Aurélie
portait maintenant une jupe large sur des jambes nues, si on ne comptait pas
les socquettes. Moi, elle m’avait mis un survêtement, tenu par une taille
élastique.
« Avec
ça, je n’aurai pas de mal à vous déculotter quand il faudra vous
corriger. »
Ce
programme annonçait une journée difficile, mais il était clair que c’était
Maman Marianne qui en décidait.
« Nous
allons d’ailleurs voir cela tout de suite. Philippe, tu n’as pas oublié que
nous devons nous occuper de cette bouche qui est pleine de gros-mots et des
fesses du jeune homme qui les prononce ? »
Non,
je n’avais pas oublié, mais, je le constaterai souvent par la suite, tant que
la fessée n’est pas imminente, j’espérais toujours y échapper. Un miracle et
Maman Marianne aurait pu oublier qu’elle me l’avait promise. Nous n’en étions
pas là.
« Commençons
par cette bouche ! Allons, dans la salle de bains ! »
Maman
Marianne me prit par l’oreille et c’est courbé en deux, le cou tordu pour
diminuer la pression de son pinçon que je la suivis. Si ce n’était pas une
fessée, à quelle punition allais-je avoir droit ?
Elle
me planta devant le lavabo, puis elle prit un savon qu’elle passa sous un mince
filet d’eau.
« Ouvre
la bouche, en grand ! »
Voulait-elle
vérifier si je m’étais bien lavé les dents ? J’étais tranquille de ce
côté-là. Mais pourquoi le savon ? Je compris quand elle l’approcha de ma
bouche que je réussis à fermer avant qu’elle puisse l’y introduire.
« Philippe,
je t’ai demandé d’ouvrir la bouche ! »
Je
restais les lèvres pincées.
« Encore
une désobéissance ? Eh bien je sais comment m’en occuper ! »
En
un tour de main elle m’avait fait passer sous son bras. Elle prit mon
survêtement par la taille et elle le baissa. Puis ce fut le tour de ma culotte.
Même quand on sait ce que provoque une fessée et qu’on s’y attend, c’est
toujours une surprise quand vient la première claque. Je l’accompagnais d’une
ruade et d’un cri bref.
Je
crois qu’avec ce refus, j’avais réellement exaspéré Maman Marianne. Elle me le
fit savoir en transformant mes fesses en une fournaise. Sa main tombait sur mes
fesses quatre ou cinq fois au même endroit. Mes cris devenaient de plus en plus
aigus. Alors elle passait de l’autre côté et elle répétait la manœuvre. Elle
appliquait sa main sur mes fesses sans laisser d’intervalle entre deux claques.
L’échauffement qui en résultait était considérable.
La
fessée fut longue et vigoureuse. Mes cris et mes pleurs n’attendrirent pas ma
belle-mère. Mes désobéissances répétés devaient cesser. Elle en avait le projet
et cela passait par une correction dont il fallait que je me souvienne.
Elle
estima, enfin, qu’elle avait fait suffisamment forte impression. Sans me
laisser le temps de reprendre mon souffle, elle s’assit sur une chaise et me
fit mettre à genoux entre ses pieds. Ses genoux se refermèrent sur mon buste et
dans mon dos, coinçant mes bras le long de mon corps. Elle me pinça le nez et
ramena ma tête en arrière.
« Je
te conseille, cette fois, d’ouvrir la bouche ! »
Elle
présenta de nouveau le savon devant mon visage. A regret, j’écartais mes
mâchoires. Elle y introduisit le savon et le frotta contre tout ce qui se
trouvait sur son chemin. Je tentais de repousser le savon avec ma langue, mais
elle n’était pas de taille à lutter. Je n’arrivais pas à avaler la salive qui
s’accumulait dans ma bouche, le goût astringent était trop fort. Je n’eus
bientôt plus d’autre choix que de cracher, ce qui ne fut pas du goût de Maman
Marianne.
« Petit
malappris ! Je vais t’apprendre à cracher par terre ! Et en plus dans
la maison ! »
Elle
modifia la position que j’avais entre ses jambes pour mettre mes fesses à
disposition. Un quart de tour suffit. Elle s’empara de la brosse qui était sur
la tablette près du lavabo.
« Crache
encore une fois et je te promets que tu ne pourras plus t’asseoir pendant une
semaine ! »
Elle
me courba sur sa cuisse et le ballet de la brosse sur mes fesses commença. Je
ne sus pas si c’était l’accumulation des fessées reçues depuis le début de la
matinée ou si la brosse suffisait à elle seule. Une dizaine de fois de chaque
côté et l’incandescence était à son paroxysme. Je hurlais ma douleur et mon
repentir. Si seulement elle m’avait laissé la possibilité de parler je lui
aurais promis… promis… tout ce qu’elle voulait pourvu que la fessée cessât.
Mais je n’avais pas le loisir de sortir un seul mot articulé entre deux cris
qui suivaient de près l’arrivée de la brosse sur mes fesses.
Elle
marqua une courte pause.
« Autant
que je te donne ta fessée pour avoir dit des gros-mots maintenant, ce sera ça
de fait ! »
La
fessée repartit de plus belle. De longues minutes, avec le dos de la brosse à
cheveux. Quand elle arrêta, je ne sentais plus mes fesses, ce qui ne dura pas. Quelques
secondes après que j’avais été remis sur pied, c’est une douleur lancinante qui
s’empara de mes fesses. Je n’y portais pas les mains, j’avais l’impression que
ma peau ne l’aurait pas supporté.
Maman
Marianne me prit par l’oreille et nous remontâmes le couloir dans l’autre sens.
Les larmes me brouillaient la vue. J’avançais dans un brouillard, suivant ma
belle-mère sans me poser de question. Un arrêt devant la porte de la chambre.
« Aurélie,
tu fais le lit et tu ranges la chambre, puis tu descends me voir. J’aurai du
travail à te donner. J’emmène celui-là au coin dans la cuisine. Il va y prendre
ses habitudes. »
Descendre
les escaliers tenu par une oreille, le pantalon et la culotte baissés, relève
d’un exercice d’équilibrisme. C’est grâce à la présence de ma belle-mère,
attentive à ce que je faisais, que je ne m’étalais pas de tout mon long.
J’avais
un tout petit peu retrouvé de lucidité quand nous arrivâmes dans la cuisine. Un
détail me sauta aux yeux immédiatement. Je ne l’avais pas remarqué lors de mon
précédent passage, mais il faisait encore à demi-nuit. Maintenant que le jour
était levé, c’était criant. Tout le haut de la porte de la cuisine était vitré.
Elle donnait directement dehors, sur le jardin et l’endroit où j’avais passé de
longues minutes au coin était tout juste dans l’alignement de l’allée qui
menait à cette entrée de service. Qui que ce soit qui passait par là ne
pourrait manquer mes fesses nues et moi, dos tourné, je n’en saurais rien si ce
passant ne se manifestait pas.
Était-ce
un passage fréquenté ? Qui l’utilisait à part ma belle-mère ?
Attendait-on quelqu’un ce matin ? Je n’eus pas le temps de pousser plus
avant mes investigations. Maman Marianne me replaça exactement là où elle
m’avait mis après la fessée reçue à la fin du petit déjeuner. C’était pile,
face à la porte.
« Pourvu
que personne… »
Mais
qu’y pouvais-je en fait ? Demander à changer de lieu pour ma
pénitence ? Maman Marianne me poussa dans le coin. Ce n’était plus le
moment de négocier.
« Tu
te rappelles ce que je t’ai promis si je te vois bouger ou faire le moindre
bruit quand tu es au coin ?
–
Oui, Maman Marianne.
–
Alors j’espère que tu vas être sage, car tu es là pour un bon
moment ! »
Elle
sortit. J’étais seul dans la pièce, mais je ne pouvais pas savoir si quelqu’un
arrivait par la porte de la cuisine. J’avais une boule dans la gorge à la
pensée qu’une personne inconnue puisse me voir dans cette tenue, mais je ne
pouvais prendre le risque de bouger de là.
Je
ne savais plus depuis combien de temps je me tenais au coin. J’avais perdu
toute notion de temps. J’étais là depuis longtemps, plus longtemps sans doute
que lors de mon précédent séjour au coin, mais je n’en étais pas sûr.
J’avais
l’impression que le temps s’étirait. J’entendais de temps en temps un bruit que
faisait Maman Marianne, mais pas tout le temps. Parfois je l’entendais entrer
dans la cuisine, parfois non. Je croyais alors entendre le frôlement d’un tissu
contre un meuble ou le petit couinement du cuir d’une chaussure d’une personne
qui se déplaçait. Je n’en étais pas certain. Comment l’être ? Tout ce qui
me l’aurait permis, m’était interdit.
J’en
avais pourtant été sûr à une occasion. Je ne l’avais pas entendu entrer mais
j’avais cru percevoir un bruit derrière moi. Puis quelqu’un ouvrit un tiroir et
y prit un ustensile. Je ne l’entendis pas plus sortir de la pièce. Maman
Marianne pouvait être derrière moi à tout moment sans que je le sache. Je ne
pouvais relâcher ma vigilance quant à la position que je tenais.
Deux
fois, ce fut Aurélie qui vint chercher un ustensile dans la cuisine. Bien
qu’elle n’ait pas dit un mot, je l’avais reconnue. Elle était bien moins
discrète que sa mère. On entrait et sortait de la cuisine sans me parler, en
m’ignorant, comme si j’étais un meuble inutile posé dans un coin de la pièce.
Un
meuble, peut-être, mais un meuble dont le dos s’engourdissait et dont les
jambes se raidissaient et je n’évoquais pas mes bras que je ne sentais presque
plus. Combien de temps encore ?
« Ah,
voilà un grand jeune homme qui n’a pas été sage ! Madame Marianne a dû lui
donner la fessée ! »
Je
sursautais. C’était une voix que je ne connaissais pas. J’avais bien entendu un
bruit nouveau, mais je n’avais pas réussi à l’identifier. Je savais maintenant
ce que c’était : la porte de la cuisine, celle qui donnait sur le jardin,
qui avait été ouverte.
Panique !
Mon cœur fit un bon dans ma poitrine. Qui était-ce ? Une voix féminine
appartenant à une personne que je ne connaissais pas. Je ne pouvais pas rester
comme ça ! Je me baissais et je remontais ma culotte et mon pantalon.
« Mais
qu’est-ce que c’est que ça ? »
Cette
voix-là, je la connaissais. C’était celle de Maman Marianne. Elle m’attrapa par
le bras et elle me plaça dans la position qui commençait à me devenir
familière : courbé sous son bras qu’elle avait passé autour de ma taille.
« Mais
où te crois-tu ? T’ai-je autorisé à bouger du coin ? Une nouvelle
désobéissance ? »
Elle
avait remis mon pantalon et ma culotte là où ils auraient dû rester. Mes
fesses, maintenant dénudées, étaient tournées vers la femme qui venait d’entrer
dans la cuisine dont je n’avais toujours pas aperçu le visage.
La
fessée commença aussitôt. Je croyais, depuis le temps que j’étais au coin, que
mes fesses avaient récupéré des précédentes corrections. Je n’en sentais
presque plus les conséquences qui ne se manifestaient que par un picotement
résiduel. La dizaine de claques sur chaque hémisphère de mon derrière raviva la
douleur.
« Tu…
restes… au coin… sans bouger… sans faire… de bruit… quelque… soit…. ce qui… se
passe… derrière toi ! »
A
chaque syllabe qu’elle prononçait, ma belle-mère claquait mes fesses de sa
main, en les détachant bien les unes des autres. Puis, le rythme normal de la
fessée reprit.
« Que
Bernadette arrive n’est pas un motif suffisant pour que tu oublies d’obéir. Ne
te fais pas d’illusion, il y aura d’autres personnes à passer dans cette
cuisine pendant que tu seras au coin. »
La
fessée se poursuivait et je n’arrivais plus à maintenir une discrétion, même
relative. Je pouvais encore supplier, demander pardon, mais je sentais que cela
ne durerait pas si la fessée continuait.
« Pardon,
Maman Marianne, pardon, aïe…je ne le ferai plus, aïe…
–
J’espère bien que c’est la dernière fois que je te surprends à prendre des
libertés avec la position que j’exige quand je te mets au coin. Tu ne crois
quand même pas que je vais garder secrètes les fessées que je te donne ?
Tu en recevras plus d’une en présence d’autres personnes. A chaque fois que tu
feras une bêtise en public ! »
Toutes
ces nouvelles informations avaient du mal à entrer dans ma tête. J’étais surtout
préoccupé par la fessée que je recevais et par la brûlure qui gagnait tout mon
épiderme fessier. Bernadette, le coin alors qu’il y aurait des spectateurs, la
fessée en public… je laissais tout cela de côté pour le moment. Quand Maman
Marianne estimerait-elle que j’eusse été assez puni ?
Quand
la fessée cessa, ma belle-mère me remit aussitôt au coin sans que je n’aie eu
le temps de balayer la pièce du regard. Je ne savais pas si Bernadette, Madame
Bernadette comme l’appelait Aurélie, avait pu apercevoir mes traits, mais moi
je n’avais pas vu les siens.
« Dites-moi,
Madame Marianne, qui est ce jeune homme dont les fesses ont une belle couleur
uniforme ? Je ne crois pas que je le connaisse.
–
Non, vous ne le connaissez pas, même s’il a fait de brefs passages ici. C’est
Philippe, mon gendre enfin pas exactement, mais comme c’est le compagnon
attitré d’Aurélie, c’est tout comme.
–
Ah, Aurélie est là aussi ?
–
Oui, bien sûr. Je vais vous l’envoyer, dès qu’elle aura fini le travail que je
lui ai donné. Vous pourrez l’occuper. Elle vous aidera à préparer le repas.
–
Je vous remercie. Je saurai quoi lui donner à faire. Il y a des légumes à
éplucher et si elle a encore le temps, elle fera un peu de ménage. J’espère
qu’elle n’a pas oublié ce que je lui ai appris , depuis le temps…
–
Il n’y a pas de raison qu’elle l’ait oublié. Si elle le prétend, je compte sur
vous pour intervenir énergiquement, comme vous le faisiez il y a six ans.
–
Vous parlez d’une bonne fessée ?
–
Exactement. Comme Philippe, Aurélie a besoin d’une fessée de temps en temps.
D’ailleurs, elle en a pris une ce matin, suite à un caprice. J’espère que vous
n’avez pas oublié comment on fait ? »
Cette
supposition déclencha un bref rire de Madame Bernadette.
« Non,
je ne crois pas, même si je n’ai pas eu l’occasion de déculotter qui que ce
soit depuis le départ d’Aurélie.
-
Eh bien, je compte sur vous, durant ce confinement, pour reprendre vos
anciennes habitudes. Je tiens à ce que ces enfants soient bien surveillés et
punis à chaque fois que cela sera nécessaire.
–
Ces enfants… vous voulez dire… qu’il n’y a pas qu’Aurélie ? »
Tel
que la conversation s’orientait, je craignais la réponse de Maman Marianne.
« Non,
bien sûr. Philippe aussi ! J’espère que vous n’hésiterez pas ni à
déculotter, ni à fesser aussi bien Aurélie que Philippe. Je sais qu’Aurélie
craignait vos punitions, je compte bien que ce sera pareil pour Philippe très
bientôt.
–
Si vous me le demandez, il n’y a pas de raison.
–
Alors, c’est d’accord. Quand ils l’auront mérité, je compte sur vous pour
donner la fessée aussi bien à Philippe qu’à Aurélie. »
J’étais
consterné… mais je restais silencieux et immobile. Ce n’était pas l’envie qui
me manquait de protester, mais il aurait fallu enfreindre une nouvelle fois les
règles de comportement quand on était au coin. Je n’avais nulle envie d’une
nouvelle fessée qui, à n’en pas douter, serait bien plus sévère que celle que
je venais de recevoir.
« Je
laisse Philippe sous votre surveillance et je vous envoie Aurélie dès qu’elle a
fini. »
L’animation
qui régnait maintenant dans la cuisine me rappelait en permanence qu’il y avait
une personne dans la pièce dont je ne connaissais que le prénom et à qui
j’exposais mes fesses nues. J’étais bien incapable de dire qu’elle était sa
réaction, mais elle ne semblait pas troublée par ma présence. Elle se livrait à
ses activité habituelles, comme si je n’étais pas là. De mon côté, je ne
pouvais pas en dire autant. J’avais honte de la situation dans laquelle je me
présentais à elle et du statut que j’occupais dans cette maison, que cela
révélait.
Si
j’avais bien compris, dans un passé récent, elle avait l’habitude de fesser
Aurélie et Maman Marianne lui avait demandé que cela continuât, m’incluant dans
le périmètre de ceux sur lesquels elle avait autorité. Ce n’était plus une
personne susceptible de me déculotter et de me fesser quand elle le jugeait
bon, mais deux. J’allais de déconvenue en déconvenue sans rien pouvoir y faire.
Au
moins, je devais savoir à quoi elle ressemblait. Il me semblait que ma déchéance
serait moins grande si j’avais affaire à une personne qui aurait
approximativement l’âge de mes parents ou de ma belle-mère.
« Ce
n’est quand même pas trop demander, pensais-je ! »
Oui,
sans doute, mais il fallait que je sois discret. De là où j’étais, je ne
pouvais rien voir.
« Sans
doute qu’en pivotant doucement je pourrai l’apercevoir du coin de l’œil. »
Le
cœur battant, conscient de la transgression à laquelle je me préparais, je
commençais à tourner lentement sur moi-même. J’avais décidé de pivoter de
quelques degrés, puis de faire une pause et de recommencer. C’était un mélange
de peur des conséquences et d’excitation. Le risque que je prenais, était
stimulant et me distrayait de la monotonie et de l’ennui du coin.
« Tout
va bien ! Faisons une pause. »
Je
venais de réussir la première phase sans que Madame Bernadette s’en fût aperçue.
« Bon,
je recommence ! »
Je
rencontrais le même succès. Par contre, je n’étais pas près de pouvoir
apercevoir ma nouvelle gardienne. Il fallait aller un peu plus vite. Je fis une
troisième tentative, en allant un peu plus vite. Aucune réaction de Madame
Bernadette.
« Peut-être
puis-je y aller un peu plus franchement ? »
C’est
ce qui causa ma perte.
« Tu
ne crois pas qu’il soit temps de mettre fin à ton petit manège ? »
J’entendis
des pas se rapprocher de moi.
« T’imagines-tu
que je ne t’ai pas vu ? Je suis aussi stricte que Madame Marianne sur le
comportement au coin. Il est évident que s’y trémousser comme tu le fais et de
chercher à regarder derrière toi, ne fait pas partie de ce qui y est autorisé.
Tu sais ce qui arrive aux garçons qui ne savent pas se tenir au
coin ? »
Elle
m’avait attrapé et courbé sous son bras. Oui, je savais ce qui arrivait quand
on faisait fi des règles du coin. Madame Bernadette et moi en avions la même
idée. La main claquant mes fesses le confirma. Elle savait donner la fessée
aussi bien que Maman Marianne. J’en avais une courte expérience, mais, en peu
de temps, la cuisson que je ressentais sur le haut de mes cuisses auquel elle
porta son attention, équivalait à celle que j’avais ressenti quand ma
belle-mère avait utilisé sa main nue pour me fesser.
Elle
n’insista pas trop longtemps, mais je compris qu’avec elle, il n’était pas plus
question de provocation qu’avec Maman Marianne. Elle saurait me faire regretter
mes excentricités. Sa main me faisait la démonstration qu’elle en avait
largement les moyens.
« Seulement
une petite fessée parce que c’est la première ! La prochaine fois que tu
essayes de jouer avec moi, je te montrerai ce que c’est qu’une véritable
correction. »
Une
petite fessée, c’était vite dit. Certes, elle n’avait pas été très longue, mais
sa vigueur n’avait rien à envier à celles de Maman Marianne. Comme pour les
précédentes, j’avais dansé d’un pied sur l’autre sur un tempo que me donnait la
main de Madame Bernadette. Il fallait également tenir compte de celles que
j’avais reçues depuis mon réveil et il était évident que ce ne serait pas la
dernière de la journée.
Madame
Bernadette me remit dans le coin d’où je venais.
« Recommence
ton petit jeu, qu’on voie si je suis capable de t’administrer une fessée plus
démonstrative ! »
Je
replaçais mon nez dans le coin et mes bras dans mon dos. Ce n’était pas le
moment de me faire de nouveau remarquer. C’est alors que je réalisais que je
n’avais toujours pas aperçu son visage.
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon, voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 4
Et le précédent : le chapitre 4
Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?
Voyons, voyons eh ben ce sera le chapitre 6
Allez, un commentaire !
Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.
Voilà notre petit couple parfaitement pris en main.
RépondreSupprimerTout est décidé à leur place, même leur culotte !
Merci pour votre récit.
Caroline,
SupprimerEh oui, certain adulte ont besoin d'être pris en mains par d'autres personnes. Ils ne s'en portent que mieux.
Au plaisir de vous lire,
JLG.