mercredi 24 juillet 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 5


Teva mit fin aux câlins.
« Il est temps de manger. Tout le monde regagne sa chaise ! »
Moana ne fit aucune difficulté pour descendre des genoux de sa mère et grimper sur sa chaise.
« Oh non, fit Maeva. »
Elle sut tout de suite qu’elle avait fait une nouvelle bêtise, mais c’était trop tard. La main de Fara sur ses fesses la rappela à l’ordre.

« Oui Maeva, que voulais tu dire ?
– Rien Fara, dit-elle en descendant des genoux et elle alla s’asseoir à sa place.
– La prochaine protestation de ta part, je ne me contenterai pas d’une petite claque sur les fesses, menaça Fara. Ce sera une réelle fessée. Il faut que tu perdes cette habitude de rouspéter avant de réfléchir ! »
Maeva mesurait tout le travail que lui demanderait une obéissance immédiate et sans retenue. Son premier réflexe avait toujours été de protester d’abord. Combien de fessées faudrait-il ?
Cette réprimande ne compromit pas l’atmosphère du repas. Fara oublia aussitôt le reproche qu’il avait fait à Maeva et celle-ci fut reconnaissante à ses deux nouveau parents de ne pas s’appesantir sur son nouvel écart. Il ne fut plus question de ce qui avait amené Maeva à se tenir à table dans sa nouvelle maison, avec juste un tee-shirt un peu court pour seul vêtement. La conversation était plutôt joyeuse et Fara ne cessait de taquiner ses deux filles sous le regard amusé de Teva qui n’en laissait pas sa part.
Maeva ne mit pas plus de cinq minutes à se fondre dans cet environnement chaleureux. Elle découvrit qu’elle pouvait renvoyer les plaisanteries et que cela était apprécié de ses deux néo-parents et de sa nièce qui participait également aux échanges.
Le repas aurait pu se finir sur cette note joyeuse et sans nuage, si Maeva n’avait pas trouvé un nouveau moyen de se distinguer. Teva lui avait mis de la salade dans son assiette, sans lui demander son avis. Ici, c’était une maison où on mangeait de tout. Cela ne se discutait pas.
Pourtant, la salade, ce n’était pas ce que préférait Maeva. Elle songea un instant à montrer son mécontentement, mais elle se retint à temps. Ce n’était pas une bonne idée ! Il fallait être plus subtil que cela. Elle se contenterait d’une petite victoire.
Maeva tria les petits morceaux d’échalote et elle les laissa de côté. Quand elle eut fini sa salade, il y avait un petit tas sur le bord de son assiette.
« Maeva, tu manges les échalotes ! »
Elle fit semblant d’essayer en en mettant une dans sa bouche.
« Teva c’est trop fort, je n’y arrive pas !
– Evidemment répliqua sa sœur, si tu les manges toute seule. Il faut mélanger avec de la salade ! »
Teva lui resservit deux feuilles de salade. Maeva était furieuse d’avoir encore perdu ce petit combat contre sa sœur pour marquer son indépendance. Non seulement elle se retrouvait toujours avec les échalotes à manger, mais elle avait également deux feuilles de salade à manger en plus.
« J’en veux pas ! »
Elle repoussa son assiette un peu brusquement, bousculant son verre qui se renversa, répandant sur la table, l’eau qu’il contenait.
« Maeva ! »
Teva l’attrapa par le bras. Elle la souleva de sa chaise et Maeva se retrouva sur ses pieds avant d’avoir pu comprendre exactement ce qui lui arrivait. Il n’y avait que deux pas à faire pour arriver à la chaise sur laquelle Teva l’attendait, mais la traction sur son bras les lui fit faire en volant, ou presque. Une main sous son ventre et une sur ses reins, et elle se retrouva dans la position qui lui devenait familière : à plat-ventre en travers des genoux de sa sœur. Teva remonta la chemise de nuit dans son dos.
Maeva n’eut le temps de supplier sa sœur qu’une seule fois.
« Non, Teva, pardon ! »
La fessée interrompit ses promesses d’amendement pour les remplacer par des cris rythmés par le bruit de la main sur ses fesses. Teva n’insista pas trop longtemps. Un simple échauffement des fesses suffirait à faire revenir sa sœur à des meilleures intentions. Une dizaine de claques énergiques sur chaque fesse et Maeva se retrouva sur ses pieds.
« Tu essuies ce que tu as renversé, puis tu manges tout ce que tu as dans ton assiette. Je ne veux plus t’entendre ! »
Maeva retenait ses larmes tout en essuyant la table. Elle se traitait elle-même de demeurée. C’était évident qu’une telle provocation de sa part finirait sur les genoux de sa sœur ! Elle se demanda si, inconsciemment, elle ne le faisait pas exprès pour recevoir une fessée. Manger le restant de salade et les échalotes ne lui posa aucun problème. Au regard courroucé que lui jeta sa sœur, il était évident que celle-ci avait remarqué que manger tout ce qu’elle lui avait donné ne posait plus l’ombre d’un problème, après avoir reçu une bonne fessée.
Fara, Moana et Teva continuaient leur conversation. Maeva n’osait s’y mêler. Teva avait été claire : elle ne voulait plus entendre Maeva. Pendant combien de temps encore ? Aucun des trois ne fit une tentative pour intégrer Maeva à l’un de leurs échanges. C’était surement que la punition était encore en cours. Maeva avait l’impression qu’elle avait, encore une fois fait ce qu’il fallait pour s’exclure du champ de relation que ces trois-là tissaient ensemble. Elle aspirait pourtant à s’y fondre. Cela la rendit encore plus malheureuse.

Le repas achevé, chacun fit sa part de travail pour débarrasser, ranger, nettoyer, balayer jusqu’à ce que la cuisine fût aussi propre que si elle n’avait pas servi. Maeva recevait des ordres secs et brefs de sa sœur. Elle les exécutait prestement aussi précisément qu’elle le pouvait. Une fois sa tâche exécutée, elle levait les yeux vers sa sœur, guettant un regard d’approbation, mais le visage dans lequel elle cherchait un réconfort, ne lui renvoyait que de la fermeté.
Tout le monde passa dans le séjour. Maeva suivit. Fara alluma la télévision et Moana grimpa sur ses genoux dès qu’il fut installé dans un fauteuil. Elle se blottit dans ses bras et mit son pouce dans sa bouche. Teva s’installa sur le canapé. Maeva ne savait pas où se mettre.
Teva vint à son secours.
« Viens-ici, ma vilaine chipie ! »
Teva lui tendait la main. Maeva s’approcha, incertaine sur les intentions de Teva. Le ton était ferme, mais il n’avait plus rien à voir avec celui qu’employait Teva en prélude à une fessée. Teva l’assit sur ses genoux, face à elle. Elle posa le visage de Maeva sur son épaule et elle la serra contre elle. De ma même voix légèrement grondante, elle dit à sa sœur.
« Cache-toi ! Que je ne te vois plus et que je n’entende plus parler de toi. Tu as assez fait de bêtise pour ce soir, petite peste ! »
Le nez dans le creux du cou de sa sœur et serrée étroitement contre sa poitrine, Maeva ne voyait plus rien de ce qui se passait derrière elle. Elle sentait les mains de sa sœur qui parcouraient l’une sa chevelure en lui massant la nuque et l’autre qui, glissée sous sa chemise de nuit, caressait ses fesses. Maeva se laissa aller dans les bras de sa sœur. Malgré le ton grondant, elle savait qu’elle était pardonnée. Sans en prendre conscience, Maeva mit son pouce dans sa bouche. Quand Teva s’en aperçut, elle en fut toute émue. Sa petite sœur si mignonne était de retour.
« Jusqu’à la prochaine bêtise pensa-t-elle ! »

« Je crois que nos deux petites filles sont en train de s’endormir.
– Oui, tu as raison, il est temps de les mettre au lit. »
Maeva ouvrit les yeux.
« Mais il est trop tôt pour me coucher. Moana, d’accord, mais moi je suis plus grande.
– Il est vingt-et-une heures quinze, précisa Teva, amplement temps que tu ailles dormir ! Je tiens à ce que tu fasses des nuits complètes.
– Je ne pourrais pas dormir. Chez moi je ne me couche jamais avant vingt-trois heures.
– Chez toi, c’est ici maintenant. Et ici les petites filles sont mises au lit à une heure raisonnable.
– Mais Teva … »
La claque atterrit sur ses fesses avant qu’elle se rende compte qu’elle avait recommencé ses protestations.
« Encore un « mais » ! Faut-il que je te donne une fessée avant de te coucher ? Si tu y tiens, je peux arranger cela.
– Oh non, Teva. Pardon ! »
Maeva se blottit le plus fort qu’elle le pouvait contre sa sœur. Une nouvelle claque sur les fesses.
« Aïe ! »
Teva signalait son mécontentement.
« Allons, au lit ! »
Teva se leva, Maeva dans les bras. Elle la cala sur sa hanche. Elle suivit Fara qui portait Moana endormie dans ses bras. Le poids de Maeva ne gênait pas Teva. Elle se déplaçait, en portant Maeva assise sur son bras, presque aussi aisément que Fara le faisait avec Moana.
Teva s’arrêta devant les toilettes. Fara y avait assis Moana. Il était accroupi devant elle, attendant qu’elle fasse pipi. Quand elle eut fini, il essuya les gouttes restantes, comme il l’avait fait pour Maeva avant le repas. Il reprit sa fille dans ses bras et ils libérèrent la place.
Teva, qui portait toujours Maeva sans effort, entra dans les toilettes et posa sa sœur directement sur la cuvette. Elle releva la chemise de nuit.
« Allez, pipi ! »
Teva s’accroupit devant sa sœur. Elle lui caressait la cuisse.
« Allons ! Dépêche-toi ! »
Maeva n’arrivait pas à uriner avec sa sœur aussi présente près d’elle, alors qu’elle sentait la pression sur sa vessie.
« Teva, je n’y arrive pas.
– Il n’est pas question que tu ailles te coucher sans avoir fait pipi. Je suis certaine que tu en as besoin. Il ne faudrait pas que tu mouilles ton lit.
– Mais Teva, je ne fais plus pipi au lit depuis longtemps.
– Je le sais, mais maintenant que tu es de nouveau une petite fille, je ne veux pas en prendre de risque. Tu fais pipi ! »
Teva patienta un peu. Elle ne voulait pas céder devant sa sœur, afin de lui faire comprendre qu’elle devait obéir en toute chose et en tout instant.
« Maeva tu fais pipi ou je te donne une fessée. »
Rien ne se passa. Cinq secondes plus tard, Maeva avait été fourrée sous le coude de sa sœur, la chemise de nuit relevée. Teva s’employa à faire comprendre à sa sœur que ses consignes ne se discutaient pas. Les fesses rougirent rapidement. L’accumulation des fessées de la journée commençait à faire son effet.
« Il faudra que je pommade tout cela avant de la mettre au lit, pensa Teva pendant qu’elle finissait son ouvrage. »
Elle remit Maeva à la place qu’elle occupait avant cette correction.
« Et maintenant pipi, ordonna-t-elle. »
Maeva était certaine qu’elle n’arriverait jamais à uriner en présence de sa sœur. Pourtant c’est un jet long en continu qui jaillit entre ses jambes.
« Dire qu’il te faut, à chaque fois, une fessée pour te faire obéir. Tu t’en lasseras avant moi ! Je savais bien que tu avais besoin de faire pipi. »
Les doigts de Teva recouverts d’une feuille de papier toilette trouvèrent difficilement leur chemin au milieu de la broussaille pubienne de Maeva.
« Il faudra que je t’enlève tous ces poils. Je ne vois rien de ce que je fais. Tu n’as pas besoin d’une telle pilosité. Les petites filles n’en ont pas besoin. Ce sera plus simple pour tout le monde et plus hygiénique. Nous verrons cela demain. »
Maeva aurait bien protesté, mais ses fesses se ressentaient encore de la récente punition que sa sœur lui avait donnée. Il n’était pas utile d’en rajouter. De toute façon, ça n’aurait servi à rien. Maintenant, c’était Teva qui prenait ce genre de décision. Ce n’était pas de gaieté de cœur que Maeva s’y soumettait.
Teva la prit de nouveau dans ses bras et direction sa nouvelle chambre après avoir fait un détour par la salle de bain où elle prit un tube de pommade.

C’était une sensation étrange de ne rien avoir ni à faire, ni à décider. Teva s’occupait de tout. Arrivées dans la chambre, Teva s’assit sur le lit et elle déposa sa sœur assise sur ses genoux. Alors elle passa un bras entre les jambes de Maeva, et posant sa main sur le ventre de sa sœur, elle la souleva pour l’installer à plat-ventre sur ses genoux. Elle releva l’arrière du tee-shirt qui servait de chemise de nuit à Maeva.
Ce fut un moment d’angoisse pour Maeva. Pourquoi sa sœur la mettait-elle dans la position qui permettait de lui donner la fessée ? Elle n’avait pas eu le sentiment de commettre récemment une nouvelle bêtise. La désobéissance dans les toilettes avait été châtiée et rien n’était arrivé depuis qui pouvait justifier une nouvelle punition.
Maeva faisait confiance au sens de la justice de sa sœur. Elle ne la voyait pas administrer une fessée qui ne soit pas méritée. Toutefois, elle ne connaissait pas encore assez bien les pratiques disciplinaires de sa sœur. Elle n’était pas absolument certaine de ne pas devoir recevoir une fessée avant de se coucher pour l’ensemble de son œuvre de la journée. Cela n’aurait pas vraiment surpris Maeva.
Teva ne donnait cependant aucun des signes qui étaient le prélude à une fessée. A chaque fois elle avait pris le temps, d’un ton plus ou moins courroucé, d’expliquer à sa sœur pourquoi il était nécessaire de la punir. Là, rien de cela, mais rien non plus qui expliquait ce qui allait arriver à Maeva. Cela laissait place à une certaine inquiétude.
C’est quand la pommade coula sur ses fesses, que Maeva fut tout à fait rassurée : pas de fessée à l’horizon. Au contraire, la main de Maeva étalant le liquide se transformait en une caresse bienfaisante. Maeva mit son pouce dans sa bouche, ferma les yeux et laissa le soin de ses fesses à sa sœur. Teva savait ce qu’il fallait faire. Sur ce point également, Maeva lui faisait confiance.
La main de Teva passait et repassait sur toute la surface de la peau de de ses fesses. C’était un geste à la fois tout en douceur, mais également empreint de fermeté. Les doigts s’insinuaient dans le moindre endroit, faisant pénétrer la pommade aussi bien dans la raie des fesses, que dans son entrejambe.
Maeva s’était habituée à une certaine raideur et irritation légère de la peau de ses fesses. le grand nombre de fessées qu’elle avait reçues depuis celle que lui avait donnée Madame Bovier ce midi, avait fini par produire un effet qui ne disparaissait pas aussi facilement. La pommade en pénétrant dans la peau de ses fesses en atténuait grandement les effets.
« Bon, ça ira pour ce soir. »
– Oh, Teva, encore un peu s'il te plait.
– Non, pas question, c’est l’heure de te coucher.
– Mais …
– Encore un « mais » ?
– Non, Teva, non, pardon.
– Tu mériterais une autre fessée. Tu as de la chance que ce soit l’heure d’aller au lit et que tu aies eu ton compte de fessée pour aujourd’hui. »
Teva ouvrit les draps et elle y glissa Maeva. Alors elle la plaça sur le côté, le visage tout contre sa cuisse. Elle prit encore le temps d’une longue caresse qui partit des épaules et descendit le long du dos de sa sœur pour finir sur les fesses nues. Teva éteignit la lumière, puis elle déposa un bisou sur le front de sa sœur.
« Bonne nuit Maeva dans ta nouvelle maison. Dors bien et fait de beaux rêves. »
Maeva était détendue dans son lit, les yeux fermés. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas eu un coucher aussi agréable. La démangeaison sur ses fesses n’y changeait rien. Teva quitta la chambre.

« Alors, lui demanda Fara quand elle revint dans la chambre, le coucher de notre chipie s’est bien passé ?
– Si je mets de côté la fessée que j’ai dû lui mettre parce qu’elle avait décidé qu’elle ne ferait pas pipi …
– J’ai entendu.
– … tout s’est bien passé. Elle est sur le point de s’endormir. Ça doit en être fini de ses désobéissances pour aujourd’hui. »
Ils laissèrent passer un petit moment de silence, chacun étant perdu dans ses pensées.
« Que penses-tu de cette première soirée avec Maeva transformée en notre nouvelle petite fille, demanda Fara ?
– Oh je trouve que ça s’est plutôt bien passé. J’ai cru, au début, qu’elle n’accepterait pas sa nouvelle condition, son retour forcé en enfance, mais j’ai été rassurée dès qu’elle a cédé suite à la punition que tu lui donnée, dans le bain.
– J’ai bien cru que je n’y arriverai pas. Elle a de la volonté. Pour ma part, j’ai été tout à fait rassuré quand elle est venue chercher un câlin, d’abord sur tes genoux, puis sur les miens. Là, c’était vraiment une petite fille que je tenais dans mes bras.
– Elle a toujours été friande de cajoleries, même si elle est loin d’avoir eu sa part quand elle était petite : un père absent et une mère préoccupée par sa carrière. J’ai bien essayé de compenser, mais je n’étais pas à la hauteur, bien que je sois son aînée de dix ans.
– Oui, peut-être penses-tu que tu n’as pas totalement remplacé sa mère. Mais tu représentes pour elle ce qui est le plus proche d’une Maman attentive et aimante. Sévère avec les écarts également, mais je suis sûr que cela aussi lui convient. Il suffit de voir comment elle se niche dans tes bras dès qu’elle le peut, maintenant qu’en tant que petite fille, elle peut le faire sans que cela paraisse déplacé.
– Mmm, sans doute, mais tu complètes bien le tableau. Un papa présent, qui sait punir et qui sait consoler. Quoi de mieux pour Maeva qui n’en a jamais eu autant. »
Teva laissa ses pensées vagabonder sur les frasques de Maeva qui avait fait ce qu’il fallait, très vite pour attirer l’attention des adultes. Malheureusement pas avec les bons moyens.
« Ne nous faisons pas d’illusion, rajouta-t-elle, nous n’en avons pas fini avec les fessées. Il lui en faudra encore de nombreuses avant qu’elle ne comprenne qu’on peut construire des relations apaisées avec les autres.
– Elle y viendra. Bientôt elle cherchera à nous faire plaisir et elle apprendra de mieux en mieux à maîtriser son impulsivité. A partir de ce moment, les fessées s’espaceront. Je serai surpris qu’elles disparaissent tout à fait avant longtemps. Ses mauvaises habitudes sont profondément ancrées et elles ressortiront de temps en temps.
– Il faudra que, quand Maeva fera une bêtise particulièrement inadmissible, nous soyons encore plus intraitables avec elle. Les fessées devront alors être plus sévères. J’envisage de lui donner la ceinture pour qu’elle comprenne qu’elle a vraiment dépassé les bornes.
– Oui, tu as raison. Quelques marques durables sur les fesses font du bien pour éviter une récidive. »
La conversation retomba. Fara prêtait de nouveau une attention distraite aux images télévisuelles et Teva se plongea dans une revue.  Le climat familial qu’ils avaient instauré leur convenait admirablement bien. Il régnait chez eux une harmonie que l’arrivée de Maeva ne pouvait déstabiliser.



Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
Et l'épisode précédent : le chapitre 4

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 6

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

1 commentaire:

  1. Bonjour JLG. Et bonjour tout le monde.

    Je trouve ce texte extrêmement subtil. Tout en nuances. La psychologie des différents personnages est étudiée en profondeur. À travers les événements "ordinaires" du quotidien, c'est une prise en mains progressive qui s'opère. Dans l'intérêt de Maeva. Ce dont elle a elle-même de plus en plus conscience. À la rébellion, aux velléités d'indépendance se substituent progressivement gratitude et reconnaissance. Et une harmonie intérieure qui n'a pas de prix.
    À très bientôt.
    FF

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