit glisser Béatrice de ses genoux et elle la
fit tomber à genoux, à sa droite. Béatrice ne savait plus vraiment où elle
était. Elle esquissa un geste pour porter ses mains à ses fesses, là où
résidait le centre de la douleur qu’elle ressentait.
« Béatrice, tes mains ! »
Une simple remarque l’avait arrêtée. Il n’avait pas été
nécessaire d’en dire plus. Il y avait urgence à lui obéir. Béatrice avait
besoin d’être consolée. Ce n’était possible que si Madame Caroni n’était pas
définitivement en colère contre elle. Elle avait besoin de sentir le contact
physique avec le corps de sa tutrice, sans que cela se traduisît par une
nouvelle fessée.
Elle posa son visage sur les genoux de Zia Margherita et
elle entoura les genoux de sa tutrice de ses deux bras et elle serra fortement.
La main qui se posa sur ses cheveux la rassura. Elle avait eu peur d’être
rejetée et renvoyée au coin sans ce moment de consolation. Madame Caroni joua
un petit moment avec les courts cheveux de la nuque de Béatrice, puis, elle se
pencha et passa sa main sur les fesses nues.
« J’espère que c’est la dernière fois que j’ai à te
fesser parce que tu te tiens mal au coin ! »
Béatrice hocha la tête sans lever son visage. Elle avait
encore bien trop honte, honte d’elle-même pour croiser le regard de sa voisine,
alors que la main de Madame Caroni sur ses fesses nues ne provoquait aucune
gêne. Cela se serait passé dans un passé qui n’était pas si lointain, elle ne
l’aurait pas accepté. Le geste lui aurait semblé tendancieux. Maintenant, il
était évident que sa voisine avait le droit de toucher ses fesses dénudées que
ce soit pour la corriger ou pour la consoler. Elle préférait la deuxième
solution, mais elle était consciente qu’il y aurait d’autres fessées.
La présence de Lorena maintenait une pointe de malaise dans
un coin de son esprit.
« C’est bien assez de recevoir la fessée devant tous
mes collègues, pensa-t-elle, sans que cette gamine assiste à mes punitions à la
maison. Il faudra que j’en discute avec Zia Margherita. Elle ne devrait me
donner la fessée que lorsque nous sommes seules. »
Béatrice fit une grimace. Zia Margherita accepterait-elle
ces conditions ? Elle était loin d’en être certaine. Elle n’avait aucune
envie de recevoir la fessée, mais elle comprenait que ce serait désormais un
point de passage obligé quand Zia Margherita l’aurait décidé, mais il n’y avait
nul besoin que cela se fasse devant Lorena. Zia Margherita ne semblait pas s’en
soucier. Il allait falloir manœuvrer serré.
« Retourne te mettre au coin ! Et cette fois-ci,
tu y seras bien sage, n’est-ce pas ?
– Oui, Zia
– Ta punition de ce soir est loin d’être finie. »
Ce n’était pas agréable à entendre, mais c’était la stricte vérité.
La soirée serait longue à commencer par le chemin qui menait jusqu’au coin. Bien
qu’il n’y eût que quelques pas, le déplacement l’obligea à croiser le regard de
Lorena qui, à sa grande surprise, n’affichait pas un air ni triomphant ni
moqueur. Elle considérait avec un grand sérieux la scène qui se déroulait sous
ses yeux, examinant Béatrice des pieds à la tête et s’arrêtant sur la culotte
qui apparaissait sous la jupe.
Béatrice se plaça au coin et elle mit ses bras dans son dos.
Elle hésita un court instant, mais un raclement de gorge de Madame Caroni la
rappela à l’ordre. Elle souleva sa jupe et ses mains croisées dans son dos la
maintinrent haut au-dessus de sa taille. Effectuer ce geste lui coûtait
d’autant plus qu’elle savait que Lorena la contemplait, mais il n’y avait pas
le choix.
Le temps commença à s’étirer. Madame Caroni et Lorena
quittèrent la pièce. Béatrice les entendait mais le son était très étouffé,
presque inaudible. Le temps s’étirait. Interminable. De plus en plus
interminable.
« Avance que je m’occupe de toi ! »
Le bruit de la voix de Madame Caroni avait fait sursauter
Béatrice.
« Mais qui est-ce ? Que fait-elle là ? »
Béatrice ferma les yeux et serra les dents. C’était une voix
masculine. A n’en pas douter, il venait de pénétrer dans le séjour dans lequel
Béatrice se tenait toujours au coin, montrant ses fesses nues à l’intrus dont
elle ne voyait rien.
« Tu ferais mieux de t’occuper de ce qui va t’arriver à
toi. Viens ici !
– Non, s’il vous plait, Zia Margherita, pas ici !
– Depuis quand, Denis, est-ce toi qui choisit les endroits
où tu reçois la fessée ? Comme si je te demandais ton avis ! »
Sans marquer la moindre hésitation, Madame Caroni défit le
pantalon du jeune homme qu’elle avait amené entre ses jambes. Le pantalon,
déboutonné, tomba sur le bas des cuisses et Madame Caroni l’accompagna jusqu’en
haut des mollets. Elle ne descendit la culotte que jusqu’aux genoux.
Denis regardait désespérément autour de lui. C’était la
première fois qu’il était puni en si nombreuse compagnie. Jusqu’à maintenant,
seule Laure, sa compagne, avait été présente quand il avait été corrigé. Ce
n’était pas pour le réjouir, mais comme elle avait été fessée en sa présence par
sa voisine aussi fréquemment que lui, il se faisait une raison.
La présence de la femme placée au coin l’inquiétait. Bien
qu’elle ait, visiblement, été elle-même punie, la rougeur de ses fesses en
témoignait, il ne tenait pas à ce qu’elle le voie dans cette tenue. C’était
déjà bien assez difficile de se trouver, la culotte baissée attendant sa
fessée, devant Madame Caroni, sans avoir à se questionner sur les mouvements
que ferait cette personne qu’il ne connaissait pas ou sur ses intentions.
Qu’elle lui tournât le dos, aussi immobile que lui quand il était en pénitence,
ne le rassurait qu’à demi.
Lorena ne lui tournait pas le dos. Elle se déplaça pour
pouvoir le voir de trois-quarts face. Denis ressentit son regard sur sa nudité
comme une brûlure. Il couvrit ses parties génitales de ses mains.
« Cesse ces simagrées, Denis ! Il n’y a pas
grand-chose de remarquable dans ce que tu cherches à cacher ! »
Madame Caroni lui fit faire un quart de tour, ce qui le
plaça face à Lorena. Elle lui donna une quelques sérieuses claques sur le haut
de la cuisse qui était à sa portée.
« Si tu trouves gênant de montrer tes fesses nues,
tire-en les conséquences ! »
La fessée se poursuivait.
« La prochaine fois, quand je te dirai de t’occuper du
linge sale, tu le feras tout de suite, plutôt que de te mettre à jouer sur ton
ordinateur. Mais je pense que tu as encore besoin de quelques bonnes fessées
avant d’intégrer cela. »
Madame Caroni suspendit l’administration de la punition pour
guider Denis, qu’elle tenait par le coude, vers sa droite. Il suivait placidement
les déplacements qu’elle lui ordonnait ainsi. Il se coucha en travers des
genoux de sa voisine quand celle-ci, d’une ferme impulsion sur son bras, lui en
donna l’ordre. Il retrouva alors une position qui lui était devenue familière.
Depuis deux semaines que Madame Caroni supervisait les
moindres petits détails de sa vie ainsi que de celle de Laure, il avait compris
qu’il était inutile de résister quand sa voisine avait décidé qu’il avait
besoin d’une fessée. Elle avait la bénédiction de sa mère et de sa belle-mère
pour les punir quand elle le jugeait nécessaire. Madame Caroni ne s’en était
pas privée. Ils avaient découvert, Laure et lui, combien elle pouvait être
exigeante, trouvant toujours une ou deux situations où l’un de ces deux
pupilles avait fait preuve de négligence.
Elle exerçait son tutorat de façon très consciencieuse,
émaillant la vie de Laure et de Denis de cuisantes fessées auxquelles Denis ne
s’habituait pas, mais auxquelles il se soumettait comme un remède amer mais
nécessaire.
La fessée qui suivit eut un avantage indéniable. Elle occupa
toute l’attention de Denis qui ne faisait plus cas de la présence de Lorena.
Supporter une correction donnée par Madame Caroni ne laissait pas de place pour
penser à autre chose. Très vite, ses promesses d’amendement, ses cris,
finalement remplacés par des pleurs, confirmèrent à Madame Caroni qu’elle
atteignait le but recherché. Denis avait pris conscience de sa négligence et
s’en souviendrait la prochaine fois qu’il aurait à faire un choix entre obéir
aux ordres de Madame Caroni et s’accorder un temps de jeu, laissant de côté les
tâches qui lui revenaient.
Peu à peu, les fessées qu’il recevait aidant, il faisait
évoluer l’ordre de ses priorités. Les temps de jeu passaient en second et il
arrivait de plus en plus souvent à s’astreindre à faire en premier les tâches
ménagères que Madame Caroni lui avait assignées.
« Lorena, dit Madame Caroni en interrompant pour un
instant la fessée, je pense que tu devrais me seconder. Tant qu’il n’y avait
que Laure et Denis à punir quand ils le méritaient, je m’en sortais. Maintenant
qu’il y a Béatrice en plus, je pourrais avoir besoin de ton aide.
– Mon aide ?
– Bien sûr ! Tu devrais être capable de donner la
fessée à l’un ou l’une de ces punis quand ils en ont besoin. Avec trois
derrières dont il faudra s’occuper, je risque d’être débordée par
moment. »
Lorena réfléchit un petit instant.
« Pourquoi pas, mais crois-tu qu’ils seront
d’accord ? Je suis plus jeune qu’eux.
– Crois-tu que j’aie l’intention de leur demander leur
avis ? Si j’ai décidé que tu as le droit de les fesser, ce sera comme cela
que les choses se passeront. »
Lorena laissa un petit moment de silence, puis elle conclut.
« C’est d’accord !
– Alors, c’est toi qui va fesser Béatrice pour les bêtises
qu’elle a faite au travail.
– Tout de suite ?
– Non, laisse-la d’abord un bon moment au coin. Elle a
besoin d’y rester pour apprendre à obéir. »
Béatrice était estomaquée. Elle voulait protester, mais elle
connaissait le prix qu’il y aurait à payer si elle sortait de sa condition de
punie. Nul doute que Madame Caroni, ou peut-être même bien Lorena, saurait lui
faire regretter une nouvelle désobéissance. Elle resta immobile et silencieuse
bien qu’elle sût maintenant quel sort lui était réservé. Elle apprenait à
obéir. Son absence de réaction valait résignation à la décision de sa terrible
voisine.
« Si seulement, ce n’était que Zia Margherita qui me
donnerait la fessée, je l’accepterais. Je lui obéirai et tant pis si elle doit
me punir. Mais pas Lorena… »
Béatrice se retint au dernier moment de taper du pied par
terre de dépit. Non seulement elle devrait obéir à Zia Margherita et elle en
recevrait la fessée quand celle-ci le déciderait, mais il en serait de même
avec Lorena.
« Comment faire pour l’éviter ? »
Béatrice ne voyait pas et il était prévu que ce soit Lorena
qui la fesse dès ce soir. A cette pensée, un frisson lui parcourut le dos et
des larmes lui montèrent aux yeux.
« Bon, finissons-en avec ce garnement ! »
La fessée de Denis reprit et avec elle les cris et les
supplications du jeune homme. Il avait été tout autant scandalisé que Béatrice
à l’annonce du nouveau rôle que tiendrait Lorena dans sa vie. Qu’elle assiste à
la correction qu’il recevait lui semblait maintenant un moindre mal dont il se
serait volontiers accommodé si cela lui avait évité d’être puni, à l’avenir, de
la main de la jeune fille.
Comment Madame Caroni ne se rendait-elle pas compte combien
il serait humiliant d’être soumis à l’autorité d’une gamine aussi jeune ?
Il ne voyait pas comment elle pourrait lui administrer une punition efficace, à
l’instar de celles que lui donnait Madame Caroni. Ce serait encore pire. Au
moins, quand il recevait une correction de la part de sa voisine, la douleur
faisait disparaître toute autre considération. Avec Lorena, il aurait tout le
temps de ruminer son humiliation.
Il en resta là de ses réflexions sur sa nouvelle condition.
La fessée devenait insupportable. Madame Caroni, constatant sa relative
distraction avait décidée de mettre un peu plus de conviction dans la fessée
qu’elle lui donnait. Elle craignait que celle-ci ne constitue pas une leçon
suffisante pour ramener Denis à l’obéissance qu’elle souhaitait. Il y avait
pourtant urgence à lui faire comprendre que ses ordres ne se discutaient pas.
Son obéissance devait être sans faille.
Une petite minute plus tard, elle était rassurée. Les
réactions de Denis lui montraient que la fessée atteignait sa plus grande
efficacité. Elle avait même du mal à contenir les mouvements involontaires que
le jeune homme faisait à chaque fois qu’elle appliquait sa main sur ses fesses.
Le rouge de l’épiderme avait retrouvé toute sa flamboyance, ses gémissements
pitoyables avait laissé la place à des cris et des sanglots.
« Enfin, nous y sommes ! Corriger ces jeunes gens
demande un réel investissement. Avec deux, c’était déjà du travail. Maintenant
que j’en ai une troisième… »
Madame Caroni sourit. Elle se sentait de taille et prête à
rendre ce service à ses voisins, comme s’ils étaient ses enfants.
« Tiens, se dit-elle, je considère Béatrice comme une
jeune fille. Ce n’est pourtant plus de son âge ! Il est vrai que quand je
l’ai fessée, il n’y avait pas grande différence avec Laure. »
Béatrice avait réagi de la même façon que Laure ou même
Denis, aussi bien pendant la fessée que depuis qu’elle était au coin. Il avait
fallu s’y prendre à deux fois, mais maintenant elle avait compris. Madame Caroni
avait bien vu que l’arrivée de Denis alors que Béatrice était fesses nues au
coin, avait perturbé cette dernière, mais elle n’avait pas eu besoin de sévir
une troisième fois, ce qu’elle aurait fait sans état d’âme s’il en avait été
besoin.
Les premières fessées étaient toujours les plus importantes
pour établir l’obéissance sans condition. Avec Béatrice la première n’avait pas
suffi, mais la deuxième avait fait son effet. Madame Caroni ne s’attendait plus
à des protestations de la part de sa voisine. Désormais, elle lui obéirait.
Restait à mettre en place l’autorité de Lorena. Cela devait se faire dès ce
soir.
« Je suis perdue dans mes pensées et je ne fais plus
vraiment attention à ce que je fais, se morigéna-t-elle intérieurement. »
La fessée de Denis continuait. Madame Caroni la donnait
mécaniquement, presque sans y penser.
« Voyons, où en suis-je ? »
Un rapide coup d’œil sur le jeune homme allongé sur ses
genoux la tranquillisa.
« Je crois que cela suffira pour le moment ! »
Denis sursautait à chaque fois que la main de Zia Margherita
tombait sur ses fesses. Ses pleurs ne s’arrêtaient que brièvement pour laisser
place à quelques cris perçants quand la brûlure s’avivait brusquement. Tout
allait donc pour le mieux.
« Va te mettre au coin. Celui que tu occupes
habituellement est occupé, mais il y en a un autre de libre. File ! »
Denis ne se le fit pas dire deux fois. Il gagna l’angle de
la pièce aussi vite que son pantalon, baissé entre ses chevilles, le lui
permettait. Ni la présence de Béatrice, ni celle de Lorena ne lui importait
plus. Il fallait tout faire pour éviter une deuxième correction.
Madame Caroni sourit.
« Ce sera du travail de maintenir ces trois garnements
sur le droit chemin, mais ils sont tellement attendrissants quand ils sont
comme cela ! »
Elle contemplait les deux derrières rouges éclatant
satisfaite d’elle-même. Lorena, debout à côté d’elle regardait les deux punis
en hochant de la tête. Sa mère savait tellement bien s’y prendre. Il faudrait
apprendre vite pour se hisser à sa hauteur. Elle se promit de faire tous les
efforts nécessaires pour y arriver.
Béatrice, vous vous souvenez ?
Nous l'avons déjà croisée. Elle travaille dans le même bureau que Daniel. Ce chapitre est la suite de "chambre chez l'habitante", le chapitre 46 et nous risquons d'y retrouver des personnages que nous connaissons déjà.
Et Denis ?
Lui aussi nous l'avons déjà croisé c'était quand sa Maman et sa Belle-Maman ont décidé de reprendre les choses en main
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici le chapitre 1
Il y aura une suite, bien sûr !
C'est le chapitre 3.
Et avec un dessin original de Peter Pan
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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