mercredi 15 juillet 2020

Chroniques de confinement - chapitre 6

Madame Bernadette avait raison. Quelques courtes minutes après avoir été remis au coin, il ne ressentait plus les effets de la fessée. Cela n’avait été qu’une petite correction, un avertissement en quelque sorte, mais qui avait parfaitement porté son message. Avec Madame Bernadette également, il allait falloir être sage et obéissant.
Je commençais à avoir une image assez nette de ce que serait ma vie pendant ce confinement. Elle serait faite d’exigences de la part de ma belle-mère, relayée par Madame Bernadette et ponctuée de fessées, données par l’une ou par l’autre, à chaque fois que je sortirai du cadre fixé.
Même dans ses cauchemars les plus délirants, je n’avais jamais imaginé me trouver dans une situation telle que celle qui m'avait été imposée depuis… depuis moins de deux heures ! J'avais pourtant l’impression que cela faisait une éternité que la fessée déculottée sanctionnait mes écarts. Ma belle-mère y recourrait avec tellement de naturel et je me doutais que Madame Bernadette ne serait pas en reste.
C’était humiliant de se voir baisser la culotte ou de rester passif quand on me mettait en position pour recevoir la fessée. C’était encore plus humiliant de se dire que ces deux femmes pensaient que c’était un remède particulièrement adapté à ma situation et à mon comportement... malgré mon âge.
Et puis, il n’y avait pas à dire, avec la douleur qu’elles imprimaient sur mes fesses suite à une fessée, je n’avais aucune envie de recommencer ce qui avait amené mes deux fesseuses à me punir. Je devais reconnaître, à regret, que la méthode qu’elles utilisaient était très efficace.
En moins de deux heures, elles avaient obtenu mon obéissance, y compris quand elles me déculottaient, quand la cuisson sur mes fesses devenait intolérable ou quand elles exposaient mes fesses nues en public. Si on m'avait dit ça la veille… je n’en revenais toujours pas.
« Si seulement j’avais pu résister à la première fessée que m’a donnée ma belle-mère… »
J'étais tiraillé entre deux impressions antagonistes. D’un côté l’indignation face au traitement auquel Aurélie et moi étions soumis : pas adapté à notre âge, nous amenant contre notre gré à des situations proches de l’exhibitionnisme et négligeant une pudeur plutôt ordinaire chez un adulte… Et de l’autre le sentiment de normalité, comme si le recours à la fessée était légitime. Je n’avais pourtant pas eu le temps de prendre l’habitude d’être fessée, ce n’était pas comme si j'étais habituellement puni de cette façon, un peu comme Aurélie l'avait été. Tout était allé trop vite. Oui, c’était cela, j'avais besoin de temps pour savoir où j'en étais.
En attendant de réussir à prendre une décision, devais-je rester ou partir, il fallait faire profil bas et se mouler dans les habitudes de la maison, même si elles passaient par quelques bonnes fessées déculottées. A commencer par se tenir correctement au coin, puisque j'y avais été mis en pénitence. Depuis le temps que j'y étais, c’était devenu difficile et très pénible. A la pensée que Madame Bernadette me donnerai une nouvelle fessée, si je bougeais, je raffermis ma volonté. Je devais y arriver.
« Décidemment, me dis-je lucidement, c’est une méthode vraiment efficace ! »

Madame Bernadette avait repris ses occupations habituelles. J'entendais des bruits de vaisselle qu’on déplaçait, de casseroles dans lesquels serait préparé le repas de midi. C’était étrange d’être à la fois au cœur de l’activité de la cuisine et d’en être totalement exclu. Madame Bernadette ne s’occupait pas de ma présence au coin. Cela donnait un sentiment de normalité qui contrastait avec l’étrangeté de la situation que je ressentais. Compte tenu de ma tenue, j'avais du mal à admettre de ne pas être au centre de l’attention générale. D’un autre côté, c’était plutôt mieux qu’on m’oublie un peu. Je n’étais pas vraiment dans une situation où j'étais à mon avantage.
Maman Marianne arriva sur ces entrefaites. Elle tenait Aurélie par la main.
« Regardez, Bernadette, qui je vous amène ! Aurélie, va dire bonjour ! »
Maman Marianne donna une petite claque sur les fesses de sa fille pour l’envoyer vers Madame Bernadette qui attendait la jeune femme les bras ouverts.
« Mon petit ange, comme ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue ! »
Madame Bernadette entoura Aurélie de ses bras dans lesquels elle la serra.
« Un ange, peut-être, mais pas toujours, intervint sa mère ! Elle n’a pas perdu l’habitude des caprices et des désobéissances. Tenez, rien que ce matin, j’ai dû la fesser deux fois.
– Maman, protesta Aurélie en tapant du pied par terre !
– Qu’est-ce que c’est que ces manières ? »
Madame Bernadette lui donna une sérieuse claque sur les fesses, mais c’était par-dessus la jupe que portait la jeune femme. Cela ne lui fit pas grand mal, mais l’avertissement était clair.
« Ne te rappelles-tu pas ce qui arrive aux demoiselles qui tapent du pied par terre quand elles ne sont pas contentes ? »
Je reconnaissais bien là une des habitudes d’Aurélie quand elle était contrariée. Elle le faisait très souvent. Aurélie cacha son visage dans le sein de Madame Bernadette.
« Oui, c’est cela, essaye de t’en sortir avec un câlin. Je te promets que la prochaine fois, ce ne sera pas si simple ! »
Maman Marianne abhorrait un grand sourire. Les habitudes, même si elles dataient de plus de six ans, n’étaient pas obsolètes. L’autorité de Bernadette sur Aurélie était intacte et celle sur moi était en bonne voie, à supposer que ce ne fût pas déjà réglé. Maman Marianne avait entendu le bruit de la main de Bernadette sur mes fesses. A voir me voir immobile dans mon coin, on pouvait supposer que la future relation entre Bernadette et moi était définitivement installée.
« Je suis contente, Bernadette, que vous ayez conservé votre sévérité légendaire. Elle vous sera utile durant toute la période de confinement. Aurélie et Philippe vont la passer avec nous. Vous aurez donc certainement beaucoup d’occasion de sévir.
– Madame Marianne, vous savez que, sur ce sujet, vous pourrez compter sur moi. »
Il y avait quelques problématiques domestiques à régler, ce à quoi s’attelèrent les deux femmes.

« Bonjour Madame Marianne ! Maman, comme tu me l’as demandé, je t’ai ramené… oh ! »
Je serrais les dents et on vit très nettement tous mes muscles se crisper. Une nouvelle voix que je ne connaissais pas. Je mourrais d’envie de remonter ma culotte et mon pantalon et de partir en courant, mais je savais que je n’irais pas très loin. Je ne se sentais pas de taille à affronter une nouvelle fessée, qui plus est, en public, comme ce serait certainement le cas.
« Annette ! Quel plaisir de te voir ! Cela fait longtemps que je ne t’avais pas vu ! »
Si je ne connaissais pas la personne qui venait d’entrer, elle semblait parfaitement connue des autres personnes présentes.
« Moi aussi, Madame Marianne. Mais que se passe-t-il ici ? Et qui est-ce ?
– Là ? C’est Philippe, mon gendre. Tu as eu l’air étonnée en le voyant. J’espère que tu n’es pas offusquée de le voir dans cette tenue. Ta mère vient de lui donner une fessée. il est bien normal qu’il passe un bon moment au coin.
– Non, ce n’est pas ça, mais j’ai été surprise. Si ça avait été Aurélie, j’ai plus l’habitude.
– Oui, reprit sa mère, tu l’as bien souvent vue au piquet et même quand je lui donnais la fessée. Cela a bien souvent été en ta présence.
– Madame Bernadette ! C’est gênant, intervint Aurélie. Rappeler tout cela… « 
Comme à son habitude en de pareilles circonstances, Aurélie tapa du pied par terre. La réplique ne tarda pas. Madame Bernadette, qui la tenait toujours serrée contre sa poitrine, remonta la jupe de la jeune femme, découvrant une fesse. Cinq claques fortes et sonores, malgré la culotte qui recouvrait la peau.
« Qu’est-ce que je t’avais dit ? Taper du pied ! Je ne vais pas accepter tes colères bien longtemps ! La prochaine fois, c’est la fessée déculottée ! »
Maman Marianne regardait en souriant. Il était évident qu’elle approuvait les initiatives de Madame Bernadette.
« Bernadette, vous n’avez rien perdu de votre sévérité.
– Oh, il faut ça pour des jeunes gens comme ces deux-là.
– Moi qui me demandais comment j’allais faire pour les garder quand j’aurai des réunions, je peux peut-être voir avec vous ?
– Oui, évidemment, j’aurais grand plaisir à m’occuper de ces deux-là et je ne crois pas qu’ils me donneraient des soucis bien longtemps. Cela ne me dérange pas en journée, quand je travaille chez vous. En avoir un au coin dans ma cuisine et en fesser un de temps en temps ne me posera pas de problème. Mais vous savez que je ne suis pas disponible ni le soir, ni tôt le matin. Or, vous aurez aussi besoin d’être suppléée à ces moments-là.
– Oui, vous avez raison, cela ne me réglera qu’une partie du problème.
– Il y aurait bien une solution assez simple.
– A quoi pensez-vous ?
– Prenez Annette comme baby-sitter quand vous en avez besoin. Je suis sûre qu’elle saura bien s’occuper d’eux. Après tout, les enfants, c’est son métier. Elle est institutrice. Bon évidemment, ceux dont elle s’occupe habituellement sont plus jeunes.
– Ça doit changer quand même pas mal de choses !
– Pour mon Annette ? Je ne crois pas. Qu’en dis-tu Annette ?
– Oh, je ne crois pas qu’il y aura de souci. Et pour ma part, j’ai tout le temps qu’il faut. L’école est fermée et cela me fera un peu d’occupation.
– Mais il faudra également s’employer à maintenir la discipline.
– Madame Marianne, j’ai vu comment Maman s’y prend avec eux et si je ne me trompe pas, vous faites pareil. Si vous m’en donnez l’autorisation, je n’hésiterai pas à faire comme vous.
– La fessée déculottée quand ils en ont besoin ?
– La fessée déculottée quand ils en ont besoin !
– Annette, vous êtes exactement la personne qu’il me faut. Je vous embauche. Dès que j’ai besoin de vous, je vous fais signe. Bien entendu, je vous demande de les punir quand ils ne seront pas sages et obéissant. Vous ne manquerez jamais de baisser leur culotte et de les fesser lorsqu’ils l’auront mérité.
– Oui Madame Marianne, je m’y engage. »
Je n’en croyais pas mes oreilles. Je n’avais pas vu la jeune femme que l’on venait d’engager pour être notre baby-sitter, à Aurélie et à lui, mais au son de sa voix elle était jeune. Bien plus que moi. Et en plus, elle aurait le droit de recourir à la fessée ! Aurélie fit connaître directement son mécontentement.
« Non et non et non ! »
Elle tapa du pied à chaque syllabe qu’elle prononçait.
« Annette n’a pas le droit de me donner la fessée. Elle est plus jeune que moi ! »
La réaction de Madame Bernadette ne se fit pas attendre.
« Encore une colère ? Je te promets que je vais te faire passer l’envie de faire des caprices et de taper du pied par terre.
– Non, pardon, Madame Bernadette, je ne le ferai plus, je le promets ! Plus jamais ! »
Le revirement d'Aurélie était spectaculaire
« C’est bien pour ça, ma chérie, que je vais t’administrer une fessée dont tu vas te souvenir. Cela t’aidera à ne pas recommencer ! »
Tout en parlant, Madame Bernadette avait fait passer Aurélie sous son coude. Elle la maintenait en place sans trop d’effort. Aurélie n’essayait pas de s’opposer à la femme qui la mettait en bonne position pour recevoir la fessée. Madame Bernadette n’eut pas plus de souci pour relever la jupe, bien haut sur les reins d’Aurélie. Aurélie émit une longue plainte qui dura tout le temps que Madame Bernadette mit à ramener sa culotte à la hauteur de ses genoux.
« Voyons si je réussis à te faire passer l’envie de recommencer. »
La main tomba sur les fesses, lourde et cinglante à la fois. La plainte d’Aurélie fut remplacée par un cri sourd qui lui vida les poumons. Elle resta sans voix un bon moment lorsque la fessée continua. Chaque claque sur ses fesses l’empêchait de reprendre correctement son souffle. Elle finit par retrouver sa respiration dans un hoquet désespéré et le cri qu’elle poussa exprimait toute la douleur de la cuisson qui s’emparait de ses fesses.
Cela n’affecta pas Madame Bernadette. Elle avait un travail à faire et il n’en était pas encore à son terme. Arrêter maintenant aurait été contre-productif. Le souvenir de la punition qui serait resté dans la tête d’Aurélie, n’aurait été ni durable, ni dissuasif. Il fallait aller plus loin.
Aurélie se tortillait sous le bras de Madame Bernadette. Elle ne cherchait pas à se libérer de la position où l’avait placée sa fesseuse, mais elle ne contrôlait plus complètement les gestes qu’elle faisait. Ses pieds également marquaient le rythme que Madame Bernadette imprimait sur ses fesses. Celle-ci jugea que le compte n’y était pas encore.
Ce n’est qu’après une nouvelle longue série de claques sur le postérieur d’Aurélie, qu’elle s’estima satisfaite. Elle était allée au bout de cette tâche qu’elle avait tenu à accomplir jusqu’au bout. Aurélie ne réagissait plus que mollement au contact de la main de Madame Bernadette, bien que celle-ci n’eût pas relâché son effort.

C’est une Aurélie en larmes et sautillant sur place que Madame Bernadette laissa se redresser qui gronda quand la jeune femme laissa tomber sa jupe sur ses fesses.
« Crois-tu que ta punition soit terminée ? Remonte ta jupe et file au coin ! »
Il n’y avait plus de fausse pudeur à avoir. Aurélie obéit le plus vite qu’elle put et elle se dirigea vers son coin habituel, tenant sa jupe au-dessus de sa taille.
« Bernadette, je disais tout à l’heure que vous n’avez rien perdu de votre sévérité, mais j’étais en-dessous de la réalité. Cette fessée a été exemplaire. Aurélie s’en souviendra.
– Oui, peut-être, mais c’était nécessaire. Trois marques de colères en quelques minutes et une contestation évidente de nos décisions. Elle s’est également permis de nous couper la parole. Jamais elle n’aurait été aussi désobéissante quand elle vivait encore ici. Il fallait marquer le coup fin qu’elle retrouve au plus vite un comportement acceptable. J’espère que cette fessée aura aidé.
– A n’en pas douter ! Et toi, Annette, te sens-tu capable de donner des fessées aussi sévères si nécessaire ?
– Je ne sais pas, je n’ai pas la poigne de ma mère. Mais si vous m’y autorisez, une règle en bois, un martinet, une ceinture ou même une badine en bois souple et je me fais fort d’expliquer à ces deux-là quelle gravité a la faute qu’ils viennent de commettre. Je crois que je trouverai ici tout ce dont j’aurai besoin.
– Bien évidemment que tu as mon autorisation. Quand tu seras leur baby-sitter, ils seront totalement sous ta responsabilité. Il faudra juste que tu respectes quelques principes : pas de fessée sans bêtise, pas de bêtise sans une punition et des punitions dont la sévérité dépend de la gravité de la bêtise. Les instruments punitifs sont réservés pour les plus graves.
– C’est exactement comme cela que je conçois mon rôle.
– Alors, c’est d’accord. Je te préviendrai quand ils auront besoin d’être gardés. »
Maman Marianne regarda ses deux enfants. En à peine une demi-journée, ils avaient trouvé toutes les personnes dont ils auraient besoin pour les surveiller pendant le confinement.
« Que de chemin parcouru depuis la première fessée que j’ai donnée à Aurélie ! Leur séjour chez moi se présente sous d’heureux auspices. »


Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 5


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Voyons, voyons eh ben ce sera le chapitre 7

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

3 commentaires:

  1. Encore un très beau récit, merci
    Plus il y a de monde, plus on rit, et puis franchement, faire des caprices, taper du pied à son âge !; c'est abusé

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  2. Une histoire claquante à souhait comme on aime en lire. On attend avec impatience les nouvelles fessées de Maman Marianne !

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  3. Des fessées de 3 femmes différentes et plusieurs fois par jour:
    Je signe des 4 mains surtout pour celles de Annette.

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