« On
peut y aller. Ils dorment. J’entends ronfler.
On
a couru à perdre haleine jusque là-bas.
‒ Hou
là ! Impressionnant !
Impressionnant,
oui. Il y avait du monde partout. Du monde qui attendait, les yeux rivés sur le
coin de la rue, là-bas. Des hommes. Surtout des hommes. Mais aussi des femmes.
Pas mal de femmes quand même.
‒ Hou !
Hou ! Olga ! Iourievna !
C’était
Mylène. Qui nous appelait de là-haut. De la fenêtre de sa chambre.
‒ Venez !
Montez ! On va regarder ensemble.
Et
on s’est accoudées toutes les trois, côte à côte, à la balustrade de son
balcon.
Il
y a eu un frémissement. Les gens se sont penchés. Et on les a vus. Tous les
trois. Toujours tout nus. Mbe encore au milieu. Avec une fille de chaque côté.
On les a vus. D’abord de loin. Et puis ça s’est approché. Plus près. De plus en
plus près.
Mylène
s’est faite admirative.
‒ Ces
lolos qu’elles ont ! Non, mais ces lolos !
Iourievna
aussi.
‒ Et
cette queue qu’il a, lui ! Non, mais cette queue !
Il
bandait généreusement. Ce qui ne gâtait rien.
Sur
le trottoir un groupe de trois ou quatre jeunes s’est mis à les siffler
copieusement.
Ils
ont accéléré l’allure.
Clorinde
C. a exigé.
‒ Moins
vite !
Ils
n’en ont tenu aucun compte.
‒ J’ai
dit moins vite !
Et
elle les a obligés à s’arrêter. À s’immobiliser, quelques instants, juste sous
la fenêtre.
‒ Ça
vous apprendra…
Et
on a pu profiter, tout à loisir, du spectacle qu’ils nous offraient bien malgré
eux.
‒ Génial !
Non, mais génial ! Quelle chance on a !
Quand
elle les y a autorisés, ils se sont remis en marche. Les marques, sur leurs
derrières, s’étaient presque totalement estompées.
On
les a regardés s’éloigner. Disparaître.
Bon,
mais c’était pas tout ça. Fallait pas qu’on traîne, nous. Parce que si les
parents se réveillaient avant qu’on soit rentrées…
‒ On
y va ?
Mais
Iourievna s’était plantée devant le bureau de Mylène.
‒ Ce
que t’es douée, n’empêche !
Je
me suis penchée par-dessus son épaule.
Deux
dessins. Au fusain. Absolument superbes. L’un de Nayah, l’autre d’Evenye.
Toutes les deux nues. Les seins triomphants et le regard empreint d’une honte
infinie.
Elle
était bourrée de talent, oui, il y avait pas à dire.
‒ Et
un dessin, finalement, ça rend beaucoup mieux qu’une photo. C’est beaucoup plus
troublant.
Iourievna
a cherché des yeux, sur le bureau.
‒ Et
il y a pas Mbe ?
Mylène
a éclaté de rire.
‒ Ah,
ça te plairait bien ça, hein !
‒ Ben…
‒ Ça
m’inspire pas trop, les mecs, comme tu sais. Mais bon, quand ils sont pas trop
à leur avantage, comme là, c’est quand même assez tentant.
‒ Fais-le
alors ! Fais-le ! S’il te plaît, fais-le ! »
Maman
nous attendait en haut de l’escalier qui mène à nos chambres, les bras croisés
sur la poitrine.
« Vous
avez passé la nuit où ?
‒ Mais
nulle part ! Ici.
‒ Et
menteuses avec ça !
Mais
si ! C’était vrai, hein !
Pas
question d’avouer qu’on était allées voir défiler Mbe et les deux filles. Elle
aurait très mal pris qu’on se soit repues du malheur des autres et qu’on ait
joué les petites voyeuses. Alors on a essayé de lui expliquer qu’on était juste
sorties une vingtaine de minutes, comme ça, parce qu’on avait un truc hyper
important à voir avec Mylène avant que les cours reprennent.
Et
c’était quoi, ce truc ?
On
a bafouillé lamentablement.
Papa
a fait son apparition derrière elle. Il avait l’air furieux.
‒ Il
est clair et d’une, qu’elles n’ont pas la conscience tranquille, qu’elles te
mentent de façon éhontée. Et de deux, qu’elles ont désobéi en quittant la
maison sans notre autorisation à des heures indues. C’est le genre de choses
pour lesquelles elles connaissent le tarif. Alors on va commencer par leur
présenter la note. Ce qu’elles ont réellement fait, où elles sont allées, on le
leur fera dire ultérieurement. Le moment venu. On a tout notre temps. Pour
l’heure…
Et
il nous a fait signe, d’un doigt impérieux, de regagner notre chambre.
On
savait ce qu’il nous restait à faire. Ce qu’il valait beaucoup mieux qu’on
fasse si on ne voulait pas aggraver sérieusement notre cas. Et on a obéi.
On
s’est prestement déculottées et docilement agenouillées au pied de nos lits
respectifs.
Maman
a commencé par Iourievna. Sous le regard de papa. Une dizaine de cinglées très
rapprochées, au martinet, qui l’ont fait gémir. Et crier tout à la fin.
Elle
n’a pas marqué le moindre temps d’arrêt. Elle est venue droit sur moi. J’ai
planté mes ongles dans le couvre-lit. J’ai serré les dents. Et essayé de ne pas
trop me contracter pour que ce soit pas trop douloureux. C’est tombé. Cuisant.
Mordant. Que ça m’a fait mal ! Mon Dieu, que ça m’a fait mal ! Dix
coups. Moi aussi. Mais je n’ai pas crié.
‒ Là !
Et vous allez vous préparer. Pas question que vous arriviez en retard à
l’école. »
La
porte a claqué.
On
s’est longuement frotté les fesses.
« Oh,
la vache ! Ce qu’elle a tapé fort !
Et
on a filé à la salle de bains.
Elle
allait relever du parcours du combattant, cette journée ! S’asseoir allait
constituer un véritable supplice. Avec le brasier qu’on avait dans le derrière !
Il allait nous falloir le faire avec d’autant plus de précautions qu’il était
hors de question que nos camarades s’aperçoivent de quoi que ce soit. Ce
seraient des commentaires, des réflexions et des moqueries à n’en plus finir.
Et puis, pour la rendre encore plus pénible, cette journée, il y aurait en
arrière-fond, tout du long, lancinante, la perspective du retour, le soir, à la
maison. Où il allait nous falloir nous expliquer.
‒ Qu’est-ce
qu’on va leur dire ?
‒ La
vérité. Qu’est-ce tu veux faire d’autre ?
‒ On
va s’en reprendre une…
‒ Si
on leur raconte des flans et qu’ils s’en rendent compte, on s’en prendra une
aussi. Mais beaucoup plus corsée. Alors… »
À
Sainte-Croix, quand on est arrivées, il y avait tout un tas d’élèves massés
devant la porte du petit hall, celui qui mène à l’infirmerie.
« Il
se passe quoi ?
C’est
Margaux qui nous a répondu.
‒ Il
se passe qu’on attend Yohan et Fabien. La directrice, elle veut qu’ils passent
la semaine tout nus, pour les punir, vu qu’ils ont cambriolé son bureau. Et
complètement épilés. Qu’ils aient bien honte. Elle les a emmenés là-haut pour
le leur faire, Laetitia F. du coup. Avec Léa comme assistante.
Laura
a précisé.
‒ Oui.
Elle a dit que la correction chez les gendarmes l’autre jour, c’était une chose,
une très bonne chose, certes, mais que ça faisait pas tout. Alors à plein de
trucs elle les a condamnés.
‒ Quoi,
comme trucs ?
‒ On
sait pas encore trop, mais ce qu’il y a de sûr, c’est que vendredi, en bouquet
final, ils vont s’en prendre une belle. Cinquante coups chacun. Sur les fesses
et sur le dos.
Quand
ils ont fait leur apparition, tous les deux, Léa les poussant devant elle, ça a
été un grand « Aaaaaah ! » avec tout plein d’applaudissements.
Et il y a des filles qui se sont mises à commenter.
‒ Oh,
mais ils sont tout mignons tout lisses, comme ça !
‒ Oui,
on dirait des petits garçons.
‒ Ce
qui empêche pas quéquette de redresser la tête.
Elles
les ont entourés. Il y en a qui leur ont frôlé les fesses.
‒ C’est
quoi, toutes ces balafres qu’il y a dessus ? Hein ? C’est quoi ?
Qui
leur ont effleuré les boules.
‒ C’est
tout doux.
Ils
avançaient, tête basse, sans regarder personne. Sous les rires et les huées.
Margaux
s’est passé la langue sur les lèvres.
‒ Toute
la semaine, on va les avoir comme ça. Comment on va bien s’amuser !
Au
moment d’entrer en classe, Léa les a attrapés par la queue. Tous les deux. Et
elle les a traînés comme ça jusqu’au premier rang. Malgré leurs protestations.
‒ Non,
mais ça va pas ?
François
F., le prof de philo, a étouffé un fou rire.
‒ Ça
vaut le coup d’œil, hein, M’sieur !
Il
a très vite repris son sérieux et nous a demandé de nous calmer.
‒ Si
vous voulez pas connaître le même sort…
Iourievna
m’a chuchoté à l’oreille.
‒ C’est
pas possible, ça, nous, on n’a pas de queue…
J’ai
pouffé.
Il
nous a jeté un regard furibond. Et il a envoyé Yohan au tableau pour expliquer
un texte de Bergson. Sur le rire justement. Il s’est mis de trois quarts,
Yohan, pour ne nous montrer vraiment ni ses fesses zébrées de coups de canne ni
tout son attirail. Mais il ne l’entendait pas de cette oreille, François F., et
il a exigé qu’il se tourne vers nous.
‒ Regarde
tes camarades quand tu leur parles. C’est la moindre des politesses.
Nous,
on n’a pas vraiment fait attention à ce qu’il racontait, trop occupées qu’on
était à regarder son truc monter et descendre. À faire tout un tas de
soubresauts. C’était trop rigolo. Et aussi ce qu’on essayait, c’était
d’attraper ses yeux. Pour y voir sa honte. Et que ça lui en donne un peu plus.
Mais c’était pas facile parce qu’il essayait de regarder le plus loin possible
au-dessus de nous.
Quand
ça a sonné, le prof s’est tourné vers Fabien.
‒ Demain,
ce sera ton tour. »
Dans
le couloir, Léa nous a fait un petit clin d’œil, à Iourievna et à moi.
« Vous
venez ? Que je vous raconte…
‒ Et
Théo ? Il peut pas venir aussi, Théo ?
‒ Mais
si ! Bien sûr que si !
Il
s’est penché à mon oreille.
‒ Toi,
tu t’en es ramassé une. Une bonne. Et c’est tout récent.
Je
lui ai jeté un regard horrifié.
‒ Ça
se voit ?
‒ Moi,
je le vois. Parce que je suis très attentif à toi. Mais les autres, non. Ça
m’étonnerait.
Léa
a refermé sur nous la porte de son petit bureau de déléguée de classe.
‒ Hou !
Cette matinée ! J’en peux plus, moi ! Déjà qu’avant, à l’infirmerie…
‒ Il
s’est passé quoi ?
‒ Oh,
ben vous la connaissez, l’infirmière, hein ! Vous savez comment elle est.
Ceux qui lui passent entre les mains, les filles comme les garçons, ils sont
pas près de l’oublier. Et ce coup-ci, encore moins que d’habitude.
‒ Parce
que ?
‒ Oh,
ben parce qu’elle m’a demandé de l’aider. Pas seulement d’être témoin comme les
autres fois. Et qu’elle a voulu qu’on leur prenne la température, histoire
d’être sûres qu’ils étaient en bonne santé. Elle, c’est à Fabien qu’elle l’a
fait et moi à Yohan. Mais c’est qu’il voulait rien entendre au début, cet
animal. « Oh, non, pas ça, hein ! Et pas elle ! Pas
toi ! » Mais je lui ai montré mes ongles, comment ils sont bien
effilés et je lui ai dit que, s’il continuait, j’allais lui en enfoncer un dans
le derrière et bien le lui remuer là-dedans. Comment ça l’a calmé ! Et
comment il m’a bien docilement tendu son petit croupion du coup pour que j’y
enfile le thermomètre. Il avait honte, mais il avait honte ! C’était trop,
n’empêche, de me dire que j’étais toute l’année en classe avec et que j’étais
en train de lui faire ça. Chaque fois que je le verrai maintenant j’y
repenserai…
‒ Tu
peux être tranquille que lui aussi, va !
‒ Après,
on a interverti. Elle a pris Yohan et j’ai pris Fabien. Pour les épiler. À la
cire chaude. Vous auriez vu comment ils se tortillaient ! Et qu’est-ce
qu’ils ont pu brailler ! Ah, ils sont doudouilles, on peut pas dire. Ça
promet pour la correction, vendredi prochain.
‒ Et
t’en as profité pour laisser traîner tes mains un peu partout, je suis sûre !
‒ Ah,
ben ça !
‒ Tu
la lui as déshabillée ?
‒ Complètement.
Iourievna
a poussé un profond soupir.
‒ J’aurais
pas pu, moi ! Il aurait fallu que je me soulage. Tout de suite.
‒ C’est
pas l’envie qui m’en manquait.
Elle
a regardé son portable.
‒ Faut
que j’y aille. Faut que je leur fasse faire, avant que ça sonne, les tours de
cour décidés par la directrice. »
Ils
étaient sous le préau. Entourés d’une douzaine de filles qui profitaient
allègrement de l’aubaine. Et qui ne les ménageaient pas.
‒ C’est
dingue, ce qu’elles sont petites, vos boules. Jamais j’en avais vu des si
petites, moi !
‒ Elles
ont pas de jus du tout, si ça tombe.
Les
yeux de Yohan ont lancé des éclairs. Il a voulu dire quelque chose, mais s’est
finalement tu.
‒ J’ai
trop hâte que ce soit vendredi, moi ! Pas vous ?
‒ Ils
ont pas l’air.
‒ Tant
mieux ! Ça n’en sera que meilleur. Surtout s’ils crient. J’adore ça quand
ils crient.
Léa
les a interrompues.
‒ Bon,
allez, les garçons ! Trois petits tours de piste. Ça vous réchauffera. Allez !
Et mains sur la tête.
Ils
se sont élancés. Tous les regards, dans la cour, ont convergé vers eux. Il y a
eu des applaudissements. Et des encouragements.
‒ Vas-y !
T’es le plus fort !
Il
ballottait dans tous les sens, leur équipement. Pour la plus grande joie des
filles qui exigeaient.
‒ Plus
haut, les jambes ! Plus haut ! Que ça saute ! Que ça
saute !
Ils
ont fait leurs trois tours. Sous les rires et les quolibets.
Et
Léa les a envoyés à la douche.
‒ Vous
êtes en nage. Vous allez attraper du mal. »
Théo
m’a pris la main.
On
a fait quelques pas le long du canal.
« T’as
très mal ?
‒ Ça
fait pas du bien.
‒ T’avais
fait quoi ?
‒ C’est
ce matin. On est sorties sans permission pour aller voir les autres, là, sur le
chemin de la blanchisserie.
Chez
lui, dans sa chambre, sur le lit, il a remis ça sur le tapis.
‒ C’est
ta mère qui te l’a fait ?
C’était
elle, oui.
‒ Avec
quoi ?
‒ Le
martinet.
‒ T’as
beaucoup marqué ?
J’ai
plongé mes yeux dans les siens.
‒ T’as
envie de voir, hein, c’est ça !
Il
a protesté.
‒ Oh,
mais non ! Non !
‒ Menteur !
Bien sûr que si !
Je
lui ai déposé un baiser au coin des lèvres.
‒ Quand
c’est les autres filles, ça te plaît. Alors moi aussi, forcément ! Surtout
que je suis un peu plus que les autres filles pour toi, non ?
‒ Tu
sais bien que oui.
‒ Et
donc, tu crèves d’envie de voir…
Il
a souri.
‒ Un
peu…
J’ai
déboutonné mon pantalon. Je l’ai fait glisser. Et puis la culotte. Je me suis
tournée sur le ventre. Il a posé sa tête au creux de mes reins. Du bout du
doigt, il a épousé la trace des zébrures. L’une après l’autre. Longtemps. Il a
respiré plus vite. Son doigt s’est incrusté dans le sillon entre les fesses.
Est descendu. Plus bas. Encore plus bas.
Je
me suis ouverte à lui.
Et Iourievna ? On la connait
Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté, voici le premier épisode de la série : le chapitre 1
Il y a un début à cette série
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 23 acte 2
Et la suite ?
François nous a écrit le chapitre 23 acte 3
N'hésitez pas pour les commentaires
Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?
Une petite prolongation qui ne gâte rien, car il y en a du spectacle dans le quartier et il y a des amateurs pour reluquer les trois jeunes de la blanchisserie... On aime bien, et nous ne nous en cachons pas. Par contre, il ne faut pas se faire prendre, sinon, aie ! La fessée change de fesses.
RépondreSupprimerC'est Léa qui est la plus chanceuse, avec son statut de chef de classe, elle est dans tous les bons coups, même en assistance de l'infirmière. La séance d'épilation est l'occasion pour elle de palper comme elle le souhaite les attributs de ses camarades, sans que personne ne puisse avoir à redire. Et elle soumet à sa volonté les punis. Une sacré revanche sur la gente masculine, de ce fait.
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerVoilà en effet des personnages avec lesquels on a envie de s'attarder. La fessée a changé de fesses en effet, oui, mais il y en a, en prime, une autre en attente. Avec la perspective de laquelle nos deux jumelles vont devoir vivre. Redoutable épreuve. Et épreuve pire encore que celle de devoir avouer les raisons de cette escapade au petit matin.
Quant à Léa, nul doute qu'elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour se faire réélire à la rentrée suivante. Toutefois la "place" présente tant d'avantages que les candidats risquent de se presser en nombre.
Si elle tenait, de son côté, son journal, nul doute qu'il serit plein de moments savoureux. C'est un challenge que, peut-être, quelque lecteur du blog sera tenté de relever.
Amicalement.
François
Amis de la poésie et de la fessée spectacle, exhibition...Bonjour.
RépondreSupprimerCar chez François (comme chez Eléna d'ailleurs), les corrections sont de véritables spectacles, administrées et mis en scène devant un public de petites voyeuses et voyeurs qui se régalent à chaque séance, en se tripotant le panier à salade ou s'astiquant le service trois pièces. Tous ensemble eh! On prend son pied, pendant que les autres prennent leur raclée!
Et ces demoiselles se bousculent au portillon pour assister aux représentations. Beaucoup de monde au balcon à admirer les performances érectiles des punis, et commenter,sans gène, les attribut érogènes des suppliciés (ées) sous les cinglées de martinet.
Car il s'agit bien de supplices! Les punitions sont dures, âpres et radicales, sur des anatomies entièrement débarrassées d'artifices vestimentaires pour disposer d'un "plan de travail" élargi à toutes les parties du corps... Quand ce n'est pas d'en explorer le moelleux des profondeurs anales avec doigté!
Et toujours ces récits en style direct, aux phrases courtes, langage parlé, dialogues spontanés qui dynamisent le récit sur un rythme aussi soutenu que les cinglées sur les surfaces corrigées.
Ouille, Ouille, ouille! ça fait mal... mais ça fait du bien aussi. Tout dépend de quel côté du manche on se trouve...
Cordialement
Ramina
Bonjpur Ramina. Et bonjour à tous.
SupprimerEt merci de votre constance dans les commentaires.
Effectivement les spectatrices et spectateurs se lâchent et se lâchent avec d'autant plus de conviction que, pour certains d'entre eux, ils ont déjà été les "rois de la fête" et que, pour les autres, ils se savent susceptibles de le devenir un jour ou l'autre.
L'univers d'Elena est foisonnant et me fait immanquablement penser à Pichard, au Pichard surtout des Marie-Gabrielle. Comment ne pas venir m'y greffer avec délectation? D'autant que son inspiration ne faiblit pas et que je vois avec délectation qu'il y a encore de nombreux épisodes que je vais pouvoir venir habiter.
Amicalement.
François