Teva mit fin aux câlins.
« Il est temps de manger.
Tout le monde regagne sa chaise ! »
Moana ne fit aucune difficulté
pour descendre des genoux de sa mère et grimper sur sa chaise.
« Oh non, fit Maeva. »
Elle sut tout de suite qu’elle
avait fait une nouvelle bêtise, mais c’était trop tard. La main de Fara sur ses
fesses la rappela à l’ordre.
« Oui Maeva, que voulais tu
dire ?
– Rien Fara, dit-elle en
descendant des genoux et elle alla s’asseoir à sa place.
– La prochaine protestation de ta
part, je ne me contenterai pas d’une petite claque sur les fesses, menaça Fara.
Ce sera une réelle fessée. Il faut que tu perdes cette habitude de rouspéter
avant de réfléchir ! »
Maeva mesurait tout le travail
que lui demanderait une obéissance immédiate et sans retenue. Son premier
réflexe avait toujours été de protester d’abord. Combien de fessées
faudrait-il ?
Cette réprimande ne compromit pas
l’atmosphère du repas. Fara oublia aussitôt le reproche qu’il avait fait à
Maeva et celle-ci fut reconnaissante à ses deux nouveau parents de ne pas
s’appesantir sur son nouvel écart. Il ne fut plus question de ce qui avait
amené Maeva à se tenir à table dans sa nouvelle maison, avec juste un tee-shirt
un peu court pour seul vêtement. La conversation était plutôt joyeuse et Fara
ne cessait de taquiner ses deux filles sous le regard amusé de Teva qui n’en
laissait pas sa part.
Maeva ne mit pas plus de cinq
minutes à se fondre dans cet environnement chaleureux. Elle découvrit qu’elle
pouvait renvoyer les plaisanteries et que cela était apprécié de ses deux
néo-parents et de sa nièce qui participait également aux échanges.
Le repas aurait pu se finir sur
cette note joyeuse et sans nuage, si Maeva n’avait pas trouvé un nouveau moyen
de se distinguer. Teva lui avait mis de la salade dans son assiette, sans lui
demander son avis. Ici, c’était une maison où on mangeait de tout. Cela ne se
discutait pas.
Pourtant, la salade, ce n’était
pas ce que préférait Maeva. Elle songea un instant à montrer son
mécontentement, mais elle se retint à temps. Ce n’était pas une bonne
idée ! Il fallait être plus subtil que cela. Elle se contenterait d’une
petite victoire.
Maeva tria les petits morceaux
d’échalote et elle les laissa de côté. Quand elle eut fini sa salade, il y
avait un petit tas sur le bord de son assiette.
« Maeva, tu manges les
échalotes ! »
Elle fit semblant d’essayer en en
mettant une dans sa bouche.
« Teva c’est trop fort, je
n’y arrive pas !
– Evidemment répliqua sa sœur, si
tu les manges toute seule. Il faut mélanger avec de la salade ! »
Teva lui resservit deux feuilles
de salade. Maeva était furieuse d’avoir encore perdu ce petit combat contre sa
sœur pour marquer son indépendance. Non seulement elle se retrouvait toujours
avec les échalotes à manger, mais elle avait également deux feuilles de salade
à manger en plus.
« J’en veux
pas ! »
Elle repoussa son assiette un peu
brusquement, bousculant son verre qui se renversa, répandant sur la table,
l’eau qu’il contenait.
« Maeva ! »
Teva l’attrapa par le bras. Elle
la souleva de sa chaise et Maeva se retrouva sur ses pieds avant d’avoir pu
comprendre exactement ce qui lui arrivait. Il n’y avait que deux pas à faire
pour arriver à la chaise sur laquelle Teva l’attendait, mais la traction sur
son bras les lui fit faire en volant, ou presque. Une main sous son ventre et
une sur ses reins, et elle se retrouva dans la position qui lui devenait
familière : à plat-ventre en travers des genoux de sa sœur. Teva remonta
la chemise de nuit dans son dos.
Maeva n’eut le temps de supplier
sa sœur qu’une seule fois.
« Non, Teva,
pardon ! »
La fessée interrompit ses
promesses d’amendement pour les remplacer par des cris rythmés par le bruit de
la main sur ses fesses. Teva n’insista pas trop longtemps. Un simple
échauffement des fesses suffirait à faire revenir sa sœur à des meilleures
intentions. Une dizaine de claques énergiques sur chaque fesse et Maeva se
retrouva sur ses pieds.
« Tu essuies ce que tu as
renversé, puis tu manges tout ce que tu as dans ton assiette. Je ne veux plus
t’entendre ! »
Maeva retenait ses larmes tout en
essuyant la table. Elle se traitait elle-même de demeurée. C’était évident
qu’une telle provocation de sa part finirait sur les genoux de sa sœur !
Elle se demanda si, inconsciemment, elle ne le faisait pas exprès pour recevoir
une fessée. Manger le restant de salade et les échalotes ne lui posa aucun
problème. Au regard courroucé que lui jeta sa sœur, il était évident que
celle-ci avait remarqué que manger tout ce qu’elle lui avait donné ne posait
plus l’ombre d’un problème, après avoir reçu une bonne fessée.
Fara, Moana et Teva continuaient
leur conversation. Maeva n’osait s’y mêler. Teva avait été claire : elle
ne voulait plus entendre Maeva. Pendant combien de temps encore ? Aucun
des trois ne fit une tentative pour intégrer Maeva à l’un de leurs échanges.
C’était surement que la punition était encore en cours. Maeva avait
l’impression qu’elle avait, encore une fois fait ce qu’il fallait pour
s’exclure du champ de relation que ces trois-là tissaient ensemble. Elle
aspirait pourtant à s’y fondre. Cela la rendit encore plus malheureuse.
Le repas achevé, chacun fit sa
part de travail pour débarrasser, ranger, nettoyer, balayer jusqu’à ce que la
cuisine fût aussi propre que si elle n’avait pas servi. Maeva recevait des
ordres secs et brefs de sa sœur. Elle les exécutait prestement aussi
précisément qu’elle le pouvait. Une fois sa tâche exécutée, elle levait les
yeux vers sa sœur, guettant un regard d’approbation, mais le visage dans lequel
elle cherchait un réconfort, ne lui renvoyait que de la fermeté.
Tout le monde passa dans le
séjour. Maeva suivit. Fara alluma la télévision et Moana grimpa sur ses genoux
dès qu’il fut installé dans un fauteuil. Elle se blottit dans ses bras et mit
son pouce dans sa bouche. Teva s’installa sur le canapé. Maeva ne savait pas où
se mettre.
Teva vint à son secours.
« Viens-ici, ma vilaine
chipie ! »
Teva lui tendait la main. Maeva
s’approcha, incertaine sur les intentions de Teva. Le ton était ferme, mais il
n’avait plus rien à voir avec celui qu’employait Teva en prélude à une fessée.
Teva l’assit sur ses genoux, face à elle. Elle posa le visage de Maeva sur son
épaule et elle la serra contre elle. De ma même voix légèrement grondante, elle
dit à sa sœur.
« Cache-toi ! Que je ne
te vois plus et que je n’entende plus parler de toi. Tu as assez fait de bêtise
pour ce soir, petite peste ! »
Le nez dans le creux du cou de sa
sœur et serrée étroitement contre sa poitrine, Maeva ne voyait plus rien de ce
qui se passait derrière elle. Elle sentait les mains de sa sœur qui
parcouraient l’une sa chevelure en lui massant la nuque et l’autre qui, glissée
sous sa chemise de nuit, caressait ses fesses. Maeva se laissa aller dans les
bras de sa sœur. Malgré le ton grondant, elle savait qu’elle était pardonnée.
Sans en prendre conscience, Maeva mit son pouce dans sa bouche. Quand Teva s’en
aperçut, elle en fut toute émue. Sa petite sœur si mignonne était de retour.
« Jusqu’à la prochaine
bêtise pensa-t-elle ! »
« Je crois que nos deux
petites filles sont en train de s’endormir.
– Oui, tu as raison, il est temps
de les mettre au lit. »
Maeva ouvrit les yeux.
« Mais il est trop tôt pour
me coucher. Moana, d’accord, mais moi je suis plus grande.
– Il est vingt-et-une heures
quinze, précisa Teva, amplement temps que tu ailles dormir ! Je tiens à ce
que tu fasses des nuits complètes.
– Je ne pourrais pas dormir. Chez
moi je ne me couche jamais avant vingt-trois heures.
– Chez toi, c’est ici maintenant.
Et ici les petites filles sont mises au lit à une heure raisonnable.
– Mais Teva … »
La claque atterrit sur ses fesses
avant qu’elle se rende compte qu’elle avait recommencé ses protestations.
« Encore un
« mais » ! Faut-il que je te donne une fessée avant de te
coucher ? Si tu y tiens, je peux arranger cela.
– Oh non, Teva.
Pardon ! »
Maeva se blottit le plus fort
qu’elle le pouvait contre sa sœur. Une nouvelle claque sur les fesses.
« Aïe ! »
Teva signalait son
mécontentement.
« Allons, au
lit ! »
Teva se leva, Maeva dans les
bras. Elle la cala sur sa hanche. Elle suivit Fara qui portait Moana endormie
dans ses bras. Le poids de Maeva ne gênait pas Teva. Elle se déplaçait, en
portant Maeva assise sur son bras, presque aussi aisément que Fara le faisait
avec Moana.
Teva s’arrêta devant les
toilettes. Fara y avait assis Moana. Il était accroupi devant elle, attendant
qu’elle fasse pipi. Quand elle eut fini, il essuya les gouttes restantes, comme
il l’avait fait pour Maeva avant le repas. Il reprit sa fille dans ses bras et
ils libérèrent la place.
Teva, qui portait toujours Maeva
sans effort, entra dans les toilettes et posa sa sœur directement sur la
cuvette. Elle releva la chemise de nuit.
« Allez, pipi ! »
Teva s’accroupit devant sa sœur.
Elle lui caressait la cuisse.
« Allons !
Dépêche-toi ! »
Maeva n’arrivait pas à uriner
avec sa sœur aussi présente près d’elle, alors qu’elle sentait la pression sur
sa vessie.
« Teva, je n’y arrive pas.
– Il n’est pas question que tu
ailles te coucher sans avoir fait pipi. Je suis certaine que tu en as besoin.
Il ne faudrait pas que tu mouilles ton lit.
– Mais Teva, je ne fais plus pipi
au lit depuis longtemps.
– Je le sais, mais maintenant que
tu es de nouveau une petite fille, je ne veux pas en prendre de risque. Tu fais
pipi ! »
Teva patienta un peu. Elle ne
voulait pas céder devant sa sœur, afin de lui faire comprendre qu’elle devait
obéir en toute chose et en tout instant.
« Maeva tu fais pipi ou je te
donne une fessée. »
Rien ne se passa. Cinq secondes
plus tard, Maeva avait été fourrée sous le coude de sa sœur, la chemise de nuit
relevée. Teva s’employa à faire comprendre à sa sœur que ses consignes ne se
discutaient pas. Les fesses rougirent rapidement. L’accumulation des fessées de
la journée commençait à faire son effet.
« Il faudra que je pommade
tout cela avant de la mettre au lit, pensa Teva pendant qu’elle finissait son
ouvrage. »
Elle remit Maeva à la place
qu’elle occupait avant cette correction.
« Et maintenant pipi,
ordonna-t-elle. »
Maeva était certaine qu’elle
n’arriverait jamais à uriner en présence de sa sœur. Pourtant c’est un jet long
en continu qui jaillit entre ses jambes.
« Dire qu’il te faut, à
chaque fois, une fessée pour te faire obéir. Tu t’en lasseras avant moi !
Je savais bien que tu avais besoin de faire pipi. »
Les doigts de Teva recouverts
d’une feuille de papier toilette trouvèrent difficilement leur chemin au milieu
de la broussaille pubienne de Maeva.
« Il faudra que je t’enlève
tous ces poils. Je ne vois rien de ce que je fais. Tu n’as pas besoin d’une
telle pilosité. Les petites filles n’en ont pas besoin. Ce sera plus simple
pour tout le monde et plus hygiénique. Nous verrons cela demain. »
Maeva aurait bien protesté, mais
ses fesses se ressentaient encore de la récente punition que sa sœur lui avait
donnée. Il n’était pas utile d’en rajouter. De toute façon, ça n’aurait servi à
rien. Maintenant, c’était Teva qui prenait ce genre de décision. Ce n’était pas
de gaieté de cœur que Maeva s’y soumettait.
Teva la prit de nouveau dans ses
bras et direction sa nouvelle chambre après avoir fait un détour par la salle
de bain où elle prit un tube de pommade.
C’était une sensation étrange de
ne rien avoir ni à faire, ni à décider. Teva s’occupait de tout. Arrivées dans
la chambre, Teva s’assit sur le lit et elle déposa sa sœur assise sur ses
genoux. Alors elle passa un bras entre les jambes de Maeva, et posant sa main
sur le ventre de sa sœur, elle la souleva pour l’installer à plat-ventre sur
ses genoux. Elle releva l’arrière du tee-shirt qui servait de chemise de nuit à
Maeva.
Ce fut un moment d’angoisse pour
Maeva. Pourquoi sa sœur la mettait-elle dans la position qui permettait de lui
donner la fessée ? Elle n’avait pas eu le sentiment de commettre récemment
une nouvelle bêtise. La désobéissance dans les toilettes avait été châtiée et
rien n’était arrivé depuis qui pouvait justifier une nouvelle punition.
Maeva faisait confiance au sens
de la justice de sa sœur. Elle ne la voyait pas administrer une fessée qui ne
soit pas méritée. Toutefois, elle ne connaissait pas encore assez bien les
pratiques disciplinaires de sa sœur. Elle n’était pas absolument certaine de ne
pas devoir recevoir une fessée avant de se coucher pour l’ensemble de son œuvre
de la journée. Cela n’aurait pas vraiment surpris Maeva.
Teva ne donnait cependant aucun
des signes qui étaient le prélude à une fessée. A chaque fois elle avait pris
le temps, d’un ton plus ou moins courroucé, d’expliquer à sa sœur pourquoi il
était nécessaire de la punir. Là, rien de cela, mais rien non plus qui
expliquait ce qui allait arriver à Maeva. Cela laissait place à une certaine
inquiétude.
C’est quand la pommade coula sur
ses fesses, que Maeva fut tout à fait rassurée : pas de fessée à
l’horizon. Au contraire, la main de Maeva étalant le liquide se transformait en
une caresse bienfaisante. Maeva mit son pouce dans sa bouche, ferma les yeux et
laissa le soin de ses fesses à sa sœur. Teva savait ce qu’il fallait faire. Sur
ce point également, Maeva lui faisait confiance.
La main de Teva passait et
repassait sur toute la surface de la peau de de ses fesses. C’était un geste à
la fois tout en douceur, mais également empreint de fermeté. Les doigts
s’insinuaient dans le moindre endroit, faisant pénétrer la pommade aussi bien
dans la raie des fesses, que dans son entrejambe.
Maeva s’était habituée à une
certaine raideur et irritation légère de la peau de ses fesses. le grand nombre
de fessées qu’elle avait reçues depuis celle que lui avait donnée Madame Bovier
ce midi, avait fini par produire un effet qui ne disparaissait pas aussi
facilement. La pommade en pénétrant dans la peau de ses fesses en atténuait
grandement les effets.
« Bon, ça ira pour ce
soir. »
– Oh, Teva, encore un peu s'il te
plait.
– Non, pas question, c’est
l’heure de te coucher.
– Mais …
– Encore un
« mais » ?
– Non, Teva, non, pardon.
– Tu mériterais une autre fessée.
Tu as de la chance que ce soit l’heure d’aller au lit et que tu aies eu ton
compte de fessée pour aujourd’hui. »
Teva ouvrit les draps et elle y
glissa Maeva. Alors elle la plaça sur le côté, le visage tout contre sa cuisse.
Elle prit encore le temps d’une longue caresse qui partit des épaules et
descendit le long du dos de sa sœur pour finir sur les fesses nues. Teva
éteignit la lumière, puis elle déposa un bisou sur le front de sa sœur.
« Bonne nuit Maeva dans ta
nouvelle maison. Dors bien et fait de beaux rêves. »
Maeva était détendue dans son
lit, les yeux fermés. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas eu
un coucher aussi agréable. La démangeaison sur ses fesses n’y changeait rien.
Teva quitta la chambre.
« Alors, lui demanda Fara
quand elle revint dans la chambre, le coucher de notre chipie s’est bien
passé ?
– Si je mets de côté la fessée
que j’ai dû lui mettre parce qu’elle avait décidé qu’elle ne ferait pas
pipi …
– J’ai entendu.
– … tout s’est bien passé. Elle
est sur le point de s’endormir. Ça doit en être fini de ses désobéissances pour
aujourd’hui. »
Ils laissèrent passer un petit
moment de silence, chacun étant perdu dans ses pensées.
« Que penses-tu de cette
première soirée avec Maeva transformée en notre nouvelle petite fille, demanda
Fara ?
– Oh je trouve que ça s’est
plutôt bien passé. J’ai cru, au début, qu’elle n’accepterait pas sa nouvelle
condition, son retour forcé en enfance, mais j’ai été rassurée dès qu’elle a
cédé suite à la punition que tu lui donnée, dans le bain.
– J’ai bien cru que je n’y
arriverai pas. Elle a de la volonté. Pour ma part, j’ai été tout à fait rassuré
quand elle est venue chercher un câlin, d’abord sur tes genoux, puis sur les
miens. Là, c’était vraiment une petite fille que je tenais dans mes bras.
– Elle a toujours été friande de
cajoleries, même si elle est loin d’avoir eu sa part quand elle était
petite : un père absent et une mère préoccupée par sa carrière. J’ai bien
essayé de compenser, mais je n’étais pas à la hauteur, bien que je sois son
aînée de dix ans.
– Oui, peut-être penses-tu que tu
n’as pas totalement remplacé sa mère. Mais tu représentes pour elle ce qui est
le plus proche d’une Maman attentive et aimante. Sévère avec les écarts
également, mais je suis sûr que cela aussi lui convient. Il suffit de voir
comment elle se niche dans tes bras dès qu’elle le peut, maintenant qu’en tant
que petite fille, elle peut le faire sans que cela paraisse déplacé.
– Mmm, sans doute, mais tu
complètes bien le tableau. Un papa présent, qui sait punir et qui sait
consoler. Quoi de mieux pour Maeva qui n’en a jamais eu autant. »
Teva laissa ses pensées
vagabonder sur les frasques de Maeva qui avait fait ce qu’il fallait, très vite
pour attirer l’attention des adultes. Malheureusement pas avec les bons moyens.
« Ne nous faisons pas
d’illusion, rajouta-t-elle, nous n’en avons pas fini avec les fessées. Il lui
en faudra encore de nombreuses avant qu’elle ne comprenne qu’on peut construire
des relations apaisées avec les autres.
– Elle y viendra. Bientôt elle
cherchera à nous faire plaisir et elle apprendra de mieux en mieux à maîtriser
son impulsivité. A partir de ce moment, les fessées s’espaceront. Je serai
surpris qu’elles disparaissent tout à fait avant longtemps. Ses mauvaises
habitudes sont profondément ancrées et elles ressortiront de temps en temps.
– Il faudra que, quand Maeva fera
une bêtise particulièrement inadmissible, nous soyons encore plus intraitables
avec elle. Les fessées devront alors être plus sévères. J’envisage de lui donner
la ceinture pour qu’elle comprenne qu’elle a vraiment dépassé les bornes.
– Oui, tu as raison. Quelques
marques durables sur les fesses font du bien pour éviter une récidive. »
La conversation retomba. Fara
prêtait de nouveau une attention distraite aux images télévisuelles et Teva se
plongea dans une revue. Le climat
familial qu’ils avaient instauré leur convenait admirablement bien. Il régnait
chez eux une harmonie que l’arrivée de Maeva ne pouvait déstabiliser.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
Et l'épisode précédent : le chapitre 4
Mais, ce n'est pas fini
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Bonjour JLG. Et bonjour tout le monde.
RépondreSupprimerJe trouve ce texte extrêmement subtil. Tout en nuances. La psychologie des différents personnages est étudiée en profondeur. À travers les événements "ordinaires" du quotidien, c'est une prise en mains progressive qui s'opère. Dans l'intérêt de Maeva. Ce dont elle a elle-même de plus en plus conscience. À la rébellion, aux velléités d'indépendance se substituent progressivement gratitude et reconnaissance. Et une harmonie intérieure qui n'a pas de prix.
À très bientôt.
FF